La forêt était sombre en cette fin de journée. Seul le soleil couchant apportait un peu de lumière. Les bois étaient silencieux. Seule une chose une chose venait briser ce silence : des pleurs.

Arthur se tenait là, recroquevillé. Des larmes coulaient sur ses joues sans qu'il puisse les retenir.

Ce souvenir...Ce douloureux souvenir...Cet AFREUX souvenir...Il ne cessait de le hanter. Il voyait la scène ce jouer encore et encore sous ses yeux.

Merlin. C'était sa faute. Il l'avait TRAHIT ! Arthur le détestait. Comment avait-il pu oser ? C'était son AMI ! Pourquoi est-ce qu'il lui avait fait ça ? Pourquoi ?!

Arthur souffrait. Il souffrait comme il n'avait jamais souffert. IL LE DETESTAIT.

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Léon et Gauvain erraient dans les bois. Toujours aucun signe du Roi.

Cela faisait près de deux heures qu'ils le cherchaient. Ils commençaient à désespérer. 

- Bon, on cherche vers où maintenant ? questionna Gauvain

- Tentons le Nord, soupira Léon. C'est le seul endroit où nous ne sommes pas aller.

Gauvain acquiesça et ils partirent, en silence, vers la direction indiquée.

Au bout de quelles heures, épuisés, ils s'arrêtèrent. Gauvain s'adossa contre un arbre. Quand tout à coup, un bruit attira son attention :  des branches qui craquaient.

 D'un regard il demanda à Léon si il avait entendu. Celui-ci hocha positivement la tête.

Ils s'approchèrent sans un bruit.

Et c'est la qu'ils le virent : Arthur, le visage déformé par la rage et les joues noyées de larmes.

Léon eut un mouvement de recul. Jamais il n'avait vu le Roi dans un tel état. Il fronça les sourcils. Le Roi pleurait rarement. Ca (vous êtes habitués maintenant ^-^ ) devait être grave.

Arthur leva les yeux vers les chevaliers.

- Qu'est ce que vous faîtes là ?! gronda-t-il.

Léon était trop choqué pour répondre. Gauvain répondit alors à sa place :

- Nous sommes venus vous cherchez, Sire, dit-il d'une voix mal-assurée.

Arthur lui jeta un regard froid. Il dévisagea longuement ses chevaliers. Ses yeux s'emplirent d'encore plus de colère. Mais elle n'était pas tournée vers eux, mais vers LUI. Merlin.

- Bien, fit-il d'un ton glacé, rentrons. Mais lorsque nous serons arrivés... arrêtez-le.

Voilà j'espère que vous avez aimé ! Chapitre un peu court mais plutôt intense. Dîtes moi ce que vous en pensez en commentaire.

Bisous !