Épilogue

Quelques années plus tard 

Stressée, Serephina faisait les cent pas dans la pièce où elle se trouvait. En face d’elle, Georges l’observait en rigolant. Ses mèches rousses tombaient en cascade bouclée dans son dos et lui fouettant le visage à chaque fois qu’elle faisait demi-tour.

― Calme-toi, Sere. Tout va bien se passer, essaya de la rassurer Georges.

― Qu’est-ce que tu en sais ? C’est pas comme si tout était toujours tout beau tout rose.

Secouant la tête en souriant, son frère se leva et se posta devant elle. Levant les yeux au ciel, il posa ses mains sur les épaules de Serephina pour l’empêcher de recommencer à marcher et lui souffla sur le nez. 

― Si vous avez réussi à tenir jusqu’à aujourd’hui, je ne vois pas ce que pourrais mal tourner. Arrête de croire que tout va foirer. T’es magnifique.

Serephina remercia son frère d’une grimace et se regarda dans le miroir. Son triplé disait vrai. Elle ne s’était jamais trouvée aussi belle. La porte de la pièce s’ouvrit sur Charlie, qui siffla en voyant sa sœur.

― J’en connais un qui va passer une super lune de miel.

― Charlie !

Devant l’air horrifié de leur sœur, les deux garçons se mirent à rire.

― Ma vie sexuelle ne vous regarde pas !

Leur hilarité redoubla, jusqu’à ce qu’une autre personne entre dans la pièce. Sa présence les fit tous taire. Serephina serra les poings dans sa robe, s’attendant à une remarque désobligeante, comme d’habitude.

― Les garçons, vous pouvez nous laisser ? Je veux lui parler.

Ils ne semblèrent pas ravis à l’idée de laisser les deux jeunes filles seules ensembles mais le firent tout de même quand Serephina hocha la tête.

― Si tu as besoin d’être sauvée, tu cries, dit Georges avant d’être poussé vers la sortie par Charlie, qui le tirait par les oreilles.

Une fois les deux rouquins sortis, Serephina croisa les bras sur la poitrine et toisa Ginny, sans aucunes traces de gaieté dans le regard.

― Qu’est-ce que tu fais là ? J’ai pas le temps de m’engueuler avec toi.

Les deux filles n’avaient jamais réussi à créer un quelconque lien entre elles. Ginny n’avait jamais pardonné à Serephina ce qu’elle avait fait, contrairement à toute la famille Weasley.

― Je suis venue te féliciter. 

― Elle est où l’embrouille ?

Ginny soupira.

― Nulle part. Je te déteste mais t’es quand même ma sœur.

― Si tu le dis.

Un silence s’installa. Voyant que Ginny avait décidé de rester planté au milieu de la pièce, Serephina s’approcha de sa coiffeuse et regarda une dernière fois son maquillage pour être sûre qu’il était parfait.

― J’espère que je serai aussi belle le jour de mon mariage.

― Apparemment c’est de famille. Tu le seras certainement.

La porte s’ouvrit de nouveau et Georges passa sa tête par l’ouverture.

― C’est l’heure, frangine. Ton fiancé t’attend.

Sans un dernier regard pour Ginny, Serephina sortit, luttant pour tenir debout avec ses talons.

― J’aurais dû mettre des baskets.

― Hors de question que ma sœur se marie en baskets !

Serephina rigola et ils arrivèrent devant la porte de la pièce où allait avoir lieu la cérémonie. Du brouhaha à l’intérieur lui apprit que les invités étaient tous arrivés et n’attendait plus qu’elle. Elle prit une profonde inspiration pendant que les portes s’ouvraient.

Son regard fut tout de suite attiré par un blond en costard qui se trouvait à l’autre bout de la pièce.

Draco.

Elle sourit dès qu’elle le vit. Quand les prunelles bleues-grises du sorcier se posèrent sur celle qui allait être sa femme, ses yeux se mirent à pétiller.

― Allez, miss Serephina Weasley-Malfoy, ton mari attend que tu le rejoignes, sourit Georges.

Bras dessus bras dessous avec son frère, Serephina s’avança vers le blond.

Il est temps de commencer une nouvelle vie.

Fin

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