Palpitations


Voici le nouveau chapitre !


Arthur est ravi de sa réconciliation avec Merlin. Cependant il commence à avoir des pensées étranges... 

Et Merlin ,quant à lui, cherche désespérément un moyen de satisfaire Aubin, pour préserver le terrible secret.



Bonne lecture !





Arthur se réveilla de bon matin. Il se pencha vers Guenièvre, encore endormie. Un petit sourire naquit sur ses lèvres. Elle était belle lorsqu'elle dormait.

Il se leva doucement pour ne pas la réveiller, et remonta doucement la couverture sur l'épaule de sa femme. Il se pencha vers elle, et l'embrassa délicatement sur le front. Puis, il quitta discrètement la pièce.

Dans la salle d'à coté, ses affaires avaient déjà été préparées. Sur une chaise étaient installés ses vêtements, prêts à être enfilés.

Arthur sourit. C'était Merlin qui lui avait préparé ses affaires. Pour lui. Il les prit délicatement entre ses mains. Son sourire s'accentua. Il se sentait comme un jeune enfant devant un cadeau.  Il regarda les vêtement et les caressa du bout des doigts.

"Merlin..."  pensa-t-il. " Ça m'avait tellement manqué, de l'avoir pour valet..."

Il regarda à nouveaux ses vêtements. Il étaient comme d'habitude, mais pourtant, jamais Arthur ne les avait trouvés aussi beaux et bien lavés.

"Merlin est le meilleur serviteur que jamais eu" se dit-il."Il est tellement mieux que cet abrutit de George ! Il est tellement plus drôle, tellement plus sincère, tellement plus..."

"Wow stop ! Qu'est ce que je suis en train de dire moi ?! Pas besoin d'en faire toute une histoire, c'est que des vêtements !"

"Oui, mais des vêtements lavés par Merlin"  lui murmurai son fort intérieur. Il décida de l'ignorer.


Il se dépêcha d'aller vers la table où trônait son petit déjeuner. Déjeuner d'une taille convenable, cette fois. Il se sentit sourire à nouveau. Merlin avait penser à son "régime".

D'ailleurs, où était il ?

Un étrange sentiment lui tordit la poitrine. Il voulait le voir. Pourquoi ? Arthur ne saurait le dire. Mais il sentait au fond de lui qu'il ne pouvait plus passer une seconde sans Merlin.

Quel étrange sentiment...


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Merlin nettoyait l'écurie en ruminant. Le face à face d'hier le hantait.

Il avait beau retourner ses poches, il n'avait pas trouvé assez d'argent pour acheter le silence d'Aubin. Il n'avait trouver assez de sous que pour le tiers de la somme demandée.

Il ne lui restait que deux jours. Il n'aura pas le temps de gagner suffisamment.

Aubin allait parler. Arthur le détesterai à nouveau. Le peuple se révoltera. Et Camelot aura de gros ennuis. Par sa faute. 


Merlin posa sa fourche contre le mur et s'essuya le front. Il avait fini son labeur.

Il leva les yeux vers le ciel. La matinée était déjà bien entamée.

"Oh non ! Arthur doit déjà être réveillé ! Il faut vite que j'aille  le préparer !"

Le jeune homme, encore tout sale à cause de sa tâche, se précipita vers les appartements du Roi.

Il arriva, haletant, à la porte. Il entra rapidement, sans frapper, comme à son habitude.

- Merlin ?! Tu es la !

Arthur se précipita vers lui.

- Je...je suis désolé, Sire. J'était en train de nettoyer les écuries. Avez-vous eu le temps de manger ?

- Ho ? Oui, oui, fit le Roi, plongé dans ses pensées. J'ai presque fini.

Merlin haussa les sourcils. Le Roi était incroyablement calme.

-Vous ne me criez pas dessus ? demanda le brun, l'air surprit.

Arthur le regarda, mit-étonné mi- offusqué.

- Pourquoi je te crierai dessus ?

- Je suis en retard...

Arthur rit alors de bon cœur :

- Mais tu es toujours en retard, Merlin ! Je vois pas pourquoi ça changerait !

Merlin sourit. Le blond semblait de bonne humeur.


Après que le Roi eut finit de manger, son serviteur l'aida à s'habiller.

Mais,  au moment d'aider Arthur à mettre sa chemise, Merlin hésita. Il était un peu trop près d' Arthur. Il sentit le rouge lui monter au visage. Il n'osait plus l'habiller. Il n'osait plus le toucher.

- Merlin, qu'est ce que tu attends ? Aide moi à mettre ma chemise ! s'impatienta le souverain.

- Oh , heu , je... Oui, Sire.

Arthur le regarda bizarrement. Merlin déglutit, mal à l'aise.

Le bond le regardait intensément.

-Ça...Ça va, Sire ? demanda Merlin pour cacher son mal aise.

-Hummm...Oui, oui, ça va. Je me disait juste que ça sonnait mieux quand s'était toi qui le disait.

- Q...Quoi donc ?

Arthur sourit.

- M'appeler "Sire". Je préfère quand c'est toi qui m'appelle comme ça.

Merlin rougit.

Pourquoi fallait-il qu'Arthur complique tout ? C'était vraiment pas le moment !

Il se sentait sur le point d'exploser. Son cœur battait à tout rompre.

Arthur. Ô, Arthur. Qu'il pouvait aimer ce nom.....Non, non stop. C'est pas le moment. Ce ne sera jamais le moment. Arthur n'était pas à lui. Et il ne serait jamais à lui.

- M...Merci, Arthur, bredouilla-t-il

- De rien, Merlin, sourit le Roi.


Respirant le plus possible pour calmer les battements de son cœur, Merlin finit par enfin réussir à faire enfiler sa chemise au Roi.

Puis cette éprouvante tâche terminée, il accompagna Arthur jusqu'à son entrainement.


Il essaya de paraître normal. Mais, malgré ses effort, son cœur battait encore la chamade.

"Pourquoi ? " pensa-t-il. "Pourquoi faut-il que tout aille mal ?!"


"...Pourquoi faut-il que je l'aime ?"








Parce que c'est une histoire Merthur, bien sûr ! 


Bon, plus sérieusement : Avez vous aimez le chapitre ?

Êtes vous heureux de l'évolution d'Arthur vis à vis de Merlin ?

Êtes vous triste pour ce pauvre Merlin ?

Pensez vous que notre magicien préféré s'en tirera avec ses dettes ?

Dîtes moi tout en commentaires !


Ps : Prochain chapitre, ce week-end comme d'habitude. ^-^ .Patience  !


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