J'ai envie (ou Prologue... 🤔🤔🤔)

J'ai envie de laisser courir mes lèvres sur ta peau, ma langue tout le long de ton corps, et de te mordiller un peu. J'ai envie de te caresser tant et si bien que tu me supplieras d'arrêter, ou de continuer... De finir, peut-être ? Tant, que je ne supporterai plus de toucher ton membre et de ne le sentir en moi. Si bien, qu'une chaleur digne d'un soleil émanera de toi et me gagnera également, une chaleur insupportable et si bonne, mais une torture telle qu'il nous faudra la faire cesser ; nous nous mêlerons comme des amants de longtemps, et la douleur ne sera plus. Restera le plaisir.

J'ai envie d'une tasse de thé brûlant pour accompagner, pour suivre nos ébats. Dans mes rêves, nous la buvons après l'amour. Que j'aimerais que ce fusse réel. Quand d'autres affectionneraient la fraicheur, quand d'autres tenteraient de calmer leurs ardeurs, nous les cultiverions... Nous les arroserions de feu, nous les abreuverions de chaleur, nous les nourririons d'amour, de douceurs. Je pense aux sucreries, car j'en ai rêvé, j'ai rêvé que nous nous gavions de friandises comme des enfants. Et, comme des enfants, nous rigolions de n'importe quoi, de tout. Tu m'avais regardée d'un air d'avoir un secret et mon air à moi était celui d'une enfant vexée, tu m'avais souri malicieusement et j'avais fait la moue, tu avais sauté sur moi, me faisant tomber, tu m'avais léchée et j'avais ri, et, allongé sur moi, tu m'avais avoué "Je t'aime" et j'avais fermé les yeux, me réveillant.

J'ai envie de mêler, après mon corps au tien, mon âme à la tienne : partager ma vie, mes joies, mes soucis et mes pensées avec toi. Que tu le veuilles aussi, et que tu t'ouvres à moi car j'ai envie de connaître de toi tout ce qu'il est possible de connaître d'une personne. Il y avait cet autre rêve dans lequel nous nous découvrions. Tu m'étonnais, tu sais ? Chaque instant, tu m'étonnais plus... Et je t'aimais plus. Nous étions un moment assis dans l'herbe, au soleil, près d'un cours d'eau, je lisais, tu dessinais, la musique de ton enceinte emplissait nos oreilles et celle de la nature comblait nos coeurs liés ; tandis qu'une paire de secondes -je me trompe peut-être, en rêve on ne mesure pas le temps- plus tard, nous bravions le vent et le froid, emportés dans la nuit par les planches de bois de la balançoire de mon parc préféré, entourés d'arbres monstrueux et magnifiques, angoissants et grisants, giflés par le vent, mordus par le froid. Nous ou eux ? Eux, je crois, parce que je ne me souviens que de la chaleur sur cette balançoire. J'ai beau nous voir dans la nuit, j'ai beau savoir que le temps n'était pas à la chaleur et que le vent caressait nos visages, je ne saurais admettre que le froid eut pu trouver sa place dans ce souvenir. Ce souvenir ? Merde, je commence à y croire. Il est temps de te sortir de ma tête, je pense ; si seulement je le pouvais.


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