Chapitre 7 : Naella

Comment peut-on avoir autant de méchanceté en soit?

Comment peut-on laisser une personne en pleure comme si de rien était?

Comment peut-on ne pas voir la peine pour quelqu'un qui souffre?

Alors c'est comme ça que ma vie ce finiras?
Seule.

Sans un seul appuie?

Je n'ai plus rien.

Pas de Claire et encore moins de Zack.

Ils me manquent terriblement. Mais ils ne voudront jamais me pardonner.

Je suis la fautive.

Je n'ai pas le droit de rester en vie.

22h30

Dans ma salle de bain, le vide complet.

Aucun bruits ne paraît dans la pièce.

Ma famille était partie depuis au moins une heure à un dîner aussi ennuyant qu'une heure à l'église.

Il n'y a que moi et mes pensées plus sombres que la nuit.

Pendant que l'eau coulait pour me préparer un bain, je m'observais dans le miroir cassé par les poings de mon père.

Je préfère encore épargner ces détails douloureux.

En faite, il n'y a pas grand chose à dire car comme chaque soirs, il rentrait bourré et était aussi violent que...  Je ne saurais décrire la force de ses poings.

Une chose est sûre, les bleu qu'il me laissait ne partaient pas.

À ce jour, je compte dix-huit hématomes.

La plus part sur mes jambes et mon dos.
Ce soir là, ma mère n'était pas sensé être sur son passage à ce moment.
C'était moi qui étais visée.

Comme on dit : " Au mauvais endroit au mauvais moment"
Et où étais-je à ce moment précis?

Derrière la porte en sanglots et essayant de faire le moins de bruits possible de peur qu'il ne me trouve et qu'il m'inflige la même chose.

Je ne suis qu'une lâche. 
Je suis une fille indigne.
J'aurais aimer ne jamais exister.

Des larmes roulèrent alors sur mes joues telle une cascade, me faisant sortir de mes pensées.

L'eau débordait presque.

J'observa une dernière fois le miroir, un bout de verre dépassait.

L'eau chaude me donna des frissons, mes larmes continuaient de couler, mes pensées continuaient à me haïr.

Mes poings se seraient de rage. J'avais presque oublier ce putain de morceau de verre qui lassèrait ma paume jusqu'au sang.

J'aimais cette douleur.
Je l'adorais même.
Ce n'étaipas la première fois qu'une lame effleurais ma peau,mais là, c'était différent.
Cette fois ci, je ne voulais pas m'en sortir vivante.

Je commençais par mes jambes.
L'eau rougissait en quelques secondes.

Je pris mon téléphone, composa le numéro de Zack que je ne connaissais que trop.

Je raccrocha au premier "bip" puis pencha le bout de verre sur mon avant bras avant de le faire saigner abondamment.

Ma tête commença à tourner. Je commençais à perdre connaissance.

La seule chose que je fis fut de rappeler Zack.

Je fus surprise qu'il me réponde car après tout, nous étions fâchés.

Peut- être attendait-il mon pardon?

Mais ce n'est pas les mots qu'il attendais.

Au moment même où il me dit "allo"  je lui répondis " adieu" puis raccrocha sans même attendre de réponses.

Les larmes perlèrent  mes joues sans que je n'y prête grandement attention.

Il me rappela plus d'une dizaine de fois.
Sans réponses.
Mon esprit tout entier voulu entendre ce qu'il avait à me dire mais mon corps m'en empêchait.

Pendant un instant.
Je sentis une chaleur envahir mon être en entier comme une sorte de boule de feu en moi.

Puis, plus rien.Comme si toutes mes angoisses mes peurs et mes ennuis s'en étaient allés loin.

Je ne sais pas quel  était cette sensation, mais, d'une certaine manière, je me sentais mieux qu'avant,en quelque sorte reposée, calme.

Mon corps était détaché de moi.
Je ne ressentais plus rien.

Comme une sorte de... soulagement.

Quelle chance! Mon heure était sûrement enfin arrivée!

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