OS n°1 - Stresser
Résumé :
Louis est insupportable en période de stress.
Et cherche juste à se changer les idées.
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« Lou, viens te coucher, il est tard ! »
Harry se trouvait dans l'encadrement de la porte de chambre, les bras croisés contre son torse, regardant son petit-ami, installé dans le canapé, ses lunettes sur le nez et des fiches de cours étalées tout autour de lui.
« Dans cinq minutes bébé, je termine juste de relire celle là !»
Louis ne leva même pas la tête de ses cours en répondant, trop absorbé par la lecture de ses cours. Le bouclé lui,soupira et sans ajouter un mot il se dirigea jusqu'au lit dans lequel il s'installa. Il connaissait son petit-ami par cœur, il savait à quel point il était insupportable la veille d'un examen important. Il savait qu'il était irritable, stressé et à fleur de peau, qu'il s'emportait pour un rien avant de se mettre à pleurer ou bien s'apitoyer sur son sort, persuadé qu'il n'arriverait jamais à faire quelque chose de bien. Il était comme ça et Harry l'aimait aussi pour ça, mais dans ces moments-là il savait aussi se faire tout petit, subir sagement et attendre que Louis termine et redevienne le garçon adorable qu'il était habituellement.
Voilà pourquoi il n'insistait pas quand Louis lui disait pour la cinquième fois qu'il n'allait pas tarder à le rejoindre. Il s'allongea donc de son côté du lit attrapant son téléphone et naviguant sur divers réseaux sociaux lisant des informations toutes plus absurdes les unes que les autres en attendant que son compagnon se décide enfin à le rejoindre.
Louis arriva dans la chambre quinze minutes plus tard, ses lunettes toujours sur son nez, ses cheveux emmêlés et ses yeux fatigués d'avoir passé la journée la tête dans ses cours. Sans un mot, il se faufila dans les draps et colla son corps à celui de son petit ami, posant sa tête sur son épaule et levant les yeux pour le regarder éteindre son téléphone et passer un bras autour de lui pour le serrer un peu plus fort avant d'embrasser le sommet de son crâne. Il était presque minuit et Louis se levait à sept heure le lendemain.
« Tu vas être fatigué demain Lou... »
« Je sais... »
Il répondit simplement avant d'enfouir sa tête dans le cou de son amant, commençant à embrasser la peau fine de son cou sa main passant doucement sous son tee-shirt pour venir caresser son ventre. Et Harry était un homme et surtout il connaissait Louis par cœur, il savait ce qu'il voulait quand il glissait lentement les mains le long de son corps, en l'embrassant dans le cou, juste derrière l'oreille, à cet endroit qui le rendait fou, il savait exactement où il voulait en venir et c'était un vrai supplice de refuser ça à un être aussi désirable que lui. Mais si Louis savait qu'il allait être fatigué le lendemain, lui savait aussi parfaitement que s'il cédait à ses désirs, s'il lui faisait l'amour là, c'est sur Harry que le mécheux rejetterait la faute de sa fatigue en se réveillant stressé et relativement énervé. Alors à contrecœur il attrapa délicatement la main de son compagnon et l'enleva de sous son haut en déposant un baiser sur sa joue.
« Faut que tu dormes Lou, prendre des forces pour demain ! »
« Harry... S'il te plaît, j'ai besoin de décompresser... Allez ! Je sais que t'en as envie ! »
Il avait susurré ça à son oreille, commençant à taquiner son lobe de ses dents et revenant à la charge avec ses mains baladeuses. Et évidemment qu'Harry en avait envie, il suffisait que Louis viennent se coller à lui, il suffisait qu'il le touche où simplement qu'il sente son odeur pour avoir envie de lui. Mais là, il fallait qu'il mette ses hormones de côtés, qu'il pense à Louis avant de penser à lui et ce dont Louis avait besoin, c'était de repos, pour se lever d'un bon pied demain.
« Louis, ce dont tu as besoin c'est d'une bonne nuit de sommeil, sinon tu vas être épuisé et irrité, on fera ça demain d'accord ? »
Harry gardait une voix douce, mais ferme, repoussant une nouvelle fois son petit ami et s'allongeant complètement sur le lit pour s'apprêter à dormir. De son côté Louis soupira fortement et le bouclé sut à ce moment qu'il venait de le vexer et surtout de l'énerver.
« Très romantique Harry, bravo... On verra ça demain... Je prends mon agenda et on fixe une heure pour baiser si tu veux aussi. Merde ! »
« Lou, je veux juste que tu te reposes, tu as ton dernier examen demain matin et si tu es fatigué, c'est encore moi qui vais prendre. Alors dors, on fêtera la fin de tes partiels demain soir ! Je t'emmène au restaurant si tu veux. »
Il essayait de garder son calme, pour ne pas rentrer dans le jeu de Louis, pour ne pas envenimer encore plus son humeur, mais il voyait bien au visage de son homme que c'était déjà peine perdue, Louis était en colère, fatigué, stressé et frustré, le parfait mélange.
« Mais j'en ai rien à foutre de ton resto, je veux baiser ! Putain t'es qu'un égoïste de merde ! »
Louis s'était déjà relevé dans le lit et se débattait déjà avec les draps pour en sortir, manquant de tomber ce qui ne fit que l'énerver encore un peu plus.
« Lou reviens te coucher ! »
« Ta gueule, j'ai pas envie de dormir avec un con comme toi... T'es qu'un putain d'égoïste ! Tout ça parce que je risque d'être crevé et de te réveiller demain... T'es nul ! »
« Lou, tu te rends compte que tu t'énerves pour rien là ? »
« Non ! T'es qu'un putain de con ! Mais tu sais quoi ? Je te laisses, je vais dormir sur le canapé, je voudrais surtout pas prendre le risque de réveiller monsieur demain matin... »
Louis attrapa furieusement son oreiller et quitta la chambre en prenant soin de bien claquer la porte. Harry de son côté soupira, las et énervé à son tour. Il éteignit la lumière et se défoula sur son propre oreiller avant de poser rageusement sa tête dessus pour dormir. Égoïste ? Il n'en croyait pas ses oreilles... Il avait laissé Louis tranquille toute la semaine, ne lui demandant rien, préparant chaque repas, faisant les courses et ne tentant aucune approche pour ne pas déconcentrer Louis dans ses examens et voilà ce qu'il gagnait... Et bien qu'il en soit ainsi, qu'il dorme sur le canapé, ça allait le calmer se dit-il en fermant les yeux pour dormir à son tour.
De son côté Louis se battait avec la couverture du canapé, tournant et retournant sur le petit canapé dans lequel il était recroquevillé. Il était énervé, stressé et frustré. Son petit ami lui manquait, ils n'avaient pas passé un seul instant tous les deux de toute la semaine, ne se croisant que pour manger et avant d'aller dormir et le corps chaud et les bras rassurant de Harry lui manquaient. Ça lui avait manqué toute la semaine de ne pas pouvoir passer du temps à le câliner dans le canapé devant un film, à l'aider à faire la cuisine et surtout c'était la chaleur humaine, le corps de son homme contre le sien et toutes les attentions qui lui étaient réservées qui lui manquaient. Il avait vraiment eu besoin qu'Harry lui fasse l'amour, il avait vraiment besoin de lui et qu'il ne le comprenne pas l'énervait. Alors trouvant une position convenable, il tenta de s'endormir.
Il avait essayé de dormir, vraiment. Après avoir fixé le plafond de leur salon pendant près d'une heure, se calmant et réalisant finalement qu'il avait eut tort de s'énerver, qu'il s'était montré ridicule. Il avait fini par fermer les yeux pour se reposer, se promettant d'aller s'excuser dès le lendemain auprès de son amoureux qui lui manquait encore plus maintenant. Ses bras lui manquaient et maintenant qu'il y pensait, il regrettait encore plus et la tristesse s'emparait de lui, lui faisant ressasser tout un tas de choses. Alors la fatigue et la contrariété aidant, il s'était mis à penser qu'il allait rater ses examens, qu'il n'arriverait jamais à rien. Ensuite il avait commencé à penser que Harry allait le quitter, parce qu'il s'était énervé sur lui gratuitement, parce qu'il était nul et qu'il n'arriverait jamais à rien. Il s'imaginait déjà rater ses examens et affronter Harry qui lui dirait que c'était terminé, qu'il ne voulait plus de cette avenir dont ils avaient déjà parlé si souvent ensemble. C'était stupide toutes ses réflexions intérieures, il s'en rendait bien compte, pourtant la panique arriva et les larmes avec. Sa respiration se saccadant, son cœur palpitant, Louis commença à pleurer à chaudes larmes, incapable de se retenir et de contenir ses sanglots bruyants malgré sa main qu'il plaquait sur sa bouche.
Il supportait mal le stress, il le savait, il devenait même une catastrophe ambulante dans ces moments là, mais si en plus de ça, Harry n'était pas là pour le gérer, pour le consoler et le canaliser il devenait une boule d'émotions ingérable, pleurnichant sur son propre sort et n'ayant plus que le négatif en tête. En temps normal, Louis était vraiment quelqu'un de joyeux, toujours le sourire, c'est d'ailleurs la première chose sur laquelle son petit ami avait flashé. Il était toujours positif et agréable à vivre, il avait horreur de déclencher une dispute avec Harry et calmait généralement très rapidement le jeu une fois au lit, parce qu'il était incapable de s'endormir sans les bras chauds de son amant autour de lui. Mais Louis stressé était une vrai catastrophe émotionnelle, s'énervant à un moment et pleurant la minute d'après.
Et maintenant incapable de se calmer, pleurant toujours assis sur le canapé, tentant vainement de faire arrêter ses sanglots. Il avait juste besoin d'Harry, il n'avait qu'une envie, le rejoindre dans leur lit et se serrer contre lui. Il savait qu'il n'y avait que ça pour le calmer, mais il savait aussi qu'il avait été bête et si Harry le repoussait, il n'était pas sûr de le supporter.
Après un moment et prenant son courage à deux mains, il attrapa son coussin et se dirigea d'un pas hésitant vers la porte de sa chambre qu'il ouvrit doucement pour se faufiler à l'intérieur. Une fois devant son lit, il regarda son homme, lui tournant le dos et dormant visiblement à poings fermés. Il renifla une nouvelle fois et se glissa le plus discrètement dans le lit, se faisant tout petit pour ne pas gêner Harry. Couché sur le côté, il essayait maintenant de se calmer, reniflant par moment pour faire cesser ses larmes et dormir quelques heures.
« Lou ? »
Louis se figea instantanément et fit mine de dormir, de peur de se faire jeter du lit par Harry. Il l'entendit bouger derrière lui et ferma les yeux, espérant de toutes ses forces qu'il ne lui demanderait pas de repartir. Mais il aurait dû savoir que Harry ne ferait pas ça.
« Lou, bébé viens là ! »
La voix de Harry était chaude et douce et le cœur de Louis se serra encore plus en l'entendant, il se sentait tellement minable d'avoir agi de la sorte avec lui. Finalement, il aurait peut être préféré qu'il l'envoie balader, comme ça il ne se serait pas senti aussi bête. A la place, il recommença à sangloter alors que son bouclé caressait doucement son dos du bout des doigts. Après un moment, c'en fut trop pour lui et il se retourna pour aller se lover dans les bras de son amant qui l'accueillit avant de le serrer contre lui.
« Calme toi Trésor ! Qu'est ce qui t'arrive ? »
« Je... je suis désolé, je voulais pas être con... C'est juste que tu me manquais et qu'on avait pas passé un moment ensemble de toute la semaine et que j'avais juste envie de toi et...et... Et je vais rater mes examens et je voulais pas m'énerver contre toi et... »
« Lou, Louis calmes toi chéri ! C'est pas grave ok ? On a toute la vie pour rattraper le temps qu'on a perdu ok ? Je suis là, je suis avec toi et tout vas bien ! T'es en train de paniquer là, mais ça va aller, tu vas l'avoir ton examen et on va fêter ça ensemble et je te ferais l'amour autant de fois que tu veux pour ça ! Mais arrête de pleurer mon ange s'il te plaît. »
Louis pouffa de rire contre le torse de son petit ami face à ses commentaires et commença à se calmer. Il s'en voulait toujours autant de s'être mal comporté avec Harry, mais sa crise de panique passait doucement avec les paroles et gestes réconfortants de son homme. Sa respiration commença à se régulariser et ses larmes avaient arrêté de couler, bercé par ces bras forts.
« On pourra quand même aller au restaurant demain ? » demanda-t-il il finalement d'une toute petite voix.
Il sentit Harry rire contre lui avant qu'il ne vienne lui embrasser le haut de la tête.
« Bien sûr qu'on va y aller, je te l'ai dit ! »
Louis sourit dans le tee-shirt de Harry et releva la tête pour venir embrasser doucement ses lèvres.
« Tu es décidément plus beau avec un sourire ! »
Louis avait toujours du mal avec les compliments que pouvait lui faire Harry, il rougissait toujours et détournait le regard en bafouillant un petit « merci » qui ne manquait pas de faire craquer son amant à chaque fois. Alors ce fut au tour du bouclé de venir poser ses lèvres sur celles de son amant, approfondissant le baiser en attrapant son visage entre ses mains, caressant ses joues de ses pouces. Louis serra dans ses mains le tee-shirt de Harry, s'agrippant à lui comme si sa vie en dépendait et demanda l'accès à sa bouche en passant un coup de langue timide sur la lèvre inférieure de son amant qui lui accorda immédiatement. Après ça, les doigts du plus petit se faufilèrent sous le haut du bouclé, caressant doucement ses côtes du bout des doigts remontant timidement vers le haut de son torse, provoquant un long frisson dans tout le corps de Harry. Il quitta ses lèvres et s'attaqua à la peau de son cou.
« Tu perds vraiment pas une occasion Lou ! » dit-il en riant contre sa peau alors que les mains de Louis se faisaient de plus en plus baladeuses.
« C'est juste que... On s'est disputé ? Et je pense qu'on devrait se réconcilier comme il se doit... »
« C'est à dire ? » demanda innocemment Harry alors qu'il faisait déjà glisser ses mains le long du corps de son petit-ami pour aller caresser ses cuisses nues.
« On devrait faire l'amour... Tu sais juste pour tirer un trait sur ça... »
Louis le dit d'une façon tellement innocente que ça fit fondre Harry, il avait une moue timide et détournait le regard et le bouclé pouvait clairement deviner qu'il était en train de rougir. Et il était beaucoup trop faible pour lui refuser une deuxième fois et puis surtout, les petites mains de Louis sur son corps lui faisaient bien trop d'effet pour qu'il puisse dire non. Alors même s'il savait qu'il était maintenant très tard et que Louis se réveillerait dans quelques heures, fatigué et de mauvaise humeur, il sourit et hocha de la tête.
« Je pense que tu as raison... J'ai très envie d'une réconciliation sur l'oreiller. »
Et sans perdre un moment, il attrapa Louis par les hanches et l'attira, le mécheux riant et s'installant à califourchon sur son petit ami. Pendant quelques instants, ils se contentèrent de se regarder, l'un fixé dans les yeux de l'autre, osant à peine se toucher, s'effleurer. Ce fut Harry qui craqua le premier, attrapant la nuque de son petit ami pour le forcer à se pencher vers lui et déposer ses lèvres sur les siennes.
C'était doux, chaud et amoureux, Louis avait la sensation de ne pas avoir été embrassé comme ça depuis une éternité. Et s'il avait pris le temps d'y réfléchir deux secondes, il aurait pu dater l'éternité d'il y a une semaine environ... Mais c'était bien trop long pour lui, dépendant des lèvres de Harry, de leur douceur et de la force avec laquelle il parvenait à le faire décoller en quelques secondes, à le rendre fou et désespéré de plus.
Louis s'était complètement couché sur son amant, les mains posées sur la tête de lit pour se tenir un minimum, alors que les mains de Harry vagabondaient sur son corps, descendant de sa nuque pour aller se promener sur son dos, puis sur ses côtes, avant d'aller se poser sur ses fesses, qu'il pressa légèrement, faisant sortir un gémissement sourd de la bouche de Louis, avant de remonter à nouveau, emmenant le haut de celui ci avec elle, pour le retirer.
Le mécheux était impatient, de sentir le corps de son petit-ami nu contre le sien, impatient de le sentir en lui, de le sentir bouger, de sentir ses mains sur lui. Il était impatient, il avait besoin, envie de lui et se frotter déjà, remuant son bassin contre l'érection de Harry, savourant ses faibles gémissements alors qu'il dévorait son cou, le parsemant de baisers, de marques qu'il aurait peine à cacher le lendemain.
Il n'avait pas envie d'être lent, pas envie de prendre son temps, de le faire languir pendant des heures, non, il avait juste envie de lui, qu'il lui fasse l'amour, de le sentir en lui alors qu'il le chevaucherait, de le sentir jouir et de jouir à son tour, avant de s'écrouler, fatigué, mais comblé, par cet homme qu'il aimait tant. Alors il arrêta de perdre son temps, il arrêta de se frotter juste contre le sexe de son copain et se décida à attraper son tee-shirt pour le lui enlever, avant de lever les hanches pour faire glisser son boxer le long de ses jambes fines, pour ainsi le retrouver nu.
« T'es pressé Lou dis moi... »
« J'ai envie de toi... » fit celui-ci d'une voix brisée avant d'enlever son propre boxer pour se recoller nu contre le corps chaud de son amant, gémissant à ce contact.
Il n'en fallut pas plus à Harry, qui colla avidement ses lèvres sur celle de Louis, les capturant et passant sa langue dessus pour approfondir le baiser, alors que sa main fouillait déjà dans le tiroir de sa table de nuit pour en tirer un flacon de lubrifiant. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus pour agir et il n'avait pas non plus l'intention de faire languir Louis, non, il voulait juste lui donner ce qu'il voulait, vite et bien. Alors, pendant que son amant se redressait sur ses genoux, pour lui laisser la place d'agir entre ses jambes, il dé-bouchonna la bouteille, s'enduit les doigts de lubrifiant et dirigea sa main entre les cuisses de Louis. Caressant d'abord du bout des doigts son entrée, savourant les gémissements et les suppliques sortant de sa bouche, hypnotisé par son visage, qu'il trouvait absolument magnifique, alors qu'il se mordait la lèvre, les yeux fermés.
Harry dût pourtant sortir de sa rêverie, lorsqu'il sentit une main enserrer son poignet et deux de ses doigts s'enfoncer en Louis, celui-ci dirigeant la main du bouclé pour se procurer lui même du plaisir, poussant un long soupir de bien être alors que le plus grand commençait à bouger ses doigts en lui, faisant un mouvement de ciseaux et laissant Louis s'enfoncer sur ses doigts, alors qu'après plusieurs minutes, il en rajouta un troisième, les bougeant ensemble pour titiller cette boule de nerfs qui fit crier le mécheux, qui plaqua ses mains sur le torse de son homme en s'enfonçant plus violemment.
« Harry... c'est bon... s'il te plaît, viens ! »
Mais sans attendre que celui-ci s'exécute, il attrapa la main de son amant et la retira de sous lui pour se positionner au dessus de son sexe et le diriger jusqu'à son entrée, avant de s'asseoir doucement dessus. Harry n'eut même pas le temps de réagir et resta presque inconscient, ramené à la réalité, par Louis prononçant son prénom dans un gémissement aigu et par les parois serrées et chaudes autour de son membre. Sous l'effet, il attrapa Louis et termina de l'asseoir sur lui d'un coup brusque, lui tirant un léger cri de surprise mélangé au plaisir.
Après ça, il reposa sa main sur sa nuque pour forcer son petit ami à venir l'embrasser, dans un baiser lent et passionné, qui leur donna chaud à tous les deux et qui se prolongea jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de souffle. Après avoir quitté les lèvres de Harry, Louis se redressa et commença à remonter sur la verge de celui-ci, lentement, avant de se laisser retomber d'un coup et recommença ce geste plusieurs fois, de plus en plus vite.
Harry en tant que spectateur savourait la vision de Louis, cambré sur lui, la tête basculée en arrière, ses ongles griffant son torses, la transpiration collant ses cheveux sur son front. Il adorait le regarder ainsi, il n'y a pas de moment où il le trouvait plus beau et lorsqu'il remarqua que Louis portait encore ses lunettes sur son nez, rien que ce spectacle aurait pu faire jouir le bouclé sur place. Il avait peut être effectivement un problème quand au fait de faire l'amour avec Louis lorsque celui-ci portait encore ses lunettes. Ça lui donnait juste envie d'y aller toujours plus vite, plus fort, d'aller jusqu'à lui faire perdre la tête. Et c'est ce qu'il avait envie de faire maintenant. Alors arrêtant d'être simple spectateur, il attrapa les fesses de Louis entre ses mains, les écartant un peu et le pénétra un peu plus fermement, installant son propre rythme à son petit-ami, accélérant la cadence.
Les mots n'étaient pas nécessaire à ce moment là, ils n'en avaient pas besoin pour se comprendre. Harry n'avait qu'à sentir le corps de Louis se tendre, frémir sous ses gestes, pour savoir quoi faire ou toucher, connaissant par cœur l'homme avec qui il partageait sa vie.
Le mécheux tentait autant que possible de rester droit, assis sur les hanches de Harry qui le portait et pour le faire retomber sur lui à bout de bras. Mais un coup un peu trop précis, bien trop bon en plein dans sa prostate lui fit perdre toute résistance et il tomba sur le torse nu de son amant. A présent juste bon à gémir le prénom de l'être aimé, crier par moment, serrant dans ses mains les draps et mordant à l'occasion la peau fine de son cou, pendant qu'Harry continuait de donner des coups de reins toujours plus habiles l'emmenant doucement au septième ciel.
Louis se sentait proche, Harry ne cessait de frapper de plein fouet sa prostate, alors que tout l'ensemble de son corps commençait à trembler, que sa voix se faisait de plus en plus aigue et ses cris de plus en plus forts. C'était bon, c'était toujours bien trop bon, le mécheux se demandait toujours comment une seule personne pouvait supporter autant de plaisir sans imploser, à chaque fois que Harry lui faisait l'amour, il avait l'impression que son cœur ne tarderait pas à exploser. Après une hésitation il tenta de se relever, se rasseyant sur le bouclé et accompagnant ses coups de reins, en ondulant vivement des hanches. Il ne fallut qu'une ou deux caresses en plus entre ses cuisses, de la part de Harry pour que Louis n'explose, resserrant ses hanches autour de son amant pour le garder le plus profondément en lui alors que l'orgasme le submergeait.
Le bouclé de son côté, ne mit pas beaucoup de temps à venir à son tour, la vision magnifique de Louis, à bout de souffle, haletant et gémissant, alors qu'il continuait de faire des mouvements sur son sexe pour prolonger son orgasme était bien trop jouissif pour qu'il ne le fasse pas à son tour. Alors plantant ses ongles dans les fesses de Louis, il gémit à son tour et continuant de fixer son amant tout le long où il jouit en lui, ne loupant pas lorsque le mécheux se cambra une nouvelle fois légèrement et gémit à la sensation de Harry en train de le remplir.
Après ça, ils restèrent tout les deux sans bouger pendant quelques instants, se fixant simplement, jusqu'à ce que Louis finisse par s'effondrer sur le bouclé, se lovant contre lui et soupirant de bonheur avant d'embrasser la peau de son cou et de caresser celle de son torse.
« Je t'aime ! » murmura-t-il, sans même bouger pour enlever Harry d'entre ses jambes.
« Moi aussi Lou, je t'aime plus que tout ! »
Harry lui, bien que tout autant crevé, attrapa Louis et le leva délicatement de sur lui, pour finalement l'allonger à côté de lui, pendant que l'autre ne bronchait pas, les yeux déjà fermés. Le bouclé sourit à ce spectacle, c'était tout ou rien avec son copain, soit il pouvait passer la nuit à harceler Harry pour recommencer, soit il s'endormait immédiatement après, sans même se soucier de se passer un coup dessus, sachant que son amant, attentionné le ferait. Et c'est ce qu'il fit, Harry attrapa une lingette posée sur leur table de chevet et nettoya le corps de Louis, malgré tout réceptif à ses caresses, enleva ses lunettes toujours collées sur son nez et il se nettoya ensuite lui et s'allongea enfin posant la tête dans ses oreillers prêt à dormir à son tour. Persuadé que c'était déjà le cas pour Louis, il fut surpris lorsque celui-ci colla son torse à son dos, le serrant dans ses bras et déposant des baisers entre ses omoplates.
« Dors maintenant mon cœur... je vais te réveiller dans quelques heures pour te hurler dessus. »
« Je sais Lou... Je sais ! »
Et Harry sourit dans le noir de la chambre, resserrant l'étreinte de son petit ami et fermant les yeux. Et effectivement, le lendemain, Louis s'était levé de mauvaise humeur, avait embêté Harry, l'accusant d'être responsable de sa fatigue et était parti stressé, paniqué et en retard en plus de ça. Le bouclé de son côté n'avait pas pu arrêter de sourire à ça, plus amusé que fâché contre Louis. Et comme promis, le soir même il l'avait emmené au restaurant pour fêter la fin de ses examens et Louis s'était excusé toute la soirée d'avoir été désagréable. Il s'était excusé dans l'ascenseur les ramenant chez eux, puis sur le canapé du salon... deux fois et même dans la cuisine sur le plan de travail. Et quand Harry le porta jusqu'au lit, parce qu'il n'avait plus assez de force pour marcher tout seul, il était sûr d'être pardonné.
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