Chapitre 7 - Tréfonds de l'Humanité
Richard ouvrit les yeux. Noir complet. Il pensait alors être encore une fois dans un stade entre la vie et la mort.
« -Est-ce qu'il y a quelqu'un au moins ?
-Oh oui... Il y a beaucoup de monde... Beaucoup plus que tu ne le crois..., s'exclama alors une voix grave et rauque, d'un ton froid.
-Mais ! Mais ? Qui êtes-vous ?!, dit alors Richard tout essoufflé, Et pourquoi je commence à manquer d'air. Où suis-je !?
-Oh... Tu vas comprendre très rapidement dans quelques instants...
-Par pitié ! »
La lumière s'alluma d'un seul coup. Richard plaqua ses mains contre ce qui semblait être une plaque transparente. Il leva la tête. Il se trouvait dans un tube en verre. Un tube horizontal. Allongé sur le dos contre une paroi en métal glacée. Pieds attachés, et torse collé. Une lumière l'éclairait d'un bleu froid. Il essaya de regarder ce qui se trouvait derrière lui.
Il se trouvait dans une immense pièce vide, froide. Il essayait de comprendre d'où venait cette voix qui lui parlait. Deux robots s'approchèrent de lui lentement. Il était constamment sous surveillance. D'un seul coup, toute la table se mit à avancer vers un mur, d'où une porte surgit subitement.
Il traversa un long couloir, qui donnait sur l'extérieur.
« -Oh non, dites-moi que je rêve... »
Richard se trouvait à présent dans la partie de la ville qu'il avait observée quelques jours auparavant. Il ne savait pas où il allait. Puis, tout s'arrêta, il arriva dans une salle entièrement noire, une étrange source lumineuse derrière lui l'éclairait d'une puissante lumière.
Il activa la micro-caméra qui se trouvait à l'arrière son casque, et il découvrit une chose, déroutante, et impressionnante à la fois. Derrière lui, un immense tunnel percé dans un énorme appareil blanc, semblait être sans fin.
« -Monsieur, repris Richard tremblant, laissez- moi vous dire que...
-Oh la ferme !, s'exclama la voix, Pauvres ignares d'Humains ! Tu ne te rends pas compte à quel point tu es celui qui nous a donné le plus de fil à retordre ! Voler un Væng ! Quelle idée tordue ! Et pour aller où ? Un dernier mot avant ta restructuration ?
-Hein ? Quoi ! Attendez une seconde, déjà qui êtes-vous ? »
Une machine s'approcha du côté gauche du tube. Elle fixait Richard d'un regard oppressant.
« -Ah... C'est ça la chute, et votre restructuration c'est quoi au juste ?
-Tu le découvriras dans quelques instants... Patience... »
Richard fut pétrifié de peur. En décollant légèrement ses épaules, il découvrit au travers de sa visière, l'horreur. La restructuration, c'était la transformation d'un Homme en machine. Une personne venait justement de sortir de la machine, elle avait un aspect tout à fait différent. Aucun visage sous la visière, juste deux caméras de chairs. L'esprit des Hommes était transféré informatiquement.
« C'est donc ça, leur restructuration... Mon dieu... Faites-le vite, que je sorte de cet enfer..., se dit-il. Rentrez-moi dans cette machine, pour qu'on en finisse rapidement... Ce fut un honneur de te connaître Programme...
-Moi de même Monsieur... »
On appuya sur le bouton de mise en marche.
Il prit une grande inspiration. Le tube se mit lentement en mouvement. Il avançait petit à petit vers le tunnel noir de la machine, d'où il n'en ressortirait jamais.
Mais un détail attira son attention. Dans le reflet du tube de verre, le point vert de son poignet s'alluma progressivement. Un message venait de lui parvenir.
« -Programme, affiche le message... Même si il est codé...
-Très bien Monsieur. Le message dit...
-Je n'ai pas dit lire mais afficher !
-Il m'est impossible de le faire Monsieur, alors je vous le lis : « Prépare-toi, dans quelques instants un nouveau monde te fera face... », Voilà. Vous êtes prévenu.
-Merci... Quel joyeux message d'adieu... Mais c'est quoi ce décompte sur mon écran !? Programme !
-Aucune idée Richard, source extérieure... Cinq... Quatre... Trois...
-Deux... Je ne veux pas voir ça ! Adieu la Terre ! »
Lorsque le décompte se termina, deux charges explosives situées près de ses pieds soufflèrent le tube en verre et les robots de garde. Les crochets qui le retenaient cédèrent. Richard bondit sur la table en métal.
« -On fait moins les malins les tas de ferrailles ! Bon sortons d'ici Programme ! Où se trouve la Væng ?
-Justement, ouvrez la porte devant vous...
-Très bien ! »
Il s'exécuta, et ouvrit d'un geste franc la porte, laissant découvrir l'aile si précieuse. Il l'attrapa tel un cadeau venu du ciel. Il ressorti et admira la machine dans laquelle il allait entrer.
« -Wouah... Pour être une machine de torture... C'en est une vraie... Le tunnel noir de la mort interne et de la puissante propagande... Qui écrase chacun de nous... Bon, sortons d'ici avant que je ne me mette à pleurer devant tant d'endoctrinement...
-Ouvrez tout d'abord la porte, s'exclama Programme. »
Il sortit de la pièce, et se retrouva devant un dédale de couloirs. Il tourna la tête dans tous les sens.
« -Où va-t-on après ?, demanda-t-il.
-Je ne possède pas la carte des lieux dans ma mémoire Monsieur, répondit le logiciel.
-Bon. Eh bien... On va aller par-là, avant que quelqu'un ne nous repère... »
Il traversa des dizaines de couloirs, personne n'était à sa poursuite, ce qui le surprenait quelque peu. Il pénétra par erreur dans une salle qui retint son attention. Il entra tout en refermant derrière lui. Il observa chaque affiche sur les murs, éclairées discrètement et représentant toute une ville au milieu d'un immense désert poussiéreux. Un bureau trônait au centre. Dessus, des centaines d'informations sur la cité. Dans un des coins, on pouvait voir l'inscription « Caspitol : rendez-vous dans deux semaines ». Déstabilisé par ce détail Richard ressortit discrètement, avant de retrouver son chemin grâce à un plan d'évacuation. Il atteignit l'extérieur en quelques minutes.
Richard se trouvait à présent dans les rues du quartier hautement sécurisé qu'il avait observé quelques jours auparavant depuis sa fenêtre. Les voies étaient remplies d'ordures électroniques, de murs d'un noir lumineux et d'affiches de propagande qui ornaient tous les bâtiments. Une étrange végétation avaient commencé à prendre possession du ghetto.
« -Programme, comment sort-on de cette prison à ciel ouvert ?
-Et bien avec votre précieux sésame, répondit le logiciel bêtement. »
Il posa délicatement l'objet au sol. Il enleva le film plastique avec finesse. Il lut la notice de montage très rapidement, l'installation devait s'effectuer avec normalement deux personnes. Des individus le regardaient depuis leurs hautes tours de verre noir emprisonnés. Ils hurlaient tous en cœur « Allez-vous en vite ! Ils vont vous attraper comme un vulgaire déchet ! ».
« -Pour installer l'aile, retirez les capuchons de sûreté dans votre dos... Chose simple à faire bien sûr quand on est seul..., chuchota-t-il. »
Richard s'attela à une séance de gymnastique afin d'atteindre son dos. Il dérapa à maintes reprises, avant d'y arriver.
« -C'est fait, ensuite, Accrochez l'aile sur les quatre emplacements, et reliez le système par connexion sans-fil... Oui, bon, on verra après pour ça, d'abord, comment accrocher ça dans mon dos...
-Je n'en ai aucune idée Monsieur...
-Ah ! Je sais ! C'est merveilleux... La caméra à l'arrière de mon casque... »
Avec un peu de mal, et en quelques minutes, l'engin fut en place.
« -Reste maintenant à le démarrer..., dit Richard, Programme, télécharge le manuel d'instruction dans ta base de donnée...
-C'est comme si c'était fait Monsieur. Il vous suffit juste de courir sur une courte distance, soit cent mètres, assez rapidement pour déclencher le mécanisme de propulsion... Afin de décoller...
-Cent mètres ? Courte distance ? Mais là je vois que nous sommes suivis, alors allons-y... !
-Ce sont des robots de surveillances, prenez vos jambes à votre cou Monsieur. »
En effet, un bataillon de machines avait repéré Richard dans sa fuite. Il devait maintenant trouver une rue assez grande et rectiligne afin de pouvoir décoller en toute sécurité. Il regarda partout autour de lui, mais les voies étaient toutes sinueuses et étroites.
Il chercha la rue la plus longue et se mit à fixer le point le plus loin possible. Il se mit à courir juste avant que les robots ne le rattrapent. Il avança de toutes ses forces.
« -Vous allez assez vite Monsieur, mais il vous manque vingt mètres au bout de la rue pour décoller.
-Tant-pis, ça va le faire quand même. Allez ! »
Il accéléra toujours plus, avec un rythme soutenu. Mais il trébucha dans l'un des nombreux tas d'ordures traînant sur le sol. Il eut à peine le temps de se mouvoir afin de ne pas abîmer l'aile. Les machines se rapprochèrent de plus en plus vite.
Richard releva la tête et aperçu la porte de sortie.
« -Je ne mourrai pas dans cette geôle ! Programme, la prochaine fois indique moi quand à deux pas il se trouve une avenue !
-Je m'en excuse Monsieur. »
Richard se releva, et prit une longue inspiration. Il regarda rapidement le ciel et se mit à courir sur le métal poussiéreux qui défilait sous ses pieds.
Au bout de cent mètres, il décolla lentement, tel un oiseau majestueux dans le ciel gris. Il découvrit une nouvelle sensation qui était jusque-là réservée à une élite : voler. Peu à peu, le sol s'éloignait, les gens, puis les bâtiments rapetissaient. Il admira la ville sous un nouvel angle. Les gens semblaient tous être des nano-machines, réglées et alimentées, par une idéologie nouvelle, qui plaçait le progrès au centre du quotidien, au détriment de l'esprit humain.
Richard arborait un immense sourire. Il regarda l'immensité du ciel. Pour lui, c'était un immense pas vers l'inconnu. Il ne savait pas ce qu'il y avait de l'autre côté de l'océan. Tels les grands explorateurs, il allait découvrir quelque chose de nouveau, ou bien mourir sur le chemin. Il dépassa rapidement la frontière de Derilière, cité qui l'avait accueilli pendant huit ans, et perdit la liaison radio. Richard activa le vol automatique et regarda d'un peu plus près la carte.
« -Programme, une idée de notre destination ?
-Je ne le sais pas Monsieur, de même le signal des satellites de localisation est censuré et brouillé pour le moment.
-Ils nous cachent vraiment la vérité... On verra bien, dès que l'on trouvera un bout de terre encore debout, on s'y pose. »
Après une heure de vol, Richard décida de traverser l'épaisse couverture nuageuse. La luminosité ambiante diminuait de minute en minute. La température extérieure frôlait les moins trente degrés.
« -Programme, qu'y-a-t-il derrière cette énorme couche de nuage ?, demanda Richard.
-Le soleil, répondit bêtement le logiciel.
-Oui évidemment. Mais je pense que c'est le crépuscule, et que les nuages forment un second océan de coton...
-Très poétique, c'est ce changement d'horizon qui vous rend comme cela Monsieur ?
-Certainement Programme... Wouah... Regarde-moi ce paysage... Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau... Une semaine que je n'avais pas vu le ciel... »
En effet, après une longue traversée de la couverture de nimbostratus, Richard découvrit les couleurs surprenantes et déroutantes du crépuscule sur le blanc cotonneux de la mer de nuages. Les teintes roses peignaient le haut du ciel. Un orange vif et tonifiant entourait le soleil d'un blanc vif. A l'opposé, le violet et le bleu plongeaient la Terre dans la nuit noire.
Richard était bouche bée, jamais il n'avait vu un tel spectacle de couleurs. Il fit même quelques figures avec son aile. Il volait juste au-dessus des nuages, qui s'évaporaient tel de l'écume à son passage.
« -Wouah... Franchement, je ne regrette pas un seul instant de m'être échappé de ce tombeau à ciel couvert...»
Pendant au moins une dizaine de minutes, il resta silencieux, et observa les teintes toutes plus différentes de la voûte céleste.
« -Programme, captes-tu le signal d'un satellite ou quelque chose dans ce genre-là ?
-Tout à fait Richard, vous êtes désormais relié au réseau satellitaire Ultra-têt, non censuré et qui permet de vous localiser précisément.
-Non... Quel est ce réseau, un réseau de contournement qui est dirigé par des résistants ?
-Il n'en est pas du moindre Monsieur, il s'agit du réseau du Gouvernement de la République de Daldye, et nous nous trouvons actuellement à deux milles cent kilomètres des côtes de l'ancien état de Washington, et nous filons à la vitesse de trois cent quatre virgule deux kilomètres par heure.
-Mais attends... Tu as bien dit de l'état de Washington...? demanda Richard étonné.
-Tout à fait.
-Il n'était pas censé ne plus rien subsister de notre ancien monde ?
-La propagande vous a joué des tours à vous aussi.
-Très bien, alors je me demande bien qui se trouve là-bas, et dans quel état se trouvent ces terres... J'espère qu'il y a au moins quelqu'un encore vivant... Même si ce n'est qu'un robot... »
Richard replongea à l'intérieur de ses pensées. Son esprit fut transformé en un massif de montagnes pointues, bordé par une plaine. Toutes les informations lui parvenant étaient toutes contradictoires : Les continents ont disparus, il y a toujours des continents. Plus de Terre ni de soleil, une planète entière et un astre radieux. Que faire ? Il ne savait pas par où commencer. Autant laisser le temps faire son œuvre, pensait-il.
« -Puisque maintenant, il n'y a plus de censure... Cherche de la musique, n'importe quoi, tant que ce n'est pas censuré, ou qui parle d'un dictateur, s'il te plait Programme.
-C'est bien la première fois que vous me demandez quelque chose d'une façon aussi polie Richard.
-Oh, tu exagères...
-C'est de l'humour Monsieur... Voici la première chanson qui est arrivée » :
If sometimes life surprises you, And nothing, you understand, Remember yourself that the sky is blue, And it's never late, Life is two.
Remember now, forever, alive. 'Cause, I found my new way to survive.
If once you turn around, Never forget that we are here, Even for the very last time, Love never loses its place, In a world of iron.
Remember now, forever, alive. 'Cause, I found my new way to survive.
If you fall asleep in your life once, You see that light in you, Please do, do not go, Because the world needs you, Even if you are the smallest human.
Remember now, forever, alive. 'Cause, I found my new way to survive.
I'm here, Even if you do not need me. I'm here, Even if I sleep inside you. I'm here, Even on the highest roof. I'm here, In my new way.*
*Pour la traduction, voir la fin du chapitre
Richard profitait de cet instant magique, et suspendu dans le temps. Il n'y avait rien qui ne pouvait le déranger. Juste lui, son esprit, le vol, et la grandeur du ciel. Les premières étoiles se montrèrent dans la fragilité du ciel. Le soleil se cacha derrière les nuages. Richard essaya, comme Tina le faisait chaque soir, de saisir le rayon vert. Rayon mystique, dernière lumière sur Terre, avant le noir complet. Il ferma les yeux un instant, et pensa une fois de plus à sa bien-aimée. Avait-elle disparu, ou est-elle toujours en vie ? Richard n'avait plus aucun espoir de la revoir un jour en vie. Une larme coupa son visage.
La nuit submergea la mer de nuages. Des voyants rouges clignotants s'allumèrent sur le bout de chaque aile et sur le sommet du casque de Richard. Perdu dans l'immensité du ciel, il regardait à présent toujours droit devant, vers l'infini.
Après avoir volé toute la nuit, Richard s'était endormi. Le pilotage automatique tenait les commandes. Il fallait dire qu'un Væng se pilotait aisément : il suffisait juste de se pencher vers la droite, ou vers la gauche, pour ainsi changer de direction. La propulsion était assurée par deux réacteurs ioniques, nommés Pure-Engine, alimentés par de puissants panneaux solaires , recouvrant la surface totale des ailes. Un étrange brouillard commença à se répandre doucement dans le beau ciel rosé de l'aube. Richard ouvrit doucement les yeux. Il découvrit un paysage semblable à celui du soir passé. La brume donnait des teintes pâles au soleil levant. Chauffé par son scaphandre, il ne craignait pas le rude froid extérieur.
« -Bref... Programme, où sommes-nous ?, demanda Richard encore endormi.
-Précisément à cent kilomètres des côtes.
-Très bien... Je ne sais même pas à quoi m'attendre lorsque l'on découvrira les terres pour la première fois... C'est peut-être tout simplement un immense désert radioactif sans vie...
-Cela est possible Monsieur. »
Il releva la tête et continua à admirer la beauté du ciel. Lorsque soudain, une brèche s'ouvrit dans la couverture nuageuse, et laissa entrevoir le continent au loin.
« -Nous y sommes... Après avoir passé huit ans sur une ville refermée sur elle-même, habitée par des gens complétement ignorants, nous voici de retour sur la vraie Terre.
-Bravo Monsieur, sans vous, nous n'en serions pas là aujourd'hui.
-C'est plutôt toi que je devrais remercier... Et surtout, remercier cet inconnu qui m'envoie des messages étranges... On entame la procédure de descente...
-Il serait raisonnable d'atteindre plutôt la prochaine ville dans les terres.
-Une ville...?, dit-il en scrutant la surface. Mais c'est un désert sous mes pieds !
-Pourtant une ville au nom de Caspitol est mentionnée.
-Mais c'est impossible... Une cité ? Dans un désert ? Attends... Cela ne serait pas... Mais oui !
-De quoi parlez-vous Monsieur ?
-Du nom que j'ai lu hier et les images dans le bureau ! Tout est lié ! Mais qui pourrait bien y vivre ? Combien reste-t-il de kilomètres avant de l'atteindre ?
-Cinq cents, Monsieur. »
Richard était anxieux. Des dizaines de questions fleurissaient dans sa conscience. Son esprit ressemblait davantage à une mer déchaînée par un soir de tempête, qu'à un ruisseau paisible de montagne. Pourquoi une ville serait-elle debout sur le continent ? Il ne trouverait les réponses à ses questions qu'une fois arrivé là-bas. Le soleil monta lentement dans la haute cathédrale du ciel bleu du début d'après-midi.
***
*Si parfois, la vie te surprend, Et que rien, tu ne comprends, Rappelle-toi que le ciel est bleu, Et que ce n'est jamais la fin, La vie est toujours à deux. Rappelle-toi, pour toujours, en vie. Car, J'ai trouvé ma nouvelle voie pour survivre.
Si une fois, tu fais demi-tour, N'oublies jamais que nous sommes là, Même pour la toute dernière fois, L'Amour ne perd jamais sa place, Dans un monde fait de fer. Rappelle-toi, pour toujours, en vie. Car, J'ai trouvé ma nouvelle voie pour survivre.
Si tu t'endors dans ta vie une fois, Que la lumière tu vois en toi, S'il te plait, ne pars pas, Car le monde a besoin de toi, Même si tu es le plus petit humain. Rappelle-toi, pour toujours, en vie. Car, J'ai trouvé ma nouvelle voie pour survivre.
Je suis là, Même si tu n'as pas besoin de moi. Je suis là, Même si je dors au fond de toi. Je suis là, Même sur le plus haut toit. Je suis là, Dans ma toute nouvelle voie.
***
Voilà, ce chapitre est à présent terminé ! Vous pouvez dès à présent lire le chapitre suivant. Et surtout, exprimez-vous ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire et nous suivre, Merci !
Redigé par Focus.
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