Chapitre final - Postface
Dans cette postface, je me demanderais, si, une histoire telle que Merrnel, pourrait-elle arriver dans cinquante ou cent ans dans notre véritable monde.
C'est cette question quelle que peu étrange que je voudrais développer. Car oui, je pense qu'aujourd'hui, le globe risque à tout moment de voir disparaître l'espèce Humaine de sa surface. La montée en puissance des pays possédants l'arme nucléaire, et la propagation rapide du terrorisme, sont les deux principales causes qui me suggèrent cette question.
Alors, me direz-vous, pourquoi ne pas se préparer à cet hiver-nucléaire ? Simplement parce que ce n'est pas pour tout de suite (ou du moins...). Les contemporains préfèrent ignorer cette épée de Damoclès qui plane au-dessus de nos têtes. La vie actuelle, notre système, notre environnement, sont destinés à disparaître eux aussi. D'après certains spécialistes de renom comme Paul Jorion, ou scientifiques réputés comme Stephen Hawking, qui prévoient l'extinction de l'Homme, d'ici cent ans, ou trois générations.
Et qui pour remplacer l'Homme ? Pour moi, comme dans Merrnel, l'intelligence artificielle est actuellement à ses débuts. Mais dans cinquante ans ? Où en serions-nous ? On n'arrête pas le progrès comme l'on dit. Aujourd'hui, les machines battent les plus grands champions humains de nos plus célèbres jeux de stratégie actuels. Alors dans quelques décennies, nos enfants ou petits-enfants parleront-ils dans leur cour de récrée à des amis robotiques ?
Pour nous, personnes nées au vingtième siècle, la question ne se pose pas. La science va vite, trop vite pour s'adapter et rentrer dans les mœurs. Comment apprendre dans un monde en constante évolution ? Comment vivre dans un monde en plein changement, tant environnemental, que géopolitique ? Dans quel état d'avancement, laisseront-nous notre monde à nos successeurs ?
Aujourd'hui, la technologie encombre nos foyers. De la brosse à dent, en passant par le lave-linge et la télévision, tout notre environnement personnel baigne entièrement dans un esprit de silicium et de processeurs. Bientôt, l'Homme ne sera plus en mesure de contrôler son existence.
Alors peut-être, devrions-nous tous nous déplacer sur une autre planète ? Ou bien chercher de l'aide auprès d'Êtres extraterrestre ? Ces deux hypothèses peu probables, sont pourtant, belles et bien envisagées par les experts. L'Homme est son propre assassin. Le réchauffement climatique, provient en partie d'un cycle naturel, mais également de l'Homme. Et les derniers sommets environnementaux ne changeront pas les choses. Si aujourd'hui, les plus petits états du monde, laissent peu à peu les énergies vertes gagner du terrain dans leurs territoires, pourquoi les plus gros consommateurs et plus grandes économies, asphyxient et tuent leurs populations avec du pétrole, charbon, et autres énergies fossiles. Si le progrès signifie la régression de l'identité de l'Homme, alors la vie n'a plus grand espoir sur cette Terre.
Aujourd'hui, on pense conquérir d'autres astres dans notre Espace proche, afin de s'en servir comme « réservoir géant ». Comme la Lune, pressentie pour être la « Station-Service » de nos futures fusées et autres engins spatiaux.
L'Homme a toujours besoin de repousser ses limites, mais quand il est trop tard, il se prend dans son propre piège. Et la science ni changera pas grand-chose. Pourquoi espérer dans un monde sourd et aveugle, qui fonce droit dans un mur de désastre ? Alors devrions-nous, nous aussi, voir la mort de notre société, de la même façon que les Dinosaures, ont disparu du globe ?
Pour conclure, comme je le disais en préface, cette histoire, est issue de l'imaginaire d'une personne qui veut faire partager ses propos, à un public plus ou moins ouvert et sensible au devenir de notre Terre. Jamais, je n'aurais imaginé aligner près de trente-sept mille mots, afin de créer un récit qui me convienne, et qui vous satisfasse, et qui soit donc mon premier roman. Et, je tiens à vous remercier cher lecteur. Et vous, où serez-vous dans cinquante ans ?
Et ne l'oublions pas, la fin est proche.
***
Voilà ! Cette fois-ci, c'est vraiment la fin. Je tenais vraiment à rédiger cette postface, afin de compléter mes propos de la préface.
Au fond, règne une étrange sensation, celle d'avoir terminé quelque chose qui nous est cher. Cette sensation, c'est celle qui survient lorsqu'un ouvrage est fini pour de bon. Ce fut un plaisir pour moi d'écrire ce roman, j'espère qu'il vous aura plu ! C'est l'essentiel pour moi ! Si vous êtes arrivé jusqu'ici, je tiens à vous remercier d'avoir pris le temps de lire mon écrit. Je vous dis à très vite pour de prochaines aventures sur mon compte !
Rédigé par Focus.
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