Chapitre 4 : Surprise !!!
Arthur d’abord choqué panique en voyant Aithusa gonflé le torse puis cracher son feu. Il se jette alors sur moi mais je ne sens rien tout comme je sais qu’il ne sens rien. Cela me picotte dans tout le corps et je ne sens absolument plus aucune partie du cadavre vivant que j’étais. Mes blessures se referment une à une sous mes yeux et je n’ai plus mal seul se fer lui résiste. Alors que je soupire de bonheur je sens une violente brûlure me faire cambrer et hurler jusqu’au larme. Mes larmes me brouillent la vue et je ne voit, ni n’entends plus rien. Oh par l’ancienne religion ça ce n’est pas Aithusa.
Je ne comprends que je retenais ma respirations qu’en sentant qu’on brise ma chaîne. J’ouvre les yeux et vois Arthur excalibur en l’air scintillante et ma chaîne tombé au sol au côté de la seconde.
Je murmure un « merci » avant de perdre conscience.
Lorsque je me réveille nous ne somme plus du tout au même endroit. Nous nous trouvons dans une grotte spacieuse. Les deux dragons sont là roulé en boule à côté l’un de l’autre et proche de l’entrée. Je sens un souffle sur ma nuque et me retourne affolé pour voir mon roi assoupi ma tête reposant sur son torse.
_Tu nous as fais peur, tu sais. Perceval me sors de mes rêveries en me chuchotant cela. Je n’ai pas le temps de répondre qu’il précise les mains devant lui comme pour se défendre. Rien avoir avec ta magie, unh ! Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire c’est juste qu’on a cru te perdre.
Je souris de toute mes dents en entendant mon ami bafouiller et grimace en sentant ma joue me tirer.
_Attends, ne bouge pas trop. Le grand dragon a dit que tu ne devait surtout pas te lever, me stoppe-t-il alors que je voulais me redresser pour attraper une gourde d’eau. C’est tellement bizarre d’entendre Perceval parler du grand dragon. Mon mouvement a du réveiller Arthur qui se tortille sous moi.
_Tout va bien, Perceval. Ma voix est enrouée et j’ai du mal à la reconnaître. Je pense que lui aussi car ce grand bonhomme à les yeux qui s’humidifient en m’entendant parler.
_Non, Merlin. Ça ne va pas, souffle Arthur. Il ne semble pas en colère, pas même attristé que je lui ai caché la vérité. Il se redresse pour se retrouver assis et m’entraîne avec lui. Mon dos repose contre son torse et ma tête pends mollement sur son épaule. Je le vois attraper sa gourde puis l’ouvrir tandis que Perceval se rapproche pour me maintenir la tête en place. Arthur me faire boire un peu d’eau, enfin, j’essaye... m’étouffant au bout de la deuxième gorgée. Ma gorge est pourtant si sèche que je peine à déglutir.
J’entends alors Kilkghara s’ébrouer et rigole en le voyant faire.
_Vous êtes rouillé, mon vieil ami !
Il lâche un bâillement monumental et rigole avec moi.
_Tu peux parler jeune sorcier mais je t’ai connu en meilleur état. Il s’approche de moi ses pas sont lourd mais à part Elyan qui continue de lui lancer quelques petits regard apeuré le reste des chevaliers semblent l’avoir intégré au décor de la grotte. Il semblerait que ton destin est pris une nouvelle tournure.
_Il semblerait, en effet.
Je vois Aithusa dormir paisiblement derrière Kilgharah. Franchement elle a de la chance. Je pense que je pourrais dormir douze heures d’affilées et être encore fatigué.
_Combien de temps ai-je dormi, lui demandai-je ?
_Cela fait trois jours.
_Trois jours!! C’est impossible.
_Tu étais si faible. On a cru que tu ne passerai pas la nuit, déclare sir Léon. Tes amis dragons ce sont relayés pour t’insuffler de la force et te garder au chaud. Euh le seigneur Kilgharah a dit que tu étais tiré d’affaire.
J’explose de rire en entendant Léon appelé un dragon seigneur. Et bien, en effet, c’est une drôle de tournure qu’a pris ma vie.
_Merlin j’aimerai te parler, me demande Arthur.
_Bien sur. Je tente de me relever mais Perceval repose ses deux grosses pattes sur mes épaules me forçant à me recoucher.
_Non. Non. Les dragons ont dit que tu devais rester couché.
_Tout va bien. Je me sens déjà mieux. Je tente de les rassurer en souriant mais parler m’arrache une grimace.
Humm, peu convaincant…
Je me décolle du torse d’Arthur et tente une énième fois de me relever.
_Je suis resté bien assez longtemps coucher. Il est tends que je me relève.
Arthur pose une main dans mon dos et l’autre qui me tire mon bras valide vers l’avant. Je remarque alors un bandage autour de mon poignet et je sens mes côtes serrés par un bandage. J’entends le dragon rouspété que je ne suis qu’un jeune insouciant et irrespectueux…
Et bien dis donc être appelée seigneur lui va bien, il est tout fière et ce dandine. Je pourrais presque croire qu’il est de bonne humeur.
Une fois debout Arthur m’aide à avancer jusqu’à sortir de la grotte. Nous nous asseyons l’un à coté de l’autre et je sais que nous y sommes. C’est le moment de parler, je me douterais que ce serait difficile mais je ne l’imaginai pas ainsi. La grotte est au bords d’un précipice et c’est magnifique. Un grand lac s’étend au pied de la colline. L’air est frais et les bourrasques de vent nous décoiffent en s’engouffrant dans la grotte.
_J’ai besoin de réponses, Merlin. Je dois savoir.
Je reste muet, face à l’étendu de champs et de terres devant moi. Arthur regarde l’horizon à mes coté. Il se comporte comme d’habitude et pourtant plus rien est pareil. Je ne sais pas quoi dire alors je me tais. Je sens qu’il n’en a pas fini. Il à cette voix bougonne et je suis certain que sa mine est tout aussi renfrogné. Le mettre dans cet état ma toujours fait plaisir, mais, là ce n’est pas pareil.
_J’ai tant de question. Je ne comprends pas.
Comment ? Comment as-tu pu me cacher cela ? Je… Je sais que la magie est mauvaise ! Et tu le sais tout aussi bien que moi ! Nous avons lutté ensemble contre son fléau. Alors, comment est-ce possible ? Oh Merlin aide moi car je ne comprend plus rien. Tout se bouscule dans ma tête. Est-ce que tu as eu peur de moi ? Tu avais peur que je te fasses du mal comme Sauron l’a fait ?
Pendant sa tirade il c’est retourné vers moi et m’observe maintenant en silence. Je me pince les lèvres et prend une grande inspiration avant de commencer, mes yeux fixant obstinément l’horizon.
_Je suis né avec ce don.
Ma mère Unith m’a élevée à Ealdor. Un jour elle a rencontré un homme qui fuyait Camelot. Il était traqué par le roi, votre père. Elle l’a hébergé et l’a caché lorsque les soldats sont venus.
Je vois du coin de l’oeil qu’Arthur ouvre la bouche pour m’interrompre alors je me tourne rapidement vers lui pour lui lancer un regard noir. Puis, je me réinstalle et reprend mon récit. Ils sont tombés amoureux. Cependant, les soldats sont revenus et ma mère était en danger elle ne pouvait plus le cacher alors il a fui une fois encore. Cet homme était le dernier seigneur des dragons, Balinor.
C’était mon père Arthur. Je n’ai pu le voir que quelques instant avant qu’on ne me l’arrache encore une fois.
On m’a appris à cacher qui je suis. Ma mère, Gaius, tous m’ont dit de mentir pour me protéger, pour que je sois en sécurité. J’espère que vous me pardonnerez un jour de ne pas vous avoir dit qui j’étais vraiment. Je suis né avec ce don et j’en suis fière. C’est ma plus grande force. Les druides m’appellent Emrys, ils disent que je suis le plus grand sorcier que la terre n’ai jamais porté. Vous le croyez ça ? Sérieusement ? Le plus grand sorcier… Regarder l’état dans lequel je suis…
_Tu as été torturé, Merlin. Arthur chuchote ces mots comme si les dire plus fort les rendrai plus vrai. Tu es toujours vivant.
_C’est vrai. On m’a dit un destin lié au votre. Que je dois vous aidé à unifier Albion et à faire de cette terre un lieu de paix. Lorsque je suis arrivé à Camelot, je vous raconterai un autre jour pourquoi est-ce que ma mère m’a envoyé là-bas si vous voulez ! Je souris en pensant à cette journée catastrophique où ma mère m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte.
Je vous ai trouvé odieux et arrogant, Arthur. Je me suis dit et beh Albion on en est loin…
J’avais tords. Vous êtes le plus grand roi que cette terre n’ai jamais porté. Vous êtes le roi présent et future, Arthur. Croyez-moi quand je vous dit que je vous ai toujours été loyal. Vous avez toujours été et vous serez toujours mon meilleur ami. Si je ne vous en ai pas parlé c’est simplement parce que j’avais peur. J’avais l’impression que ce n’était jamais le bon moment. Du temps de votre père, j’aurais été brûlé vif si ça c’était su. Si je vous l’avait dit vous auriez du choisir entre mentir à votre père ou me regarder brûler vif. Vous aimiez trop votre père pour que je vous impose un tel choix, et puis… j’avais trop peur. Ensuite, il y a eu Morgane et vous avez eu une si mauvaise image de la magie. A chaque bataille, à chaque blessure j’ai été là pour vous, j’ai mis ma magie à votre service. Je ne regrette rien. J’ai vécu les plus belles années de ma vie à vos coté. Un jour, peut-être que je pourrais vous raconter toutes nos histoires.
_Cela me ferai très plaisir, Merlin.
Je sens une douce chaleur sur mon genoux et je vois sa mains serré doucement. Pas de tape amicale ? Je redresse la tête et vois ses yeux embrumés de larmes. Les miennes ne tardent pas à monter et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire dragons je me retrouve enfermée dans son étreinte.
_Aie. Aie. Aie. Arthur, je suis encore tout cassé ! Je tape plusieurs fois sur son bras et même si je grimace je ne peux m’empêcher de rire face à son attitude.
_Oh Merlin je suis perdu. On m’a toujours appris que la magie était mauvaise, qu’elle corrompait l’âme. J’ai vu tous ce que j’aimais succomber à son maléfice. J’ai perdu Morgane, ma mère et Agravin. Tu as vu tout cela et tu m’as toujours soutenu. Maintenant j’imagine que quand tu disais sauver mon fessier royal tu ne rigolais pas vraiment ?
_Ça dépend, dis-je en haussant les épaules.
_Je ne peu pas croire que la magie est mauvaise quand je te voie. Mais Merlin, je t’en prie pardonne moi mais il me faut du temps. Tu es mon ami, mon meilleur ami mais voilà cinq ans que tu me mens ! Comment ai-je pu être aussi bête ? Il y avait des signes partout ! J’aurais du voir, comprendre ce qu’il se passait.
_Je vous l’ai dit milles fois, coupais-je vous êtes un idiot… mais un idiot royal.
Nous rigolons un peu avant de retrouver notre sérieux et la tristesse de la situation. Combien de temps, repris-je ?
Il marque un silence avant de se détacher de mon étreinte et de poser une mains sur mon épaule.
_Tu es mon ami.
_Cela ne réponds pas à la question Arthur.
Je rigole car comme d’habitude il a du mal à choisir que faire. Alors, c’est moi qui prends les décisions difficile.
Je vais voyager un petit peu. J’ai toujours rêver de voir le monde et même si nous avons pas mal bougé ensemble j’ai envie d’aller encore plus loin et si possible sans Vildoren. Je vous demanderai néanmoins de ne pas éventer mon secret tant que vous n’avez pas pris de décision à mon sujet. Avez vous du papier et une plume ?
Arthur ahuri met un temps avant de répondre que oui et faire mine de se lever pour rentrer dans la caverne.
_Nan attendez je ferai ça après. Je vais écrire une lettre à Gaius où j’expliquerai toute la situation. Il ne voudra pas croire que je me suis séparé de vous autrement. Lorsque vous serez près posez lui toutes les questions qui vous passeront par la tête. Il sait tous ce que j’ai fait pour vous ou le royaume. Il m’a même aidé plus d’une fois et je vous en prie ne lui en voulez pas d’avoir maintenu le secret. Je ferai parvenir une lettre à Gaius une fois arrivé, et euh ne me demandez pas où, j’en sais rien mais ça le rassurera. Au moindre danger faites moi appeler Arthur. Je répondrai toujours présent pour vous. Je sais que vous avez besoin de temps et d’espace pour comprendre et accepté qui je suis et sûrement ce que j’ai fais aussi. Je ne vous en veux pas ! Je l’accepte complètement et je peux même affirmer être fière d’avoir été votre serviteur. Vous êtes et serez toujours mon roi et mon ami, Arthur. Et, peut-être qu’un jour vous me pardonnerez tous mes secrets et me rappellerez à Camelot ?
_Non...non, Merlin ce n’est pas ce que je veux. Je ne te demande pas de partir je t’en prie. Ne t’exile pas ce n’est pas ce que je veux et je suis certain que les chevaliers et Gaius non plus. Pense à eux ne pars pas. Tu… tu peux rester à Camelot mais prendre quelques semaines de vacances disons que c’est pour toutes ces années passé à mon service. Arthur se précipite, bafouille et se reprend plusieurs fois avant de terminer.
_J’en ai besoin Arthur.
Un grand silence envahit la pleine et je pense que même dans la grotte le calme c’est fait. Bande de petit fouineurs.
_J’en ai besoin tout autant que vous. Nos destins sont entremêlés mais ils n’étaient pas écrit ainsi. J’ai besoin de comprendre, de lécher mes plaies et de m’adapter à ce nouveau monde. Je ne vois pas ça comme un exil d’ailleurs, mais bien comme des vacances ! Vous êtes un insupportable arrogant, un vrai âne baté. Il ouvre grand la bouche et s’exclame choqué par mes paroles. Je lui fais un clin d’oeil avant de continuer. Je reviendrai Arthur. Je ne vous abandonne pas, j’en serai incapable vous êtes mon ami et toutes les fibres de mon être hurle de vous savoir en danger loin de moi. Dites-vous que durant ces vacances, que vous me donnez(et que j’ai largement mérité), je profite pour voyager un peu.
Il renifle de la manière la moins élégante possible et surtout pour un roi avant de se relever et de me tendre la main.
_Mon ami. Ce fut un honneur de vivre à tes cotés ces cinq dernières années. Je ne te donne pas un an de vacances est-ce clair ? Je compte te revoir et, très bientôt !
Il prends mon bras et je serre le sien.
_Vous allez me manquez Arthur Pendragon. J’attendrai votre message avec impatience.
Il me tape dans le dos dans une accolade des plus maladroites et très loin de celles que j’ai pu voir les chevaliers s’échanger. Nous nous décollons en souriant et regagnons la grotte. Je croise le regard de Kilgharah et je suis convaincue d’avoir fait le bon choix. J’ai une lettre à écrire et toute une vie à découvrir.
Chaque instant que nous donne le destin peut-être une chance. Je vais saisir celle-ci et voir le monde, et quand Arthur sera près je me tiendrai de nouveau à ces coté et, je crois, en sorcier libre. J’espère que ce jour là annoncera une ère de liberté et de paix pour la magie. En attendant je sais en croisant leurs regards que tous les hommes se tenant dans cette grotte veillerons sur notre roi et je l’espère sur Gaius aussi.
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