Ses bras étaient striés de marques rouges et de croûtes. Un coup de compas par ici, un de couteau par là, à cet endroit, un clou, maintenant un cutter...
Plus les jours passaient, plus elle devait retrousser ses manches de ses longs pulls pour trouver un bout de peau vierge. Et ses parents, ses frères, toute sa famille, ces idiots ne voyaient rien ou bien il faisait semblant de ne rien voir.
Elle ne c'était autorisé qu'une marque par jour mais certaine fois, elle se laissait emporter et en faisait plus. Elle en avait environ 416. 416 marques pour presque autant de jours de souffrance. Tout ça à cause de son stupide rôle de déléguée et de ses bonnes notes !
Des larmes de rages commencèrent à descendre le monde de ses joues. Elle avait mal à l'œil, très mal. C'était l'endroit où l'abruti l'avait tapé quand elle avait essayé de se défendre tout à l'heure. Mais pour sa professeure de français, elle n'était qu'une petite maladroite qui c'était pris la porte de son casier en l'ouvrant à la pause de midi. Celle-là aussi était aveugle apparement. La colère augmenta, elle les haïssaient tous, du premier au dernier, tous les êtres humains. Les larmes redoublèrent et elle commença à trembler de colère. Elle sorti une lettre de son sac et la déplia rageusement. Elle la contempla longuement avant d'y planter un compas qui trainait sur son bureau. Il avait beau dire qu'il l'aimait, il l'avait trahi et humilié, comme tout les autres sur cette planète merdique. Le compas vient se planter sur son avant bras. La douleur l'envahi mais elle semblait n'en avoir rien à faire. D'un coup, elle poussa sa chaise de bureau, le sans se mis à goûter par terre mais elle se mis en mouvement et alla ouvrir sa fenêtre. Elle venait de trouver la solution à toutes ses souffrances.
Elle enjambe rapidement la fenêtre quand un croit retenti, son frère, sûrement. Elle fit mine de ne rien entendre et plongea. Elle tombait sans s'arrêter, sans savoir vers où allait, sans aucun but mais pour la première fois depuis longtemps, un sourire apparu sur ses lèvres...

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Hey !
Un peu triste mais j'avais besoin de me défouler et pour ceux qui lisent déjà mes poèmes, vous savez également que le harcèlement est un sujet qui me touche beaucoup.

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