Adieu

Ce chapitre a été écrit par N3kochan que je remercie énormément
Bonne lecture et allez jeter un coup d'oeil à ses fanfics.

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Je dévalai les escaliers et me retrouvai devant la porte de la cuisine, fermée.

Je repris doucement mon souffle, inspirai et baissai la poignée...

La porte, comme à son habitude s'ouvrit avec grincement horrible. Devant moi, se trouvait la cuisine et les plans de travail mais ni mon père et ni ma mère n'étaient là. Il ne restait qu'un endroit...

Soudain un nouveau cris résonna :

- Ne fais pas ça !! Fit une voix masculine.

La voix qui avait dit ça, comme je le pensais venait du salon...
Je me mis à trembler, j'avais peur, je ne savais pas ce qui se passait et cela me terrorisait encore plus.

Je ne devais plus hésiter maintenant. Je me dirigeai donc vers le salon. La porte était grande ouverte . Les meuble eux étaient retournés. Les livres, normalement posés sur la bibliothèque, reposaient sur le sol. Que c'était il passé ? Puis je tournai la tête vers la gauche.

Ce que je vis me choqua. Ma mère tenait un couteau de cuisine entre ses mains et s'apprêtait à se le planter dans la gorge ! Mon père faisait des gestes ridicules pour la calmer, lui parlait doucement pour essayer de la faire changer d'avis, mais rien n'y fit. Ma mère, une lueur de tristesse et de haine dans les yeux, pleurait comme je ne l'avais jamais vue auparant. Manifestement, elle ne voulait rien entendre, et les arguments de mon père ne la ferait pas changer d'avis.

Et moi, je restais plantée là. En même temps, qu'est-ce que je pouvais bien faire ?! Je ne ferais sûrement qu'empirer les choses après lui avoir dit ça hier ... Un grand sentiment de culpabilité commençait à m'envahir. Si ça se trouve, c'est de ma faute tout ça ! Dans ce cas, je dois aller m'excuser. 

Je prit une grande inspiration, puis fit un pas en avant de manière à ce que ma mère me remarque mais, c'était trop tard. Elle venait de pousser un cri énorme avant de se planter le couteau dans la gorge. Il retomba par terre dans une bruit métallique fracassant qui venait, en quelques instant, de briser quelque chose en moi.
Elle me jetta un dernier regard, un regard d'amour, de regret...Avant de s'écrouler sur le sol.

Le cliquetis des gouttes de sangs qui atterrissaient sur le sol ne faisaient qu'aggraver l'écho qui résonnait actuellement dans ma tête. Je me laissai tomber sur les genoux, le regard vide, ne réalisant pas ce qui venait de se dérouler sous mes yeux.

Je ne savais quoi penser ? Ma mère, que malgré toutes les fois où j'ai pu lui dire des méchancetés, je chérissais tant, venait de mourir devant mes yeux ébahis. J'ai d'abord pensé que c'était ma faute, que je n'avais pas eu à lui parler de cette manière, puis, je commençais à penser que c'était de la faute de mon père. Au final, si il n'avait pas tenté de voler cet argent, je ne me serais pas énervée et nous n'en serions pas là. Oui, tout est de la faute de cet homme !

Puis, soulevée par une pulsion meurtrière, je me précipitais sur le couteau maintenant peint en rouge du sang de ma mère et me dirigeais lentement vers cet homme qui était censé me servir de "papa". Le regard sans âme, je me rapprochais de lui, qui me regardait, d'un air terriblement effrayé.

-Anda, qu- qu'est-ce que tu fais ?

Je me rapprochais encore un peu, un peu plus ... À chaque pas que je faisais, lui, reculait. Une goutte perla de son front, la peur put se lire dans ses yeux.

-Anda, je t'en prie, ne fais rien d'irréfléchi ...

-D'irréfléchi ? D'irréfléchi ?! Et toi, tu ne fais rien d'irréfléchi peut-être ?! C'est de ta faute si maman est morte ! Tu va payer pour ça.

-Ce n'est pas vrai ! Je n'ai ri-

Je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Un coup dans le cœur, et le voilà, agonisant, saignant et me suppliant du regard. Cette sensation de supériorité et de libération était incroyable. Je ne suis jamais sentie aussi bien ! 

Enfin, c'est ce que je pensais avant de trouver un paquet et un mot sur la table du salon, non loin de ma mère qui gisait au sol. Je pris la lettre dans mes mains et commençais à la lire :

"Anda je t'aime, joyeux anniversaire !

Joyeux anniversaire ma fille !

On t'aime fort, papa et maman."

Cette lettre, courte et insignifiante pour certains suffit à me faire fondre en larmes. Mes parents, rigolant et souriants avec moi quelques jours auparavant, étaient désormais couchés sur le sol, sans vie. Je me rapprochai d'eux, m'agenouillant en tachant mes vêtements puis en essuyant mes larmes murmura :

-Maman, papa, je suis désolée ...

Je savais maintenant que mon père n'avait rien fait de mal. Il était simplement allé m'acheter un cadeau d'anniversaire. Je me relevai et m'approchai de la boîte rectangulaire que j'ouvris avec soin. À l'intérieur se trouvait un petit ours en peluche tenant un cœur dans ses mains sur lequel était écrit "je t'aime".

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