Chapitre 13 - Liaisons & Trahison
Après avoir discuté une bonne partie de la soirée, les trois frères s'étaient donné rendez-vous aux aurores, dans une partie peu connue et isolée de la ville. Une tempête de sable faisait rage. Elle soulevait des tonnes de sables dans les étroites rues de la cité.
A l'intérieur, se trouvait une salle assez étroite, avec au centre la machine de restructuration, assez imposante. Derrière une vitre, les triplés s'assirent pour assister au départ des deux hommes.
« -Bien installé ?, demanda Anton. Richard, toi qui n'a jamais vu cet événement, tu vas voir, c'est impressionnant ce que la science arrive à faire...
-Merci... J'ai failli y passer par erreur moi là-dedans...
-On le sait bien, mais tu vas voir la transformation... C'est surprenant, continua Hugues. »
Les trois frères demeuraient à présent habillés de la même façon : long manteau noir comportant des bandes lumineuses. Une haute paire de bottes brillantes, et un casque noir, pourvu d'une visière teintée. On fit entrer un premier homme dans la salle. Derrière les manettes, deux robots contrôlaient l'avancement de l'opération. Deux autres machines mirent en place l'homme, elles le firent entrer dans un long tube en verre, positionné devant l'appareil.
Un robot rentra, et se mit en position, près de l'immense machine, il était prêt à appuyer sur le bouton de mise en marche de la procédure. Il fit signe à Anton de se lever.
« -Par les pouvoirs de justice qui me sont conférés, déclara Anton, et au nom du peuple, monsieur Marc Dutomb, je déclare votre mise en restructuration, sur le champ.
-Procédure lancée, annonça une voix artificielle. »
Le robot appuya. Le tube en verre se mit en marche lentement vers le sombre tunnel noir. L'homme enfermé et harnaché à l'intérieur, se mit à se débattre, et à cogner le verre dans tous les sens. Richard resta bouche bée derrière sa visière. La lumière de la salle s'éteignit furtivement. Le tunnel s'alluma d'une étrange lumière bleutée. Le tube fut entièrement avalé par l'appareil, l'homme à l'intérieur. Les deux frères se tournèrent vers Richard.
« -La procédure est actuellement un succès Monsieur, déclara un robot.
-Très bien..., répondit Anton, Alors, qu'en penses-tu ? Impressionnant non ?
-On peut dire ça... Et combien de temps prend la procédure ?
-Oh... Cinq bonnes minutes, répondit Hugues. Et à l'arrivée, on se retrouve avec d'un côté, un Homme transformé en un cyborg nouvelle génération, son esprit également. Et de l'autre, sa pensée et son esprit d'antan... Qu'on peut ensuite transférer n'importe où, ou bien faire analyser par le labo... »
Richard venait de comprendre les dernières paroles de Twan. Il voulait qu'il récupère son esprit afin qu'il échappe aux mains des machines. Justement, le vieil homme entrait dans la pièce, il fut mis en position pour entrer dans le dispositif. Et le premier prévenu venait d'en ressortir, il avait complètement changé d'aspect. D'une silhouette humaine, il était devenu un robot difforme, voûté, tout petit, qui allait devenir une véritable machine de guerre à l'égard des Hommes. Richard retenait son agacement et sa colère. Twan l'avait longuement aidé. Il regarda une dernière fois les trois Hommes assis derrière leur vitre. Et il pénétra dans l'équipement en un rien de temps. Richard avait retenu son émotion, afin d'éviter de faire toute vague.
« -Bon, à présent Richard, nous allons te présenter tes locaux de fonction, et te dévoiler publiquement à la population entière, relata Anton, allez viens par ici. Richard ?
-Euh non... Allons-y... Où est la sortie ?, dit-il encore tout secoué.
-Par-là, la Smart-Car nous attend..., compléta Hugues. »
Richard et ses deux autres frères, sortirent d'un pas lent et cadencé. Leurs lourdes bottes claquaient sur les froides dalles du sol. La porte s'ouvrit dans un fracas immense, et laissa apparaître la douce lumière du jour dans le sombre bâtiment. Et tels trois seigneurs, ils grimpèrent avec élégance dans la voiture. Elle démarra, encadrée par d'autres véhicules de sécurité.
Les nuages défilaient lentement dans le ciel vide du matin. Le bleu tranchait sur le ton orangé des hautes collines alentours. La tempête s'éloignait au loin. L'atmosphère demeurait chaude et lourde. Le temps se chargeait d'humidité, les cumulonimbus fleurissaient au loin sur l'horizon. Anton et Hugues discutaient entre eux. La présence de leur frère ne les dérangeait absolument pas. Richard leva la tête. Il regarda au travers du toit panoramique, quelques drones coupaient l'immensité du ciel, afin de transporter toutes sortes de colis. Dans les rues, pas un robot ne marchait sur les trottoirs vides de la cité. Étrange ? Pour l'heure de pointe habituelle de la ville. Les ombres étaient courtes. La voiture s'arrêta.
Ils sortirent, et descendirent un long escalier, menant à la salle souterraine, où Richard avait été reçu pour la toute première fois. Un long couloir s'ensuivit. Ils entrèrent alors dans la cathédrale souterraine. Une clameur intense y régnait.
« -Que suis-je censé faire, au juste ?, demanda Richard inquiet.
-Eh bien faire coucou à ton nouveau peuple !, s'exclama Anton tout en écartant les bras. »
Alors, il s'avança, sur la même tribune d'où laquelle il était tombé quelques semaines auparavant. Il leva la main, une étrange lumière, l'éclaira subitement. Un sentiment nouveau se développait en lui. Un fin sourire naissait sur son visage. Même si la foule ne pouvait pas le voir, au travers de sa noire visière, un nouvel air soufflait dans son esprit. Une émotion venait de refaire surface : la joie. Après de longues semaines, où les mauvaises sensations avaient pris le dessus, et après être passé au bord du gouffre, Richard se sentait vivre à nouveau.
« -Pourquoi ne m'avez-vous pas fait découvrir cette joie plus tôt !, hurla Richard. J'en avais grandement besoin !
-Eh... Eh bien voilà... Tu es digne d'être notre frère..., lança Hugues. »
Debout, et face à lui, un peuple de deux cent mille machines l'observait attentivement. Il s'approcha du bord, les mains dans le dos. Il se mit à parler. Il mit un pied en avant dans le vide, et une longue passerelle de verre se déploya par-dessus la foule, quelques millisecondes avant qu'il ne chute.
« -Ah... Chers habitant de notre si belle cité ! Bienvenue !... Je suis si fier de vous... Je me présente, Richard... Richard Haus... Votre humble serviteur... Pour vous, je veux le meilleur... Quand je dis le meilleur, c'est-à-dire vous voir sourire dans notre monde à nous ! »
Et telles les vedettes, il se fit longuement acclamer.
« -Alors c'est pour cela que j'ai accepté de devenir le responsable du Groupement de Glass-Soft ! Tout cela pour vous... Cher peuple...
-Il fait du bon boulot... Chuchota Anton à l'oreille d'Hugues...
-Du très bon travail..., répondit le frère. Il est capable de faire ça... »
Richard revint, le sourire aux lèvres. Il fit même une petite danse, pour exprimer sa joie. Il manqua de peu de tomber sur le sol noir brillant.
« -Alors ? Vous en avez pensé quoi ?, demanda-t-il.
-Vraiment parfait... Parfaitement parfait..., dit Anton.
-Bon, on te fait découvrir ton nouveau bureau ?, continua Hugues. »
Après cette très brève présentation en public, les trois frères se dirigèrent vers la tour de Nacarte à nouveau. Le ciel se chargeait de nuages. Ils prirent l'ascenseur et arrivèrent à l'étage marquant le milieu même du gratte-ciel. Richard y découvrit un immense bureau, très moderne et technique. Un large Smart-Wall couvrait l'ensemble du mur incurvé. Le sol en verre permettait d'apprécier les serveurs informatiques sur sa grande majorité, et même la rue, située quelques centaines de mètres plus bas. Un module automatique lui apporterait du café comme bon lui semble. Enfin, un ordinateur de dernière génération, avec écran holographique, et clavier laser trônait fièrement sur son nouveau bureau.
« -Vraiment ?, demanda Richard bouche bée. Tout ça pour moi ?
-Eh oui... Quand on est dirigeant, on a bien le droit à son propre bureau..., répondit Hugues. Quand on a du talent, il faut bien qu'il y ai de la place pour s'exprimer...
-Oh merci... Je ne sais pas comment vous remercier...
-Peut-être en prenant un jour de congé aujourd'hui, et que tu commences le travail demain, rétorqua Anton, allez, profite bien... »
Les deux frères s'éclipsèrent. Laissant Richard seul. Lui, se précipita dans son siège magnétique. Il posa ses jambes sur son bureau, et admira la vue. Jamais il n'avait été aussi heureux. Toutes les préoccupations de ses derniers jours, furent complètement évaporées. La pluie commença à frapper aux carreaux.
Richard commença à réfléchir. Dans cette cité, ils étaient à présent trois Hommes, pour deux cent mille machines environ, soit soixante-six mille robots à sa disposition. Son pouvoir de frappe s'en trouvait à présent démultiplier.
Comment allait-il l'utiliser à présent ? Telle fut la grande question du jour pour lui. Il décida de quitter les lieux et de rentrer à l'appartement. Il prit un Otto-Taxi. Il tombait des cordes. Les éclairs zébraient le ciel entier. Alors qu'il sortait du véhicule, une machine s'approcha de lui, et déploya une immense toile, afin de le protéger des intempéries. Il rentra, et se dirigea vers l'ascenseur express. Cette fois-ci, il ne tomba pas. Il arriva dans l'appartement, et retira son casque, qu'il posa délicatement sur la table la plus proche.
Il observa une fois de plus le panorama qui s'offrait à lui. A chaque fois qu'il regardait un tel paysage, il repensait à Tina, qui venait se poser sur son épaule délicatement, à chaque fois qu'il admirait San-Francisco. Une larme s'écoula. La foudre tomba juste devant lui, à quelques kilomètres. Il ne fut pas rassuré, car au vu hauteur de la tour, elle servait de paratonnerre géant. Il se mit à déambuler dans l'appartement.
Il arriva dans le second salon, composé d'un large canapé en cuir noir, de grandes étagères étincelantes débordaient de disques compacts en tous genres : des vieux chanteurs, de grands films du cinéma moderne. Au milieu, une table, faite de verre et d'acier. Il continua d'avancer, il arriva dans le bureau de l'un de ses frères. Une pièce vide, entièrement. Des murs blancs, ornés de bandes lumineuses dessinant un circuit électronique, celui d'un capteur photosensible d'après Richard. Un maigre bureau, portait un ordinateur haut de gamme tout-en-un. Il n'était pas verrouillé. Richard s'assit délicatement devant.
« -Programme, que dois-je faire, regarder à l'intérieur ? Ou bien croire mon frère sur parole ?
-Il en va de votre jugement personnel Monsieur.
-Bon... On y va... On peut effacer les traces sur ce modèle-ci ?
-Vous êtes en possession du code de Glass-Soft, libre à vous de faire ce que vous voulez avec...
-Très bien... Alors allons-y... »
Il alluma l'écran, et arriva sur le bureau. Il consulta tout d'abord les dossiers contenants les photos de famille. Les regarda une à une, avec une certaine émotion. Il trouva des images de ses frères à l'adolescence. Il lui ressemblait parfaitement. Il découvrit le véritable visage de son père. Un homme assez petit, qui portait vaguement les traits de visage de ses enfants étrangement.
Il continua sa visite virtuelle par le dossier musical. Il découvrit que son frère Anton, écoutait exclusivement du métal, datant des années deux milles dix, et les morceaux d'un groupe allemand. Seule une chanson d'un groupe anglais coloré persistait dans les pochettes d'album noires et abrutissantes.
Il poursuivit, et découvrit un étrange logiciel nommé Décountador, il l'ouvrit tout de même.
« -Oh... C'est un logiciel de recensement... De tous les Humains sur les villes flottantes... Nom de Zeus...
-Belle pêche Monsieur, bravo, répondit Programme.
-Je vais tenter quelque chose dans la barre de recherche... »
Il déplaça le curseur jusqu'à la barre, et saisit sur l'écran les mots suivants : « Tina Dires ». Et appuya sur « Entrée ». Le logiciel se mit à l'œuvre, scannant alors l'immense base de données. Il consulta chaque fiche d'identité dans les serveurs.
Les résultats aboutirent alors sur un blanc total. Aucune personne ne portait ce nom d'après le logiciel. Richard mit en marche sa pensée. Quelles variantes le nom « Tina » pouvait-il bien prendre ? Il ouvrit Godule, et ouvrit une page internet. Des variantes telles que Tine, Tinka ou encore Tinai, furent proposées. Autant d'allemand fit rire Richard.
En modifiant quelques paramètres, Richard aboutit à quatre profils différents. Quatre personnes ayant le même nom et prénom. Il observa chaque visage. Ces quatre femmes ne lui rappelaient pas sa bien-aimée. Il continua alors par lire chaque champ. Il s'intéressa particulièrement à la date de naissance. Il savait que Tina était née un jour d'octobre deux mille soixante-dix-neuf.
Il trouva une date correspondante, il examina la photo. La personne avait vaguement les traits de sa femme. Et là, ce fut le choc. Il découvrit un détail qu'il connaissait : le grain de beauté qu'elle portait sur la tempe droite. Elle s'appelait désormais Tinka Tires. Il se mit à pleurer, à flot. Il chercha où elle se situait sur le globe. Et la recherche ainsi que le résultat furent rapides, elle se trouvait sur une ville flottante, non loin de l'ancienne Europe.
« -Programme, dit-il tout en reniflant. Transfère la localisation de Tina sur mon écran interne...
-Tout de suite Monsieur. »
Il continua sa balade dans les fichiers de son frère. La masse d'informations à voir était gigantesque. Il y découvrit un journal de notes, de vieilles pages internet ouvertes. Mais un fichier attira son attention. Nommé « Plan Merrnel ». Il l'ouvrit, tout en prenant le soin de vérifier si personne ne traînait dans les parages.
« -Programme, quelle est la signification de ce « Merrnel », interrogeât Richard déconcerté. C'est un acronyme, un nom propre ?
-Non Monsieur, ce mot signifie « mourir » dans une ancienne langue du vieux continent.
-Quoi ? »
Le jeune homme écarquilla les yeux, surpris par le sens du mot. Une fenêtre apparue. Contenant des lignes de code toutes entières, et laissant apparaître une conversation entre Anton et Hugues. Richard n'en croyait pas ses yeux au fur et à mesure de la lecture, il découvrit qu'un plan secret se montait dans son dos. Visant à anéantir les Hommes de la planète tout entière. Il recula lentement du bureau, la bouche grande ouverte.
Il continua la lecture. Le plan prévoyait d'évacuer le gouvernement des villes flottantes, et d'ensuite faire sauter les vannes des cavités bétonnées permettant à ces immenses cités de dériver, pour les faires ensuite s'enfoncer lentement vers la plaine abyssale.
« -Et... En plus c'est pour demain ! Ah... Il faut changer les choses... »
Richard se sentait coupable d'être passé du côté du diable. Il était le seul Homme sur Terre pouvant à présent faire changer les choses. Le tonnerre résonnait du plus profond de la vallée désertique. Le vent balayait les bâtiments futuristes, qui avaient tous revêtus leurs plus beaux habits de lumière au travers de la lourde pluie.
Il se leva, ferma l'ordinateur, prit son casque et sortit dans la rue. Il marcha d'un pas énervé vers l'Otto-Taxi le plus proche et se dirigea vers la Tour de Nacarte pour retourner dans son bureau. Il verrouilla la porte d'un geste brusque. La colère montait en lui rapidement. Derrière toute cette belle cérémonie, ses deux frères avaient dissimulé toute la vérité et la triste réalité de ce nouveau monde robotique.
Il activa MAACC qui était en veille. Richard s'assit à son bureau, il alluma également l'ordinateur. Il entra directement dans l'interface brute de Glass-Soft. Il pouvait à présent contrôler et modifier à volonté le logiciel de son père. Il activa sa session personnelle de modification. Le programme lui demanda d'entrer le motif de cette modification, il déclara souhaiter améliorer le rendu par minute du programme.
Le robot s'approcha doucement du bureau. Richard craqua ses doigts de métal, et entama une longue session de codage et de commandes à Glass-Soft. Ses doigts glissaient et tapaient magnifiquement bien sur le clavier lumineux de verre. Programme, corrigea automatiquement les éventuelles fautes.
Après cinq minutes, Richard téléchargea un fichier. Il le transféra directement dans la mémoire interne de MAACC.
« -Que dois-je faire avec ce système d'exploitation, déclara le robot.
-Eh bien... Exécute le fichier... Tu changes de système d'exploitation. Tu modifie ton code interne par le package que j'ai implanté.
-Très bien Richard. Reprogrammation en cours...
-Tiens, par la même occasion, qu'on m'apporte un café s'il te plait Programme...
-J'envoie le robot approprié Monsieur. »
Richard attendait à présent que le robot finisse sa reprogrammation interne. La pluie tombait toujours aussi fortement. Il observa les fins rayons lumineux de l'astre suprême percer la croûte nuageuse. Un chariot automatique arriva lentement, traînant sur le sol en verre, il lui apporta son café. MAACC se ralluma, il avait complètement changé de profil.
« -Holà..., s'exclama la machine d'une voix humaine, Qu'est ce qui s'est passé ?
-Twan... C'est bien toi ?
-Richard ? Ah ! Regarde mes mains !
-Je le sais... C'est tout à fait normal... »
Richard avait réussi à pirater le système de sécurité, qui retenait l'esprit de Twan. Il sentait la présence de l'homme même au travers de la machine.
« -Mais par quel miracle, suis-je arrivé ici en entier ? Enfin... Presque ?, demanda Twan.
-Oh... C'est une longue histoire..., déclara Richard.
-Bon... Je suppose qu'il y a une raison précise à mon retour..., déclara le vieillard.
-Exactement. Le code de Nacarte. Qui d'autre que toi le connais le mieux ? J'ai découvert le pot aux roses, la plaie... La fin de l'Humanité, c'est pour demain ! Il nous faut à tout prix arrêter la machine, et lui faire rebrousser chemin ! A tout prix !
-Holà... Attends un peu... Pourquoi modifier le code de Glass-Soft ? Pourquoi ? Et pourquoi le remplacer par Nacarte ?
-Car Nacarte est notre langue... Même si c'est mon père qui a créé Glass-Soft, comment veux-tu que je comprenne sa volonté ? Et même, ne perdons pas de temps... On doit enrayer le système d'exploitation du monde entier. Afin d'assurer la survie de l'espèce Humaine !
-Alors au boulot... Tu es le dernier espoir de l'humanité Richard.
-Oh... Quand même pas... »
Tous les deux commencèrent la longue infection du code de Glass-Soft. Richard continua sa longue séance de frappes, guidé par les paroles retranscrites de Twan. La luminosité diminuait petit à petit à l'extérieur. Les lampes organiques du bureau s'allumèrent progressivement. Les touches lumineuses du clavier de verre marchaient sans relâche. Les puissants supercalculateurs, tournaient à plein régime, afin de proposer toujours plus de puissance disponible, à tout moment de la journée.
Richard était concentré dans son encodage, et fut dérangé par un message en provenance de ses frères, indiquant la réunion du conseil, dans la salle des enfers, le lendemain aux aurores. La fin était proche. Le monde, si il basculait du côté de la machine, verrait toute vie disparaître de la surface de la Terre. Plus d'Hommes, pour perpétuer la vie.
« -Pensez-vous, que nous avons moyen de faire changer les choses ?, demanda Richard perplexe.
-Comment ça ? On peut tout faire avec Nacarte ! Le pouvoir de renverser la situation..., répondit Twan. A propos, tu as oublié un tiret sur cette ligne...
-Merci bien. Je vous en remercie ! Programme, qu'est ce qui t'arrive ?
-Un moment d'absence Monsieur... Veuillez m'en excuser... »
Ils passèrent une grande partie de la nuit devant l'écran. Après la pluie, dans la nuit noire les fragiles étoiles, se montrèrent et dévoilèrent leur robe de lumière. Tels des diamants, elles flottaient dans la grandeur du cosmos. Au loin sur l'horizon, les nuages sombres s'éloignaient rapidement, éclairés par une faible Lune.
***
Voilà ! Ce chapitre est à présent terminé ! J'espère que ce voyage vers le futur vous aura plu ! La suite vous attends par-là... Enfin, si vous en avez l'envie ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire ! Merci !
Rédigé par Focus.
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