.8.
Je suis là à donner des conseils sur comment ne pas se laisser consumer par la vie, mais je suis le premier à tout bazarder quand ça commence à piquer un peu. Honnêtement, est-ce que moi aussi, je n’ai pas le droit de tout lâcher ? Toujours, c’est sur moi qu’on crie. MAIS FERMEZ VOS PUTAINS DE BOUCHES ! Quand vous, vous criez, c’est normal, mais moi, je suis impoli. De toute façon, ça a toujours été comme ça.
Au final, moi, je n’ai jamais mon mot à dire. Je dois accepter. Le pire, c’est qu’après, vous me demandez ce que j’ai, comme si vous alliez faire quelque chose pour m’aider. Bande d’hypocrites. Vous êtes toujours les premiers à me reprocher des choses, mais les derniers à m’aider. Est-ce que vous savez seulement à quel point je me bats pour y arriver, hein ? Non, ça, vous vous en foutez.
Mais non, moi, j’ai tout ce que je peux désirer, je n’ai pas le droit de me plaindre. Et si je me plains, je suis quelqu’un de mauvais. Je prends mes grands airs, alors que c’est vous qui avez commencé à crier encore et encore. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec des exemples pareils, hein ?
Moi aussi, je vais crier, déployer ma rage encore et encore, parce que c’est ce que vous m’avez appris. Oui, c’est la réalité. Et si un jour je meurs, rappelez-vous que c’est vous qui m’avez tué. Que c’est à cause de vous que mes cris sont si silencieux.
~Âme épuisé...
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