Sassy Louis #1 - Dans un monde parfait


Cette sensation d'étouffement, le rythme cardiaque qui s'accélère, l'impression que peu importe ce qu'il fait, n'y échapperas pas et pourtant il court, aussi vite que ses longues jambes peuvent le lui permettre. Mais elle est là juste derrière lui, cette ombre qui le poursuit, elle le rattrape, elle s'empare de lui. Il peut essayer de s'échapper, il se débat comme il le peut, mais elle est là, elle va l'avoir il en est fini de lui, il le sent..

«Harry! Harry réveil toi, tu fais un cauchemar ! »

La voix douce et tintée d'inquiétude de Louis se fit entendre dans ses oreilles, alors qu'il se fit doucement secouer. Le bouclé mit un moment avant de reprendre ses esprits, mais il ouvrit finalement les yeux, tombant sur le visage de son amant, affichant un mélange d'expression entre l'inquiétude, la fatigue et la contrariété, sûrement de s'être fait réveiller par Harry criant et gesticulant un peu trop brutalement dans son lit.

« Il était violent celui-ci... Tu es en sueur... Et tu m'as donné un coup de pied ! »

Et Harry sait que c'est de la dernière information dont il doit se préoccuper, il a osé réveiller d'une façon brutale le magnifique Louis et il sait que tôt ou tard, il finira par le regretter ou par devoir payer sa dette de la façon dont le jeune homme l'aura décidé.

« Excuse-moi bébé... ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé... »

Dit il en attrapant la bouteille d'eau que son amant lui tend pour en boire quelques gorgées en soupirant de plaisir jetant un coup d'oeil en direction de Louis, à présent assit contre la tête de lit, les bras croisés.

« Et pourquoi faut-il que ça t'arrive comme par hasard quand tu es dans mon lit ? »
« Hum... Peut-être parce que je passe la moitié de mes nuits dans ton lit ? »

Lui fit-il avec un sourire en coin et un regard charmeur auquel le jeune homme répondit en levant les yeux au ciel.

« Il faudrait vraiment que ce point-là change... »
« Ne dis pas de bêtises, tu adores m'avoir dans ton lit bébé, je me souviens très bien de toi me suppliant de venir ! »
« Faux ! Ce que j'aime c'est toi me faisant prendre mon pied dans mon lit... Les ronflements et les pieds froids, je m'en passerais bien vois-tu, mais je suis trop poli pour te virer de là une fois la chose terminée... Et trop fatigué aussi ! »

Là où n'importe qui d'autre aurait sûrement pu se vexer par les propos de Louis, Harry sourit encore plus, parce qu'il le connaissait par cœur, il sait lire entre les lignes et aussi comment réagir avec le mécheux. Alors, plutôt que se vexer, il se redressa et l'entoura de ses bras, collant son torse contre le dos de son compagnon de chambrée et embrassant sa nuque.

« C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais ça va, je te promets ! »

Malgré un soupire d'agacement, Louis se colla un peu plus contre le torse de son ami, resserrant les grands bras musclés de celui-ci autour de lui pour pouvoir se réchauffer et à ce moment précis, Harry sourit, parce qu'il savait qu'il avait gagné et que le jeune homme ne lui tenait pas vraiment rigueur de ce réveil intempestif et ça peu importe ce qu'il allait lui dire.

« ça va, mais tu as vraiment une tête épouvantable... Et tu avais vraiment l'air paniqué dans ton cauchemar ! »

Pour toute réponse, Harry haussa simplement les épaules, c'était habituel pour lui de faire des cauchemars, il en faisait depuis qu'il était enfant. Alors, même si la sensation de terreur était toujours là, c'était son quotidien et ses rêves se faisaient d'ailleurs beaucoup moins fréquemment depuis quelques temps.

« Tu ne sais toujours pas pourquoi tu fais ce genre de cauchemar ? »
« Aucune idée...Une vilaine fée a dû se pencher sur mon berceau quand je suis né et voilà mon triste sort ! »

Harry préférait prendre ça avec humour, parce qu'effectivement, il n'avait jamais su pourquoi il lui arrivait régulièrement de faire des cauchemars ou pourquoi ils avaient tendances à se calmer depuis quelques temps. C'était comme ça, il l'avait accepté et avait appris à vivre avec.

« Es-tu vraiment en train de me sortir l'histoire de la belle au bois dormant ? Es-tu aussi ridicule ? »
« J'allais dire que sur le tien de berceau ça avait dû être de gentilles fées qui t'avaient donnée la beauté et la voix... Mais tu as raison, c'est ridicule ! »
« Et voilà, c'est moi qui passe pour le méchant et toi pour le grand prince romantique... »

Louis soupira dramatiquement en croisant les bras sur son torse, regardant le grand idiot derrière lui d'un air réprobateur.

« Comme la vie est injuste avec toi Amour et le monde tellement loin d'être parfait ! »
« Tu as raison...Parce que dans un monde parfait, je n'aurais pas un idiot pour partager mon lit. »
« Dans un monde parfait mon voisin serait l'acteur dans ce film qu'on a vu tout à l'heure et il serait gay aussi... »
« Pppfff tu as vraiment de très mauvais goût, ce type à l'air stupide, en plus il a une tête bizarre ! »
« Et pourtant, je suis attiré par toi mon jaloux, alors, j'ai toujours mauvais goût? »
« Je suis l'exception qui confirme la règle ! »

En bonne diva qu'il aimait être, il passa sa main de façon exagérée en battant des cils.

« Tes fesses sont l'exception qui confirme la règle ! »
« Je sais que tu voues une passion pour mon sublime postérieur, mais à t'entendre on dirait que tu es là juste pour mes fesses ! »
« Si j'étais là juste pour tes fesses, je serais déjà parti bébé, parce que je les ai déjà eu ...Et plusieurs fois d'ailleurs ! »
« Espèce de rustre! Sors de mon lit t'es pas près de les ravoir ! »

Il se tourna vers lui et essaya de le pousser hors de son lit, sans vraiment y mettre beaucoup de force. Quoi il n'allait pas risquer de se froisser un muscle pour lui quand même... Et puis il tenait chaud.

« J'adore ton côté sainte ni touche... Et tu sais bien que c'est faux en plus... »
« Que tu es là juste pour mes fesses ? »
« Non que je ne suis pas près de les avoir de nouveau ! »

Louis se contenta de soupirer dramatiquement avant de poser sa tête sur l'épaule du bouclé, parce que oui il le sait que de toutes façons il finira par craquer, même avec la meilleure volonté du monde, il finit toujours par craquer avec Harry.

« Dans un monde parfait je ne partagerais pas mon lit avec un type qui a les pieds froids 365 jours dans l'année ! » Répondit Louis comme unique défense en remontant les jambes pour ne plus sentir les pieds du bouclé.
« Dans un monde parfait tu ne serais pas un tel pénible bébé ! »« Dans un monde parfait, tu serais un peu moins un bon coup au lit et j'arriverais à me passer de te rappeler. »

Il relève la tête pour le regarder avec un grand sourire, fière de lui, mais l'expression sérieuse de Harry le déstabilisait un peu, avec tout ce qu'ils se balançaient au quotidien, il n'allait pas se vexer pour ça.

« Dans un monde parfait je t'aurais sûrement demandé de sortir avec moi ! »

Et Wahou...Jamais ils en étaient venus à parler de ce genre de choses, c'était même relativement gênant, parce qu'ils ne sortaient pas vraiment ensemble. Ils s'entendaient bien, oh ça oui, il n'y avait décidément pas que du sexe entre eux. Certes ils allaient au cinéma ensemble, au restaurant, ou par moment ils restaient juste dans l'appartement de Louis pour regarder des films, ils leur arrivaient d'aller faire des courses tous les deux aussi et il y a un mois, ils avaient même été ensemble à un mariage, mariage pendant lequel ils s'étaient fait attraper après s'être envoyé en l'air dans la suite nuptiale. Bon... Peut-être que dans un monde parfait, ils sortiraient ensemble.

« Dans un monde parfait on aurait peut-être même finit par vivre ensemble ! »
« Dans un monde parfait, j'aurais fini par te demander en mariage... »

Et ça ne devait pas avoir l'air aussi fantastique, ni même lui faire plaisir, mais pourtant c'était le cas, même si ça n'arriverait jamais, il savait que dans un monde parfait, il aurait été assez aimé pour qu'on ait envie de se marier avec lui et tant pis si Harry s'apercevait après que c'était une grosse connerie parce qu'il était invivable, de toutes façons il le savait et il aurait déjà signé alors il n'y aurait pas eu tromperie sur la marchandise.

« Dans un monde parfait j'aurais dû choisir entre toi et ce mannequin dans la pub pour ce parfum que j'aime tellement ! »
« Dans un monde parfait, il en aurait eu une toute petite ! »
« Tu crois que c'est ce qui m'aurait fait te choisir toi ? »

Louis tourna la tête pour voir assez Harry et haussa un sourcils en le regardant et le bouclé se contenta de hocher la tête avec un grand sourire sur les lèvres que le plus petit avait absolument envie de lui enlever et il n'allait certainement pas admettre que de toutes façons il l'aurait choisi peu importe qui était en face, l'ego de Harry était assez énorme comme ça.

« Dans un monde parfait on aurait peut-être eu des enfants ! »
« Wow wow wow...Des enfants ? Harry Styles, chercherais-tu à faire de moi un homme au foyer dans ton monde parfait ? »

Il le regarda un moment avec un air outré que l'idée ait pu traverser le petit cerveau du bouclé, puis il réfléchit quelques secondes et haussa les épaules.

« Dans un monde parfait j'aurais peut-être accepté qu'on en ait un... »

Mais évidemment, il trouvait cette idée stupide et absolument pas attirante, il était même ravi que ce monde parfait n'existe pas et il n'allait absolument pas rêvé de lui sortant exclusivement et officiellement avec Harry, puis d'eux formant une famille, pour s'endormir, non, il n'en rêverait absolument pas... Ou peut être un peu... Mais il était bien obligé de revenir à la réalité....

« Dans un monde parfait je voudrais tout ça sans exception... Mais malheureusement, on n'est pas dans un monde parfait. »

Et Harry n'avait jamais vraiment fait partie des rêveurs, de toutes façons, vu comme il se battait pour fermer l'oeil le plus rarement possible, il n'y avait pas la place pour le rêve. Il savait que Louis avait raison. Il le sait et il ne dit rien pour ne pas affirmer ses dires. Mais il aimait aussi se dire qu'il n'avait cette relation avec aucune autre personne et qu'avec lui il se sentait aussi apaisé que s'il dormait.

«On a bien le droit de rêver... On est seul ici, personne ne le saura ! Et puis on est bien aussi, détendu parce qu'on a fait l'amour... Qu'il est possible qu'on recommence... On peut s'imaginer ce qu'on veut... »

Le plus vieux lève les yeux au ciel, qu'est-ce que Harry peut l'énerver quand il se lance dans ses délires romantico-idéaliste. Il pouvait abandonner l'idée de dormir pour avoir le teint frais et les idées claires, mais étrangement il s'en fichait pour le moment. Il sait que dans quelques heures, quand Harry sera reparti, il va le maudire pour l'avoir empêché de fermer l'oeil à chaque fois qu'il aura à faire un mouvement... Quoi qu'il en soit, pour le moment, il n'est plus du tout fatigué et il se fiche de tout le reste, comme à chaque fois que Harry est avec lui en fait.

« Dans un monde parfait tu parlerais beaucoup moins et tu embrasserais beaucoup plus. »

Et qui est Harry pour refuser ça ? Rien, personne ! Alors, évidemment il l'embrasse, parce que le monde est parfait quand il embrasse Louis, le faisant basculé sur le lit pour qu'il puisse se mettre au-dessus de lui et ainsi pouvoir avoir accès à sa bouche comme il en a envie. Leurs lèvres se mouvant à la perfection alors que celles de la diva en dessous de lui s'ouvrent pour que leurs langues puissent se rencontrer, chacun d'eux se battant pour avoir le contrôle du baiser. Et puis finalement Louis en profita pour passer ses jambes autour de la taille du grand bouclé, pour donner un coup de bassin, inversant leur position et se retrouvant assit à califourchon au-dessus de lui, un air vainqueur sur le visage.

« Bon, je ne tiens pas à rester éveillé toute la nuit parce que je t'entends gigoter dans tous les sens, alors il est temps de te faire faire un peu de sport chéri ! »
« Tu es sincèrement en train de me proposer de s'envoyer en l'air pour que tu puisses dormir en paix ? Si c'est ça je peux toujours aller m'installer dans le salon pour regarder la télévision... »
« Non tu peux pas... Parce que j'ai envie de faire l'amour aussi, alors autant faire d'une pierre deux coups et un bon coup aussi... »
« Et si j'ai pas envie de faire l'amour moi ? »

Harry le regarda avec un sourire en coin alors que le jeune homme au-dessus de lui, leva les yeux au ciel avant de donner un coup de bassin, lui faisant lâcher un gémissement.

« T'es toujours au moins à moitié dur quand tu m'embrasses, alors arrête de te faire désirer et fait moi l'amour ! »

Ses propos n'étaient pas complètement faux, voir totalement juste en réalité et puis tout était bon à prendre pour ne pas contrarié Louis. Alors, il inversa de nouveau leur position, laissant le jeune homme ce réinstaller dans le matelas alors que lui s'installait entre ses jambes, se redressant en posant ses mains de chaque côté de la tête de Louis pour pouvoir l'observer. Et il savait à présent que le plus petit détestait ça, quand il se mettait à examiner son corps en détails, après tant de temps à avoir appris à le connaître, il savait qu'une fois dans ce genre de situations, toute la confiance que Louis faisait semblant d'avoir, partait en fumé et qu'il se mettait à avoir peur du regard que Harry pouvait avoir sur lui, mais voilà, le bouclé ne pouvait s'empêcher d'admirer son corps, se trouvant chanceux de l'avoir en dessous-de lui et de pouvoir l'embrasser comme il en avait envie.

« T'es tellement magnifique... »

Et même s'il devait avoir l'habitude de l'entendre lui dire ça à présent, il se mit à rougir, enfonçant la tête dans l'oreiller et détournant le regard.

« Tais-toi et embrasse moi ! »

Et comme à chaque fois Harry s'exécuta l'embrassant passionnément alors que ses mains glissaient sur sa peau nue jusqu'à ses cuisses charnues qu'il écarta un peu plus pour y avoir plus de place alors qu'il commença à se frotter contre lui, les faisant gémir en cœur. L'ambiance se transforma peu à peu, devenant plus charnelle pendant que les lèvres du bouclé descendaient dans le cou de Louis, l'embrassant, le mordant, y ajoutant de nouvelles marques qui feraient très certainement râler son amant le lendemain quand il les découvrirait. Mais il ne s'en souciait pas plus que ça, pire encore, il adorait l'entendre s'énerver. Il savait qu'il n'était pas le moins du monde dérangé vu le peu d'effort qu'il faisait pour les dissimuler et vu comme il les regardait et Louis allait pouvoir s'admirer un moment puisqu'il répéta l'opération sur le haut de son torse, laissant de nouvelles traces violacées avant de s'attaquer au bout de chaires rosés et durcit qui pointaient fièrement. Il les maltraita un moment, passant de l'un à l'autre jusqu'à ce que le jeune homme en dessous-de lui ne lui donne un coup de bassin en poussant un gémissement de frustration, signe qu'il était beaucoup trop lent à son goût.

Mais Harry n'était pas décidé à accélérer pour accéder à la requête de Louis, plutôt que de se dépêcher, il se fit au contraire encore plus lent et descendit ses baisers sur le ventre de son beau châtain, le sentant se tendre sous ses lèvres et dans ces moments-là, le bouclé n'avait qu'une envie, se relever et répéter un million de fois à son amant de ne pas avoir honte, que son petit ventre était absolument sexy et que lui l'adorait, n'en déplaise aux idiots pensant le contraire. Mais à la place, il décida de chérir toutes les parties du corps de Louis que celui-ci n'appréciait pas. Il recommença donc son cinéma, laissant des suçons et des morsures sur son petit ventre, puis descendit ensuite sur ses cuisses, leur adressant le même sort, jusqu'à ce que chaque parcelle de peau aient été visité par ses lèvres ou sa langue.

Quand il jugea que la masse gémissante se trouvant en dessous-de lui avait assez attendu, il se redressa sur ses bras et se pencha pour attraper la bouteille de lubrifiant se trouvant sur la table de nuit et qui était déjà à moitié vide. Il en étala sur trois de ses doigts avant de glisser sa main entre les cuisses de Louis pour faire pénétrer un doigt en lui, qu'il bougea doucement.

« Je te jure que si tu recommences à me taquiner, cette fois-ci, je te coupe les bijoux de famille et je m'en fais un collier. »
« Tu aimes trop ces bijoux pour leur faire le moindre mal... Tu serais même plus en train d'en prendre soin ! »

Et avant que Louis ne trouve quelques choses à répondre, il introduisit un second doigt en lui et les plia venant atteindre son point sensible et lui faisant perdre ses mots dans un gémissement. Il le regarda avec un sourire en coin, un troisième doigts rejoignant les autres et exerça des mouvements de ciseaux, cette fois-ci évitant délibérément sa prostate. Il savait qu'il n'avait pas besoin d'être aussi précautionneux, leur dernier rapport sexuel datait d'il y a à peine quelques heures, non il prenait son temps simplement pour le plaisir de le voir se cambrer en accompagnant ses gestes et le regarder gémir son prénom en le suppliant d'arrêter la torture.

« Vas-tu te décider à me faire l'amour ou bien vais-je crever de frustration d'avoir attendu de te sentir au fond de moi ? »

Le bouclé savait à présent que Louis arrivait à bout de ce qu'il était capable de supporter, alors il se pencha pour l'embrasser, se faisant ainsi immédiatement pardonner, retirant doucement ses doigts pour attraper une nouvelle fois la bouteille de lubrifiant et en étaler sur son membre. Une fois près, il se plaça à l'entrée de son amant qui avait replié ses jambes autour de sa taille. Il prit une nouvelle fois le temps pour admirer le spectacle en dessous-de lui, trouvant Louis absolument magnifique les joues rougies et les cheveux en pagaille, il n'était jamais aussi naturel qu'à ce moment-là et pour Harry, savoir qu'il était le seul à avoir le droit à ce spectacle lui réchauffait le cœur. Il le pénétra donc doucement, s'enfonça en lui jusqu'à la garde et s'arrêta avant d'attendre quelques secondes pour le laisser s'ajuster, c'était peut-être superficiel vu le nombre de fois où ils s'étaient retrouvés dans cette position (ou dans n'importe quelle autres d'ailleurs) mais il refusait de prendre le risque de lui faire du mal. Alors, il attendit que le châtain lui donne un premier coup de reins pour lui indiquer qu'il pouvait y aller.

Après ça, il passa ses mains sous ses cuisses pour les agripper doucement et entama une série de vas et viens lent et profond, alors que ses lèvres se posaient sur le haut de son torse pour le parsemer de baiser pendant que Louis se cambrait sous les vagues de plaisir grimpant en lui, les yeux fermaient et la tête basculait en arrière, il cherchait son souffle alors que ses doigts venaient tirer les belles boucles de Harry. Il avait toujours du mal à comprendre pourquoi c'était à ce point bon avec lui, comment ce grand idiot faisait pour être à ce point un bon coup et doué pour l'emmener au septième ciel aussi rapidement. Il avait toujours été dur à satisfaire pleinement, se retrouvant toujours à simuler la plus part du temps. Mais avec Harry, c'était tellement bon et fou qu'il avait l'impression de voler, ou de rêver ou n'importe quoi, qui puisse expliquer à quel point c'était bon la façon dont il le touchait. Par moment les nuits étaient tellement bonnes et tellement pleines de plaisir que Louis se levait le matin avec l'envie de remercier son amant pour tout le plaisir qu'il lui donnait et pour savoir comment le satisfaire, alors il se faufilait sous la couette et le réveillait avec une fellation, parce qu'il n'y avait pas de meilleur réveil et que Harry appréciait tellement ça, qu'après l'orgasme il affichait ce sourire d'imbécile heureux et acceptait absolument tout ce que lui demandait Louis. Et vu le plaisir qu'il ressentait actuellement,il pensait que demain serait une de ces matinées qui commençaient ainsi.

Mais il n'eut plus le temps de réfléchir à ça, parce qu'un cri de plaisir s'échappait de ses lèvres au moment où son amant accélérait ses mouvements, le prenant plus puissamment et rapidement et ses voisins allaient encore le regarder de travers demain vu comment il parvenait avec peine à se retenir de hurler, mais qu'ils aillent au diable, il ne les aimait pas. Alors, plutôt que d'en faire cas, il enroula la taille de Harry de ses jambes et le serra plus contre lui, son dos se décollant presque du matelas au moment où l'angle changea et que le plus grand commença à taper son point sensible avec vigueur. Il n'était plus que gémissement et n'avait plus que le prénom de son amant à la bouche, sentant son orgasme se formait dans le creux de son estomac et ses ongles griffant les épaules de Harry. Mais il devait y être habitué maintenant et s'il râlait un jour, il le porterait comme unique responsable.

Les lèvres de Harry se trouvaient à présent dans son cou et l'une de ses mains quitta la cuisse de Louis pour se glisser entre leur deux corps et commencer à le masturber. Et il ne lui en fallut pas plus de quelques coups de poignet pour se crisper alors que l'orgasme le frappait de plein fouet et qu'il jouissait sur son torse en criant ce qui devait normalement être le prénom de son amant. A bout de souffle, il se resserra autour du membre de son bouclé, qui devait être au bord de l'orgasme aussi puisqu'il ne lui fallut que deux coups de reins en plus pour jouir à son tour en lui, prolongeant l'orgasme du châtain qui continua de gémir doucement en le sentant.

Après quelques autres coups de reins plus doux pour leur permettre de redescendre doucement, Harry sortit doucement de Louis, mais resta au-dessus de lui, utilisant le peu de force qu'il lui restait pour l'embrasser doucement et tendrement, profitant du moment où son amant n'était pas encore redescendu de son orgasme pour redevenir sa diva capricieuse et pénible. Après quelques minutes, il se pencha au-dessus du lit pour attraper la serviette encore humide qui lui avait permis de les essuyer il y a de cela quelques heures et passa le côté propre sur le torse de Louis et entre ses jambes, le faisant gémir doucement. Après ça, il se remit dans le lit,s'allongeant de son côté et attirant le plus petit dans ses bras, celui-ci se fondant immédiatement contre son corps et posant la tête sur son torse afin d'écouter les battements de son cœur.

« Tu vas réussir à te rendormir ? » Demanda-t-il alors qu'il traçait des formes imaginaires sur le torse musclé de Harry et si ça ressemblait à leurs prénoms entouraient d'un cœur, c'était un pur hasard.
« Ouais... Je crois que t'as réussi ton coup, je suis mort... »
« Une séance intensive de sexe et de loin le meilleur moyen que j'ai trouvé pour te fatiguer et te faire dormir... »
« T'avoir dans mes bras et sentir ton odeur, me donne aussi envie de dormir... »
« Tu n'es pas obligé d'être aussi romantique ou charmeur tu sais, tu m'as déjà dans ton lit ! »
« Je sais, mais j'en ai juste envie ! »

Harry sourit à son ami et embrassa son front, son nez, puis ses lèvres tendrement avant de reposer sa tête sur l'oreiller et de tirer les draps sur eux, laissant Louis s'installait comme il en avait envie et lui venant entourer son corps.

« Dans un monde parfait, il n'y aurait rien à changer là ! » Murmura Louis alors qu'il sentait le souffle de Harry devenir plus régulier dans sa nuque.

Dans un monde loin d'être parfait, ils continueront certainement à se persuader qu'ils ne sont qu'amis, Louis continuera certainement à se dire que s'il passe autant de temps à s'apprêter quand il sort avec Harry c'est simplement car, il aime être beau et que ça prend du temps, il continuera aussi de se dire que s'il demande au bouclé de laisser des vêtements chez lui, c'est simplement parce que c'est plus pratique et confortable et non parce qu'il aime l'effet qu'ils donnent sur lui et sentir son odeur. Harry continuera certainement de se dire que s'il compare toutes les personnes qu'il rencontre à Louis, se n'est que parce qu'il est la personne qui voit le plus souvent et que si tous les défauts du jeune homme semble être à ses yeux comme des qualités, c'est simplement parce qu'il n'est pas difficile à vivre, il continuera aussi de se dire, que tous les suçons qu'il lui laisse sur le corps, ne sont pas là pour marquer en quelques sortes son territoire, mais simplement parce qu'il aime entendre le châtain râler. Ils continueront de se dire qu'ils sont juste des amis avec les bénéfices, qui sortent ensemble, font les courses ensemble, passent presque toutes leurs nuits ensemble et couchent ensemble. Ils continueront certainement à se dire ça parce qu'aucun ne veut voir ceux à quoi ça ressemble réellement. Parce que c'est tellement plus facile d'espérer à un monde parfait,plutôt que de réaliser qu'on l'a déjà et que tout peut s'envoler.

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