Chapitre 5 : Merci
Je suis partis presque aussitôt.
J’ai rédigé deux lettres.
Une à l’intention de Gaius et l’autre destiné à Arthur. Les deux seront donnés au médecin de la Cour et quand Arthur le voudras il demandera à Gaius la lettre.
J’ai essayé d’expliquer au mieux les derniers évènements.
Disons qu’il c’est passé pas mal de choses et vous en conviendrez je n’avais guère le temps de lui rédiger un roman…
Donc j’ai fait cours.
Arthur,
Je vais te raconter une histoire, notre histoire.
Je sais bien que tu n'est pas doué pour écouter mais cette fois tu devras lire.
Faites un effort votre altesse royal...
Je vais te raconter l’histoire de ta mère, tout ce que j’en sais. À quel point elle t'as aimé et t'aimes toujours. Que tu es né du fruit de l'amour d'Uther, de ta mère Igraine et...de la magie.
Ce que t'avait raconté ta "mère " ce soir là face à Morgause n'était que la vérité. L'ancienne reine ne pouvait avoir d'enfant et Uther voulait à tout prix un héritier. C'est Nimue une sorcière qui était alors l'amie de ta mère qui lui a permis d'avoir un enfnat.
Uther savait.
Il savait que c'est une vie pour une vie. Je ne sais pas si Nimue savait qu'Igraine ne survivrait pas à l'accouchement. J'aime croire qu'elle ignorait tout du sort que réservait les déesses de l'ancien religion à son amie.
Quoi qu'il en soit la reine est miraculeusement tombé en ceinte et Arthur est né.
Cette nuit Arthur je t' ai menti pour que tu ne tue pas ton père. Jamais tu ne te serais pardonnée. Uther avait choisi il y a déjà longtemps de vivre avec ce secret un parmis beaucoup d'autres.
Pour ce qui est arrivé à ton père et à Morgan c'est plus compliqué.
J'ai fait tout ce que je pouvais pour les sauvés. Je te le jure. J'ai essayé du plus fort que j'ai pu. Je me suis dit que jsi je parvenais à sauver Uther tu aurait un autre regards sur moi, sur la magie.
Mais il était déjà condamné Morgan avait placé une mangrove sous son lit. C'est comme une plante vois-tu. Une plante qu'elle avait ensorcelé faisant que chaque sort que je lançait étaient inversés et décuplés au centuple.
Pardonne moi.
Pour ce qui est de Morgan...
Je ne sais pas quoi te dire. On m'a toujours dit qu'elle deviendrait l'ennemie de Camelot mais je ne l'ai jamais cru. Aujourd'hui, c'est bien tard pour ce rendre compte que tout ce qu'a subit Morgan l'a profondément changé. Dorénavant comme Freya elle est perdu. Demande à Gaius il en sait tout autant que moi sur le sort que les parques ont réservés à Morgane. Il pourra répondre à toutes tes questions. Surtout comprend bien qu'elle a vécu dans la peur d' Uther. Elle était terrifié à l'idée que son père l'a tue. Cette peur la rendu folle mais ne pardonnera jamais ses torts.
J'ai cru milles fois que tu m'avais démasqué que tu allais me faire pendre haut et bas par ton père. Ce n'est pourtant pas arrivé et j'ai pu resté année après année à tes côtés.
Cela n'as pas de prix.
Je vais te parler de Freya aussi.
Freya.
J'ai l'impression de retomber amoureux à chaque fois que je prononce son nom. Elle était si oh elle était belle c'est certain mais je ne peux pa sme contenter de dire ça pour la décrire ! Elle était forte, rusé comme un renard et plus courageuse que tous les chevaliers de Camelot réunies. Je l'aimais si fort Arthur que je sais que jamais je ne l'oublierais.
J'ai failli vous abandonné pour elle et je l'aurais fait si vous ne l'aviez pas tué. Je ne vous en veux pas. C'est... à tout bien y reflechir, je crois que vous l'avez libéré. Freya avait été maudire par une sorcière et était forcé de se transformer chaque nuit en monstre. On aurait dit un énorme chat tout doux, avec une grande queu et des ailes immenses. La nuit elle n'était plus maîtresse d'elle même elle se réveillait le lendemain matin en pleure car elle se rapellait de ce qu'elle avait tué durant la nuit.
Je l'ai aimé de tout mon cœur et un jour peut être nous nous retrouvons dans une autre vie où nous pourrons tous deux être nous même.
Notre histoire Arthur, c'est ça tout ce qui c'est passé depuis quatre années.
Tu te rappelles ? Nous sommes les deux faces d'une même pièce.
À chaques fois que tu m'appelleras je répondrais présent.
À très bientôt mon ami,
Merlin.
Je lui ai raconté notre histoire à tous les deux en sommes..
Après ça j’ai dis au revoir au chevalier et je suis partis avec Kilgharah et Aitusa. C’est la classe quand même. Alors j’avais certes l’impression qu’on me broyait le coeur à chaque fois que je m’éloignais un peu plus d’eux mais au mois c’etait fait avec classe.
J’ai voyagé pas mal. J’ai revu ma mère et ma terre natale, Ealdor. J’ai été vers le Sud là où je n’avais jamais été encore. C’était splendide des espace sans fin, ni limite. On aurait dit une mer de sable. Pris par les vents, le désert était changeant et aussi splendide que mortel. Plus loin encore, on pouvait trouver parmis ces espaces arrides des oasis. Elles étaient semblables a des poches hors du temps.
De petits morceaux de paradis que l’ancienne religion aurait fait descendre des cieux pour nous. Kilgarha ne m’a pas quitté durant tout mon voyage et je l’en remercie.
Aitusa quand à elle est rentrée au à bords de Camelot en "sécurité". Elle est bien trop jeune pour un aussi grand périple. Et, je dois bien l’avouer le calme du grand dragon m’apaise. Il y a des moments où j’ai l’impression que l’on me déchire de l’intérieur à être si loin de chez moi. Mon vieil ami est, apaisant, je dirais.
J'avais besoin de ce temps, de ce calme pour me retrouver.
Mais maintenant il est temps de remonter en scelle.
2 mois plus tard.
Mes pas résonne dans la salle du trône, et bien, niveau discrétion je ne m’améliore pas. J’entends alors une voix féminine s’exclamer :
_Merlin ! On me l’a dit mais je ne les ai pas cru.
La reine Mithiane de Nemeth se retourne vers moi et avance pour me prendre dans ses bras. D’abord étonné je mets moins de temps qu'il n'en faut pour dire dragon avant de répondre à son étreinte. Je passe mes bras dans son dos et la serre contre moi. C’est apaisant cela fait longtemps que je n’ai pas eu d’étreinte comme celle-ci. Elle se décolle de moi et plaque ses mains contre mes oreilles en lâchant un petit rire.
_Oh Merlin, cela fait longtemps. Tu m’as manqué.
De sa main droite elle vient frôler une cicatrice qui dépasse de mon foulard et viens jusqu’au début de ma joue. Mais, qu’est-ce qui t’es arrivé ?
_Il c’est passé beaucoup de chose depuis notre dernière rencontre princesse ou devrai-je dire reine Mithiane.
Elle lache un petit bruit satisfait et me sourit taquine.
Avant, de tout te raconter j’ai besoin d’un service.
_Tout ce que tu veux Merlin. Je te suis redevable à toi et Arthur.
Elle serre mes mains entre les siennes et plonge son regard dans le miens se voulant rassurante.
Je souffle, ok Merlin, pas de bêtise c'est ton moment.
_Je crois savoir que ton royaume n'est pas opposé à la sorcellerie... N'est ce pas ?
Mithiane se recule d'un pas avant de me répondre étonnée.
_En effet, Merlin je ne suis pas opposé à une certaine forme de magie.
Pourquoi me demandes tu cela ?
Allez courage mon gars ! Tu peux le faire.
_J'aimerais rester quelques temps chez toi, si cela ne te dérange pas, bien sur ?
_Merlin Camelot est un allié, tu n'as pas à me demander mon autorisation, bien sûr que tu peux rester ici. Mais je ne comprends pas que ce passe t il ? Pourquoi n'est tu pas avec Arthur ? T'as t il enfin accorder tes vacances ?
-Eh bien, c'est quelques choses de ce genre là, oui en effet. Huum Sauron me traque. J'ai besoin d'un endroit où me replier, où je serais en sécurité. Cela fait deux mois qu'il me suit à la trace et il se rapproche de plus en plus, Mithiane. Je ne savais pas où aller.
Je suis désolé.
Elle me regarde bouche bée. Su-per... Le temps pour elle de prendre conscience de ce que je viens de dire et de ce que mes mots implique. Le silence était de plomb dans la pièce.
-Oh, Merlin... Je suis tellement désolée, sincèrement.
Holala holala ça vas pas. Du. Tout. Si elle me met à la porte ou pire si el'e préviens Sauron ! C'est la panique. La panique totale...
Les lèvres de la reine bouge mais rien, aucun son ne me parviens alors bien sûr être dénoncé était une possibilité et je le savais très bien... Mais là c'est comment dire... Beaucoup trop concret à mon goût.
_Merlin, je ne savais pas. Tu seras toujours le bien venu ici.
Ouaow ça fait du bien.
_J'imagine que cette nouvelle retarde ton retour à Camelot ?
_Et bien j'ai préféré laisser un temps à Arthur pour assimiler la nouvelle.
_Je vois...
Merlin, dis le.
Haaa bah oui, c'est trop fun les non dit, mais cela ne dure jamais longtemps.
_Tu as très bien compris, pourtant. Tu sais très bien quel genre de personnes chasses Sauron. Pourquoi vouloir à tout prit que je le dises ?
_Tu es venus chercher un asile Merlin, en attendant de pouvoir rentrer chez toi, à Camelot. Nemeth ne fais pas de différence entre tous ses citoyens. Mais si je dois t'accueillir ici, Merlin je mets mon peuple en danger pour te protéger. Je mets mon honneur et ma responsabilité en jeu pour toi. Alors, je dois savoir...
_Je suis un sorcier, un seigneur des dragons. J'ai servi le roi Arthur Pendragon pendant près de 4 ans. Cependant, il y deux mois Arthur et les chevaliers de la table ronde sont partis à la frontière nord où les attaques de Sauron était de plus en plus multiples. Une faction nous a attaqué, j'ai été capturé et torturé par Sauron. Après ça et bien Arthur et les chevaliers m'ont soignés.
Ils n'ont pas parlé de bûché, de noyade ou d'exécution en publique quelconque !
Mais vous auriez vu son regard... C'était impressionnant. Enfin, voilà tu connais la suite j'ai préféré lui laisser un peu de temps et prendre des vacances bien mérité.
_Bienvenue à Nemeth Merlin.
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