L'appel
Clara était une jeune femme ordinaire, vivant seule dans un petit appartement en ville. Après une longue journée de travail, elle aimait se détendre en regardant des séries ou en lisant des livres. Ce soir-là, elle avait décidé de se coucher tôt. Elle était à peine endormie quand son téléphone se mit à sonner.
Énervée par cette interruption, Clara jeta un coup d'œil à l'écran. Il était 2h34 du matin, et le numéro affiché était inconnu. Avec une moue de désapprobation, elle hésita, puis répondit, pensant que cela pourrait être important.
"Allô ?" dit-elle d'une voix ensommeillée.
Il y eut un silence étrange à l'autre bout de la ligne, puis une voix masculine chuchota : "Je suis à l'extérieur de chez toi."
Clara sentit un frisson glacé lui parcourir le dos. Elle se redressa dans son lit, le cœur battant à tout rompre. "Qui êtes-vous ? C'est une mauvaise blague ?" demanda-t-elle, essayant de paraître courageuse.
La voix éclata d'un rire sourd et malsain. "Regarde par la fenêtre."
Terrifiée mais curieuse, Clara se leva lentement et s'approcha de la fenêtre de sa chambre. Elle écarta légèrement le rideau et regarda dehors. La rue était sombre et déserte, éclairée seulement par quelques réverbères lointains. Elle ne voyait personne.
"Je ne vois personne. C'est une blague de mauvais goût, arrêtez ça tout de suite," dit-elle avec plus de fermeté qu'elle ne le ressentait.
"Retourne-toi," murmura la voix au téléphone.
Clara sentit son sang se glacer. Elle pivota lentement, son regard scrutant chaque recoin de sa chambre. Il n'y avait rien, seulement les ombres familières des meubles. Elle sentit un léger soulagement, mais la peur continuait de la ronger.
"Je suis à l'intérieur maintenant," chuchota la voix.
Le téléphone glissa des mains de Clara et tomba au sol. Elle attrapa une lampe de chevet, prête à se défendre. Les minutes passèrent, silencieuses et lourdes. Aucun bruit suspect, aucune ombre mouvante. Clara se convainquit que c'était une mauvaise farce, peut-être de quelqu'un qui avait trouvé son numéro au hasard.
Elle ramassa son téléphone, mettant fin à l'appel et vérifiant les serrures de la porte et des fenêtres. Tout était fermé. Elle retourna se coucher, la peur encore palpable mais plus supportable. Juste avant de s'endormir, elle se dit qu'elle appellerait la police le lendemain.
À 3h15, son téléphone sonna de nouveau. Cette fois, c'était un numéro privé. Tremblante, Clara répondit.
"Allô ?" dit-elle d'une voix cassée.
"Tu n'aurais pas dû raccrocher," murmura la même voix.
Clara se redressa d'un bond, le cœur battant à tout rompre. "Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?" cria-t-elle.
La voix rit encore, mais cette fois, il y avait un écho, comme si elle provenait de quelque part tout proche. Trop proche. "Je suis dans ton placard."
Clara sentit une terreur indicible la submerger. Elle tourna lentement la tête vers le placard de sa chambre, dont la porte était entrebâillée. Une fine ligne de lumière en émanait, projetant une ombre étrange sur le sol.
Elle ne pouvait plus bouger, paralysée par la peur. La porte du placard s'ouvrit lentement, sans un bruit. Clara retint son souffle, ses yeux fixés sur l'obscurité à l'intérieur. Quelque chose bougea dans l'ombre, une silhouette indistincte, et la voix chuchota une dernière fois, tout près de son oreille :
"Bonne nuit, Clara."
Elle poussa un cri strident, puis tout devint noir.
Le lendemain matin, les voisins de Clara alertèrent la police après n'avoir pas eu de nouvelles d'elle. Ils trouvèrent son appartement en désordre, comme si elle avait lutté. Mais Clara avait disparu, laissant derrière elle seulement son téléphone, encore allumé, avec un seul message sur l'écran : "Je suis à l'extérieur de chez toi."
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Hello les amies! Vous en pensez quoi? Ma plus grande peur quand j'habitais seule...
Vous avez des idées de sujets à me partager pour mes prochaines histoires?
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