"Dis-moi, tu es sûr de vouloir cette montre ? Je pense que tu devrais me la donner. Elle est assortie à mes yeux et ça contre-balancera avec le cadeau inutile que tu m'as offert l'an dernier."

Teodor Evens

27 ans | 1m70 | Haïtien & Bulgare

Psychiatre en prison

Sa voix traînante sonne comme un fond musical, un doux chuchotement dont les moins chanceux déceleront les notes bien épineuses. Teodor est un homme franc qui paraît souvent au premier coup d'œil, assez fermé d'esprit et opportuniste. Plein de jugement et de tempérament maussade, il représente généralement une source de stresse pour les prisonniers contraint à se rendre à ses rendez-vous régulièrement.

"Certains vous trouve charismatique d'autres orgueilleux. Pourtant ce que vous êtes est tellement plus simple.. Vous êtes un imbécile d'une espèce rare. Soyons clair nous parlons là d'un dysfonctionnement cérébral pathologique."

Dans tout son cynisme, Teodor ne prend pas  plaisir à trancher l'ego de ses patients par la simple force de ses mots. À vrai dire le blandin possède assez peu d'empathie et peine à comprendre en quoi ses propos peuvent être parfois virulents. Par ailleurs, le thérapeute n'ait pas pourvu d'un ego conséquent si bien qu'il devient rapidement hermétique aux insultes et menaces. Peu généreux voir totalement égoïste, Teodor était autrefois un enfant roi ce qui se ressent aisément dans son comportement.

"Tu ne vas pas finir ton plat, quand même ? Je dis ça pour toi, tu mange trop ces derniers temps. Je n'ai rien mangé ce midi, je pense qu'il serait préférable que je finisse ton assiette."

Comme chaque personne, Teodor possède ses petits secrets bien que les siens soient assez.. Conséquents. En effet, le blandin semble voir ce que certains appeleraient le "monde des morts" ce qui lui voua un long séjour en asile durant son enfance. Terrant ce secret qui continue pourtant de le nuire au quotidien, Teodor a tendance à convoiter les lieux bruyants et bondés de monde pour fuir les voix et les silhouettes se mêlant à la foule. Craignant de sombrer dans la démence, le jeune homme s'avère incapable de trouver le sommeil si ce n'est pas dans les bras d'une ou plusieurs personnes.

"Ce que vous appelez des fantômes, je les perçois comme vous et moi. Leur timbre de voix, leurs odeurs, leurs souvenirs.. Quand mon regard capte le leur, j'ai toujours la sensation d'être piégé dans un monde que je suis le seul à percevoir."

Toujours persuadé d'avoir un problème d'ordre psychiatrique, Teodor possède une estime amoindrie de sa personne et un manque de confiance conséquent envers ses propres perceptions. Cette fragilité ne transcende pas pour autant son apparence sociétaire dégoulinant d'autorité et de froideur. Il paraîtra toujours serein, perçant dans ses mots et délicat dans ses gestes. Un délicieux paradoxe faisant de lui un profiteur au charme rebutant.

"On me dit souvent que ma personnalité m'enlaidit mais quand je te regarde je me dis que j'ai toujours un meilleur jeux de cartes que certains.."

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