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Et ce fut elle, marchant dans le néant.
Fouillant le vent et le temps.
Brûlante de désir, glacé par l'hiver.
Fièvre virulente qui touche les enfants.
Machine en mouvement qui blesse les mamans.
Étouffé et étouffante pour ceux qui nous sont cher.
Et ce fut elle, immobile d'angoisse
Prisonnière du monde.
Tuant les corps d'un seul regard.
Esclave de la mort, rejeté par la vie
La douleur est trop grande avait-elle dit.
Et les larmes et les cris pour seule mélodie,
Poser dans un coin elle prie.
Espérant qu'on la froisse
Ou peut être qu'on la pardonne
Elle n'est que la victime mais y a t-il de l'espoir ?
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