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Introduction

La aussi, c'est une review un peu spéciale car je connais l'auteur Hirokimura depuis un petit bout de temps déjà pour ma courte existence. Également, j'ai déjà lu une fois, la version originelle (ou pas loin) de l'histoire. Ici, je vais review la dernière réécriture. Je n'ai aucune idée combien de réécriture il y a eu et ça n'a pas d'importance.

Je vais juger ici uniquement la dernière version sans faire de comparaison ou de lien avec la précédente. Parlons uniquement de l'histoire tel quel.

Pour présenter brièvement le livre, je le catégoriserais en un action-aventure mélangeant science-fiction et fantaisie. Oui, c'est le même genre que la critique précédente sur le premier tome de LADD et ça ne s'arrête pas que là. Ah ce que j'ai compris, ce serait situé dans le même monde et les personnages utiliseraient les mêmes pouvoirs.

Mais l'action se passe dans un tout autre endroit et les personnages et antagonistes sont totalement différent. Aussi, le ressenti des deux histoires sont différentes et ça montre à quel point, malgré beaucoup de paramètres similaires, il est toujours possible de raconter des choses différentes via la subjectivité de l'auteur. Ce n'est même pas que c'est possible, c'est évident même. Il faut vraiment se forcer pour copier entièrement (et donc faire du plagiat). Bref, ce sont deux histoires indépendantes l'une de l'autre.

L'histoire en elle même suit un schéma assez classique. Un groupe de protagoniste vont se retrouver confrontés à une organisation qui les recherchent à cause d'un certain évènement. Le groupe va donc chercher à trouver une solution pour vaincre l'organisation (ou du moins, s'en sortir). Puis vous rajoutez des pokémons. Puis ils deviennent des super saiyens. Puis ils voyagent à travers le temps et les dimensions.

Je vous ai peut être embrouillé mais c'est vraiment pas trop loin de la vérité ce qui ai dit.

Ma lecture

J'ai lu attentivement jusqu'au 15ème chapitre puis partiellement jusqu'au 17 (inclus).

Le début fut une brise puis à force de révélations et évènements, j'ai commencé à décrocher. A partir du chapitre 10, je commençais vraiment à sortir et j'ai du aller jusqu'au chapitre 15 pour comprendre pourquoi je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire.

Me rappelant dans les grandes lignes de l'histoire depuis mes très vieux souvenirs et voyant que peu de changement des évènements en eux même avaient changés depuis les anciennes versions, je me suis permis de m'arrêter en bonne conscience.

Mais vraiment, le début j'avais vraiment aucun soucis. Quand je regarde mes notes (qui seront dans la partie critique mais je ne les ai pas encore écrits), je n'ai vraiment rien noté sur l'histoire en elle même jusqu'au chapitre 6.

Les intentions de l'histoire

Ici, j'ai mon gros problèmes. Je n'arrive pas à les cerner. Alors, c'est partiellement de ma faute car je ne suis pas allé jusqu'à la fin du tome mais même. Après avoir lu quasiment la moitié de lu livre, je ne sais pas à qui s'adresse cette histoire.

On se place avec des protagonistes qui sont de jeunes adultes rentrant dans le monde du travail. Ryan se prépare a être sapeur pompier. Angé... Erika fait des études normales je suppose vu que c'est pas mentionné (ou que je n'ai pas remarqué). Haka... Évangéline est déjà un agent d'ESPER. Donc on est dans cette sorte de mi-maturité particulier aux jeunes adultes qui sont assez vieux pour commencer à voir au long terme et ont déjà accumulé pas mal d'expérience et l'impulsivité de l'adolescence.

Pas mal de passage se reflète des jeux de séductions plus direct, typique de jeunes adultes car assez mature pour en parler avec légèreté (contrairement à des adolescents qui seraient gêné au premier mot salace).

Et il y a l'utilisation de langages grossiers et d'insultes par endroits, renforçant à nouveau cet esprit mature.

Pourtant, le ressenti qu'on a avec les pensées des personnages et des dialogues est tout autre. On a vraiment l'impression d'avoir affaire à des adolescents dans le sens 15 ans du terme. Il y a parfois ces élans de maturités avec ce que j'ai dis en haut qui sont très vite balayés (les personnages passe à autre chose).

Il y a aussi le fait de crier des noms d'attaques spéciales qui apporte à ce contraste entre le genre young adult et roman d 'aventure pour adolescent.

Je ne sais vraiment pas où placer ton histoire du coup entre les deux. Pas que ce soit important de la catégoriser mais c'est plutôt que je ne peux pas m'identifier ou m'attacher aux personnages en tant que jeune adulte à cause de leurs comportements mais je ne peux plus m'identifier avec mon "moi" adolescent à cause des moments de maturités qui apparaissent et de la situation des personnages.

Et je pense que c'est ici qu'est le problème principale. Avec LADD (précédente critique), je comprends immédiatement que ce n'est pas pour moi mais que sous un certain seuil de maturité en tant que lecteur, j'aurais pu apprécier. Ici, je ne pense pas que ce soit le cas. Je n'aurais probablement pas réussie à dépasser les 6 premiers chapitres si j'étais beaucoup plus jeune (début collège) à cause des thèmes abordés qui me seront alien.

Je ne dis pas qu'il faut forcément que l'histoire rentre dans un moule de catégorie ou de publique. Mais je pense que la meilleure manière de faire, c'est de viser un publique plus jeune avec le premier degré puis rajouter dans les autres degrés des références que des personnes plus matures pourront comprendre. Un peu à la manière des films d'animations Disney ou cartoon européen (car je remarque que ça ne se fait pas trop dans la japanimation, les double sens et tout).

La technique (ou la forme)

Ici, pas grand à dire. On ne sent pas de style particulier, ça fait très roman jeunesse occidental.

Le seul reproche possible serait que dans les scènes d'actions, tu as tendances à décrire les actions par blocs de paragraphes. Le truc, c'est que quand il y a beaucoup de trucs qui se passe en peu de texte, j'ai tendance à perdre le fil à l'intérieur du bloc. Puis je passe au second bloc et je saute d'autres informations. Jusqu'à ce que je dois revenir en arrière et briser mon flot de lecture.

Après, c'est un problème perso et avec une lecture plus attentive, ça se résout. Surtout que les détails d'une scène d'action n'a pas tellement d'importance souvent. J'ai tendance à les lire rapidement, récupérer les mots pilier et former ma propre vision de l'action. Car quand on se souvient d'une histoire, c'est rarement les descriptions des scènes d'actions qui reviennent à l'esprit mais plutôt les évènements majeurs et ce qui s'est déroulé dans les grandes lignes.

Les critiques

Chapitre 1 : La présentation du protagoniste en bloc

Ce n'est pas nécessairement mauvais mais c'est juste que ça me fait pousser un soupir à chaque fois que ça arrive car il y a tellement des méthodes plus originales de faire ça. Ça se fait partout, même au niveau pro et c'est juste qu'un peu de finesse me plairait tellement plus.

C'est vrai que c'est plus dur dans un écrit de présenter indirectement un personnage. La tâche est beaucoup plus facile quand tu rajoutes du visuelle (et pourtant ils font quand même des présentations blocs, ça me sidère). Mais c'est quand même possible via des descriptions d'actions ou partager des monologues du personnages sur des sujets précis. Ça permet de dévoiler petit à petit et de garder un intérêt. Du coup, vu qu'on sait déjà tous sur Ryan et qu'il a un caractère assez neutre, il parait plat.

Chapitre 3 : Action en bloc de paragraphes

J'en ai déjà parlé dans la technique donc je ne vais pas me répéter. Dans ce chapitre il y a un clair exemple mais ça revient plus tard, dans les combat (Sheon).

Chapitre 6 et plus : Personnages caricaturaux

J'ai vu les début au chapitre 6 où plus clairement, à l'introduction de Évangéline puis ça continue de pire en pire. Le problème n'est pas tant d'avoir des personnages visiblement exagérés (les méchants d'ESPER, indy, medraut) mais le contraste avec le ton de l'histoire et le début de l'histoire. C'est un type d'humour qui ne colle pas très bien je trouve.

Après, je suis biaisé car je ne suis pas trop fan de cet humour. Ça manque de finesse. Si encore on pouvait percevoir qu'ils n'étaient pas réellement stupide mais jouaient une comédie avec des phrases à double sens, pourquoi pas. Mais ta réalisation à toi, c'est plus : "ils sont stupides mais ont un bon fond quand même".

Le plus gros exemple de ça sont les méchants qui sont directement tirés d'un cartoon où d'une parodie d'un James Bond. Pourquoi pas, mais alors il faudrait que l'histoire colle à cette over-the-topness. C'est peut être ce que tu as fais mais je n'ai pas réussie à être réceptif.

Car il est possible d'avoir des personnages over-the-top tout en gardant des moments de drame et des moments épiques. C'est dur à faire mais es Jojo Bizarre Adventure y arrive par exemple. Il faut juste être cohérent dans son incohérence. Assumer pleinement. C'est plus dur avec juste de l'écrit.

Ça se sent que ton histoire ne se veut pas 100% sérieux, il y a beaucoup de passages d'humour et de légèreté. C'est juste la transition entre les différentes émotions est pas naturelle.

Chapitre 7 : La lettre de motivation d'Éva

C'est un point de détail mais quand elle se présente, ça fait très faux. Même si elle fait exprès de prendre un ton exagérée, c'est pas explicite et ça reste trop exagéré. Et il y a pas mal de passages comme ça, moins évident car je ne remarque pas dur le coup, qui forme cette discontinuité de ton.

Chapitre 10 : Erika l'ignorante ?

Encore un point de détails, mais lorsqu'elle déclare ne pas savoir ce qu'est Purple Requiem qui est présenté comme une catastrophe de la même ampleur que tchernobyl ou fukushima, c'est dur à avaler son ignorance. Demande à n'importe quel personne dans la rue, je suis sur que la plupart on au moins entendu de tchernobyl. Suffit de parler du nucléaire en France pour en entendre parler. Et pourtant, il n'y a pas eu tant de mort que ça comparé à ton évènement à toi.

Purple Requiem devrait être élevé au centre de l'argumentaire des sceptiques du progrès à tout prix et si n'importe qui attends un argumentaire sur la télé ou réseaux sociaux à propos de dérives de la science, ils devraient entendre Purple Requiem comme exemple de dérives.

Je sais que ça part chercher loin mais lorsqu'on parle de rendre complet des personnages et leurs donner de la profondeur, ça parle de les voir ayant eu une vie avant et après l'histoire, pas juste un petit résumé qui va expliquer tout leurs passé puis basta. En théorie, tu devrais pouvoir écrire des œuvres biographique sur chacun de tes personnages racontant tous les évènements de leurs vie quotidienne et de ça, on devrait comprendre d'où proviennent leurs caractères et motivations. Après, c'est la théorie et avoir des personnages aussi profond, ça requiert énormément de travail.

J'ai essayé de faire ça pour mon projet et je trouve ça tellement chiant d'écrire des biographies, d'imaginer toutes les dates (surtout dans un univers fantaisie où tu changes la géographie du monde, le calendrier, imaginer tous les évènements socio-politique). Mais une fois fais, tu constateras que tu n'écris plus une histoire avec des personnages mais ce seront l'interaction des personnages qui vont créer l'histoire. Tu n'auras qu'à poser les bases et écrire la suite logique des interactions. Mais poser les bases, c'est le plus dur (évidemment).

Dis toi que si tu te poses une question sur comment tel personnage doit réagir à tel situation lors de l'écriture. Tu dois revenir à sa biographie et la détailler. Car si tu forces sa réaction, c'est comme mettre un pansement sur un mec qui a perdu sa jambe. Ça va se voir que c'est pas suffisant. Tu peux aussi forcer la réaction puis vérifier dans la biographie que ça s'accorde bien. Mais alors, tu changes la biographie/base du personnage en question (qui surement va impacter toute l'histoire ). Fait ça si tu veux arriver dans une situation spécifique. Je ne suis pas fan de cette manière de faire car ça m'est pas naturel mais ça se fait.

Pour en revenir à l'ignorance d'Erika, je sens que c'est un tricks scénaristique pour expliquer au lecteur ce qu'est le purple requiem. C'est assez grossier et ça se sent dans la lecture. Il ne faut pas se sentir obligé d'expliquer tout au lecteur immédiatement. Tu peux introduire le concept de Purple Requiem, le faire miroiter comme cette tragédie (le prof qui fait une sad face en l'entendant et l'ambiance pesante sur la conversation) puis tu l'expliques plus tard sans l'expliquer via des dialogues. Genre un méchant qui provoque son adversaire avec une phrase comme : "Oh ? Tu as peur que des milliers de gens meurent ? Tu sais ce que ce sera moins pire qu'avec Purple Requiem...". De cette manière, le lecteur qui n'est pas con va commencer à parser les informations et déduire la réalité de l'évènement. C'est juste du bénéf honnêtement de le faire avec cette méthode. Mais ça demande de la finesse d'écriture et de faire confiance à son lecteur.

Mais n'oublie pas qu'à moins de faire une description parfaitement complète (et même). Le lecteur va interpréter des faits que tu décris et ce qu'il s'imaginera sera pas ce que toi tu auras imaginer. Donc laisser volontairement des parts d'ombres sur des évènements que tu imagines au détails prêt est ok voire préférable.

J'aurais honnêtement pensé que ce point là aurait fait un petit paragraphe uniquement. Oh well.

Chapitre 10 : Une urgence ? Réellement ?

C'est juste pour dire que je n'ai pas trop ressentie l'angoisse/urgence de la situation. Tu décris qu'ils sont recherchés mais même si Erika s'en fout et que Éva aurait le contrôle de la situation, l'anxiété et l'angoisse devrait être visible dans les paroles de Ryan. Si tu devenais fiché S, comment tu réagirais ? Tu ferais de l'humour de base ? Perso, je m'énerverais sur Éva et Érika, je douterai qu'une vieille forêt face quoi que ce soit. Je serais sur les nerfs.

Évidemment, la manière de gérer une situation dépend de la personne mais elle reflétera toujours la situation dans laquelle est l'est. Si tu maitrises parfaitement le personnage, ça devrait ressortir naturellement.

Chapitre 11 : Indy et le détachement

L'introduction d'Indy fut le moment qui m'a fait totalement décrocher. Je ne comprends plus le ton de l'histoire, je suis perdu. Avec le chapitre 12, il y a juste un détachement de toutes réalités. C'est juste perché.

Il y a peut être des gens qui ont fait ça dans le vie, accueillir (pas une personne, non, un groupe entier) sur un mensonge aussi gros sur un coup de foudre. Je sais pas. Moi je peux pas. Je ne peux pas croire qu'Indy est un personnage avec un réel rôle dans l'histoire.

C'est vraiment pas mon style de personnage non plus.

Chapitre 14 : Oh bonjour cher pokémon, quel bon vent vous amène ici ?

L'esprit d'Erika lui parle et elle n'est pas étonné ? Il n'y a jamais eu d'explication si elle lui avait déjà parlé avant ou non du coup ça fait vraiment bizarre. Surtout que ce n'est jamais adressé plus tard (dans les 3 chapitre suivants).

L'acceptation de l'absurdité sans gêne

Je ne dis pas que tes concepts (Kvankiti, Izrath, les pokémons) sont absurdes, n'importe quoi peut être génial lorsque c'est bien traité. C'est comment les personnages l'accepte facilement. Croire en des théories du complot, ça ne se fait pas du jour en lendemain même avec de solides preuves. Il y a normalement toute une phase de dénie (plus ou moins longue selon les personnes et contextes) avant l'acceptation.

Je comprends que Ryan avaient déjà un doute avant à cause d'Erika mais tu ne transforme pas un doute en pure vérité avec juste un évènement étrange, une recherche internet et une démonstration. Peut être que si en fait. Ah moi, ça me parait pas possible mais je me réfère à mes expériences aussi. Donc je ne sais pas. En tout cas, ça m'a fais tiquer.

Mais ce n'est pas juste limité à Ryan et l'existence des pokémons (désolé mais j'aime trop le terme) mais aussi avec Indy. Oui il y a de bonne raisons mais c'est quand même vachement gros. Juste mon ressenti.

Les énergies cachés que le monde entier connait parce que scénarium.

C'est quand tu introduit un concept d'énergies alternatives cachés du commun des mortels et de complots que les protagonistes découvrent. Puis au fil de l'histoire, littéralement tous le monde est courant et le début de l'histoire ne fait plus aucun sens.

Déjà, je ne sais pas si tu te places dans le même univers que celui de LADD mais si c'est le cas, l'existence de pokémon ça ne devrait être une connaissance commune non ? Je vais considérer que ce n'est pas le même univers car je ne vais pas commencer à faire des liens inter-histoires et que ce sont jutes des oeufs de pâques. Ce qui était le cas à la base je crois.

Il y a aussi le fait que les histoires basés sur des complots mondiales, c'est dur pour moi à admettre car avec les outils qu'on possèdent de nos jours, c'est vachement dur d'organiser ce genre de complots. Par exemple, si le scénario de Death Note se passe de nos jours avec les réseaux sociaux qu'on a à présent, Kira aurait été probablement trouvé en peu de temps. L'échange instantané d'information et l'organisation spontané en groupe anonyme comme 4chan permet d'accomplir des merveilles. Il y aura toujours des personnes qui auront un intérêt sur quelque chose, qui vont imaginer des théories du complots et rallier une communauté pour essayer de trouver la "vérité".

Ici la vidéo qui explique le concept. Après, ça montre juste que tu  dois te comporter d'une manière spécifique si tu veux faire des complots. Ça reste possible. Juste compliqué.

https://youtu.be/r8OfANX2hEw

C'est pour ça que les complots à grandes échelles dans des histoires, faut vraiment m'expliquer pourquoi ça fonctionne. Souvent, l'histoire se déroule avant l'existence d'internet ou un monde sans réseau sociaux et c'est plus facile pour moi.

Ici, le principe de l'énergie caché du Kvankiti, j'ai du mal à y croire. J'ai aussi du mal à croire aux histoires d'un scientifique tout seul qui accomplie des merveilles mais dont tous le monde s'en fout. Si le Kvankiti est vraiment l'énergie du futur selon eux et qu'ils étaient si proches, au point de l'expérimenter pour la première fois. Il y aurait toute la communauté scientifique au courant des théories. L'échec de l'expérience quelque part n'arrêtera pas des pays à continuer les expérimentations (genre la chine par exemple) car maitriser cette énergie, c'est avoir un avantage politique énorme.

Alors que ce soit semi-caché du monde, avec seul le professeur (et probablement d'autres personnages que je ne connais pas) qui connaissent la techno, mouais. Surtout si cette techno peut construire des machines à remonter dans le temps. Je te rappelle (ou t'apprends) que des scientifiques nazis ont été recrutés par les américains après le seconde guerre mondiale pour bosser chez eux, notamment sur la bombe nucléaire. C'est rare de se débarrasser de génie scientifique même pour de telles raisons.

Aussi, il est assez stupide d'attribuer la faute d'une erreur sur l'originaire de la théorie dans le monde scientifique. L'erreur revient sur toute la communauté qui a répliquée et approuvée la théorie pour la passer à la pratique. Après, c'est un raisonnement de personne raisonnable.

L'implémentation dans l'histoire de ces concepts de cette manière montre qu'il n'y a pas eu de réelles réflexions sur comment fonctionne réellement la science. Ou du moins, pas pour l'intégrer dans ton histoire. Et c'est ok. Plein d'histoires s'appuie sur des concepts totalement erronés où avec seulement un peu de scepticisme, tu peux pointer des failles dans la structure de l'univers présenté. Tu auras simplement des chieurs comme moi qui viendront critiquer que ton histoire n'est pas "réaliste".

Donc si ton histoire n'a pas d'intention d'être réaliste, tu fais ce que tu veux.

Ah yes... J'adore faire des points de 25000 lignes juste pour dire : "C'est techniquement pas correct mais tu fais comme tu veux."

Conclusion

Bon, du coup heureusement pour moi que je n'ai pas lu jusqu'à la fin parce qu'au lieu de faire 3500 mots, cette critique en aurait fait le double. Pas vraiment parce que sinon je répéterais les mêmes points mais osef.

En tout cas, j'ai l'impression que ton histoire possède des artefacts des tes anciennes version qui sont restés et qui apporte ce problème d'incohérence de ton sur l'histoire. J'ai vu que tu as voulu gardé de nombreux évènements qu'il y avait à l'origine et je sais que c'est dur de réécrire sans repartir du début. J'ai eu ce problème avec ma toute première fiction, elle est maintenant devenu totalement autre chose. C'est tellement différent que je les considère comme deux entités différentes.

Je pense que c'est ce mélange que me donne cette sensation inconfortable quand je lis. J'ai du paraitre très critique tous le long mais c'est parce que contrairement à LADD qui vise très clairement son lectorat, ici je suis perdu. Je pense que ça s'est senti tout le long de mes critiques avec beaucoup de point très long pour juste dire à la fin que ce n'est pas très dérangeant si on le regarde d'un autre point de vue.

Bref, pour conclure et donner les mots finaux :

♫ I'M OUT OF TOUCH ♫

https://youtu.be/Rpeh9LVofMU

J'ai trouvé ça sur twitter, ça collait trop bien à ma critique :333