Partie 2 - Chapitre 9
On nous fit nous asseoir et nous accrocher à des harnais de sécurité sur chacune des parois incurvées de l'appareil. Nous étions tous là, personne ne manquait à l'appel, sauf Kaya. Adonis paraissait abattu. Je vis, qu'à même le sol dans l'appareil, une petite équipe médicale prodiguait les premiers soins aux blessés. La femme que j'avais malencontreusement touchée était jeune, une vingtaine d'années. Je me sentais horriblement mal, si elle mourait, c'était de ma faute.
— Elle va s'en sortir. Il te fallait prendre une décision et tu as pris la bonne, si tu n'avais pas tiré, le robot l'aurait broyé, m'assura le garçon qui m'avait sauvé.
Il me présenta une main que je serrai. Quelle poigne il avait ! Il enleva son casque en appuyant sur un petit bouton rouge à l'arrière. La visière se désintégra et il posa le reste du casque sur ses genoux. Il enleva une sorte de masque de devant sa bouche et son nez et prit une grande bouffée d'air.
— Je m'appelle Noah et toi ? me questionna-t-il. Il était à peine plus vieux que nous et ressemblait aux acteurs célèbres de 2070, le genre d'acteur ou chanteur dont toutes les filles étaient amoureuses et avaient des posters accrochés un peu partout dans leur chambre. Bruns, yeux clairs et visage bien fait, rien que pour cela, je ne l'appréciais pas. De la jalousie pure et simple...
D'ailleurs, Athéna ne semblait pas insensible à son charme car elle n'arrêtait pas de l'examiner.
— Je m'appelle Adam, persiflai-je quelque peu jaloux de l'attention que lui portait Athéna.
Sol à ma gauche me donna un petit coup de coude et se pencha vers moi.
— Est-ce que nous sommes certains de nous trouver au bon endroit ? Nous les avons suivis aveuglément sans même nous méfier tout de même ! Il observa le moindre recoin de l'avion et s'attarda sur le visage de tous les soldats. Il faudra nous enfuir, dit-il.
— Nous en discuterons plus tard, murmurai-je en fixant toujours Athéna qui semblait hypnotisée par Noah.
Le trajet fut long, on nous distribua à manger et à boire. Je me posais des milliers de questions. Qui étaient ces gens ? Pourquoi nous avaient-ils sauvés ? Que nous voulaient-ils ? Pouvait-on leur faire confiance ? Où nous emmenait-on ? Et Los Angeles ? Nadir et les autres ? Bien trop de questions qui faisaient bouillonner mon cerveau.
Personne ne parlait, la majorité d'entre nous dormait. Mourant d'ennui et ayant une migraine, je décidai donc de faire de même.
Nous étions en phase d'atterrissage quand je me réveillais. Je secouai Sol et nous regardâmes par le hublot derrière nous. Une immense ville, cette fois-ci, j'étais certain que c'était une de nos anciennes cités car je pouvais encore distinguer des vestiges des enceintes en béton armé. Autour, beaucoup de forêts et de champs. Ce devait être une cité agricole contrairement à la nôtre qui était industrielle.
Je connaissais celle de New York qui était spécialisée dans la technologie et la recherche, celle de Las Vegas dans le tourisme et celle de Vancouver avec une concentration d'universités, d'écoles et de structures militaires importantes. C'était une cité de formations aux métiers de l'Etat et de prestige. Médecins, infirmiers, juges, professeurs, ingénieurs, écrivains, philosophes, politiciens... Une cité d'élites, pour ceux qui avait de quoi payer une année minimum et qui avait un niveau intellectuel supérieur. Les militaires qui s'inscrivaient y étaient envoyés pour une période de trois ans après quoi, il rejoignait leur cité de naissance. C'était ce que j'avais prévu de faire à ma majorité.
Je n'avais aucune idée du nom de la cité que nous survolions. Je voulus poser la question à Noah mais Sol me devança.
— Où sommes nous ?
— Camp de survie Numéro 67, claironna-t-il. Il regarda avec bienveillance les immeubles partiellement détruits en dessous de lui et les rues grouillant de vie.
L'avion parti légèrement plus tôt que nous, venait de se poser sur une longue piste plus bas.
Les ailes du nôtre firent une rotation et les hélices se retrouvèrent à l'horizontal ainsi, en les ralentissant au fur et à mesure, nous nous rapprochâmes doucement du sol. Une petite secousse nous indiqua que nous pouvions nous décrocher.
Adonis s'approcha de Noah, celui qui pour le moment avait manifesté le plus de sympathie et se risqua à lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis que nous étions partis.
— Il y avait une fille avec nous, apparemment à l'hôpital, est ce que... Il ne finit pas sa question, la porte de l'avion s'ouvrit. Adonis déconcerté par le sourire de Noah qui fixait l'extérieur, se figea. Noah lui désigna d'un bref mouvement de tête, une jeune fille totalement perdue au milieu d'un océan d'hommes et de femmes en uniformes. Adonis se précipita dehors et Kaya et lui se prirent dans leurs bras.
Ils échangèrent vivement et ils nous regardèrent tout sourire. Adonis se précipita vers nous.
— Nous sommes sauvés ! Kaya m'a dit qu'ils nous aideraient, c'est un camp de survivants, nous pourrons rester ici, ils nous accueilleront. Ils ont aussi récupéré Roger-Zorba et toutes nos affaires.
— N'oublie pas que Nadir et les autres sont toujours quelque part, bougonna Sol en le fusillant du regard. Et qui te dit que ces gens-là sont bons, eux l'ont affirmé, mais moi, je vous dis que ces gens sont tout aussi étranges que les robots... Je n'ai pas confiance.
— Moi non plus, je n'ai plus confiance en personne, déclara Ares, étrangement d'accord avec Sol.
— Ils sont peut-être de mèche avec les robots. Comment nous ont-ils trouvés à votre avis ? Sûrement pas par hasard ! Et nos affaires et le cheval, nous les avions cachés ! ajouta Sol qui nous bouscula et s'empressa de reprendre son sac à dos.
Je suis sorti à mon tour et j'ai récupéré mes affaires. Nous étions au beau milieu d'une base aérienne entourée de clôtures en fer. De nombreux appareils, avions et hélicoptères étaient alignés de part et d'autre d'une piste d'atterrissage centrale.
J'étais toujours pieds nus, en pyjama. J'ai ouvert mon sac et j'ai enfilé ma veste, je me suis félicité de ne pas l'avoir gardé sur moi quand nous avons visité la ville précédente, sinon elle aurait disparu comme les affaires que je portais ce jour-là.
Toutes mes affaires de rechanges étaient dans le sac, ainsi que le guide et la boussole. Rien ne manquait à l'appel.
La vague de soldats se dirigeait vers une grande porte en fer blindée qui gardait une structure métallique, une grand cube recouvert de miroirs qui reflétaient la forêt aux alentours. A l'intérieur, d'immenses escaliers menant à un sous-terrain voûté, comme une ancienne station de métro.
Noah et Athéna parlaient gaiement, il la regardait avec un sourire éclatant, ses cheveux parfaits au vent, il riait à gorge déployée. Athéna se pencha pour ramasser son sac mais il l'attrapa avant et le mit sur son épaule. Elle le remercia alors qu'il lui souriait béatement.
J'avançais avec rage jusqu'aux escaliers sans me retourner et rejoins rapidement Sol qui ruminait devant la porte blindée.
— Tu as raison, nous partons d'ici le plus vite possible, lui dis-je en lançant un regard haineux à Athéna, qui ne semblait même pas remarquer la présence d'autres personnes que Noah autour d'elle.
Les voûtes étaient carrelées de blanc et illuminées par de grand néons orangés. Le tunnel déboucha sur une immense base qui grouillait de mouvements. Une cantine, un centre hospitalier, des lits de camps dans une pièce à l'écart pour une sieste, un centre d'informations, une base de commandement, une salle de remise en forme et de sport, un spa et des salles de détente, telles que des arcades ou salles de jeux. Le plafond était une immense pyramide en verre qui donnait sur le ciel et les arbres.
Tout au bout, une arche et un nouveau tunnel menait à une gare à une voie. Le panneau lumineux à l'entrée de ce souverain affichait l'heure de départ du prochain train souterrain. Arrivé, ZN67, centre Montréal.
Alors nous étions si loin que cela ? Nous nous étions autant éloignés de Los Angeles ? Il allait nous falloir un temps fou pour y retourner et ma carte ne m'était plus d'aucune utilité, elle ne concernait que la côte ouest.
Au dessus du panneau d'affichage des horaires, une grande pancarte avec ces consignes :
Pour faciliter l'accès à la bulle, veuillez signaler vos blessures au bureau des contagions et mises en quarantaine.
Enlevez vos chaussures et vos objets métalliques pour la décontamination.
Laissez vos masques et équipements au bureau des décontaminations.
Si vous présentez des signes de contaminations, rejoignez immédiatement le bureau des contagions et mises en quarantaine, sans rien toucher ni parler à personne.
Les nouveaux arrivants doivent se rendre en salle de vérifications puis en salle d'informations.
Quelle contamination et pourquoi une décontamination ? Et une bulle ? C'était à ni rien comprendre...
— Par ici, nous avertit Noah en rejoignant un ascenseur. Sol et moi l'avons suivi à contre coeur.
Nous sommes entrés dans une longue pièce avec pour seuls meubles, une table ovale entourée de chaises en cuir et un rétroprojecteur perfectionné qui envoyait un graphique sur l'un des murs blancs de la pièce.
Une courbe avec le taux de mortalité de la ville ces derniers deux cents ans. Alors que le nombre d'habitants atteignait quatre millions en 2170, en 2171 il y avait une impressionnante chute. En moins d'un an, la ville avait perdu quatre-vingt treize pour cent de sa population. Et depuis, elle était légèrement remontée de quelques centaines de personnes par an avec encore d'impressionnantes chutes aléatoires. Une fois en 2198, une autre en 2256 et une autre encore en 2367. Nous étions en 2370 selon le graphique et la ville atteignait cinq cents mille habitants.
2370 ! La réalité me donna une grande gifle. Alors elle était morte. C'était certain, tous, ils étaient morts. Sol sembla s'en rendre compte aussi et s'affaissa dans un siège.
— Nous connaissions l'issue, lui dis-je, essayant moi-même de me résonner.
Je savais très bien que je ne reverrais jamais ma famille mais cette fois, c'était si réel. J'avais espoir que quelqu'un trouve le remède miracle contre la vieillesse, que arrivé à un certain âge, des mises en capsule comme les nôtres seraient faites pour voyager dans le futur sans s'affaisser ni prendre de rides. Mais non. Le projet Mercure n'avait pas abouti et pire que cela, le monde avait péri. L'avenir comme je l'espèrais était une utopie et j'étais confronté à son inverse. Une dystopie comme on nous en décrivait dans les romans de la bibliothèque municipale de la cité.
— C'est fini alors, murmura Sol. Nous sommes seuls, derniers humain nés entre 2000 et 2100... Nos familles... J'avais espoir tu sais, me dit-il. Je pensais que nous étions des tests pour que ces capsules soient commercialisées par la suite, qu'elles puissent servir dans l'espace pour tuer le temps pendant les voyages mais surtout pour les gens ordinaires. Pour qu'ils puissent se réveiller à l'époque de leur choix... C'était aussi cela, le but de notre sacrifice, conclut-il.
Tous les autres, Ambroise, Adonis, Ares, étaient déjà dans la salle, assis bien sagement. Ils discutaient à voix basse et paraissaient inquiets.
Un vieil homme en chemise bleutée entra tel un roi dans la pièce suivi de plusieurs de ses supposés conseillers en tailleurs et chemises impeccables.
Il nous a été servi une petite collation puis l'homme a commencé. Il avait des manières et l'allure de Charles mais plus vieux et plus sympathique.
— Bonjour, je suis ravi de vous accueillir. Je suis le professeur McGwen, Docteur et Maire du camps ZN67 aussi appelé Bulle de Montréal. Bienvenue à vous tous parmi les survivants de l'épidémie de Hawkins. Je me suis figé. Hawkins, Hawkins, j'étais certain d'avoir déjà entendu ce nom. J'ai regardé Sol qui arborait la même tête songeuse.
— Hawkins comme..., j'ai commencé.
— Charles, a-t-il fini. Nous nous sommes mutuellement adressés un sourire nerveux et avons levé la main sans nous concerter.
Athéna semblait aussi abattue que nous. Le professeur McGwen m'a interrogé du regard.
— Quelle épidémie, ai-je demandé. Et pourquoi Hawkins ?
Il m'a regardé avec horreur puis, soudainement, son visage s'est adouci.
— Vous ne savez rien du virus, alors c'est vrai..., dit-il. Vous existez vraiment... C'est incroyable. Nous vous avons cherchés pendant si longtemps. Des générations entières ont eu espoir grâce à vous. Vous êtes ici considérés comme des dieux... Il haletait presque. Nous nous regardions tous avec incompréhension.
— Vous êtes les enfants de Mercure ? demanda une femme en tailleur rouge. Une jolie femme aux cheveux de jais et aux grands yeux gris.
Nous nous sommes tous regardés avec de grands yeux ronds et avons haussé les épaules.
— Oui, nous faisons bien partie d'une expérience du nom de Mercure, a dit Hélios en levant un sourcil. Du moins, nous en faisions parti, a-t-il rajouté. Il jouait avec un stylo, il le faisait frénétiquement et nerveusement tourner entre ses doigts.
— Alors, c'est une prouesse technologique et un moment historique. Le monde est enfin sauvé. Vous allez nous sauver ! Ne nous comprenions rien, pas un mot.
— Bon, il va nous expliquer le papy ! s'est agacé Ares en le fixant d'un air buté et idiot, sa bouche à moitié ouverte et les yeux exorbités.
— Ares ! l'a réprimandé Kaya.
— Oh, non, vous êtes en droit de vous poser un tas de questions, en revanche, sachez jeune homme que je ne suis pas en âge d'être appelé papy ! Enfin... il y a deux cent ans, un virus a décimé presque toute la population du globe. Le virus est parti d'une petite ville à la frontière Mexicaine. Nous avons donné à l'épidémie le nom de cette ville, Hawkins.
Sol et moi, nous nous sommes regardés, intrigué, drôle de coïncidence...
— Oui, moi je pense surtout que le virus a été lancé par Charles et sa troupe de savants fous, a murmuré Sol en sourcillant.
— Comment avez-vous survécu ? a demandé Charly.
— Certains humains ont, en se protégeant avec ce qu'ils pouvaient, survécu. Des vaccins presque tous inefficaces ont été faits en urgence mais à moins d'être très riche et de pouvoir se payer un traitement complet et complémentaire, il ne servait à rien de se faire vacciner. La population étant de plus en plus rare, des émeutes ont eu lieu dans les cités et les traitements ont été volés. On ne guérit pas d'Hawkins. C'est une maladie qui vous ronge progressivement. Son développement est plus ou moins rapide. Le virus peut prendre de quelques minutes à plusieurs jours pour se déclarer.
— Que fait-il ? s'enquit Adonis. Plus je regardais Athéna, plus je la trouvais étrange. Elle fuyait mon regard et semblait mal à l'aise. Quand elle posa enfin les yeux sur moi, elle s'empressa de les baisser.
— Le malade ressent des douleurs à la tête, de puissantes vagues migraineuses. Viennent ensuite l'irritabilité du patient, les frissons menant aux premières raideurs soudaines et momentanées des membres, des douleurs dans le coeur. Les veines et artères contiennent une pression monstre et sont de plus en plus visibles sur le corps du malade. Sa peau prend alors une teinte verdâtre si bien que le malade ressemble peu à peu à un zombie. Viennent les signes d'agressivité, d'énervement qui amènent des convulsions incontrôlées. Trop de pression, hémorragie interne et externe, c'est la mort.
Kaya failli déglutir de même que Ambroise et Charly.
— Une fois que le virus vous a frappé, la mort est inévitable. On peut prendre le vaccin et ses traitements complémentaires après l'infection mais ils ne feront que ralentir la maladie.
— Est-ce contagieux ? demandai-je inquiet.
— Oui. C'est donc pour cette raison que nous vivons ici, entourés de cette barrière, le mur nous protège.
— Une barrière ? Comme un mur de béton ? ricana Sol.
— Non, une bulle dans laquelle nous filtrons l'air. Aucun moyen d'y entrer sinon par les souterrains. Le train amène les gens à l'intérieur et l'extérieur de la ville. Evidemment, une visite médicale est obligatoire avant de pénétrer dans la bulle...
— Toute personne blessée, que ce soit une énorme plaie ou une simple égratignure n'est pas admise, ajouta la femme en tailleur. Mon regard se porta vers Kaya qui paraissait se décomposer.
— Le virus est dans l'air, mais il contamine principalement par voie cutanée.
Kaya se leva précipitamment et se rua hors de la salle, Athéna sur ses talons. Tous les membres de la cité les suivirent du regard avec interrogation et se mirent à parler entre eux.
Notre petit groupe scruta la réaction de chacun et quand je me levai, le reste m'imita.
Noah joua des coudes pour me rejoindre dans le couloir.
— Il faut que vous veniez avec moi, dit-il. Je vais vous emmener à la visite médicale et ainsi, vous rentrerez dans la bulle. Après décontamination évidemment.
Etrangement, nous avons tous passé le contrôle de sécurité. Pourtant, certains d'entre nous avions des égratignures et la blessure de Kaya n'était absolument pas guérie. On ne nous a même pas fait passer de tests.
Le train ressemblait plus à un métro avec l'intérieur d'un bus. Les sièges étaient recouverts d'un tissu vieilli et les vitres avaient quelques griffes et graffitis.
Nous sommes passés par un sas de décontamination et quand la porte en verre s'est ouverte, l'air que nous avons respiré était frais et doux comme jamais. C'était d'une pureté...
La ville était entourée d'un bois et de champs. Séparait le tout de l'extérieur, une espèce d'enveloppe transparente ressemblant à un dôme. Je comprenais qu'on l'appelle la bulle. Elle avait des reflets rosés.
A pied, en suivant le petit groupe de soldats, nous avons rapidement rejoint le coeur de la ville.
— Ça y est, vous êtes libres ! claironna Noah alors que nous traversions une place agitée par un marché.
J'avais l'impression d'être dans notre cité, celle que nous connaissions si bien. Celle où j'avais grandi.
— C'est tout ? protesta Sol. Il se tourna vers notre petit groupe et nous questionna du regard. Vous voulez dire que nous avons risqué notre vie pour... retrouver la même chose et en pire en plus ! Il est hors de question que je reste ici. Et les autres alors ? Nadir ? Ambroise, ta soeur, Zoë ?
Noah semblait gêné. Il plissa les yeux à cause du soleil et mordit sa lèvre inférieure.
— Vous avez chacun un appartement ici, ajouta-t-il en nous désignant une superbe tour en verre qui surplombait toute la ville. Le grand luxe ! Peu de gens ont la chance de vivre dans le centre. Si vous me cherchez, je vis de l'autre coté de la ville, district 12, bloc 9, quartier 11, maison 3, ajouta-t-il avant de s'éloigner.
— Comme si nous allions le chercher, marmonnai-je toujours aussi jaloux de l'attention permanente que lui portait Athéna.
— On peut rester ici une nuit au moins, proposa Adonis. Juste une nuit Sol, Nadir peut bien attendre un peu... Sol le regarda hébété et tourna les talons. Je m'apprêtais à le suivre mais Athéna m'en empêcha.
— Laisse-le, me dit-elle d'une voix apaisante. Elle saisit ma main et m'entraîna dans le marché où nous passâmes l'après-midi entier.
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Est-ce la fin de leur calvaire ? Qu'en pensez-vous ?
Merci pour les retours positifs ! J'espère que cela vous plait toujours !!! Passez une bonne semaine !
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