Merci Pépite
« Sept mois ! Voilà sept mois que j'ai quitté Marseille pour Busan ! Sept mois que je travaille sur un marché à poisson alors que je suis allergique aux fruits de mer ! 7 mois que je me lève pratiquement tous les jours à 4h du mat' pour m'occuper du déchargement de poissons frais ! Sept mois que je ne rentre dormir qu'à 21h après avoir bossé toute une journée pour un maigre salaire et une patronne revêche ! Sept mois que je pue le poisson, si bien que je suis obligé de vider mon gel douche à chaque fois que j'essai de retrouver une odeur humaine ! Sept mois que je vis ainsi et pourquoi ?! Pour un garçon ! »
Remontant difficilement la pente qui menait jusqu'à chez elle, Ilay continuait mentalement à se plaindre. Elle avait du gérer une cargaison de crevette avant de partir et ses bras recouverts de plaques rouges la démangeai atrocement. Elle disputait mentalement la Ilay de sept mois auparavant, qui avait décidé de venir vivre à Busan pour être plus proche de son correspondant dont elle était tombée amoureuse.
Elle avait tout juste obtenu sa licence en LEA et elle s'était donné une année sabbatique afin de conquérir Mark Tuan, un jeune américain parti vivre à Busan par amour de la mer Coréenne. Il travaillait sur un bateau de pêche et vivait dans une maison avec ses hyungs, cependant, l'un d'entre eux s'était marié et avait déménagé, laissant l'étage supérieur de la maison inoccupé et Ilay avait saisit l'occasion pour cohabiter avec l'homme de ses rêves.
Sept mois auparavant, elle avait donc prit un allé simple pour Busan avec ses maigres économies et s'était installé dans cette maison avec l'espoir de pouvoir rapidement avouer ses sentiments à Mark, mais tout n'avait pas été comme prévu.
Une semaine après son arrivé, elle avait commencé à travailler au marché à poisson, voyant Mark le matin quand elle venait décharger sa pêche pour la distribuer sur les stands et elle avait rencontré SoYu... La petite amie de Mark.
Il avait oublié de mentionner qu'il s'était mis en couple, le jour même de son arrivé et Ilay s'était retrouvé à devoir travailler pour SoYu qui de toute évidence ne la portait pas dans son cœur.Puis, elle avait découvert qu'en fait, Mark n'était pas si souvent chez lui. Il préférait dormir sur le bateau et quand il rentrait, il était tellement crevé qu'il lui parlait à peine.
A la place, Ilay devait s'occuper de « Pépite », le loulou de Poméranie de SoYu, parce que peu de temps après l'avoir adopté, « madame » s'était découvert une allergie aux poils de chien. Mark en petit ami bienveillant avait proposé de garder l'animal, mais il ne pouvait pas le garder sur le bateau, alors Ilay en avait hérité.
Elle se refusait à l'avouer à qui que ce soit, mais cette petite chose était une peste, comme sa maîtresse d'origine. Ilay était persuadé que SoYu avait menti sur ses allergies, juste pour que son chien veille à ce que Mark ne se rapproche d'aucunes autres filles. Après tout, il était quand même étrange qu'elle développe une allergie à son chien juste quand Ilay avait emménagé alors qu'elle l'avait adopté depuis bientôt 3 ans. Mais Mark était aussi mignon que naïf, il ne voyait pas que sa petite amie en avait après sa colocataire.
Après trois mois de ce traitement, Ilay avait prit la grande décision de rentrer chez elle, à Marseille, cela faisait donc 4 mois qu'elle bossait sans relâche pour économiser afin de se payer son billet de retour. La Corée du Sud lui laisserait un goût amer dans la bouche... ou plutôt un gout de kimchi, de poisson et de dégoût.
Rentrant chez elle exténué ce soir là, elle essayait de visualiser son bain, mais au souvenir de « Pépite » qui s'était enfuie 4 jours plus tôt, elle avait des frissons d'horreur. Elle avait cherché partout, mais la saleté qui ne l'aimait pas devait se cacher d'elle exprès pour la mettre en rogne.
Ilay devrait se décider à l'avouer à Mark qui rentrait le lendemain pour ses deux jours à terre... Et il le dirait à la sorcière... Ilay en avait déjà les oreilles qui chauffaient. Elle avait mit des affiches un peu partout, mais bien sûr, personne ne l'avait appelé, qui oserait s'approcher de cette terreur sur patte. Même si quelqu'un avait voulu aider, Pépite lui avait surement piaillé dessus ou mordu et la personne avait abandonné... Tout comme Ilay aurait voulu abandonner, mais Mark aimait tellement cette sale bête !
Oui, malgré sept mois d'un amour à sens unique, Ilay était encore prête à tout pour geste de lui. Quand elle repensait à son sourire un peu carnassier avec ses canines apparentes, elle sentait une chaleur l'envahir toute entière. Mais voilà que Pépite lui faisait encore perdre des points... stupide cabot !
C'est donc d'humeur massacrante et toute échevelé que ce soir là, elle était remontée chez elle. Il était tard et les lumières du quartier n'éclairaient qu'un rayon d'un mètre autour d'elles, alors Ilay n'avait pas remarqué la forme qui se trouvait sur son perron. Mais au moment ou elle mit ses clés dans la serrure de son entrée, une main sortie de l'ombre s'était posé sur son épaule, lui offrant la peur de sa vie.
Avançant pour se faire voir plus clairement, celui à qui appartenait cette main s'était excusée à profusion :
- Ah zut ! Désolé, désolé, s'était exclamé l'inconnu en faisant des révérences comme si son corps avait été sur un balancier.
Se remettant de ses frayeurs, Ilay avait remarqué la boule de poils qui se trouvait dans les bras de l'inconnu :
- Oh, mais c'est Pépite ! Pépite, viens me voir sale teigne ! s'était écrié Ilay en se précipitant vers l'inconnu pour récupérer le chien.
Mais Pépite qui ne l'entendait pas de cette oreille, s'était étrangement mis à gesticuler dans les bras du jeune homme, tentant son possible pour s'éloigner de la jeune fille, puis voyant que l'autre ne voulait pas la lâcher, la chienne l'avait mordu avec rage :
- Aïe s'était écrié l'inconnu en lâchant du même coup l'animal.
Cependant, Ilay l'avait attrapé au vol. Tenant la chienne à bout de bras, elle s'était empressée d'ouvrir la porte et de l'envoyer à l'intérieur, enfermant du même coup l'animal qui s'était mis à brailler de toutes ses cordes vocales :
- Toi, tu vas rester dedans, saleté ! avait crié Ilay à la porte, y assénant un coup de pied quand le chien s'était mis à gratter.
- Hum...
Le jeune homme s'était timidement rappelé aux souvenir de Ilay, qui bien que reconnaissante qu'il lui ai ramené le chien de SoYu, n'était pas d'humeur à socialiser :
- Vous voulez quoi ? avait-elle lancé un peu sèchement.
Puis elle avait remarqué la main du jeune homme qui saignait et elle s'était mordu la lèvre, la culpabilité faisant fondre son agressivité :
- Suivez moi, lui avait elle dit, le guidant jusqu'à l'escalier dérobé qui menait à son étage particulier.
- Votre chien ira bien ? avait bégayé l'inconnu extrêmement mal à l'aise.
- Elle survivra, avait répliqué Ilay en haussant les épaules. Elle à bu votre sang, ça devrait la sustenter ! avait-elle enchaîné avec un sourire amer.
Une fois rentré chez elle, Ilay avait jeté ses affaires sur la table à l'entrée et elle avait pivoté d'un coup pour faire face à son invité :
- Bienvenue chez moi ! Désolé pour ... ça, avait-elle dit en désignant la blessure ouverte du jeune homme. Pépite, c'est la chienne de la petite amie de mon coloc'. Je m'en occupe parce qu'il vit sur un bateau en semaine et « madame » est « allergique ». Comme vous avez pu le constater, ce machin ne me supporte pas, comme sa maîtresse d'ailleurs... Ah et moi c'est Ilay, Jung Ilay, avait-elle conclut en lui tendant la main.
- Jimin, Park Jimin, avait il répondu avec un sourire, tendant sa main encore valide. Ce n'est pas trop grave... pour la main.
Il lui avait fait un sourire contrit et Ilay avait pensé qu'il était vraiment beau. Légèrement plus grand qu'elle, il était extrêmement bien bâtit. Ses bras musclés dépassaient de son jersey et son regard sombre faisait prendre conscience à la jeune fille qu'elle était seule chez elle avec un inconnu. Il avait des joues un peu rondes qui conféraient à son visage un air innocent quand il souriait, mais Ilay savait mieux que de faire confiance à un inconnu.
Prétextant aller chercher de quoi le soigner, elle s'était précipité dans sa salle de bain. Oui, il était très beau, aussi beau que Mark, mais il avait un truc différent, un petit air dangereux et sexy qui rendait la jeune fille fébrile...
Cependant, arrivé dans la salle de bain, elle avait pu voir son reflet et il était évident qu'elle ne pourrait pas lui plaire. Déjà qu'elle sentait fortement le poisson, ses long cheveux noirs de jais étaient tout emmêlés, des plaques rouges lui couvraient les bras et remontaient jusque dans son cou et ses vêtements... autant dire que ce n'était pas avec ses vêtements d'ahjumma qu'elle pourrait espérer plaire à qui que ce soit.
Comme par automatisme toutefois, elle avait lavé ses mains dans un espoir vain d'atténuer l'odeur de poiskaï, elle s'était passé de l'eau sur ses plaques, réveillant ainsi ses démangeaisons et elle avait tenté de discipliner ses cheveux avec ses doigts.
Le résultat n'était pas fameux, mais ne pouvant laisser l'inconnu se vider de son sang dans son salon, elle était retourné vers lui, rouge de honte par rapport à son apparence.
- Il commence à faire moche, avait fait remarquer Jimin, assit confortablement dans un fauteuil, désignant de sa mâchoire virile la fenêtre d'où l'on pouvait observer des arbres se courbant sous l'effet du vent.
Ilay était légèrement sorti de son embarras et après avoir déposé le kit de soin sur la table basse du salon, elle s'était précipité à la fenêtre pour mieux voir ce qu'il se passait. Le désavantage à vivre sur la côte, s'était que le mauvais temps venant de la mer pouvait vous tomber dessus brutalement et violemment sans prévenir...
Enfin, sans prévenir, pas vraiment, mais Ilay avait trop été préoccupé par la disparition de Pépite pour regarder la météo. Ce vent ne présageait rien de bon et si le mauvais temps s'aggravait, cela voudrait dire que Mark irait directement chez SoYu, parce qu'elle avait « peur » de l'orage toute seule chez elle... cette fille !
De nouveau agacé, Ilay avait été sortie de ses rêveries par le toussotement de Jimin :
- Vous pensez que ça va s'aggraver ? avait-il demandé timidement.
- Evidemment... Ah vous n'êtes pas de la région ?
- Si, si, mais ça fait longtemps que je n'habite plus ici. Je suis venu rendre visite à mes parents... Vous ne savez pas qui je suis ? avait-il demandé en observant la jeune fille avec insistance.
Le détaillant d'un air circonspect, Ilay s'était creusé la tête, puis ne voyant vraiment pas où elle aurait pu le rencontrer avant, elle avait secoué la tête :
- On se connait ? avait-elle proposé sans conviction.
- Non, mais beaucoup de gens me connaissent... avait-il continué de plus en plus gêné.Vous ne regardez pas beaucoup la télé ?
- Ah, eh bien pas vraiment. Vous êtes connu alors ?
- Oui, je suis chanteur dans le groupe BTS.
- Ah ?
Puis, constatant qu'il était un peu déçu qu'elle ne montre pas plus d'enthousiasme devant sa célébrité, elle s'était exclamée avec exagération :
- Oh mon dieu ! Mais j'ai esquinté une star ?!
- Ah ! Ah ! Pas une star, juste... et puis ce n'est pas bien grave ! avait-il répliqué avec un sourire timide.
- Ne le dites pas à vos fans ! avait-elle continué en lui faisant un clin d'œil.
- Promis, si vous prenez bien soin de moi, je dirais que je me suis fais mordre par un chien errant, avait-il répliqué avec un sourire charmeur.
- Trop aimable ! Avait-elle sourit en prenant place sur la table basse en face de lui afin de le soigner.
Ilay combattait son instinct qui lui criait que ce mec était en train de flirter avec elle, mais ce n'était pas possible ! Il était connu, elle sentait le poisson et ressemblait à... A rien ! Mais tandis qu'elle lui désinfectait la main, elle aurait pu jurer qu'il lui caressait l'intérieur du poignet du bout des doigts... Mais ça devait être un réflexe, n'est-ce pas ?
Elle tentait de toutes ses forces de se concentrer et de ne pas sourire aussi bêtement, mais une fois qu'elle avait fini de bander sa main, elle avait levé les yeux vers lui pour constater qu'il observait son cou avec insistance. De sa main saine, il avait effleuré une de ses plaques d'allergies et elle avait inconsciemment retenue sa respiration.
- Vous faites une allergie on dirait... avait-il soufflé concentré en veillant à effleurer du doigt chaque parcelle de peau rougit et bouffi qu'il pouvait trouver.
- Je... Hum... Je ... avait-elle bégayé ne trouvant plus ses mots, juste capable de retenir les couinements d'excitation qu'elle sentait monter dans sa gorge. Je suis allergique aux fruits de mer.
- Et vous travaillez avec du poisson ? avait-il demandé surpris.
- Je... Oui... Hum...
Ilay frissonnait de la tête aux pieds, elle remerciait mentalement le ciel de porter un t-shirt aussi large, cachant ainsi sa poitrine qu'elle sentait durcir d'excitation. Il avait arrêté son parcours, juste à son col et levé vers elle des yeux qui exprimaient, une si grande tendresse que le cœur d'Ilay avait faillit lâcher.
- Il... Il... Il est tard s'était elle exclamé en se relevant précipitamment.
Elle s'était dirigée vers la salle de bain avant de faire demi-tour pour se rendre vers sa porte d'entrée. Lui, d'un calme moqueur, s'était relevé doucement en ne la quittant pas des yeux.
- Merci pour l'hospitalité, avait-il simplement dit en souriant, une fois qu'il avait été près de la porte.
Toutefois, au moment de sortir, une pluie torrentielle avait commencé à s'abattre accompagné de bourrasques violentes et d'éclairs, en bref pas vraiment un temps pour se retrouver dehors ! :
- Eh merde ! Vous avez un parapluie ? avait-il demandé en regardant à travers la fenêtre d'un air désabusé.
- Ah, mais vous comptez partir par ce temps ? avait-elle dit un peu déçu.
- Je n'ai pas vraiment le choix... s'était-il contenté de répondre en haussant les épaules, le regard toujours perdu dans la nuit.
- Mais... Mais, vous habitez loin ? avait-elle insisté, dévorant du regard son profil si masculin.
- Séoul...
- Non, mais vos parents ?
- Oui, un peu... loin... avait-il répliqué, énigmatique.
- Je... Waw... Je ne peux décemment pas vous laisser partir sous cette pluie... Je... Attendez au moins que ça se calme !
- Mais après je risque de rater le dernier train, lui avait-il dit en la regardant d'un air contrit
- Train ? Vous voulez partir en train ? Mais il n'y en a plus à cette heure ci ! avait-elle rigolé.
- Ah ? Oh... Hum...
- Bon, vous... Vous avez sauvez mon chien... Enfin, ramené le chien de... de Mark. Juste pour cette nuit, je pense, qu'il serait plus prudent que vous restiez ici, demain... Oui, demain, vous pourrez prendre un train, à la première heure.
- Vraiment, ça ne vous dérange pas ? avait-il sourit.
- Ah ! Ah ! Ce n'est pas tous les jours que je peux accueillir quelqu'un de célèbre ! Mais je n'ai qu'une chambre alors...
- Je peux dormir dans le salon...
- Non, non. Vous êtes l'invité, vous pouvez dormir... Dans mon lit, avait-elle conclut en avalant sa salive avec difficulté.
Il allait passer la nuit dans son lit à elle ! Ce beau gosse musclé, qui flirtait (elle en était persuadé) sans vergogne avec elle !
Troublé, mais ne voulant pas le montrer, Ilay s'était écarté en vitesse :
- Bon ben moi, ouh ouh, comme vous le sentez, j'ai besoin d'une douche ! Oui, une douche froide... avait-elle marmonné pour elle-même. Faites comme chez vous !
D'un coup, Jimin l'avait vu s'éloigner pour aller se doucher. Il en avait profité pour prévenir son agence et son manager qu'il ne pourrait pas rentrer à cause des intempéries. Ne sachant trop quoi faire en attendant, il avait allumé la télé et commencé à zapper au hasard. Il était tombé sur un drama qu'il ne connaissait pas, mais comme il semblait intéressant, il s'était décidé à le regarder.
Quelques longues minutes plus tard, sentant le letchi, la fille avait fait réapparition, une serviette enroulée en turban au dessus de sa tête, elle était affublé d'un grand t-shirt déchiré qui lui arrivait aux genoux et rien de plus. Jimin avait pensé qu'elle aurait porté quelque chose de plus féminin, mais il s'était probablement fait des films en pensant qu'elle le draguait.
Elle lui avait sourit en se rendant à la cuisine :
- Je vous ai laissé une serviette de quoi vous changer dans la salle de bain, avait-elle crié depuis la cuisine.
- Oh, oui, merci ! Lui avait répondu Jimin avant de se diriger dans le couloir, là ou il l'avait vu sortir.
Il lui avait suffit de suivre la condensation énorme laissé par sa douche, elle s'était de toute évidence lavée à l'eau bouillante.
Après la douche, il avait enfilé le t-shirt large et le caleçon aussi large qu'elle lui avait laissé. Cette fille n'avait décidément pas vraiment des goûts vestimentaires très féminins. Sur le bord du lavabo, il avait vu un tube de crème apaisante pour les allergies et inconsciemment, il s'en était saisi.
De retour au salon, Jimin avait pu constater que son hôte avait installé sur la table basse un diner composé de spaghetti à la viande accompagné de bouteilles de bière.
- Ce n'est pas un festin, lui avait-elle dit en souriant, un peu gêné, mais c'est quelque chose que je suis sûr de savoir cuisiner !
- Ça m'a l'air excellent ! s'était-il exclamé en s'installant à côté d'elle sur le canapé.
Dehors, la pluie avait redoublé, le vent semblait vouloir déraciner la maison et les éclairs et l'orage semblaient de plus en plus proche, mais les deux, installé tranquillement l'un à côté de l'autre, discutaient tout en regardant distraitement la télé, devenant de plus en plus à l'aise l'un avec l'autre, l'alcool aidant.
Puis un film avait débuté. Pour pouvoir bien s'installer, Ilay avait débarrassé leurs plats et ramené d'autres bières. Mais Jimin avait proposé de s'occuper de ses plaques plutôt :
- Tu m'as soigné, c'est la moindre des choses que je puisse faire !
Puis, avant qu'elle ne puisse protester, il avait commencé à enduire ses bras de pommade et à la masser. Gêné à l'extrême, Ilay avait tourné sa tête vers l'écran où le film « A Frozen Flower » avec Jo In Sung, était diffusé.
Elle essayait de ne pas penser aux mains de Jimin lui massant les bras, cependant, il était passé à ses jambes et s'était comme si son vagin avait eu des battements de cœur. Ilay avait soudainement eu très chaud, alors pour reprendre contenance, elle avait bu une autre bière.
Jimin s'était sagement arrêté à ses genoux et était remonté vers son cou. Avec la concentration et le professionnalisme d'un docteur, il lui avait massé la nuque... tirant un peu sur le col, il lui avait passé la crème sur les épaules et voyant qu'il ne pouvait plus en toute innocence soigner aucune autre partie de son corps, il avait redéposé le tube de pommade sur la table basse.
Le souffle court, Ilay l'avait regardé faire. Il lui avait sourit et elle avait prit une décision un peu folle :
- Je... J'ai le dos qui me démange aussi... avait-elle dit d'une petite voix.
Prenant une forte inspiration, elle s'était installée sur le canapé, assise en lotus, donnant le dos à Jimin et avec une lenteur un peu tremblante, elle avait fait passer son t-shirt par-dessus sa tête, prenant au passage la serviette qui avait libéré ses cheveux encore humides sur ses épaules.
Le cœur battant à mille à l'heure, un embarras monstre lui vrillant les joues au pourpre, elle avait attendu qu'il réagisse. Elle portait juste à présent son boxer noir et anxieuse, elle pouvait sentir le regard brulant de Jimin la détailler.
Sans un mot, il avait écarté les mèches mouillées d'Ilay de son dos. Faisant volontairement glisser le bout de son doigt sur la largeur de ses épaules nues.
Jimin se sentait un peu timide face à cette fille qui était pratiquement nues devant lui. Mais déjà depuis un moment, il s'était senti attiré par ses grands yeux de biche et ses lèvres pulpeuses à damner un saint. Malgré son apparence peu soigné, cette fille était super sexy et rien qu'à voir son dos, ses hanches étroites, sa nuque fine... Il avait envie de la mordre... Elle n'aurait probablement pas dit non.
Reprenant ses esprits, Jimin avait commencé à appliquer de la pommade sur le dos d'Ilay. Elle avait quelques rougeur parsemés ici et là, mais il avait tellement envie de la toucher qu'il avait même traité les parties qui n'en avait pas eu besoin.
Elle avait réagi à son massage par de petits gémissements qu'elle n'avait su retenir, mais trop timide pour aller plus loin Jimin avait refermé le tube d'onguent et abandonné le dos de sa partenaire.
Comme pour le pousser au vice, c'est à cet instant là qu'à la télévision les choses avaient commencés à chauffer pour les personnages :
Ju Jin Mo qui jouait un roi de Goryeo (ancienne Corée) et Jo In-Sung qui était le commandant de la garde royale, se retrouvaient à s'embrasser et à se sauter dessus passionnément sur des draps de satin.
Comme s'il avait fallut de ça pour qu'ils soient plus excités... !
- Wah c'est très... avait commencé Ilay pour essayer de briser le silence gêné qui s'était installé entre eux.
Elle avait tenté de récupérer son t-shirt, mais Jimin l'avait discrètement éloigné. Les bras croisé, elle avait fait mine de continuer à regarder le film alors qu'à l'écran Jo In-Sung et Song Ji-Yo se préparaient à passer à l'acte :
- Zut, c'est un film érotique, avait-elle continué en cherchant la télécommande pour zapper
Mais Jimin la lui avait prise des mains. Avec une précaution extrême, Jimin avait replacé ses paumes sur le dos de sa compagne. Entreprenant un massage sensuel, il lui avait de nouveau arraché quelques plaintes de plaisir en restant pourtant sagement cantonné à ses épaules. Le film et ces bruits de plaisir rajoutant à l'excitation du garçon, il avait fait glissé ses mains sous les aisselles d'Ilay, prenant possession de ses seins gonflés dont les tétons étaient durcies par le désir.
Elle avait poussé un petit crie de surprise, mais avait posé ses mains sur celles de son amant pour l'inciter à continuer sa caresse. S'éloignant de la fille juste pour faire passer son t-shirt par-dessus sa tête, Jimin avait ensuite attiré Ilay par le bassin afin qu'elle soit placé entre ses jambes écartés. Il avait laissé le moins d'espace possible entre eux, son torse musclé contre le dos de la jeune fille, son érection bien remarquable contre ses fesses dodues.
Il avait ensuite avec une douceur infini, fait glissé ses deux mains sur les hanches de la fille, son ventre pour remonter vers ses seins qu'il avait prit en coupelle.
- Jimin ! s'était-elle mise à supplier quand du bout des doigts, il avait commencé à jouer avec ses pointes durcies.
S'enhardissant par cet appel, Jimin lui avait pincé le bout des seins et elle s'était cambré contre lui, passant ses mains derrière la tête de son compagnon, afin de lui agripper les cheveux. Il lui avait mordillé le bout l'oreille, souriant avec malice de l'effet qu'il lui faisait :
- Tu es très sensible ici à ce que je vois, lui avait-il susurré, recommençant son manège alors qu'elle avait la respiration de plus en plus lourde.
Toutes distance entre eux s'était évanouie, vu ce qu'il lui faisait, ça n'aurait pas eu de sens de continuer à la vouvoyer.
Ilay se sentait totalement perdue. La partie raisonnable en elle lui disait d'arrêter tout de suite ces cochonneries, surtout avec un garçon qu'elle venait de rencontrer, mais la partie chaude et humide dans sa culotte la poussait à écarter les jambes, à se cambrer contre son membre turgescent et à en demander plus.
Il la rendait folle juste avec ses mains, elle avait hâte de se savoir comment il se débrouillerait avec le reste. Elle avait d'autant plus envie de l'explorer en détails, qu'elle sentait son corps musclé tout contre elle.
Elle avait tenté de se retourner, mais peut désireux de céder le contrôle, Jimin l'avait forcé à garder sa position :
- Où est-ce que tu crois aller ? avait-il murmuré à son oreille d'un ton coquin.
- Je veux te toucher, lui avait-elle répondu à bout de souffle.
- Tu n'aimes pas ce que je te fais ? avait-il continué au comble de la malice faisant tourner délicatement entre ses doigts les tétons de sa compagne.
- Han ! Oui ! avait-elle gémit laissant tomber sa tête en arrière traversé par un éclair de plaisir. Mais je veux... aussi... te donner... han... du plaisir.
Il avait sourit, rougissant de la proposition et de son attitude décadente, mais toute timidité oublié, il avait fait glisser une main vers l'entrejambe d'Ilay, la faisant haleter de plaisir :
- Hmm, on verra plus tard... avait-il continué plein de malice.
- Han, non ! Pas là ! s'était écrié Ilay, ouvrant les yeux qu'elle avait jusque là gardé fermés.
Elle avait tenté de retenir le poignet de Jimin alors qu'il commençait à stimuler son clitoris du bout d'un doigt à travers le tissu de son sous-vêtement:
- Je t'assure tu vas aimer ça !
- Oh, oh mon dieu, Jimin pas là ! Non arrête, tu vas me faire jouir !
Avec un ricanement machiavélique, Jimin avait glissé sa main dans le boxer de sa compagne, frôlant volontairement les parties les plus sensibles, écartant ses lèvres pour que son bouton de rose soit à l'air libre :
- Waw... tu es déjà si...
- Tais-toi ! lui avait-elle commandé, embarrassé à l'extrême, mais trop excité pour s'éloigner.
En lui mordant l'épaule, il avait glissé un doigt en elle et l'avait fait ressortir tout humide vers son clitoris qu'il s'était mis à stimuler avec une lenteur presque cruelle.
Elle ne se contrôlait plus. Ilay bougeait le bassin, gémissait des suppliques pour que Jimin cesse de jouer ainsi avec elle. Elle avait envie de lui, elle avait envie de plus ! Le cœur battant, commençant à transpirer, elle avait de nouveau saisit le poignet de Jimin, mais cette fois ci, pour l'inciter à lui en donner plus :
- Tu... vas... Me rendre... folle !
- Ah ! Ah ! Tu en veux plus ?
Et sans attendre, il avait glissé deux doigts en elle. Elle avait crié de plus belle, griffant toutes les parties du corps de son amant qu'elle pouvait atteindre et dans un dernier râle, elle avait atteint l'orgasme.
Reprenant un peu ses esprits et son souffle, Ilay était resté dans les bras de Jimin qui avait fini par s'allonger sur le canapé, sa jeune conquête entièrement nue sur lui qui gardait toujours son bas.
- C'est de la triche, lui avait-elle dit avec une petite voix mignonne. Tu as pu me toucher, mais moi, je n'ai rien pu faire.
Jimin avait rigolé en la voyant faire la moue, le menton contre son torse :
- La nuit n'est pas finie, lui avait-il soufflé en écartant tendrement une mèche qui lui tombait sur le visage.
Après s'être regardé l'un l'autre dans les yeux, pendant un temps qui aurait pu être des siècles ou quelque secondes, Ilay était remonté sur le torse de Jimin et avec douceur, ils avaient commencé à s'embrasser.
Il ne s'agissait au départ que d'un simple bécot, une bise qu'ils s'étaient donné en gardant les yeux ouverts, mais la passion avait vite reprit le dessus. Fermant les yeux pour mieux se savourer l'un l'autre, ils avaient commencé à entremêler leurs langues avec un appétit grandissant.
Ilay avait fait glisser ses doigts dans les cheveux de Jimin tandis qu'il lui tenait la nuque, lui caressait le dos, les hanches, puis il avait agrippé ses fesses, les malaxant, les écartant, les guidant contre son érection qui était revenue en force.
La fille s'était retrouvé à califourchon sur lui, mimant les mouvements du coït, elle avait abandonné ses lèvres pour commencer à descendre le long de sa mâchoire qu'elle avait parsemé de baisés. Il s'était laissé dorloter, lui relevant les cheveux qui étaient parfois sur son passage. Elle avait embrassé sa nuque, léché sa pomme d'Adam, mordillé ses tétons et elle avait continué son parcours jusqu'à son ventre musclé qu'elle avait amoureusement effleuré de ses lèvres :
- Waw, s'était-elle exclamé, tu as un corps de dingue ! Ces abdos sont justes, miam à croquer !
Et liant le geste à la parole, elle l'avait mordu. Ils avaient tous les deux rigolé, cependant cela avait été de courte durée, car elle était descendue un peu plus bas, là ou une énorme bosse ne laissait aucun doute quand à l'état d'excitation de Jimin.
Sans attendre Ilay avait défait le cordon retenant le bas du garçon et à chaque parcelle de peau qu'elle dénudait, elle s'appliquait à le lécher sensuellement, provocant chez lui des vagues de plaisir qu'il n'arrivait pas à contrôler.
Etait arrivé le moment où il s'était retrouvé totalement nue et remontant le long de ses cuisses en le mordillant espièglement, elle s'était arrêté au dessus de son membre dressé, les yeux écarquillé devant l'engin imposant.
- Je me demande si ça va rentrer, avait-elle marmonné en posant le bout de sa langue son pic de plaisir, d'où perlait une goutte de joui.
Il avait frissonné et elle avait eu un rire mutin. Lapant allègrement le sexe de Jimin, Ilay avait pu le gouter plus profondément. Ne pouvant pas le prendre entièrement dans sa bouche, elle l'avait sucé du mieux qu'elle avait pu alternant avec des stimulations de la main, elle avait léché le long se sa verge jusqu'à ses bourses.
La réponse de Jimin avait été encourageante, il avait tenu sa tête bougeant les reins pour s'enfoncer un peu plus dans sa gorge, grognant tel un animal, il n'avait plus aucune retenue.
Se relevant brusquement, il avait écarté la tête d'Ilay. Aux commandes, il avait positionné sa compagne à genoux sur le canapé, face au dossier, la plaçant de dos, il avait agrippé ses fesses sans ménagement. Prêt à la pénétrer, il lui avait demandé où se trouvait ses préservatifs, une fois qu'elle lui avait indiqué où les trouver, il était rapidement allé les chercher.
Trépignant d'impatience, mais tout de même un peu craintive de la taille de son partenaire et de cette position peu orthodoxe, Ilay était resté à genou, les mains posé au dossier du canapé. Elle se serait cru en position de prière, si elle n'avait pas été nue, attendant que Jimin ne revienne, un préservatif enroulé sur son soldat au garde à vous :
- Ecarte les jambes lui avait-il ordonné.
Elle s'était exécuté, toute fébrile. Il avait glissé un doigt en elle pour vérifier qu'elle était prête à l'accueillir et avec précaution, il s'était immergé en elle, s'accrochant à ses hanches tendit qu'elle, elle s'agrippait au canapé, se mordant les lèvres jusqu'au sang pour ne pas gémir trop fort.
Il la remplissait totalement. Chaque poussée menait son lot de douleur, mais aussi de plaisir et pendant que ses seins se balançaient et qu'elle le sentait s'enfoncer à chaque fois plus profondément, elle se disait qu'elle aurait aimé que cela ne s'arrête jamais.
De nouveaux, elle avait sentie les vagues de jouissance augmenter, il entrait en elle de plus en plus vite, de plus en plus fort et dans un dernier effort, pratiquement au même instant ils avaient jouie.
Jimin était sorti d'elle avec la même précaution qu'à la pénétration, il s'était éloigné pour aller jeter le préservatif, éteindre la télé, puis la lumière. Exténuée, les jambes tremblantes, Ilay l'avait regardé s'affairer, jusqu'à ce qu'il revienne vers elle.
Il l'avait alors soulevé dans ses bras et sans objection, elle avait noué ses bras et ses jambes autour de son corps nu. C'est dans cette position qu'il l'avait transporté jusqu'à la chambre, jusqu'au lit où il s'était allongé avec elle, l'embrassant affectueusement jusqu'à ce que le sommeil ne les emportes, toujours serré dans les bras l'un de l'autre.
Epuisés, ils n'avaient même pas pris la peine de se glisser sous les draps, alors au petit matin, Jimin avait de nouveau pu admirer les formes généreuses de sa partenaire. Comme elle dormait à poing fermés, il avait parcouru les courbes généreuses de la jeune fille du bout des doigts, s'arrêtant parfois sur ses hanches, son petit nombril, ses seins hauts et fières qu'il se rappelait, tenaient si bien dans ses paumes.
Au souvenir de la veille, son érection matinale s'était renforcée et il avait allongé Ilay sur le dos avec précaution, lui écartant les cuisses sans pour autant troubler son sommeil. Amoureusement, il avait glissé sa langue entre les lèvres de son fruit défendu. A moitié endormis, elle avait répondu favorablement à ses attentions, murmurant son prénom dans ses gémissements rauques. Puis suçotant son fruit mûr, il avait glissé un doigt en elle... et un deuxième... et un troisième.
Les yeux toujours fermés, Ilay avait fourré ses doigts dans la chevelure de Jimin, le pressant avec urgence de la mener à l'extase, mais il avait d'autres plans. Se levant aussi vite que l'éclair, il s'était dépêcher d'enfiler une protection avant de pénétrer sa partenaire qui pour le coup, avait fini par bien se réveiller.
Nouant jambes et bras autour de lui, elle avait commencé à onduler en rythme, prenant son pied dès les premières secondes ayant suivies son éveil. Comme il commençait à l'embrocher avec plus d'urgence, elle s'était tournée avec lui sur le lit, prenant le contrôle avec une position d'amazone. Elle l'avait chevauché, le sourire aux lèvres, se baissant de temps en temps pour l'embrasser avec fièvre.
De nouveau, il avait prit le dessus, retournant Ilay afin qu'elle soit de nouveau sur le dos, mais au lieu de s'allonger sur elle, il s'était placé à genoux entre ses jambes, il avait ensuite soulevé son bassin jusqu'à ce qu'elle n'ai plus que les épaules et la tête qui touchent le matelas et il s'était introduit en elle sans qu'elle ne puisse rien faire à part s'accrocher aux draps.
Elle avait eu le sang qui lui était monté à la tête mais cette position l'avait excité d'autant plus qu'elle ne l'avait jamais essayé auparavant. Jimin avait décidément un talent pour ça !
Lui, emporté par une concupiscence extrême, faisait de son mieux pour s'empêcher de jouir trop tôt et ce n'est que quand il avait entendu sa partenaire gémir d'une voix de plus en plus aigue qu'il s'était autorisé à tout lâcher.
- Wah, ça c'est du réveil sportif avait-elle plaisanté à bout de souffle.
- Ça t'a plu ? avait-il demandé, couché sur elle, son membre vidé toujours en elle.
- Oh, que oui ! Lui avait-elle sourit. Je crois que même mes voisins ont comprit que j'avais aimé ! avait-elle conclu en lui mordillant le bout du nez.
Et ils s'étaient de nouveau embrassés, sans hâte, langoureusement, en prenant soin de se souvenir des sensations de l'instant car ils savaient tous deux que la séparation était proche.
Après s'être câliné à en perdre la notion du temps, ils étaient ensemble passé à la douche et avaient avalé un petit déjeuné que Jimin avait prit soin de préparer lui-même. Quand étaient venues le temps des adieux, Ilay était descendu jusqu'au portail d'entrée pour profiter de lui encore un peu :
- Je te regarderais à la télé, avait-elle dit, le cœur serré.
- Je... Je reviendrais... Je ne sais pas quand mais...
- Je serais probablement partie, avait-elle répliqué amer, glissant ses bras autour de son cou, incapable de le lâcher.
- Parti ? Comment ça parti ? Pourquoi parti ? Où ?avait-il demandé avec une pointe de panique.
- Je vais rentrer chez moi, je vais continuer mes études et...
- Tu ne peux pas les continuer à Séoul ?
- Jimin...
- Je veux te revoir...
- Et moi je ne veux pas que tu partes, mais s'était déjà une folie que je vienne à Busan alors, je ne vais pas continuer sur cette voix à Seoul... Pour un garçon... encore...
- Mais...
- Mais tu as ta carrière et moi, j'ai une vie aussi ! J'espère qu'on se reverra, j'espère qu'on aura d'autres nuits comme celle là.
- Ok, je ne vais pas insister. Je t'ai laissé mes coordonnés, si tu veux me voir, avant de retourner en France, tu sais ou me joindre.
Il avait déposé un baiser léger sur ses lèvres, puis voyant quelque chose derrière elle, il avait replongé sur sa bouche pour l'embrasser plus profondément, agrippant à deux mains ses fesses pour la coller contre lui d'une manière intime et possessive :
- Si tu me continu à m'embrasser comme ça, je ne te laisserais plus jamais partir, avait-elle plaisanté contre ses lèvres, le souffle court et le cœur battant.
- Ilay ? avait dit une voix familière derrière elle.
Ilay s'était retourné surprise, pour se retrouver face à face avec Mark :
- Oh... Tu... Tu es rentré ? avait-elle juste pu bégayer, gêné à l'extrême.
- Appel moi ! lui avait glissé Jimin à l'oreille, profitant de la confusion pour s'éclipser.
Il lui avait tapoté les fesses et s'en était allé, l'air de rien. Ilay embarrassé s'était retrouvé devant Mark pour qui, étonnement, elle n'avait plus trop d'attirance. Voyant qu'il portait Pépite dans se bras, elle en avait profité pour changer de sujet en allant caresser l'animal teigneux qui ne la supportait décidément pas. Mais pour une fois, Ilay lui en était reconnaissante, après cette nuit et cela, même si elle ne le revoyait plus qu'à la télé, elle était heureuse d'avoir choisit Busan, heureuse d'avoir perdu et retrouvé ce chien et heureuse de sa vie...
Mark avait continué à lui demandé qui était le mec qui lui avait agrippé le popotin avec autant de familiarité ? Est-ce que s'était bien elle qu'il avait entendu hurler de plaisir de bon matin ? Qu'est-ce qu'elle connait de lui ? Depuis quand elle le connaissait ?
Mais Ilay avait juste sourit Jimin était son secret, cette nuit avait été son paradis.
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