48 | 'EXPELLED'
Kyle avait vraiment espéré ne jamais se retrouver une nouvelle fois dans cette situation. Et, au fond, il n'était pas dans la même situation que cette fois-ci. Il était dans une situation encore pire. Le principal était là aussi, dans le bureau du conseiller – qui paraissait au bord de l'infarctus tellement il était énervé – et le regardait lui et Stan d'un air vaguement ennuyé. Leurs mères aussi étaient là. Marie paraissait exaspérée, furieuse, tandis que Sharon était au bord de la crise de larmes.
Ils auraient dû rester raisonnables, comme Cartman et Kenny, et revenir pile à l'heure pour leur deuxième heure de cours, pour être sûr de ne pas se faire choper. Seulement, ils avaient totalement oubliés qu'ils étaient sensés avoir cours en premier lieu.
Évidemment, la direction avait appelé leurs parents. Et ils s'étaient retrouvés assez vite convoqués chez le conseiller.
— Vous savez ce qui vous attend, n'est-ce pas ? finit par demander le proviseur, voyant bien que Monsieur Francis était trop énervé pour dire quoi que ce soit.
— Oui, répondirent-ils d'une petite voix en même temps.
— Bon. Vous savez quel est le problème ?
— Oui.
— Alors je n'ai pas besoin de vous faire la morale. Vos mères sont déjà là pour ça. Exclusion de deux semaines, et vous viendrez tous les vendredis soirs aider les femmes de ménage à nettoyer le lycée pendant deux mois.
— Allez dehors, je vais parler avec vos parents un peu.
Ils se firent alors jeter du bureau, et finalement, des cris se firent entendre. Kyle se mit à pleurer en silence, sachant très bien que tout ça n'était pas bon pour lui, pour son parcours scolaire. Il était resté sérieux toute sa scolarité, pourquoi fallait-il qu'en première, il n'en fasse qu'à sa tête ?
Remarquant bien qu'il n'était pas bien, le Marsh le prit dans ses bras et le serra contre lui. L'entendre sangloter contre lui lui brisa le cœur.
— Ça va aller ... Calme toi, ça peut pas être si terrible ...
Après trente secondes, essayant vainement de le calmer – avec les cris du conseiller venant de la pièce d'à côté, c'était mission impossible – il recula un peu et lui caressa la joue, essuyant partiellement ses larmes.
— C'est pas si terrible.
— Mais– deux semaines ! s'étrangla le rouquin en se frottant les yeux.
Stanley parut assez attristé, et il posa le bout de ses doigts sur son menton pour lui faire relever la tête. Alors que Kyle paraissait assez étonné, se demandant à quoi il jouait, l'adolescent l'embrassa tendrement.
Kyle resta figé, n'arrivant pas à réaliser ce qu'il se passait. Les lèvres de Stan étaient douces, avec un arrière goût de lait mentholé et de chips au vinaigre. C'était parfait. Contrairement à plus tôt dans la journée, il eût le temps de comprendre parfaitement ce qu'il se passait, de détailler chaque partie de ses lèvres, et il finit par fermer les yeux pour répondre à son baiser timidement.
— PAS DE BAISERS LANGOUREUX DANS L'ENCEINTE DU LYCÉE !! hurla le conseiller en ouvrant violemment la porte de son office, les faisant sursauter tous les deux et se repousser mutuellement.
Marie et Sharon n'avaient pas l'air aussi énervées de les voir s'embrasser, tout au contraire, mais ça ne les empêchait pas d'être vraiment furieuses à cause de leur bêtise.
— Kyle, fit remarquer Marie en sortant du bureau, remettant son manteau sur ses épaules, Tu es privé de sortie pendant les deux semaines qui suivent.
— Hein ?
Il ne s'attendait pas à ça. Il allait se retrouver enfermé dans son appartement ? Ça allait être vraiment dur. Enfin, tant qu'il avait son téléphone, il pourrait parler à Stan.
— Stanley, donne moi ton téléphone. Je te le redonnerai dans un mois.
Ah, non en fait.
— Quoi ? s'indigna le brun.
Un mois sans son téléphone, il aurait déjà préféré être privé de sortie. Il allait s'ennuyer, lui, pendant un mois. Surtout s'il ne pouvait pas voir Kyle.
Enfin, ça leur apprendrait à vouloir désobéir.
Même si quand même, pour leur défense, les cours de physique, c'était vraiment ennuyeux.
— Allez, Kyle, on rentre.
Sa mère le tira par le bras hors du lycée. Le garçon resta silencieux, assez désolé, et il n'avait pas envie non plus de recevoir ses foudres.
Pourtant, il haussa un sourcil, assez perdu, quand il l'entendit humer une chanson et quand il vit un léger sourire sur son visage.
— Maman ?
— Hmm ?
— Pourquoi tu as l'air aussi ... Heureuse ?
— Oh, détrompe toi ! Je suis vraiment énervée contre toi !
— Ah bon ? T'as pas l'air ...
— Non, je dois admettre que je suis effectivement assez joyeuse. Du coup je ne t'en veux pas trop. Si je n'étais pas aussi contente, tu serais probablement privé de sortie pour un mois entier.
— Et ... Pourquoi tu es aussi contente ? hésita Kyle en plissant les yeux.
— J'ai un rendez-vous !
— Quoi ?! Tu n'as pas peur après tout ce qu'il s'est passé avec Simon– s'écria le garçon, scandalisé.
— Non non ! Ne t'inquiètes pas ! le coupa-t-elle en riant.
— Hein ? Mais quand même !
— C'est avec Carla.
~C'est officiel.
JE
HAIS
CE
CHAPITRE
!!!
Sérieusement, on voit bien que j'avais rien à dire. Affreux. Ueurk.
Hop, on l'oublie assez vite, merci.
Je m'excuse pour ça d'ailleurs.
Sinon, est-ce que vous voulez le chapitre sur Marie et Carla ou je passe directement à la suite ?
C'est vous qui voyez.
Sinon, nouvelle (bonne, mauvaise, prenez ça comme vous voulez), mais cette histoire approche de sa fin.
On aura atteint les cinquante chapitres.
Il doit me rester soit trois ou quatre chapitres en tout à écrire, ça dépend.
Enfin, voilà, je vous ai prévenues.
Je n'ai pas grand chose à rajouter ici, je pense. Bon, je vous vois ce soir~
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