C'est alors que, soudainement, la pièce se mit à se déplacer. Littéralement. Le paysage au dehors défilait et nous quittâmes l'enceinte du lycée pour entrer dans le monde étrange de la ville. Par la fenêtre, j'aperçus des gens qui courraient ; ils fuyaient. Que fuyaient-ils et pourquoi étaient-ils si petits -ils étaient à peine plus grands qu'un avant-bras-, je songeai que je ne le saurais sans doute jamais. Je préférais ne pas le savoir, d'ailleurs. Comme je m'en doutais, le paysage changea et je me dis que tout se passait vraiment très bien. Qu'en pensaient mes camarades ? Je me tournai vers eux, avant de remarquer qu'ils m'avaient fait faux-bon ! Les traîtres. Tant pis, je visiterais la Chine seul !