𝕍 ℂ𝕠𝕟𝕧𝕠𝕔𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟

Plusieurs mois sont passés depuis le repas avec les amis de Ran et Rindou.
Aujourd'hui, je travaille à partir de la maison. Actuellement, j'écris la partition d'une nouvelle musique.

BLING-BANG-BANG-BLING-BANG-BANG-BLING-BANG-BANG-BORN
BLING-BANG-BANG-BLING-BANG-BANG-BLING-BANG-BANG-BORN ( sonerie de télephone de wish)

Je me stoppe dans mon travail et décroche, sans regarder le numéro.

- Haitani Aika à l'appareil. Que puis-je faire pour vous ?

- Bonjour madame, excusez-moi de vous déranger mais je vous appelle à propos de Tsukiko et Masaki.

- Qu'est-ce qu'ils ont ? Ils sont blessés ? Ils ont fait une bêtise ? demandais-je, une pointe d'inquiétude dans la voix.

- Et bien... Ce-c'est assez délicat...

- Vous me faites peur là ! Dites-moi clairement ce qu'il se passe à la fin !

- Vos enfants se sont battus.

- Entre eux ?

- Non, avec un peu moins d'une dizaine d'autres enfants...

- Si vous m'appellez c'est que je dois aller les chercher. N'est-ce pas ?

- En effet... Je suis désolé de vous importuner.

- Ce n'est pas grave, j'arrive tout de suite.

Je raccroche et pars me changer.

Je prends mes clés, pars danse garage souterrain pour choisir une voiture, une bugatti dorée, et sors.

Je me dépêche quelque peu sur la route afin d'arriver le plus vite possible.

☯☯☯

Enfin garée, je me précipite hors de la voiture. Et vais sonner au portail.

BIIIIP

- La porte est ouverte.

J'ouvre le portillon et me dirige, d'un pas vif, vers la classe de mes enfants.

- Bonjour Mme Kurahashi, excusez-moi du dérangement, je viens pour Tsukiko et Masaki Haitani, pendant que je parle, je garde la tête haute mais, sens tous les yeux se tourner vers moi.

- Aaaah ! Bonjour Mme Haitani, j'ai bien cru que vous n'arriveriez jamais, déclare la maitresse, d'une manière condescendante.

J'aurais préféré être accueilli par l'ATSEM, cette jeune fille est assez sympatique mais reste malheureusement effacée. C'est elle qui passe les coups de fil aux parents, c'est donc elle qui m'a appelé pour me faire venir.
Je me reconcentre sur la conversation et fais un sourire hypocrite à Mme Kurahashi.

- J'ai cru comprendre lors de l'appel que mes enfants s'étaient battu. Puis-je savoir avec qui, pourquoi ainsi comment et qui vous avez sévi.

- Bien sûr. Alors, en effet, vos garnement se sont battus, contre sept autres enfants.

- Déjà, se ne sont pas des garnement, merci. Et ensuite, qui a gagné ?

-

Pardon ?

- Je viens de vous demander si mes enfants avaient gagné cette bagarre.

- Et bien... Oui, ils ont gagné.

- Bien. Vous pouvez continuer ce que vous disiez avant mon interruption.

- Il ne me reste plus qu'à vous parler de la punition. Actuellement vos enfants sont dans le placard, une pancarte autour du cou.

- Vous êtes en train de me dire que seuls Tsukiko et Masaki sont puni ? dis-je avec un air glacial et un regard meurtrier.

- Oui, cela vous pose un problème ?

Je souffle du nez en détournant la tête, avant de rigoler de déséspoir face à la connerie de cette enseignante. Je relève les yeux vers elle et la regarde, agacée.
Après ça, je vais vers l'armoire et l'ouvre. Je retrouve mes enfants à l'intérieur, dos à moi.

(Imaginez que c'est les gamins svp)

- Mes chéris ?

Ils se retournent et mon fils sourit en m'apercevant.

- Maman ! s'écrit Masaki.

- Vous pouvez sortir maintenant mes amours, leur dis-je en arborrant un sourire rassurant.

Masaki s'empresse de s'échapper de cette armoire et vient se jetter dans mes bras. Alors que Tsukiko reste assise, un air digne au visage.

- Tu ne viens pas Tsuki ?

- Non.

- Pourquoi mon ange ? lui demandais-je en m'agenouillant derière elle.

- Mme Kurahashi nous a interdit de bouger, sous aucun prétexte. De plus, elle m'a dit que si on lui désobéissait, ça pourrait te retomber dessus et je ne veux pas qu'on te cause d'ennuis.

- T'es trop mignonne mon cœur ! déclarais-je en la prenant dans mes bras pour la câliner.

Je la repose et me relève pendant qu'elle épouste son uniforme. Je me tourne vers la maitresse.

- J'y pense mais vous ne m'avais toujours pas dit pourquoi ils se sont battus, dis-je, froidement.

Elle commence à bafouiller.

- Eh... Alors... Et bien... Ils... Eh... Et puis... Ils ont...

- Vous êtes vraiment inutile, sifflais-je entre mes dents.

Je me retourne vers mes bébés et m'abaisse à leur niveau.

- Qu'est-ce qu'ils c'est passé ? Qu'ont ils fait et dit pour que vous vous battiez ? D'ailleurs, bravo pour votre victoire, leur chuchotais-je.

Je vois Masaki rougir de plaisir.

- Ils se sont approchés de nous avec un air méchant au visage. Certains ont commencé à pousser Aki par terre, pendant que deux d'entre eux me tenaient les bras, afin que je ne puisse pas l'aider. Ensuite, ils ont commencé à lui jetter des pierres dessus.

- Les salauds, chuchotais-je pour moi-même. Et que c'est il passé ensuite ?

- Et bien, j'ai réussi à me débarasser des deux boulets. Sous le coup de la colère et de la peur, qu'ils fassent du mal à Aki, je me suis jettée sur eux, je les ai rapidement maitriser et je les ai roués de coups. La maitresse et l'ATSEM sont arrivé à ce moment là. Les autres enfants ont dit qu'on les avaient attaqués sans raison. Nous avons donc été punis.

- Tch. Ils sont pitoyables. Et elles les ont cru ? Les adultes ici sont pires que ce que je ne croyait.

- Madame. Maintenant que vous leur avait parlé, ils vont retourner dans l'armoire.

Je me retourne furieusement vers la débile de service, j'ai nommé, Mme Kurahashi.

- Madame, avec tout le respect que je vous dois, fermez la, si vous ne voulez pas que je fasse un esclandre.

- Comment osez-vous ?! dit-elle, indignée.

- C'est vous, comment osez-vous ?! Vous réfléchissez un peu de temps à autres ?! Mes enfants se sont battus contre sept autres gosses mais se sont les seuls à être punis ! Ils ne sont pas complètement cons ! Je les ai éduqués de façon à ce qu'ils puissent réfléchir et agir intelligemment ! Tsukiko et Masaki ne s'en seraient jamais pris à ses enfants alors qu'ils étaient en infériorité numérique ! Donc, ce que vous avez fait en ne les punissant que tous les deux, c'est de l'injustice et c'est comme si vous encouragiez le comportement honteux des sept agresseurs !

Je me retourne et prends les mains de mes bébés, je me dirige vers les casiers et récupère leurs sacs et vestes.

- Je peux vous le dire, Mme Kurahashi, c'était la dernière fois que vous nous voyez dans cette établissement, je retire mes enfants de cette école !

Après ces mots, je claque la porte et sors du bâtiment, me dirigeant vers ma voiture. Je rentre les jumaux dans le véhicule, les attache puis je vais m'installer au volant et mets le moteur en route.

- Mes chéris, je vais vous trouver une nouvelle école, elle sera vingt fois mieux qu'ici et vous pourrez vous faire pleins d'amis. D'accord mes amours ?

- Oui maman.

- J'espère que ça ne vous dérange pas trop.

- Non, ne t'inquiète pas maman. On sait que c'est pour notre bien.

- En plus, je commençais à en avoir marre de cette maitresse.

- Aki ! Ne dit pas ça !

Je rigole un peu.

- Laisse Tsuki, il a raison de dire ce qu'il pense !

- Si tu le dis maman...

- Bon ! On rentre ?

- Ouiiii ! s'exclame joyeusement Masaki pendant que je rie de son énergie indomptable.

☯☯☯

Voilà la suite !
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À la semaine prochaine !
Bye bye ❤

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