Bonjour à tous ! Voici la dernière partie de cette histoire.

Les plus belle aventures ont une fin et ça a été une aventure extraordinaire que celle que j'ai vécus en écrivant, en lisant vos commentaires ou à partager ma passion avec vous.

J'espère que ce dernier chapitre vous plaira.

Bonne lecture ^-^

Le soleil brillait sur Camelot. Deux mois avaient passé. L'hiver avait pris fin et le printemps venait d'arriver, réveillant la terre et les oiseaux. De joyeux pépiements se faisaient entendre un peu partout. Les fleurs commençaient à germer, et les arbres retrouvaient peu à peu leurs feuilles.

Et, en cette belle matinée, une chose allait à tout jamais changer le destin de Camelot.

Dans la salle du trône, tous les habitants s'étaient rassemblés. Le Roi allait faire une grande proclamation. Personne ne savait de quoi il s'agissait, mais tous sentaient que c'était important.

Soudain, les portes s'ouvrirent, laissant apparaître le Roi, superbe, sa longue cape rouge trainant sur le sol. Tous s'inclinèrent à son arrivée. Le monarque se posta devant son trône. Le silence ce fit dans la salle.

-Moi, Arthur Pendragon, Roi de Camelot, j'ai une grande annonce à faire.

Tous l'écoutèrent, impatient de connaitre la suite.

-Depuis que je suis Roi, j'ai toujours fais ce qui me semblait juste. Je veux faire de Camelot un Royaume juste et équitable pour tous.

Le peuple chuchota quelques murmures d'approbation.

-Cependant, ce n'est pas encore chose faite. Depuis maintenant trop longtemps l'injustice perdure.

Certaines personnes froncèrent les sourcils, ne voyant pas de quoi le Roi voulait parler.

-La Magie a été bannie de ce Royaume, par mon père. Je comprends cette décision. Cependant, il s'est trompé. La Magie n'est pas source de malheur et de haine.

Les gens poussèrent quelque cri de protestation. Les Chevaliers de la Table Ronde regardèrent leur souverain, surpris.

-Au contraire, reprit Arthur. Elle peut être bénéfique. Et aucun sorcier ne mérite la mort pour avoir reçu des dons.

Des cris d'indignation résonnèrent. Arthur intima le silence d'une main.

-Je sais ce que certains d'entre vous pense. La Magie est dangereuse. Et je suis conscient de ce danger. Mais il serait injuste d'interdire cette pratique simplement parce que certain l'utilise pour le mal. Car beaucoup de magicien savent utiliser la Magie pour le bien.

Un silence agité plana sur la salle. Tout le monde n'avait pas l'air convaincu.

-N'avons-nous pas tous connu quelqu'un qui s'avéra être un sorcier ? argumenta le Roi. Cette personne était en danger de mort alors qu'elle n'avait peut-être rien fait de mal. Et cela, seulement à cause de la haine irrationnelle de mon père envers leurs semblables.

Une femme s'avança au milieu de la foule.

-Moi, clama-t-elle, j'ai perdu mon mari et mes deux filles à cause de cette loi absurde. Ils n'avaient jamais rien fait de mal. Je suis de l'avis du Roi. Cette aire de cruauté et de haine ne peut pas continuer !

Des gens l'acclamèrent.

Un vieillard s'avança à côté d'elle.

-Mon fils et ses enfants sont aussi sorciers. Ils ont dut quitter Camelot.

-Et moi, ajouta une jeune fille, mon père a été brûlé sur le bûcher lorsque je n'étais encore qu'une enfant. Toute mon enfance j'ai vécu dans la peur d'hériter de ses dons.

- Moi aussi, lança quelqu'un. J'ai perdu ma mère à cause de cette loi ! Elle n'avait utilisé ses dons que pour soigner les gens et Uther l'a fait exécuter comme une criminelle !

Un brouhaha de plainte s'éleva.

Le Roi les fit taire.

-Je comprends votre douleur. Et je suis navré de tout ce que mon père vous a fait subir. Il est temps que cela change.

Un long silence plana sur la salle, tout le monde était suspendu aux lèvres du Roi.

-La Magie est officiellement de nouveau autorisée à Camelot !!!

Un hurlement de joie retentit. Tous se retournèrent pour observer la personne qui venait de pousser ce cri.

Un jeune homme brun, au foulard rouge, regardait le Roi, ses yeux bleus profonds embués de larmes de joie.

Il courut vers le Roi et le serra dans ses bras en sanglotant. Le souverain lui rendit son étreinte.

Tous contemplaient la scène d'un œil éberlué. Qui était ce jeune homme qui osait prendre le Roi dans ses bras ?

Enfouissant sa tête au creux de l'épaule du Roi, il murmura avec émotion :

-Merci, Arthur. Merci.

Le Roi déposa un doux baiser sur ses lèvres. L'assemblée murmura, surprise.

Soudain, un chevalier aux cheveux bruns applaudit, ses yeux noisettes brillant de joie. Il fut aussitôt rejoint de ses compagnons d'armes.

Un vieil homme aux cheveux blanc applaudit à son tour, les yeux fixés sur le jeune homme.

 Quelques personnes dans la foule les suivirent, puis, au final, toute l'assemblée applaudit le couple.

Arthur prit la main du garçon, les yeux brillants.

-C'est une nouvelle ère qui commence, Merlin.

FIN

Voilà, c'est la fin. J'espère que cette histoire vous aura plu, autant que moi j'ai pris plaisir à l'écrire.

Je sais c'est un adieu dur. Ça me fait bizarre de l'avoir finie.

Et, je voulais vous faire part de quelque chose :

Si quelqu'un a envie d'écrire la suite, je l'y autorise avec joie.
(Par contre, ça serait gentil de me prévenir, j'aimerais bien la lire, histoire de voir ce que Merlin et Arthur sont devenus.)

Voilà. Au revoir à tous.

Et n'oubliez pas : Accrochez vous à vos rêves et ils se réaliseront, un jour. Cette histoire le démontre bien.