Madness Drider

  D'un côté l'adolescente attachée à une chaise et bâillonnée qui pleurait, de l'autre, une jeune femme aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus électriques qui la regardait se débattre en souriant. Camille ne comprenait pas pourquoi elle. Pourquoi cette folle était-elle entrée chez elle ? Pourquoi l'avait elle assommée avant de la descendre à la cave et de l'attacher à cette chaise dont les échardes s'enfonçaient un peu plus à chaque mouvement, même minime ? Elle ne comprenait pas !!!
« - Bon bon bon.......... Comment vais-je te faire souffrir toi ? C'est que je n'ai plus beaucoup d'idées après six ans passés à tuer d'une manière différente à chaque fois........ Je pense qu'on va repartir sur la bonne vielle torture qu'est-ce que tu en dis ? »
Camille frémit. Cette fille était totalement timbrée !!! À force de bouger, elle avait réussie à détendre le bâillon. Dès que sa tortionnaire détourna le regard, elle cria de toute ses forces :
« - PAPA MAMAN À L'AIDE !!!!!!!!!!!!!! AIDEZ MOI !!!!!!!!!!!!! JE--
  Elle fut coupée par un monumentale coup de pied qu'elle se prit en plein dans la face. Quelques une de ses dents allèrent rebondirent sur le sol et son nez avait émis un craquement si sonore qu'il serait surement irréparable.
- Ferme la sale gosse. dit tout simplement la folle. De toute façon, il ne t'entendront pas : je leur ai fait avaler deux trois somnifère chacun. Par contre les voisins sont toujours là, alors si tu te remets à crier je te jure que ce n'est pas ton nez et quelques dents qui vont se briser. »
Les larmes de Camille redoublèrent, autant par la peur que par la douleur. La femme retourna s'assoir sur l'établi en face de la chaise, réfléchissant à comment elle allait la torturer. La rousse saisit cette occasion pour gagner du temps. Avec un peu de chance, ses parents, ou les voisins, auront entendus ses cris.
« - P.. Pourquoi tu fais ça ?
- Umm ? Pourquoi je fais quoi ?
- Ben..... Vouloir me torturer et tout ça.....
- Oh ça..... C'est devenu une habitude avec le temps. Je punis les mauvaises filles.
- Le... "Les mauvaises filles" ?
- Oui, comme toi quoi. Celles qui pensent qu'elles ont touts les droits car ce sont des enfants pourries gâtées, celles qui grossip les autres, les maltraitent......la liste est longue.
- Quoi mais--!!!
- Depuis que je suis entrée à l'école, quand j'avais huit ans, les filles de ma classe n'ont pas arrêtées de me brimer. Je les ait tuées il y a six ans. Puis après, comme elles étaient toutes mortes, je suis allée punir les autres vilaines filles. Enfin, c'est surtout pour passer mes nerfs je l'avoue.
- C-Comment tu as pu les tuer hein ! Tu te serais déjà fais choper par la police !! »
Pour toute réponse, la tueuse traça un M majuscule dans le vide. Camille sentit son coeur rater un bond. Le criminel que la police recherchait depuis tout ce temps c'était elle ? La jeune fille frissonna, les meurtres de "M." étaient connus pour être extrêmement violents, et surement pas à la portée d'une adolescente. Un éclair passa dans sa tête.
« - Tu.... Tu es..... Madness Dider....c'est ça ?
- Bien vu gamine, répondît-elle avec un grand sourire sur les lèvres.
- Mais..... Je.. Je croyais que tu avais été disculpée des meurtres.......
- Oh tu sais, la police, soupira-t-elle, il suffit d'avoir un minimum d'imagination et de bon sens pour les berner....... De vrai bon à rien.
Les images que Camille avait vu des corps des victimes de la femme revinrent dans son esprit. Elle se mit à trembler sans pouvoir se contrôler : elle allait finir comme eux.
- J-je vais........ Tu vas.......
- C'est bien tu connais tes conjugaisons, la coupa-t-elle d'une voix sarcastique. Aller, j'en ai déjà ma claque de toi. En plus je dois me dépêcher si je veux rentrer à l'heure..... Y a Paranormal activity 5 qui passe à la télé ce soir ! »
Sur ces mots, Madness sortit un grand couteau de boucher de sa sacoche. Elle s'approcha de Camille et commença à l'écorcher, doucement, prenant le temps de bien faire, frappant la fille au visage quand elle faisait trop de bruit. Cette dernière la suppliait d'arrêter, de la laisser en vie, qu'elle ne ferait plus jamais de mal à quiconque, mais rien ne stoppait un telle tueuse.
Lorsqu'elle eu finit d'enlever la peau du bras gauche, elle planta son couteau dans la main de la jeune rousse qui hurla et retourna à son sac pour en sortir du fil épais et une aiguille.
« - Tu cris vraiment trop toi.....»
  Camille se mit à faire non de la tête en criant, sachant ce qui allait arriver. Mad lui enfonçât une grosse boule de chiffons dans la bouche, faisant attention à ne pas bloquer sa gorge pour qu'elle puisse continuer à respirer. Elle lui injecta aussi de la morfine au niveau de la mâchoire pour que ce soit plus facile pour elle.
  La jeune femme pris l'aiguille dans une main, faisant un noeud au bout de la ficelle, et commença à lui coudre les lèvres de gauche à droite, pour l'empêcher d'alerter les voisins avec ses cris de cochon qu'on égorge. Elle mit cinq bonnes minutes à bien celer l'ouverture avec le chiffon à l'intérieur. Bien sûr ses gémissements de douleurs étaient toujours là mais c'était déjà plus calme.
« - Vous les victimes, vous êtes toujours insupportables. Est-ce que vous vous en rendez compte au moins ? Non mais parce qu'avec vos cris et vos jérémiades à tout vas..... quand on vous dis qu'on va vous tuer, on va vous tuer. Sauf si tu tombes sur un pseudo killer mais bon.... faut pas trop compter sur ça. Au fait !!
  Elle courut de nouveau à son sac et en sortit deux objets : une autre seringue remplie, et un pulvérisateur.
- J'ai un ami qui m'a montré quelque chose de très marrant ! Le truc dans la seringue fait augmenter ta faculté à ressentir la douleur, pour faire simple. Et ça c'est du désinfectant. »
   La jeune femme injecta le liquide dans le cou de Camille et attendit un peu. Elle pulvérisa ensuite une grande quantité de désinfectant sur le bras et la bouche de l'adolescente.
  La douleur fut telle que la rousse faillit briser la corde maintenant ses lèvres fermées. Elle manquait d'air, ne pouvant respirer que par le nez. Face à elle, sa tortionnaire s'amusait grandement de sa réaction.
« - Ça envoie pas vrai ? ( elle regarda sa montre ) Mais c'est bientôt l'heure de se dire au revoir ma chère ~ Je n'ai plus qu'une heure pour rentrer.... en moto ça me prendra...un bonne dizaine de minutes.... je n'ai donc que......quarante-cinq minute à t'accorder ~. Finissons en. »
  À l'aide d'un tournevis, elle fit une multitude de petit trous dans la poitrine et les bras de la jeune file rousse. Les plaies saignaient abondamment, mais elle n'en avait cure : elle allait bientôt la tuer, la torture serait finit très vite. C'est ce qu'elle pensait. Un beau rêve.
Madness alla chercher un pot dans son sac noir. Un pot remplis d'asticot et de vers. Vivants. Elle en mit deux ou trois par trou et attendit qu'ils commencent à se nourrir pour emballer ses affaires. Sa victime souffrait le martyre dans son dos, mais ça l'amusait de voir qu'elle contrôlait la situation. Elle remit de la colle à bois sur ses doigts puis alla se munir du bidon d'essence se trouvant dans un coin de la pièce. Elle en versa jusqu'à la chaise où elle avait attachée l'autre et en aspergea les pieds. Elle fit un petit tracé avec le liquide inflammable jusqu'à la porte. Elle accrocha sur cette dernière un petit mécanisme qui allait mettre fin à la douleur de la jeune fille.
Se rapprochant de cette dernière, elle lui chuchota tranquillement :
« - Tes propres parents causerons ta mort. Quand ils ouvrirons la porte, suite à la gentille petite lettre que j'ai laissé dans la cuisine, ils déclencherons la "mise à feu" si je puis dire. L'essence prendra feu, et toi avec. Et même s'il réussissent à stopper les flammes, ce qui m'étonnerait, tu mourras par rapport aux verts et aux asticots. Sur ce, bonne fin de vie ma chère. »
La jeune femme récupéra son sac et tout ce qu'il contenait et sortit par l'étroite fenêtre de la cave, au ras du sol. Elle se dirigea ensuite vers sa moto qu'elle avait garée quelques pâtés de maisons plus loin. Elle ne se faisait pas de soucis, les policiers allaient encore tomber sur un crime "parfait". Parce qu'aucun crime ne l'est réellement. Mais il lui suffisait de détourner l'attention des minuscules détails avec....de la colère ou de la frustration.... et du feu aussi. C'est bien pour cela qu'elle avait versée l'essence en forme de M. Pour les narguer et les frustrer de ne pas réussir à la coincer. Comme ça ils ne remarquerais pas que les vers qu'elle avait utilisés ne se trouvait que dans la forêt près de chez elle.

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