Harlequin tu as dis ?

Nouveau défi...

Ecrire un One Shot sans utiliser des mots crus, en empruntant les termes très... Harlequins ! 

Merci @SixtineLust Magnifique souvenir :)


Je me prénomme Marie-Madeleine, je suis la fille du Duc de Naustrius, un Homme à l'allure incomparable et au charme qui rend toutes les femmes aux alentours muettes d'admiration.

Son épouse, ma très chère mère est morte il y a quelques années maintenant et jamais il n'eut le désir de se remarier. Je le soupçonne d'avoir recours à quelques femmes de son entourage pour satisfaire ses besoins naturels qu'un homme de son âge et de son rang est en mesure d'exiger. Je ne lui en tiens pas rigueur, puisque moi-même de mon côté, dès que l'occasion se présente, je profite des charmes du jeune jardinier, fils de la directrice de mon pensionnat.

J'en reviens justement aujourd'hui et malgré la voiture envoyée par mon père pour m'accueillir à la gare, je suis réellement frigorifiée. Il fait tellement froid aujourd'hui.

J'entre dans notre superbe hôtel particulier, en me déshabillant lentement. Retirant ma capeline, mon écharpe et mes longues bottes en cuir, avant de défaire les boutons de mon long manteau.

Je rêve de me glisser dans un bon bain, de me recouvrir de mousse pour assouvir les dernières caresses que le jardinier m'a procuré au cœur de ma féminité juste avant que je ne monte dans le train. Il n'a réussi qu'à attiser le gonflement de sa virilité sans parler de mes tremblements d'envie.

J'ouvre les robinets d'eau, renverse la moitié de la bouteille de savon liquide, verrouille la porte de l'intérieur et augmente encore le chauffage.

Bientôt une douce chaleur envahit la pièce et je commence à me déshabiller.

Le miroir se fait opaque sous l'effet de la vapeur.

Je retire mon pull à grosses mailles anglaises d'un blanc éclatant, puis ma jupe bleue marine longue fendue, uniforme obligatoire au pensionnat. Je remets le haut de mes bas auto-fixant blanc en place, tout comme mon soutien-gorge et les ficelles de ma petite culotte. Puis je m'admire de haut en bas. Je tente de regarder mes fesses, je me sens jolie vêtue ainsi. J'aurais aimé me montrer.

Je saisis une patte de nettoyage que la servante a abandonné lors de son dernier nettoyage, passe sur le miroir en pied pour qu'au moins durant quelques secondes je puisse m'admirer. Mes mains me cajolent le ventre, les hanches, les fesses. Oh oui, j'ai très envie de caresser les plis intimes de ma chair.

L'eau remplit la baignoire sans plus que je ne m'en occupe. Je n'ai d'yeux que pour mon corps en émoi. Ma poitrine semble remplir davantage les balconnets de dentelles joliment décorés et les petites excroissances en leur centre deviennent plus sensibles. Je retire ce bout de tissu pour mieux m'admirer. Je fais de même avec mon dernier sous-vêtement. Il ne reste plus que cette petite bande de dentelle au milieu de mes cuisses. Je pose un pied sur le bord d'une chaise et je retire mes bas en tendant mes fesses.

Si un homme pouvait me voir... Si mon jardinier pouvait m'admirer...

Toutes à mes pensées, je ne m'aperçois pas qu'un homme est réellement en train de m'observer. Je le vois d'un coup apparaître du paravent, sauter littéralement près de la baignoire pour refermer les robinets avant de se redresser et de me présenter ses excuses.

- L'eau allait déborder, Mademoiselle.

- Oh... Retournez-vous, Monsieur !

Je tente de cacher mon intimité, mais est-ce réellement ce dont j'ai envie ?

La convenance le voudrait pourtant.

Je m'approche de la baignoire, vide le surplus d'eau tout en regardant cet homme qui m'est inconnu et l'interroge :

- Puis-je savoir qui êtes-vous ? Et ce que vous faites chez moi ?

- Je suis Jarod, et c'est votre père que m'a demandé de...

- De me regarder me déshabiller avant de prendre mon bain ? Cela m'étonnerait.

- Non, j'étais venu vérifier les tuyaux de chauffage. Je ne vous ai pas entendu arriver, j'écoutais ma musique.

J'aime bien sa voix. J'aime bien ce que je vois de cette personne, même de dos. Et le jeu de miroir savamment étudier, me permet de voir l'expression de son désir. Il tente de le cacher avec sa main, mais il semble mieux armé que mon pauvre petit jardinier. Soudain, cet homme plus âgé que moi, me parait plus intéressant que mes petits doigts.

- Est-ce que ce que vous avez vu vous a plu ? lui demandé-je soudain.

Je l'entends tousser. Avant de bredouiller :

- Mademoiselle est très jolie.

- Mais encore ?

- La poitrine de Mademoiselle attire le regard.

- Seulement le regard, soupiré-je déçue.

Il se retourne brusquement et s'approche de moi. Sans me toucher, je sens son envie. Ses yeux brûlent pour moi et cela me fait rougir. Mais pas seulement.

Il fait encore un pas et nos fronts se frôlent. Sa main remonte le long de mon bras et il me murmure :

- Je ne peux m'approcher plus de Mademoiselle sans que mon membre gorgé de désir vienne vous toucher, Mademoiselle.

Ces mots, son regard, sa présence éveille dans mes reins une brûlante source de vie qui déferle dans mon intérieur.

- Mademoiselle est sans doute encore pure.

Je hoche la tête.

- Mademoiselle a-t-elle déjà eu une plus belle preuve d'un désir si violent ?

- Oui... Non... je... Je ne sais pas, Monsieur.

- Avez-vous déjà accordé ce plaisir à un homme ?

- J'ai déjà apporté la douceur de ma main sur un membre gorgé de désir.

- Croyez-vous que vous pourriez avoir envie de recommencer ?

- Seulement si Monsieur m'accorde lui aussi une caresse entre mes plis intimes.

- Il en va de soi, Mademoiselle.

Il approche ses mains de son pantalon qu'il retire rapidement, sans s'éloigner de ma personne. Puis il enlève son pull. J'ose enfin un regard sur sa silhouette entièrement dénudée devant moi. Il est atrocement plus velu que mon ami et tellement plus... impatient. Je déglutis sans pouvoir réellement contrôler mes mains. Mes doigts désirent le toucher et je ne peux y renoncer.

J'entoure sa virilité triomphante et accommode mes gestes à sa respiration. Il est plus discret que mon jardinier. Ce dernier gémit rapidement son plaisir. Là, je ne sais s'il est satisfait de mes caresses. Cela m'étonne et je m'informe :

- Cela vous plait-il ?

- Beaucoup.

- Dois-je m'y prendre autrement pour entendre votre plaisir ?

- Si Mademoiselle le souhaite, je lui proposerais de gouter à mon désir violent.

- Vous voulez dire...

- Que les lèvres de Mademoiselle semblent très douces.

Je me demande si j'aimerais poser ma bouche sur son membre viril. Mais pour le savoir, il faut essayer. Je suis de celle qui est curieuse, et qui aime vérifier par elle-même. Je me penche en avant et dépose un tendre baiser, avant de relever mon visage et de le regarder

- Comme ceci, Monsieur ? Je ne vous ai pas entendu, il me semble.

- Recommencez, et cette fois, laissez-moi découvrir la douceur de votre langue.

Ma langue ?

Je m'exécute, pose mes lèvres, les écarte légèrement et viens caresser sa peau incroyablement douce à cet endroit. Je suis surprise d'aimer cela et de vouloir poursuivre. Je remonte le long de son membre tendu, jusqu'à effleurer la partie la plus rosée, lorsqu'il me crie :

- Ne bougez plus, Mademoiselle... et caressez encore.

Je m'exécute. L'entendre gémir sous mes cajoleries me remplit d'une fierté sans nom.

Un peu trop rapidement à mon goût, il me demande d'arrêter. Il me prend la main et m'emmène près de la baignoire. Il se glisse en premier dans l'eau et m'accueille dans ses bras. Il place mon fessier de manière à ne pas frôler son intimité, puis ses lèvres s'emparent des miennes pour le partage d'un premier baiser.

Une de ses mains attrape la mienne pour que je poursuive mes gestes sur le gonflement de sa virilité alors que son autre main s'empare de mes chairs palpitantes de désir au plus intime de moi-même !

L'eau se met en mouvement au gré de nos caresses et les explosions de désir se multiplient pour l'un et l'autre.

J'adore prendre des bains ! Vivement le prochain.

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