Chapitre 16 : Cour de Vol


Bonjour à tous ! J'ai pas posté depuis longtemps, je sais mais je suis assez surmenée en ce moment... Mais les vacances sont enfin arrivée pour moi, alors je vais pouvoir reprendre !





Merlin et ses amis se dirigeaient vers le terrain de Quidditch. Leur premier cour de Vol avait lieu aujourd'hui. Merlin avait manger assez rapidement et s'inquiétait de ce qui pouvait se passer durant cette première séance.

Il n'avait encore jamais touché à un balai (1) volant et il n'était pas sûr d'être très doué.

Tout les autres, en revanche avait l'air très excités. En particulier Gauvain et Lancelot. Perceval avait l'air fortement enthousiaste lui aussi. Même Elyan qui n'y connaissait rien en Quidditch semblait assez impatient.

Merlin se mordit la lèvre. Il avait peur de tomber. Et, plus que ça, il n'aimait as particulièrement l'idée de s'élevé dans les airs sur un bout de bois pas assez stable à son goût. D'autant plus que vu l'excitation général, cela ne l'étonnerai pas que quelqu'un le percute en plein vol.

Le jeune sorcier avait toujours trouvé ce sport un peu brutal. Entre les Cognards, les chutes, les coudes à coudes et les mêlées, il ne se sentait pas vraiment à l'abri. De plus, il n'avait jamais vraiment été sportif.

Tout les élèves se rassemblèrent au milieu du terrain. Une femme au cheveux gris et aux yeux vifs comme ceux d'un faucon s'approcha.

- Bonjour à tous, je suis Madame Bibine. Bienvenu à votre premier cour de Vol !

Merlin se décrispa. Il avait entendu parler de Bibine. Elle lui semblait assez gentille.

Elle les invita à s'approcher tout en indiquant une rangée de balais posés à terre.

- Placez vous à côté d'un balais, très bien, comme ça. Parfait. Maintenant levez votre main et dites d'une voix clair et précise : "Debout"

- Debout ! firent les élèves en chœur.

Quelques balais gigotèrent mais aucun résultat ne fut réellement concluant.

- Debout ! Lança Gauvain d'une voix claire.

Son balai lui atterrit dans la main.

Gauvain passa une main dans c'est cheveux en souriant d'un air satisfait.

- Tu vois, Merlin ? lui dit-il. C'est très simple !

- Simple pour toi, grimaça Merlin.

- Oh ne soit pas jaloux vous allez finir par y arriver, vous autres !

Merlin jeta un regard aux autres élèves. Lancelot tenait déjà son balais dans la main ainsi d'un jeune homme roux.

"Léon Le Preux" se rappela Merlin.

Il scruta la foule et aperçu, pas très surpris, que Arthur avait déjà son balai en main, depuis longtemps.

À sa droite Perceval venait juste de levé son balais, suivi de peu par Elyan.

- Oui, tu as raison, Gauvain, lança Merlin, On a finit par y arriver ! Et certains avant toi, ajouta-t-il.

Gauvain prit une moue vexée.

- C'est parce que je leur laissait du temps, voyons !

- Bien sûr. Evidemment.

Mme Bibine vint regarder les différents résultats. Merlin n'avait toujours pas réussit ne serait-ce qu'à faire bouger son balai. Et il ne comprenait pas. Il s'avait bouger des objets depuis sa naissance, pourquoi ça ne marcherait-il pas sur ce balais ?

"Ça doit avoir un rapport avec le talent au Quidditch" pensa-t-il. "Gauvain, Lancelot, Perceval, Elyan et les autres ont l'air doués"

L'inverse de lui, en fait.

Merlin fut encore plus certain que le Quidditch n'était pas un sport pour lui.

 Le cours se termina enfin. Son balai n'avait pas bougé d'un millimètre. Il poussa un petit soupir découragé et alla le ranger avec les autres. Il remarqua Arthur se vanter de son talent pour le Quidditch devant une bande d'élèves admiratif.

Léon Le Preux était à côté. Certain élèves le complimentait un peu.

"Ils risquent d'être de bon joueurs tout les deux" pensa Merlin.

Lui peut être pas mais il s'en moquait. Comme aurait dit Gaïus, il avait bien d'autres talents.

D'ailleurs, il se demandait bien si Gaïus avait répondu à sa lettre. Puisqu'il n'avait plus de cours aujourd'hui, il décida d'aller à la Volière pour voir si Kilgharrah était revenu.

Ils attendit ses amis, qui avaient l'air ravis de ce premier cours de Vol. Il leur dit rapidement où il allait et se rendit à la Volière. Il gravit les nombreuses marches et arriva enfin au sommet. Kilgharrah était assoupi près d'une fenêtre , réchauffant ses plumes avec les rayons du soleil de Septembre.

Merlin le caressa affectueusement et l'oiseau lui tendit une lettre accrochée à sa patte.

Merlin reconnu immédiatement l'écriture appliqué de Gaïus.

Il lût la lettre à vois haute :

"Merlin, mon garçon,

Je suis très heureux que ta rentrée se passe bien. Gryffondor est une excellente Maison et je suis sûr que tu en sera digne.
Tâche de ne pas te faire haïr par le jeune Pendragon. Je connais bien son père et je sais qu'il n'apprécierai pas que son fils est des ennemis. Et surtout, il ne t'apprécierai pas, toi.
J'espère que tout se passera bien avec Mlle Storm. J'ai entendu parlé d'elle et je sais qu'elle peut être assez impétueuse et sévère. Soit sage et tient toi bien. Ne fait pas trop de bêtises et ne t'attires pas d'ennuis.
Je suis heureux de savoir que tu progresses déjà. Tu vas devenir un grand sorcier plus tard. Suis attentivement en cours et travaille bien.

Bonne chance à toi, ton parrain, Gaïus.

Ps : Passe le bonjour à Mme. Major de ma part. C'est une ancienne collègue très aimable. Je suis ravie d'entendre à nouveau parler d'elle."


Kilgharrah fit claquetter son bec, signe de sa bonne humeur. Il avait l'air ravi d'avoir apporté la lettre à son maitre.

- Merci, Kil' ! fit Merlin en lui caressant la tête.

Le vieil hibou le regarda de ses yeux sages et s'envola.

Merlin lui fit un signe d'au revoir et descendit les longues marches pour retourner au Château. Il aperçut ses amis dans le Hall. Il les rejoint aussitôt.

Pourtant à peine eurent-ils commencé à discuter que quelqu'un interpella Merlin :

- Hé ! L'idiot !

Merlin serra les poings, sachant déjà de qui il s'agissait.

- Oui, crétin, un problème ? fit-il en se retournant vers le Pendragon.

Il était accompagné de Léon Le Preux, qui regardait le blond d'un air incertain.

- T'as un problème avec les balais, on dirait !

- Et toi avec la politesse.

Arthur rit d'un air narquois.

- Je me demande si tu es courageux ou simplement idiot.

Le brun ne dit rien. Il ne s'était jamais sentit particulièrement courageux.

- Je suis à Gryffondor, lança simplement Merlin.

Arthur éclatat d'un rire sonore.

- À oui ? Et bien on est sûr d'une chose maintenant : Le Choixpeau peut se tromper.

- Qu'est ce qui te fait dire ça ? demanda Merlin en serrant les poings.

- Tu n'es ni fort ni courageux, dit Arthur. D'ailleurs le Choixpeau n'avait aucune idée d'où te mettre. Alors que moi, il n'a pas hésité une seconde, il a directement sut quelle était ma Maison.

- Et alors ? maugréa Merlin.

- Alors ? Tu aurais dut être à Poufsouffle si tu veux mon avis. Tu n'as rien du noble Godric Gryffondor, le Créateur de cette Maison.  Non, toi tu n'est qu'un Poufsouffle, bon à travailler et à se taire, c'est tout.

- Comment oses-tu ?! rugit  Elyan. Ma sœur est à Poufsouffle !

Arthur leva un sourcil.

- Qui est-ce ?

- Guenièvre Forgeron, fit simplement Elyan.

- Jamais entendu parler.

- Ce n'est as une raison pour l'insulter, dit Lancelot en s'avançant.

Arthur haussa les épaules.

- Peut être. En tout cas toi, Merlin, je peux t'assurer que le Choixpeau a fait une erreur avec toi.

Merlin affronta son regard.

- Le Choixpeau ne se trompe jamais, murmura-t-il, plus pour lui-même que pour le blond.

- Ah vraiment ? Et bien il faut un début à tout...

Léon l'intérrompit :

- Arthur, laisse le.

- Quoi , pourquoi ? grogna le blond.

- Je pense que ça suffit, dit-il.

- Ah oui ?

-Oui. Je ne suis pas venu avec toi pour t'aider à harceler des innocents.

Arthur haussa les épaules et partit.

- Fais comme tu veux, dit-il en tournant les talons.

Léon se tourna vers Merlin et les autres.

- Excusez-le il est un peu arrogant parfois mais il a un bon fond.

- Un peu ? grogna Gauvain

- Bon c'est vrai, concéda Léon. Un peu beaucoup. Il a un mauvais caractère.

- Mais tu es quand même ami avec lui ? demanda Perceval.

- Oui, on se connaît depuis longtemps.

Lancelot jeta un regard à Perceval. Eux aussi ce connaissait avant Poudlard.

- Merci de m'avoir défendu, dit Merlin.

- Et merci à toi. Tu l'as sauvé.

Merlin rougit.

- Oh ce n'est rien.

- Si c'est beaucoup, argumenta Léon. Il a faillit mourir. Sans toi il y serait passé. Je crois que c'est pour ça qu'il te déteste autant.

Elyan fronça les sourcils.

- Il en veut à Merlin parce qu'il lui a sauvé la vie ?

- Oui, sourit Léon. Il n'aime pas dépendre des autres.

Merlin sourit. Il avait cru comprendre ça, effectivement.

- Je dois y aller, lâcha Léon. À plus tard, peut être.

- À plus tard, dit Merlin


Les cinq amis se rassemblèrent.

- Quoique disent ce "Léon", dit Gauvain, je n'aime toujours pas cet imbécile de Pendragon.

- Moi non plus, avoua Merlin, mais que veux-tu on ne le changera pas. (2)


Les amis discutèrent dans le hall jusqu'au soir. Ils mangèrent avec appétit et finirent par monter se coucher. Merlin fit ses devoirs dans son lit puis éteint sa lampe et ferma les yeux.

Il revit avec dégout le blond le mépriser.

"Il a un bon fond" avait affirmé Léon.

Et bien, si c'était vrai, ça devait être un fond bien caché...



Fin du chapitre !

Il vous a plu ?

Que pensez-vous de Léon ?

Et du "talent" de Merlin pour le Quidditch ?

J'espère que vous avez aimé !

(1) Lol merlin qui n'a jamais touché à un balai c'est la meilleure ! ^-<

(2) Ben ironiquement si en fait son destin est de changer ce crétin en Prince Charmant. Mais bon ça, il le sait pas.


À dimanche prochain mes petits sorciers !

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