Chapitre 13
Ne plus mentir. Non il ne pouvait plus mentir, c'était le point de non-retour pour le porteur de la pomme corrompue. Nightmare soupira et sembla chercher ses mots, pesant le pour et le contre.
Nightmare : Tu as pu voir mon âme. Elle est effectivement en train de pourrir. La toxine que Sciences m'a injecté va me tuer. Ma tentative de servir de réceptacle à la corruption et la négativité a servi de catalyseur. La vitesse à laquelle je passerai de vie à trépas a considérablement augmenté. Là où j'aurais pu avoir peut-être des années il ne me reste que quelques mois. J'ai merdé et Sciences doit jubiler à cette constatation. Est-ce que je vais souffrir ? Certainement un peu...
Night : Mec tu vas pourrir de l'intérieur. Tous tes organes lâcheront les uns après les autres après une infinie souffrance, tu vas perdre chacun de tes sens. Tu vas souffrir le martyre alors arrête de te voiler la face et avoue-lui la vérité une bonne fois pour toute ! s'indigna l'esprit de la forme passive.
Nightmare hésitait à continuer et Ink s'en était bien aperçu. Il savait que son amant lui mentait encore par omission.
Nightmare : Mais ça ira mon amour.
Les orbites d'un noir profond et vide fixaient le maître des cauchemars tel un scanneur, cherchant toutes traces de mensonges. Le créateur ressemblait à la poupée de chiffon qu'il avait toujours été lorsque ses vials ne faisait plus effet, il était éteint de vie. Il en avait marre et tout ce qu'il voulait était de recommencer un nouveau cycle. S'arracher l'âme. La douleur du mensonge, de la méfiance qu'avait son amant envers lui, trahison sur trahison, abandon sur abandon, la jalousie de voir que tout le monde va bien alors que le maître des cauchemars souffre le martyr et qu'il refuse d'admettre la vérité. Tout ça lui donnait juste envie de s'enterrer dans un trou et de ne plus pensé à rien. Des larmes de rage coulaient de ses joues, fixant le négatif, les poings serrés.
Ink : L-liar... A-arrête de me cacher la vérité ! Arrête de penser que ne rien savoir fait moins mal que la vérité car c'est faux. Me tenir dans l'ignorance est la pire torture que tu peux me faire subir. Alors vas-y ! Dis-moi tout, je m'en fiche ! Je te sais déjà mourant, qu'est-ce qui pourrait être pire ? Que finalement tu aies des sentiments pour Killer et tu veux réessayer de le conquérir, et que je n'étais qu'un objet visant à le substituer ? VAS-Y NIGHTMARE DIS-MOI CE QUE TU NE VEUX PAS QUE JE SACHE QUE L'ON EN FINISSE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE !!!
Nightmare s'agita fortement sur le lit mais était toujours maintenu par les liens qu'avait créé Ink. Il tira sur ces derniers jusqu'à ce que son poignet gauche se déboîte et que le droit émette un craquement lugubre.
Nightmare : Je t'interdis de dire ça ! C'est TOI que j'aime ! Ink je t'en supplie reprends-toi et reviens !
Il regardait ses pupilles si douloureuses de ce vide aliénant. Le négatif se haïssait d'avoir laissé la situation déraper jusqu'ici. Alors il capitula et lui avoua la vérité d'une petite voix honteuse.
Nightmare : Je vais mourir Ink, d'ici quelques mois, six tout au plus, je serais dans un coma profond ou redevenu poussière. La toxine que Sciences m'a injectée va me pourrir de l'intérieur et toutes mes fonctions vitales me lâcheront après une lente agonie. Ce sera long mais rapide en même temps car j'ai accéléré le processus avec l'accumulation de négativité de ces derniers jours. Je ne serais plus qu'une loque, l'ombre de moi-même privée de sens, de mouvements et à la fin incapable de respirer. Ce sera une descente aux enfers et aucune magie de soins n'y pourra rien changer. Je suis condamné Ink. Et je compte... enfin je comptais utiliser une des seules cartes possibles pour m'en sortir : Sciences. Il n'aura jamais créé pareil poison sans antidote. Donc je comptais lui soutirer même si cela signifiait affronter sa démence et ce clone de Killer. J'étais prêt à y aller seul car je ne veux pas qu'il te fasse du mal.
Night : Dis-lui ! Dis-lui la seconde solution pour que la toxine s'élime d'elle-même ! Dis-lui car c'est le seul à pouvoir le faire bordel !
Nightmare (dans sa tête) : C'est hors de question ! Ce n'est même pas envisageable compris ! hurla-t-il en retour dans sa tête.
Night : Mais ça pourrait fonctionner !
Nightmare : C'est non Night !
Night : Alors ne viens pas te plaindre quand il sera trop tard !
Nightmare observa les réactions de son petit peintre avec beaucoup d'appréhensions. C'était nouveau pour lui mais il avait peur. Peur de le perdre. Peur de perdre encore une fois l'un des êtres qui composait son univers. Il y a longtemps déjà il avait perdu son jumeau. Il l'avait fait souffrir et les conséquences avaient été simples et justifiées, Dream l'avait fui. Lors de sa mort, il savait que son âme avait supplié la pomme d'or de le rejoindre, de venir ne serait-ce que pour avoir sa présence à ses côtés. Et le refus, non le silence, lui avait fait tant de mal. D'une certaine façon ça l'avait brisé plus qu'il ne l'était encore. Il lui en voulait. Il en souffrait à en mourir mais il ne dirait rien. Il était ainsi. Il souffrait et ne pipait mot. Mais bon sang qu'il avait mal. Il y avait cru, cru que malgré tout, son frère ayant senti sa mort après coup serait venu. Mais il n'en était rien. A son réveil, il l'avait encore quémandé... but nobody came. Il voudrait lui dire tout ça. Mais il ne dira rien et continuera de faire comme si tout allait bien. Son petit rêve n'avait pas remarqué la souffrance malgré sa magie des sentiments ? Et bien soit. Nightmare se taira et personne ne lira la souffrance présente dans ses orbites. Seul Ink en découvrait une partie mais Nightmare restera muet pour le reste. A quoi bon exposer sa souffrance quand personne ne la voit ? Il a appris à être silencieux. Tout garder, faire passer ses douleurs au second plan. Nightmare est devenu un être de souffrance oui, mais de souffrance physique ou psychologique ? Parviendra-t-il un jour à réapprendre à parler ?
Alors, remettant ses sombres pensées dans un coin de sa tête, il affronta le regard d'Ink une énième fois, gardant pour lui l'envie de ses battre conte ses démons intérieurs.
Ink continua de le fixer avant que toute son énergie restante parte en fumée, des larmes noires dévalèrent ses joues jusqu'à son menton pour ensuite atterrir sur le haut du tentaculaire qui le regarda sans pouvoir rien faire. Les larmes silencieuses se transformèrent rapidement en petit sanglots alors qu'il serrait inconsciemment le haut de Nightmare dans ses mains toutes tremblotantes, la magie qui retenait les poignets de son amant céda, le laissant libre de ses mouvements. Ink avait fermé les orbites et avait baissé lâchement le crâne en commençant à lâcher de vrais sanglots. Tout se bousculait dans son crâne, il voulait hurler contre son amant pour sa nonchalance à sa mort, il voulait le serrer dans ses bras pour ressentir sa chaleur et son odeur ô combien apaisante. Il ne voulait pas qu'il meure et surtout pas dans six mois. Il voulait le sentir en lui pour être sûr que jamais il le quitterait. Il veut l'entendre lui chuchoter des petits mots doux pour le rassurer. Il voulait son amant, il voulait élever une famille avec lui, avoir une petite fille ou un petit garçon qui s'amuserait avec Lux.
Ink : N-Nightmare... N-Night... sanglota-t-il.
Les larmes coulaient à flots sur ses joues alors qu'il sentit le corps de son amant pressé contre le sien. Une main passant sous son haut pour caresser sa colonne vertébrale, l'autre lui tenait le bas du dos pour ne pas qu'il ne tombe. Le peintre était directement venu enlacer son cou de ses bras et ses hanches de ses jambes, cachant son crâne dans sa nuque en éclatant une fois de plus en sanglot, mouillant le chandail du pauvre maître de cauchemars qui ne savait pas comment réagir à cette crise de larmes.
Ink : n-ne m'-m'abandonne p-pas...
Nightmare était désemparé. Il voulait lui dire, le rassurer, lui dire que tout irait bien mais ce serait mentir et il savait que son peintre ne le supporterait pas. Alors il ne put que le serrer dans ses bras tandis que Night luttait pour émerger. Il lutta tellement que sa voix se fit entendre de la bouche du corrompue et malgré sa fragilité, Ink put entendre clairement ce que Night avait à lui dire.
Night : Ink je n'ai pas beaucoup de temps mais tu peux aider Nightmare. Il refuse d'en parler mais la pourriture de son âme commence déjà à le ronger. Mais ce n'est pas le plus douloureux pour lui... et pour moi aussi je dois l'avouer. Je t'en supplie Ink, Nightmare souffre de ne pas pouvoir parler. Aide-le je t'en prie. Je sais que tu as peur et lui-même est terrifié mais tous ces sentiments négatifs ne font qu'accélérer sa mort. Je suis désolé. J'ai aidé Sciences à mettre au point cette toxine si bien qu'elle agit avec les sentiments négatifs contenus par Nightmare. Tant qu'il ne parlera pas, il faiblira et s'élancera un peu plus vers la mort. Alors force le. Même s'il te supplie d'arrêter continue. Continue tant qu'il n'aura pas mis de mots sur ses maux. Il faut qu'il parle et pas seulement à toi. Il hurle et pleure sans que rien ne paraisse car il pense que sa douleur est méritée. Il n y a qu' à voir avec Dream. Depuis le commencement il ne lui a jamais parlé, vraiment parlé je veux dire. Et Dust et Horror! Il est resté une fois de plus muet. A part Reaper, personne n'a connaissance de ce qui s'est produit après la mort de Killer. Il garde tout pour lui et ça le détruit. Ça le tue. Alors Ink je te supplie, fais le parler à tout le monde. Même à travers les cris, à travers les larmes et supplications réapprends-lui à s'exprimer. S'il te plaît. Et garde espoir, il n'est pas condamné. Ensembles vous trouverez le moyen de le faire vivre. Cette fois-ci je vous aiderais je t'en fais la promesse.
Sa voix s'était tue tandis que Nightmare se mettait à tousser fortement. Mais Ink savait très clairement qu'il ne réussira pas à faire avouer son amant dans de telles conditions surtout avec ce trop-plein de négativité et il préférait le faire avouer en face de tout le monde. Alors, ce qu'il pouvait faire pour l'instant était de remonter le moral à son amant. Pendant la courte période où Nightmare reprenait le contrôle de son corps, le créateur séchait ses larmes et se mit à embrasser le cou de son amant, sous l'incompréhension de celui-ci tandis qu'il sentait ses frissons involontaire le parcourir, venant caresser son crâne d'un main, l'autre autour de la nuque.
Ink: J-je t'aime...
Il s'en voulait d'avoir la voix si tremblante.
Ink: Je t'aime tellement Nightmare, tu me rends fou, tu me fais perde la tête. Tu me fais vivre tellement d'émotions aussi formidables les unes que les autres. J-je... Tu me donnes toujours l'envie de te sauter dessus et de t'embrasser lorsque tu as ce petit air espiègle au visage.
Ink avait redressé le crâne pour venir embrasser timidement les dents de son amant. Nightmare était toujours un peu perdu car il ne savait pas ce que sa partie non corrompue avait pu dire à son âme sœur. Il sentait Ink fébrile mais lui était las et fatigué. Il bailla grandement avant de se reposer sur son amant qui comprit le message et s'allongea en gardant contre lui l'être malade.
Nightmare : Je t'aime aussi Shorty... lui murmura-t-il avant de s'endormir sous le regard mi indigné mi amusé du protecteur qui s'amusa à caresser le crâne de l'endormi qui se mit à ronronner comme un chat puis il s'allongea à ses côtés pour tranquillement gagner le monde des songes.
Mais une petite espionne avait attendu la conversation et avait de la peine pour ses deux oncles, laissant le livre donnant des informations sur Bill sur la table basse du salon avant de se diriger d'un pas déterminé vers l'extérieur, cherchant son portail secret qu'elle seule avait découvert lorsqu'elle avait été seule. Il se situait derrière des buissons sous pleins de branches et pour une raison qu'elle ne connaissait pas, seulement elle était capable de l'activer. Lux jeta un dernier coup d'œil à la maison, se promettant de ramener l'antidote avant de sauter à l'intérieur du portail.
La fille du mercenaire était apparue directement devant la maison des frères Squelebros de SciencesTale, se dirigeant vers celle-ci en toquant timidement à la porte avant qu'un petit Papyrus ne lui ouvre la porte souriant.
Papyrus : BONJOUR TOI, COMMENT T'APPELLES-TU ? MOI JE SUIS LE GRAND PAPYRUS !
Il lui tendit la main que Lux lui serra.
Lux : Je m'appelle Lux. Dis, ton frère est là ? De ce que j'ai compris, il peut aider les gens qui sont malades.
Papyrus : OUI, MON FRÈRE EST SCIENTIFIQUE ROYAL, MAIS IL N'EST PAS LÀ. ÇA FAIT UN PETIT MOMENT. POURQUOI VOULAIS-TU LE VOIR?
Lux : Mon oncle est malade et j'aimerais qu'il le soigne. Il a parlé de poison et d'antitoxine, je crois? Et il a dit que ton frère avait le remède.
Papyrus : J'EN AI JAMAIS ATTENDU PARLER MAIS MON FRÈRE CACHE PLEIN DE CHOSES DANS SA CHAMBRE, PEUT-ÊTRE QUE TU VAS TROUVER QUELQUE CHOSE ?
Bill qui passait par là s'invita à la conversation intéressé par la fillette. N'était-ce pas la nièce du poulpe ?
Bill : Eh bien fillette que fais-tu ici ; tu es perdue?
La petite s'était rapidement reculée en voyant le squelette qu'elle avait vu dans le livre, mais se refusait à avoir peur, soutenant son air espiègle.
Lux : Non je ne suis pas perdue, je viens d'emménager ici et vous ? Qui êtes-vous ? Comment vous arrivez à ne pas toucher le sol ?
Elle profita de l'incertitude du squelette pour fonder une fausse piste.
Lux : Mon oncle est gravement malade et j'ai besoin d'un médicament pour le soigner, un vilain poison est rentré dans son âme.
Papyrus : ET COMMENT IL S'APPELLE TON ONCLE ?
Lux : Il s'appelle Orion, répondit l'enfant restée de marbre dans son personnage de petite fille secouriste.
Bill la regardait amusé. Il n'avait, contrairement à la plupart des gens, aucun scrupule à se jouer des enfants et ce n'est pas son passé qui démentira ces faits.
Bill : Oh non le pauvre. Est-ce qu'il souffre beaucoup ? s'enquit il d une voix pleine de sollicitude.
Lux : Je sais pas mais son amant est triste parce qu'il ne veut pas qu'il meurt, répondit-elle en haussant les épaules avant de se mettre à bailler car la nuit était tombée il y a un petit moment déjà et elle commençait être fatiguée. Bon je reviendrai demain, je veux pas que mes parents s'inquiètent.
Bill lui proposa de la raccompagner avec un sourire malfaisant, mais elle refusa l'offre. Elle ne voulait pas l'amener jusqu'à leur cachette.
Papyrus : TU PEUX COUCHER CHEZ MOI COMME ÇA ON POURRA DIRECTEMENT COMMENCER LES RECHERCHES!
Lux : Oui c'est une bonne idée.
Papyrus invita Bill et la petite du rêveur à l'intérieur de sa demeure tandis qu'il alla dans sa chambre pour trouver des couvertures qu'il installa au sol du salon pour ensuite y déposer des oreillers, sous l'incompréhension de Bill qui n'avait rien demandé.
Papyrus: VOUS POUVEZ DORMIR ICI TOUS LES DEUX !
Lux le remercia et s'installa sur les couvertures alors que le squelette triangle fit de même, ce qui troubla un peu la jeune fille.
Lux : Tu n'as toujours pas dit ton nom.
Bill n'était pas gêné le moins du monde et prit la petite dans ses bras en mode doudou.
Bill : Tu peux m'appeler comme tu le souhaites little Sunshine. Je vais vous chanter une berceuse. Vous la connaissez certainement.
Et il se mit réellement à chanter d'une douce voix pour les deux enfants:
« You are my sunshine, my only sunshine. You make me happy when skies are grey. You'll never know dear how much I love you. Please don't take my sunshine away. Always love you and make you happy cause you are my sunshine, my only sunshine. You make me happy when skies are grey. You'll never dear just how much I love you. Please don't take my sunshine away, please don't take my sunshine away. »
Il les regarda tendrement endormis. Avait-il omis de dire avoir utilisé un léger sort de somnifère sur les deux enfants ? Qu'importe. Il s'en haussait les épaules. Il prit soin de déposer un petit flacon contenant un liquide de couleur blanche avec une petite lettre manuscrite.
« Chère Lux,
J'ai dû rejoindre un ami dans le besoin. Mais ne t'en fais pas nos chemins se recroiseront très rapidement. Je t'ai laissé l'antidote dont t avait parlé Papyrus, comme cela Orion sera soulagé de ses maux.
A très vite little Sunshine. »
Lorsque le soleil remplaça la lune dans le ciel, Lux était déjà partie de la maison du jeune Papyrus, lui ayant laissé un message pour ne pas qu'il s'inquiète et avait pris l'antidote ainsi que le petit papier de Bill qu'elle mit dans la petite pochette de sa robe. Même si elle trouvait cela gentil que son ennemi lui donne l'antidote elle ne pouvait s'empêcher d'être méfiante Et si il savait qu'elle avait menti ? Lux secoua le crâne pour enlever cette pensée alors qu'elle sautait dans le portail pour revenir dans la sphère protégée par le peintre. La jeune fille fut soulagée que personne n'était réveillé et se dirigea vers la porte de la chambre de ses parents pour cogner à celle-ci.
Dream grogna réveillé par les coups insistants sur la porte de leur chambre avant de faire une tentative pour se lever mais échoua, ayant l'impression que son bassin était en feu.
Dream : Aie...
Cross se frotta encore endormi les orbites avant de se redresser et d'embrasser son compagnon.
Cross : Ne te lève pas mon amour je m'en occupe.
Et il joignît le geste à la parole en s'habillant à la hâte en ouvrant la porte pour se retrouver plaqué au sol par sa fille qui criait de joie en câlinant son père. Câlin qu'il lui rendit avant de remarquer la petite fiole ambrée dans la poche de la robe de la squelette à la flamme violette.
Cross : Bonjour aussi ma chérie. Tu as bien dormi ? Dis-moi, où as-tu eu ce petit flacon ?
Lux prit la petite fiole dans ses mains.
Lux : C'est pour guérir oncle Nini, il est malade. Son âme est en train de se détruire. Je l'ai entendu hier se disputer avec oncle Ink. Il a dit que le seul moyen de le guérir était d'aller voir Sciences, alors pendant que vous dormirez je suis allée chez ce Sciences, mais il était pas là. Il y avait juste son petit frère et quelques minutes plus tard, le squelette méchant est apparu. Mais il ne m'a pas reconnu alors j'en ai profité pour masquer mon identité et inventer une histoire. Après, le frère de Sciences nous a invité à dormir chez lui et le lendemain j'ai trouvé cette fiole et un petit mots disant que c'était l'antidote !
Dream paniqua, se figeant alors qu'il tremblait.
Dream : Nightmare est malade ?! C-comment tu as fait pour sortir d'ici, mais qu'es ce qui t'as pris de partir sans nous le dire ! Imagine que Bill t'ai kidnappé, j-je me l'aurais jamais pardonné.
Dream commença à hyperventiler alors qu'il essayait d'absorber toutes les informations. Cross le calma mais du bruit suspect se faisait entendre à l'extérieur annonçant bien des problèmes.
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