06 - Summer 1965
Je dois l'avouer, j'ai vraiment du mal à trouver un commencement pour cette introduction donc excusez moi si ça parait bancal.
En fait non.
Aucune excuse.
Aucune.
Excuse.
L'histoire dont je traite aujourd'hui, Summer 1965, se passe en 1965 (évidemment). Il s'est passé de nombreuses choses en 1965. Juste pour prendre l'Angleterre en exemple (pays dans lequel se passe l'histoire) :
- Winston Churchill meurt le 24 janvier ;
- le 700ème anniversaire du parlement est fêté le 22 juin ;
- la publicité pour cigarette est interdite à la télé le 1er Aout ;
- le 20 Aout, le single I Can't Get No des Rolling Stones sort ;
- le mot "fuck" est prononcé pour la première fois à la télévision le 13 novembre par Kenneth Tynan ;
- le 22 décembre, la limitation à 70 mph (miles per hour) est imposé sur les routes anglaises ;
- L'Angleterre à pas mal de problèmes politiques avec ses colonies qui cherchent l'indépendance.
J'ai choppé ces exemples sur la page Wikipédia de l'année 1965 et ce n'est qu'une poignée de tous ce qui s'est passé de notable. Vous imaginez quand même ? Le mot "fuck" prononcé pour la première fois à la télé ? Damn. Imaginez maintenant la page wiki pour l'année 2020. Giga Damn.
Bref, notre histoire à nous ignorent la plupart de ces évènements pour se concentrer sur les Beatles et les Rolling Stones. Mais en fait, ce n'est pas vraiment important non plus. Hum... Cette histoire est assez bizarre, vous allez voir.
Comme à mon habitude, je vais contextualiser ma lecture en donnant mon expérience avec les thèmes abordés. Déjà, les Beatles et les Rolling Stones. A l'instant où j'écris ces lignes, je suis en train d'écouter leurs musiques pour me faire un avis. Car oui, je n'ai jamais écouté directement ou spontanément leurs musiques. Bien évidemment, j'ai du entendre des morceaux à la radio ou autre part mais j'ai le syndrome de l'anti-popularité. C'est à dire que j'ai tendance à éviter ce qui est populaire. Ce n'est même pas que je n'aime pas, j'évite tout simplement, naturellement.
Le nombre de musiques que j'écoute activement et qui ont dépassé le million de vues sur YouTube peut se compter avec les doigts d'une seule main. Ouais, voilà. Je suis ce genre de personne. Ça a commencé dès que j'étais plus jeune, j'écoutais des musiques provenant de chaines YouTube publiant les musiques de petits artistes dans un genre précis. J'avais et j'ai toujours une chaine pour l'electro, le disco, le post rock, l'ambient, le métal, la vaporwave etc...
Au fur et à mesure du temps, le système de recommandations YouTube s'est amélioré et j'ai découvert les artistes directement via les albums recommandés. Au niveau des genres, c'est absolument de tout. Vraiment tout. Mais je suis plus fan de l'ambient de manière générale. Mes plus gros coup de cœur sont dans ce genre là. Aussi, je ne suis pas trop fan des voix en générale. Je suis plus là pour l'instrumental dans une musique ce qui fait qu'une grosse partie du rap (voire la majorité), je passe à coté. La variété française aussi. Peu être pas tout alors.
Et du coup mon verdict sur les Beatles et Rolling Stones : c'est pas mon truc. C'est trop basé sur la voix à mon gouts. Ça fait trop variété, si on peut dire ça. Et vraiment, j'aime pas du tout la variété traditionnelle, peu importe le pays. Voilà, on est fixé maintenant. Parlons de l'histoire.
La lecture
Écoutez. J'ai tout lu. Mais. Mais. Si je n'avais pas cette review, je n'aurais pas tout lu. Aussi, les chapitre sont très court et il n'y en a pas beaucoup si on enlève les chapitres documentaires. Ça aide.
Dans un contexte normal, je me serais probablement arrêté vers le premier ou deuxième chapitre. Il manque des bout de textes. Du moins, c'est vraiment l'impression que j'ai eu lors de ma lecture. Beaucoup de passages sont élipsés, supposé évident pour lecteur et du coup, j'ai eu l'impression de devoir reconstitués un puzzle imparfait et avec des pièces manquantes.
Et aussi, c'est une romance texto. Et les romances, ça a été déjà fait probablement plus d'un milliard de fois. C'est déjà intégré dans tous les autres genres que ce soit la fantasy, la SF, le polar, l'action-aventure. En vérité, c'est dans quasiment dans toutes les histoires produit par l'humanité. Faut dire, c'est un noyau des émotions humaines donc ce n'est pas étonnant. Même moi j'y suis irrésistiblement attiré dans mon écriture.
Pourtant, le fait de mettre une romance dans une histoire va forcément ajouter des contraintes qui va vont faire perdre des points d'originalités à l'histoire. Clairement, dans toutes mes œuvres préférés, aucune ne contient de romance dans le sens classique du termes ou en premier plan. Aucune n'a pour thème principal, la romance entre deux personnages. Dans ma liste d'animé, le premier qui contient une romance qui est en premier plan dans l'histoire, c'est Princess Tutu (excellent anime d'ailleurs, si je peux me permettre). En bref, j'aime pas voir des romances. Ou plutôt, j'aime l'originalité et la valorise au-dessus de quelque chose traditionnelle et bon, même si c'est moins bon objectivement.
Le truc, c'est que si la romance est le point focal de l'histoire, ça a intérêt à être du lourd. Bon, évidemment l'autrice de Summer 1965, claudiattention, n'est pas une écrivaine professionnel (j'entends par là, en vivre ou estimer que son travail vaut le coup pour le faire payer ou recevoir des dons). Mais il ne faut pas se voiler la face, il n'y a rien eu de mémorables dans ma lecture. J'ai remarqué pas mal d'erreur d'écrivain en herbe dans la manière d'organiser les informations et il y a un autre problème avec cette histoire que je vais aborder tout de suite.
L'intention
Pour la première fois, j'ai un réelle problème à identifier l'intention. J'identifie 2 thèmes générales.
Le premier est la romance d'été, classique. Chris rencontre Julie, ils tombent amoureux mais il va falloir 30 chapitre pour qu'ils le comprennent, 30 autres chapitres pour l'accomplir. Les raisons des ralentissements sont multiples : quiproquo, mauvaise estime de soi, aucune idée de ce qu'il se passe dans l'esprit de l'autre personne. Vraiment, juste les fondamentaux des romances adolescents.
Le second, c'est le documentaire sur l'époque en question et surtout les Beatles. Déjà, il y a beaucoup de références au groupe que ce soit dans la présentation de l'histoire ou l'histoire en elle même. De plus, il y a carrément des passages documentaires entre chaque parties de l'histoire. Je me demande si c'est l'autrice qui les a écris d'ailleurs car la qualité de la rédaction par rapport à l'histoire en elle même est vraiment supérieure. A croire que l'école, ça forme bien à ce genre d'exercice.
Je ne comprends pas trop pourquoi ajouter ces passages documentaires dans l'histoire et c'est là où je suis perdu. Il n'y a pas de mal en soi à le faire mais je ne comprends pas l'intérêt. Ça casse le rythme de l'histoire si le lecteur lit en une traite pour ajouter des détails que tu pourrais glisser subtilement dans l'histoire en elle même. Car je n'ai même pas la certitude que les informations que tu donnes sont en lien direct avec l'histoire. Bien sur, ça nous informe sur l'époque et le contexte générale de l'histoire. Mais si je veux me documenter, autant aller lire une documentation directe non ? Faire un mix entre histoire et documentation donne l'impression d'une incertitude.
Personnellement, ce que j'en retire, c'est que l'autrice veut partager sa passion de la musique (chose qui se perçoit clairement sur son profil) et notamment des Beatles (dans cette histoire). Et du coup, elle prend comme support un histoire assez bateau (pour ce que j'en ai lu) et a créé un mich-mach entre son envie et son support. Le résultat : aucune des deux facette n'est vraiment ressenti, c'est mi-figue, mi-raisin.
Les concrètes critiques concrétisés (SPOILERS à partir de maintenant)
On est d'accord, ça ne veut rien dire (le titre de cette partie).
Ici, je vais m'attaquer à des passages concrets dans l'histoire et critique du scénario.
Chapitre : summer 1965 - Oun pè bouècoude dè répétitionné
Je suis vraiment désolé pour ce titre. Je le laisse mais je reste désolé.
Ça commence dès le début. Prenons ce passage :
On peut voir multiple occasions de répétitions inutiles qui alourdissent la lecture pour aucune bonnes raisons.
"C'est rare qu'il les voit souvent, il ne les voit que une fois toutes les deux semaines."
Ici, la répétition de "il les voit" est inutile. Tu pourrais rendre la lecture plus fluide avec une phrase tel que :
"C'est rare qu'il les voit souvent, qu'une fois toutes les deux semaines."
Tu pourrais même ajouté une emphase plus personnel du papy tel que :
"C'est rare qu'il les voit souvent. Seulement une fois toutes les deux semaines."
Ici, le mot "seulement" rajoute l'emphase sur la durée qui est longue. Mais pas seulement, le point aussi à son importance qui ajoute le rythme, ici une respiration pour pouvoir soupirer fait par le papy qui s'ennuie. Si c'était un monologue de théâtre, ça pourrait être écrit tel que :
- C'est rare que je les voit souvent
Soupir.
- Seulement une fois toutes les deux semaines.
Le point va implicitement souffler une idée au lecteur tant qu'il lit correctement. Ça ne marche pas pour tous les lecteurs mais la plupart devrait recevoir la bonne impression.
Une autre répétition que l'on peut trouver dans ce paragraphe est :
"Il en a cinq."
[...]
"[...] viennent avec ses cinq petits enfants."
On sait déjà qu'ils sont cinq, il n'y a pas besoin de le répéter. Surtout qu'avec les "cinq pièces" juste avant, le mot "cinq" est répété de nombreuses fois. Personnellement, je n'ai rien contre la répétition de mots s'il y a une utilité à répéter le mot où que le mot en question est le plus adéquat. Par exemple :
"Une étagère contient des livres. Ces livres sont anciens. Tout comme l'étagère. Ce sont vraiment de très beaux livres qu'on a ici."
Certains vont avoir une crise d'urticaire en lisant ça et vont immédiatement demander à remplacer le mot livre par des synonymes tel que manuscrit, bouquin, etc... Moi, je ne suis pas de ce genre là. Ça parait certes assez fainéant mais il ne faut pas oublier qu'écrire quoi que ce soit qui sort de l'imaginaire est déjà dur en soit. Aussi si on se mets dans la peau d'un personnage, selon son caractère, il ne va pas inventer des milliers de synonymes pour décrire une même chose. Personnellement, je ne le fais pas dans mon quotidien.
Non, ici le problème est autre. Le problème vient d'une information que tu as déjà donné que tu redonnes. Dans mon exemple avant, le mot livre est un nom, un moyen de se référer à la chose qu'est le livre. Un accesseur en somme. Dans la passage des "cinq", c'est un adjectif qui est répété, une information qui permet détailler. Ce n'est donc pas utile de le répéter.
J'espère que je me suis fais bien comprendre.
Chapitre : summer 1965 - Descriptionna Imposato
Je vous jure, ça viens naturellement.
Lorsque la famille du grand père est décrit par un narrateur externe (qui n'est pas le papy), tu fais des descriptions contenant des jugements. Par exemple :
"Elle est très belle avec son afro brun et ses épaisses lèvres."
Hors, c'est le papy ou un narrateur externe qui décrit la personne ? Car si c'est un narrateur externe, ça fait bizarre de passer des jugements de valeurs subjectifs. Si encore le narrateur avait précisé que c'était selon les critères de beautés standard et avait ajoutés plus de détails, ça passerait. J'ai du mal à comprendre le statut du narrateur ici.
Chapitre : summer 1965 - Interactionna Absoluto Etrangeto
Vraiment.
Juste avant, dans le même paragraphe, l'interaction entre le papy et la famille qui arrive est décrite de manière étrange. On dirait qu'il rencontre des inconnus et les invite dans sa maison sans dire aucun mot. Bien sur, tu as mi le mot "salue" sauf que ça pourrait être interprété avec un signe de la main (ce que j'ai fais). Même en l'interprétant de la bonne manière, ça donne une aura extrêmement silencieuse à la scène et alien, alors que c'est un papy qui accueille sa famille chez lui.
C'est largement possible de rectifier cet étrangeté sans mettre de dialogue en utilisant des mots qui vont amener du son dans l'imagination tel que :
"Il demanda à son fils comment il allait."
Bam, tout de suite, le mot "demanda" va créer le son dans la scène. Après, le dialogue est une autre bonne option si il n'y a pas de soucis à casser l'aspect narration à distance.
Chapitre : summer 1965 -Dialogo Dela Gruero
Lisez moi ce passage. Il n'y a pas besoin d'autre contexte. Ok. Pourquoi le frère réponds qu'il a 14 ans ? Admettons c'est parce qu'il a dit "les enfants". A ma première lecture, je n'avais pas compris ça.
A part son physique, on ne connait rien de l'enfant alors du coup, ça me vient pas à l'esprit que la raison de couper son ancien est pour avancer son statut d'adolescent. Il faudrait rajouter plus de détails sur la raison pour que je saisisse à la première lecture. Par exemple :
"- J'ai quatorze ans, intervient le frère le plus âgée, toujours très défensif sur son âge."
Le peu que je rajoute ici permet au lecteur de faire directement le lien à la raison de l'intervention. C'est vraiment dur de bien dosé entre trop et passez d'information donné lecteur. Une grosse partie du travail est effectué par le lecteur via déduction cependant, avec pas assez d'information antérieur, ce travail de déduction aboutit à des résultats erronés.
Pour le répéter plus grossièrement, il ne faut pas prendre le lecteur pour un con. Mais il n'est pas dans votre tête non plus. Et aussi, il va surement imaginer les personnages et environnements différemment selon son expérience personnel. Suffit de voir les fanart d'Harry Potter avant les films. Alors il faut accepter ce fait et aider le lecteur à imaginer dans la bonne direction.
Pour cela, pas besoin de montagnes de descriptions. De mon expérience personnelle, ça ne sert à rien. J'ai tendance à lire de travers et d'imaginer le personnage moi même de toute manière. Plutôt, essaye de donner quelques trait marquant. Pirate borgne et joyeux, papy grisonnant et grincheux, adolescent skater et roux. Juste avec ces traits là, vous avez déjà des personnages en têtes normalement qui paraissent à la fois vague et précis. Je pourrais encore rajouter quelques informations, tel que la taille et volume du corps, couleurs des yeux, types de cheveux puis le reste, c'est vraiment du bonus. Évidemment, des particularités physiques tel que des grains de beautés peuvent être mis en avant pour démarquer un personnage. Il faut juste éviter de décrire trop de choses trop précises ou inutile au scénario. Ça a tendance à vraiment alourdir le rythme de l'histoire. Et rien n'empêche de continuer la description via de discrètes remarques dans la suite de l'histoire. Ça permet d'étoffer l'image d'un protagoniste sans la forcer de manière brute au lecteur.
Passons à la suite du dialogue, à la réponse du papy. Quel est cette réponse ? Ça vous parait naturel ? De ce que je comprends, il réponds "oui enfin" aux revendications du garçon puis "jeunes gens" après une virgules, puis continue son speech sur l'histoire. Je comprends qu'il est vieux, que c'est un boomer mais je trouve l'interaction vraiment étrange. Surtout qu'il n'y a pas de descriptions de la manière dont il délivre ses paroles. En résumé, je suis perdu.
Chapitre : summer 1965 - El Nieso
Dans ce premier chapitre, je trouve les personnages et leurs réactions assez niais. Tu décris les enfants comme accroché à leurs écrans mais il suffit de dire que papy va raconter une histoire pour tous leurs arracher un "Woua". Ça m'a l'air sacrément optimiste pour 5 enfants de dire "Woua".
Mais ce n'est pas seulement dans ce premier chapitre. Comme pour les autres points, je peux les généraliser sur toute l'histoire. Je ne vais pas pointer chaque endroit qui m'a interpeller car ça fait déjà suffisamment longtemps que j'écris cette review.
La raison à ça, c'est peut être que je suis devenu trop cynique avec le temps. Ça n'avait pas l'air de choquer de ce que j'avais vu des commentaires du chapitre donc...
Je retrouve dans cette histoire les même erreurs que je faisais dans mes premiers écrits. Au contraire de laisser les personnages parler, je parlais à leur place, forçant les dialogues que je voulais faire apparaitre sans aucune conscience du contexte. Ça donne alors des situations aliens et des comportements qui ne font pas de sens.
Alors certes, quand j'étais adolescent, je ne faisais aucun sens, même à moi même et ça se reflétait logiquement dans mes écrits. Quand je me relis maintenant, je trouve que ça manque beaucoup de détails. C'est très brut, je veux aller directement au point en sautant les étapes descriptives. Et aussi, je n'avais aucune conscience comment deux humains communiquait entre eux. Et je ressens ça dans cette histoire.
Par exemple, dans le chapitre i - and i march, tout le début est ok mais dès qu'il y a la discussion entre Julie et Chris qui commence, j'ai du mal à croire que ce sont deux adolescent qui parlent. Ça me parait trop irréaliste. Pourtant, à moins de disséquer chacun des mots, je ne peux pas dire la raison exacte. Et je ne vais pas faire ça. Je laisse l'autrice juger par elle même le niveau de naturalité du dialogue.
Et en soit être irréaliste n'est pas un soucis si on garde le même ton. Ici, Julie est très directe, comportement qu'elle perd par la suite. Il n'y a pas cette cohérence de comportement.
Et puis il y a le serrage de main à la fin de la discussion. Ils ont vraiment 16 ans et ils viennent vraiment juste de se rencontrer ? Peut être que c'était coutume à l'époque et dans le pays ? Aucune idée.
C'est juste plein de petits détails qui m'interpelle alors que ça ne devrait pas arriver. Le pire, c'est que ce genre de chose arrivent partout, même au niveau pro. Le nombre de fois où je me suis face palm devant un animé, ça je ne le compte pas sur les doigts de mes mains.
Le seul moyen de corriger ça, c'est :
- déjà, avoir de l'expérience et savoir comment des personnes de chaque âge parlent et adapter ça au caractère des personnages ;
- relire à voix haute ses dialogues et estimer si ça sonne naturel ;
- toujours être sceptique sur la naturalité d'un dialogue ou des actions d'un personnage, toujours se poser des questions ;
De cette manière, ça permet de rapidement s'améliorer avec le temps.
Caractero Blanco
Je trouve tous les personnages de la série plutôt inintéressant. Attention, c'est une critique bien plus subjective que le reste. Mais pour avoir une bonne romance, ça passe par de bons personnages. C'est leurs écritures qui va tout faire car avec une bonne base (et c'est le plus long à faire) et l'évènement déclencheur, tout découle naturellement. C'est magique, il n'y quasiment aucune réflexion à faire. Suffit de réfléchir à comment le personnage réagirait en se basant sur sa fiche puis l'écrire.
Dans une histoire, tout à une cause et une conséquence. Car c'est une création humaine et de manière générale, on n'aime pas ce qui n'est pas rationnel. Même si la raison est vague est pas précisé. Il suffit d'une explication bateau pour s'auto-convaincre. Suffit de voir le nombre de théories farfelues que les gens croient, juste pour donner un sens à l'inconnu.
Pour en revenir à tes personnages, je ne sais pas si l'autrice a appliquée cette méthode (d'abords construire profondément des personnages, leurs donner une psyché et les raisons et leurs expériences passés avant d'écrire l'histoire en prenant en compte leurs caractères à tout moment). Parce qu'appliquer cette méthode ne va pas empêcher de construire des personnages inintéressant. Si la base est mauvaise, elle a beau être solide, le résultat sera mauvais.
Le problème avec des romances avec des adolescents, c'est le fait d'avoir des adolescent. Les personnes inexpérimentés avec la vie vont généralement commettre les même erreurs. Et même si chaque personnage est différent avec un contexte différent, des archétypes finissent par revenir. Et comme je l'ai dis avant, la romance, ça déjà été fait tant de fois que je connais tous les archétypes connus. Alors je ne suis que rarement étonné ou surpris par une tournure d'évènement. Et généralement, si je suis surpris, c'est qu'il y a LE quelque chose dans l'histoire. La chose que je recherche.
Alors il faut que ce soit le personnages qui portent l'histoire, des caractères excentriques, des réflexions poussées. Il faut une patte. Malheureusement, ici je ne vois rien de spécial.
Conclusion
Cette histoire est typique des premiers écrits d'un jeune écrivain en herbe. Il y a beaucoup d'erreur que je faisais aussi dans le passé et que j'ai réglé avec de l'expérience.
Je ne vais pas conseiller d'aller lire l'histoire après tout ce que j'ai dis mais je laisse le lien ici en commentaire interligne si vous êtes curieux.
J'ai été vachement négatif tout le long de cette critique. Déjà, je ne résonne pas avec le thème (musique pop vintage) et aussi j'ai trouvé des défauts sur tous les aspects de l'histoire. Généralement, je trouve toujours une qualité à soulever. Ici, ce sont les parties documentaires, vraiment bien rédigé et informative. Mais ce n'est pas lié à l'histoire en elle même alors bon, je ne sais pas si ça compte.
Si l'autrice est d'accord sur les points que j'ai soulevé, je lui souhaite juste d'en tenir compte et continuer. Il n'y a pas de secret, comme pour tout dans le vie, il faut s'exercer pour s'améliorer. J'espère vraiment que cette critique aura été utile au moins.
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Pour cette fois-ci, j'ai fais une review passant la personne ciblé par la review, l'auteur/autrice à la 3ème personne. Je perds ce coté plus direct avec la personne concerné pour essayer de plus généraliser. Dites moi ce que vous en pensez ^^
Perso, je penche plus pour le coté direct, ça me vient plus naturellement lors de l'écriture de la review.
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