Chapitre 2 : Claire
21 janvier 2014
Mais... où suis-je? Pourquoi il y a-t-il autant de lumières? Du rouge, du bleu mais surtout du blanc... beaucoup de blanc.
Tout est flou.
Où sont papa et maman?
Une voix étrangère me demande mon nom.
Claire... répondis-je doucement.
Restes avec moi Claire! Reprît la voix.
Pourquoi dois-je rester avec cet inconnu?
Où est maman ? Questionnais-je
Je suis désolé Claire commença la même voix d'un thon formel. Elle...
Plus rien.
Plus aucun son , plus aucune lumière, rien.
J'ouvre les yeux. Où suis-je? Pas à la maison.
Autour de moi, des murs d'un blanc de très mauvais goût.
Je suis couchée sur un lit aussi dur que de la pierre.
J'essaye de bouger... en vain.
Je suis comme... attachée.Je regarde mes bras, ils sont remplis d'aiguilles reliés à une machine.
Où suis-je?
- Claire ! Tu es réveillée? C'est formidable! Voilà deux jours que tu t'étais endormie! Dit une jeune femme mince au visage d'ange.
- Où suis-je ? Questionnais-je sans trop comprendre pourquoi étais-je ici.
- À la clinique Saint-Paul. Me repondit-elle simplement avant de rebrousser ses long cheveux bruns en arrière et de les attacher en queue de cheval. Tu pourras sortir dès demain! affirma-t-elle. Tu n'as que des légères contusions ici et là. Au début,nous avions eu peur que tu aies une commotion cérébrale mais il semblerait que tu ne t'en soit sortie qu'avec une migraine!
- Où sont mes parents? Réclamais-je
- Ton père viendra te chercher demain... hésita-t-elle- un instant.
- Et maman? Où est maman? Dis-je pendant que les battements de mon cœur s'accélèrent.
- Je suis désolée Claire... mais lorsque nous sommes arrivés sur les lieux de l'accident il était trop tard...
- Stop! Braillais-je avant que l'eau salée roula sur mes joues.
Pendant des jours, des nuits, des semaines, des mois, elle ne faisait que ça.
Puis, un jour, elle s'arrêta.C'est ce jour où j'ai rencontré Mike.
Ce n'était ni le plus beau ni le plus intelligent, ni le saint des hommes. Mais il était là pour moi.
Un soir, alors que nous étions tout les deux dehors, il me tendis une cigarette et c'est là que ma vié dégringola
12 septembre 2016
Je m'assaya salle 303, aux côtés de cette inconnu prétendant connaître mon petit ami avec qui je partage pour la première fois en 2 ans, du bonheur. Enfin, je crois. Je ne sais plus à quoi il ressemble depuis "l'incident".
Je l'appelle ainsi car je n'ai pas trouvé d'autres noms, et puis d'ailleurs, je ne l'utiliserais que rarement voir même pas du tout.
Elle était étonnée de me voir débarquer dans sa vie ainsi je suppose. Au début, je n'étais pas ravie de l'apprendre non plus.
Mais après tout, ce n'est "qu'une amie" m'avait assuré Zack.
Enfin le terme exact qu'il avait employé était "la petite soeur que je n'ai jamais eu" sans épargner le monologue d'à peu près une heure sur elle.
Je n'ai retenu que l'essentiel : " amusante" , " drôle" , "folle", "harcelée",
"associable"... Ses deux dernier Je mots donnaient froid dans le dos.
Cette fille avait l'air d'avoir besoin d'aide.
Et sûrement moi aussi.
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