Chapitre 12

Après des retrouvailles assez... particulières avec le mercenaire, Dream restait encore dans les vapes de leur activité récente. Sa cage thoracique montait et descendait à un rythme constant tendit qu'il fixait un point invisible au plafond, les joues de la couleur doré.

Dream : Oh bon sang....

La chaleur corporelle de son amant vint l'entourer, des mains enlacèrent sa taille et un souffle chaud se déposa sur ses vertèbres le faisant frissonner

Dream : Je-je ne pensais pas que ça ferait autant de bien après cette descente aux enfers.

Cross : Je suis tellement heureux de t'avoir retrouvé Dreamy. J'ai vraiment cru que Nightmare nous séparerait à jamais. Je t'aime mon amour.

Il l'embrassa son petit rêve passionnément avant de quémander le passage pour sa langue, ce qu'il obtint aisément de son amant et s'ensuivit une valse endiablée qui les laissa tout deux haletants.

Cross : Je t'aime tellement.

Dream : Moi aussi je t'aime.

Il vint se mettre au-dessus de lui, ses mains sur son ventre magique, embrassant son cou bougeant ses hanches, prêt pour un deuxième tour. Cross rougit à la position de son amant avant de murmurer d'une voix rauque à la cavité auditive toute proche de lui.

Cross : Tu veux mener Dreamy ? Intéressant. Tu sais plus je regarde Lux rayonner comme elle le fait, plus je me dis qu'elle serait jurement ravie d'avoir un frère ou une sœur. Qu'en penses-tu mon amour ? Et je m'engagerai à le porter pour que ton âme ne soit pas en danger comme lors de ta grossesse.

Il avait dit ces paroles avec conviction et un amour sans faille pour celui qui le surplombait attendant sa réponse avec quelque peu de stress ayant peur d'avoir été trop entreprenant dans sa demande. Dream fut surpris et redressa le crâne le détournant ensuite en tremblant, terriblement gêné.

Dream : J-Je... je ne me sens pas à l'aise, sur le dessus et... j-je ne me vois pas te faire l'amour... d-désolé. J-je...

Le positif s'était fait tout petit, il ne s'était pas attendu à une pareille proposition. De plus, il ne voulait pas vraiment mener. Cross embrassa son amant avant d'émettre un doux rire cristallin teinté d'une pure tendresse.

Cross : Ça ne me gêne pas du tout Dream d'être le dominant mais pense à mon offre.

Il renversa leur position avant d'embrasser une à une les côtes du doré avant de descendre au bassin qu'il parsema de doux et chastes baisers.

Cross : Je t'aime Dream, plus que n'importe quoi ou n'importe qui dans cette sphère et toutes les autres.

Dream laissa échapper un doux et mélodieux gémissement aux caresses qu'étaient ces baisers.

Dream : Je t'aime Cross, tu es le seul qui arrive à me faire perde la tête ~

Cross continua d'embrasser cette zone érogène appréciant à leur juste valeur les gémissements de plaisir de son amant. Il rapprocha sa tête du gland qu'il se mît à sucer avant de lécher lentement le membre qui s'offrait littéralement à lui. De sa langue, il commença de lents mouvements qui firent quémander Dream, voulant plus ce que lui offrit le bicolore en prenant tout le membre en bouche. Toujours avec ce rythme mesuré qui faisait perdre la tête au soumis, Cross prenait de longues gorges qui finirent par faire jouir Dream dans la cavité buccale. Alors qu'il commençait à s'excuser, Cross l'embrassa lui faisant ainsi goûter à sa propre semence puis il avala le reste.

Cross : Je t'aime mon amour.

Après l'avoir embrassé à nouveau, Cross plaça son membre à l'entrée magique de son compagnon avant de rentrer lentement dans le carquois magique de Dream, attendant l'accord de ce dernier pour se mouvoir. Le positif s'était cambré en sentant de nouveau son amant se loger en lui et ne put que gémir et enlacer son cou pour le soutient. Son regard était resté dans celui du mercenaire, le suppliant de bouger alors qu'il l'accompagna dans ses mouvements, soupirant d'aise au premier retrait, caressant le crâne de son amant. Cross était serré mais ça ne l'empêcha pas d'aller et venir à un mouvement lent avant d'entendre les pleurnicheries d'envies de son compagnon. Son désir de le faire sien à nouveau eu raison des dernières barrières mentales et dans un grognement il attrapa le coccyx de Dream pour le maintenir en place tandis qu'il prit appuie sur le matelas de sa main libre pour accentuer la profondeur de ses pénétrations tout en touchant la prostate du rêve. A ce stade, il consentit enfin à accélérer la cadence par de rapides coups qui eurent raison de Dream qui jouit une nouvelle fois sur le ventre de son amant. Mais loin de s'arrêter, la jouissance sonna comme le début du déchaînement de la passion de Cross qui laissa libre court à son amour pour le gardien. Ce dernier griffait les omoplates du mercenaire en se brisant la voix qui lui restait, ne pouvant qu'hurler le nom de son compagnon. Heureusement que les chambres étaient insonorisées d'ailleurs car Dream avait la voix qui portait et pas forcément dans le grave. Après une heure, ou deux, qui sait, ils avaient perdu la notion du temps aux portes du plaisir, ils s'arrêtèrent tous deux hors d'haleine et trempés de sueur de par leur sport répété. Cross embrassa encore une fois tendrement son âme sœur.

Cross : J-je t'aime Dream. Je veux passer le reste de mon existence avec toi. Me lever à tes côtés, élever notre merveilleuse fille ensemble, me battre en ton nom. Je... je ne... je ne veux plus... je ne supporterais plus de te perdre comme je t'ai perdu la dernière fois mon amour...

Il s'était mis à sangloter à l'idée de perdre encore ce petit squelette qui avait réussi à rendre à cette âme perdue le goût de se battre. Dream reprenait petit à petit ses pensées. Jamais il n'avait ressenti de tels sentiments auparavant. Cross avait eu le don de lui faire voir le septième ciel plusieurs fois, lui donnant des orgasmes mémorables, lui faisant toucher le fond du gouffre d'une manière agréablement douce. Depuis que le positif avait retrouver son âme sœur, il avait l'impression d'être enfin complet, d'avoir enfin retrouver la famille qu'il avait fui inutilement alors qu'il aurait pu demander de l'aide. Lorsque le gardien eu reprit complètement ses esprits, il essuya péniblement les larmes qui salissaient le beau visage du mercenaire, lui offrant un sourire compatissant, mais triste la fois, se sentant coupable de sa douleur sentimentale.

Dream : M-moi aussi je t'aime mon amour, j-je n'aurais jamais dû te quitter lorsque j'ai appris m-ma grossesse. Je regrette tellement de n'être pas resté à tes côtés. Mais maintenant tu es là et c'est tout ce qui compte.

Il l'embrassa désespérément voulant lui prouver que plus jamais il ne le quitterait.

Cross : Promets-le-moi s'il te plaît. Promets-moi que quoi qu'il arrive tu me laisseras t'épauler. Promets-moi que lorsque tu douteras, je pourrais t'éclairer. Promets-moi que tu accepteras ma présence à vos côtés à toi et à notre fille.

Ses orbites s'étaient faites suppliantes comme dépendantes de la présence de son compagnon.

Cross : Dream, je t'aime. Je t'aime comme un fou. Alors acceptes-tu de passer l'éternité à mes côtés ? Acceptes-tu que je t'accompagne dans les tourments comme dans la félicité ?

Il avait fait sa demande qu'il avait ressassé encore et encore dans sa tête sans jamais oser franchir le pas. Maintenant la décision revenait à Dream. Va-t-il accéder à la demande de son âme sœur ? Dream avait mis ses mains sur ses dents, les orbites écarquillées tandis qu'il essayait de digérer l'information, des larmes de joies coulaient de ses orbites.

Dream : Tu-tu me d-demandes d-d-de t'épouser ?! il n'arrivait pas à y croire et vint enlacer son cou de toutes ses forces. Oui !!! Je le veux, oui je veux rester à tes côtés et élever notre petite Lux ensemble, je te veux à mes côtés, je t'aime Cross !!!

Cross se mit à pleurer à son tour d'une joie non contenue tout en embrassant son futur mari. Il était au comble du bonheur et ne pouvait retenir le millier de « je t'aime » qui fusait de ses dents. Après un temps, les deux squelettes liés par cette nouvelle promesse s'endormirent un sourire aux dents.

Dans la même maison, un peu plus tôt, Dust et Horror aussi avaient eu une petite « conversation ». Le poussiéreux surveillait depuis son retour la petite du positif du coin de l'orbite tandis qu'elle fouillait partout pour trouver quelque chose d'intéressant à faire lorsque enfin elle trouva quelque chose qui attira son attention.

Lux : Dust, Dust regarde ce que j'ai trouvé !

C'était le livre que Ink avait ramené quelques minutes plus tôt. Il y avait le dessin d'un triangle jaune avec un œil, un chapeau haut-de-forme ainsi qu'un nœud papillon. Aux cris de l'enfant, Horror grogna avant d'entrouvrir les orbites et de se les frotter de manière très enfantine. Il regarda autour de lui avant que son regard ne se soit arrêté sur Dust qu'il regarda avec une interrogation incertaine.

Horror : Pourquoi ? Pourquoi tu ne m'as pas laissé mourir ? Je ne comprends pas. Est-ce parce que la mort serait un châtiment trop doux à tes orbites ? Je suis tellement désolé, si tu savais. Mais toutes les excuses du monde n'expieront pas le péché que j'ai osé commettre. Toutes les plaidoiries ne seront justifiées cet acte immonde qui fait de moi le monstre que je suis désormais. Jamais plus je ne serais digne de ta clémence et je déshonorerais de ma vie ma simple présence à tes côtés. Alors tue-moi Dust je t'en prie. Prends ma vie pour que ma présence cesse de te rappeler la vie que je t'ai volé.

Dust soupira, lassé par ses longs discours et le regardant de haut s'adressa à la petite enfant encore avec eux.

Dust : Lux Tu peux aller voir Error ? J'en ai pour quelques minutes avec Horror.

La petite soupira mais hocha le crâne, se dirigeant vers la porte où se trouvait Error et Blueberry. Dust reporta son attention sur la mine défit de son ancien amant.

Dust : Premièrement, arrête avec tes discours pourris et de m'offrir de te tuer ; deuxièmement si tu veux vraiment que je te pardonne pour les actes que tu as fait sans les faire, fais-moi l'amour et donne-moi un enfant.

Il s'amusait intérieurement de la surprise qu'il venait de faire à son amant qui ne comprenait plus rien. Mais il gardait son air sérieux. Il voulait un bébé, il allait avoir un bébé que Horror le veuille ou non. Dust s'était rendu compte que son amant avait été contrôlé depuis le début et rien n'était de sa faute alors pourquoi l'accuserait il ? Horror avait un regard hébété mais une légère étincelle brillait à nouveau dans ses orbites. Il ne put s'empêcher de bégayer pour lui répondre.

Horror : Je-je croyais q-que tu me haïssais... je ne pourrais jamais me pardonner ce que j'ai fait. Je suis tellement désolé.

Sans même s'en apercevoir il s'était mis à pleurer à chaudes larmes. Il se vouait une haine sans pareille depuis la réalisation de ce que Sciences lui avait fait faire. Il regardait celui pour qui son âme battait.

Horror : J-je suis tellement mais tellement honteux. Si j'avais été assez fort, les ordres de Sciences ne m'auraient pas laissé te blesser. Pardon. Je n'ose même pas croire que tu veuilles d'un déchet tel que moi. Est-ce que tu le penses... est-ce que tu penses ce que tu viens de demander ?

Il lui avait demandé d'une toute petite voix cassée par l'émotion partagée entre la peur et l'espoir.

Dust : Bien sûr que je le pense crétin.

Il fit un sourire chaleureux en essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues. Il savait qu'il avait retrouvé son vrai Horry, il avait toujours eu ce petit côté sentimental alors Dust était toujours un peu brut.

Dust : Bon on le fait ce bébé ?

Sans même l'accord de son amant, Dust enleva son pull et son chandail se retrouvant vite torse nu devant le cannibale, qui se remettait tranquillement de ses émotions. Le poussiéreux se concentra à former son corps féminin de couleur mauve, invoquant une poitrine de taille normale et non de celles qui sont aussi gros que le crâne.

Dust : Alors, qu'est-ce que tu attends ? ~

Il voyait l'hésitation qui trônait dans les orbites de son amant tandis qu'il attrapait ses mains pour les déposer sur ses seins pour l'encourager, lui faisant mettre de la pression sur ceux-ci. Aussitôt, Horror les téléporta dans la chambre qui leur était attribuée avant d'embrasser les dents de son retrouvé amant et de se mettre à malaxer les seins qu'il avait sous les mains.

Horror : Je t'aime Dust. Je t'aime tellement si tu savais. Je suis fou de toi ; non, tu me rends fou. Tu es ma drogue, mon absinthe, mon tout.

Dust avait écarté ses jambes tandis qu'il gardait ses mains sur celle de son amant le regarda avec désir, ondulant des hanches de manière sensuelle.

Dust : Content de savoir que je peux te faire perdre la tête~ A mon tour de la perdre. Ne retiens pas tes coups je veux te sentir au plus profond de mon être. Fais-moi l'amour Horry, fais-moi tiens, fais-moi toucher les étoiles~

Les dernières phrases prononcées avaient été dites de façon suppliante.

Horror : Tu ne risques pas de pouvoir encore marcher après mon amour.

Il le renversa sur le lit avant de se mettre à califourchon sur lui, la tête dans le creux de son cou pour y mordre sans douceur les cervicales devenues rouges. Il ne s'arrêta pas dans ses petites mais possessives morsures. Oh oui il allait le faire sien mais contrairement à ce que Dust avait sous-entendu en parlant à la fillette de Cross et Dream, il le ferait jouir encore et encore, étalant leurs ébats sur des heures plutôt que des minutes. Il lécha doucement les marques sur les épaules et descendit jusqu'à la poitrine qu'il mordilla avant de suçoter les tétons tour à tour sous les cris et gémissements de Dust qui semblait beaucoup apprécier au vu de sa respiration déjà rauque et des ondulations répétées et appuyées de ses hanches qui venaient frôler la bosse de Horror.

Horror : Putain Dust.

Dust : Je te fais déjà perdre la tête mon chou ? ~

Le poussiéreux ondulait et se cambrait avec la grâce d'un félin, provoquant à coup sûr son amant, sentant clairement l'érection déjà si dure de son amant, lui arrachant un infime gémissement.

Dust : Déjà si dure mon amour ? ~ Mais je n'ai pourtant rien fait encore~

Il s'amusait des réactions de son amant lorsqu'il caressait son propre corps pour lui donner envie ou encore lorsqu'il gémissait le nom du cannibale d'une voix suave, se tenant la poitrine, les orbites remplis d'envie.

Dust : Ah-Ah ! ~ H-Horry~ Ah~ Embrasse tout mon corps, mords-moi, pénètre-moi, fais-moi tien !!~

Horror fit disparaître ses vêtements d'un claquement de phalanges avant de pénétrer Dust sans ni le préparer ni le prévenir avant de se mettre en mouvement rapidement tout en continuant de s'amuser de la poitrine de son Dusty. Le membre de Horror était dans un cocon doux et chaud qui lui faisait déjà perdre le peu de raison qui lui restait. Dust hurla à s'en déchirer la voix, venant griffer férocement les omoplates de son amant. Il ne savait pas comment décrire ce sentiment ô combien plaisant, pleurnichant de plaisir le nom de celui qu'il aimant comme seul espoir de pouvoir rester conscient dans ce monde de pure extase alors qu'il laissait le cannibale maltraiter son corps sous ses coups experts qui venait heurter brutalement sa prostate, le faisant jouir encore et encore pendant des heures, perdus et à la merci de son amant retrouvé. Horror l'avait pris sur toutes les surfaces de la chambre, dans les positions les plus excitantes. Sa voix avait monté dans les aigus à chaque nouvelle morsure, ayant le corps en sang tandis que le cannibale finissait par jouir en lui une énième fois tandis qu'il n'avait plus la force de gémir, tombant dans la semi-conscience, couinant. Horror se retira de son amant et, le sentant aux portes du sommeil, rabattu la couette sur eux deux avant de l'enlacer.

Horror : Tu devrais dormir mon amour. Tu l'as amplement mérité. Je t'aime Dust, murmura-t-il au somnolant avant d'embrasser tendrement sa pommette.

Dust ne mit pas de temps à s'endormir, épuisé par l'exercice qu'il venait de faire, mais surtout dû à la perte de sang à cause des morsures, ayant le corps rouge au lieu de mauve dû à sa magie qui s'écoulait de ses plaies. Horror décida de se lever sans un bruit pour gagner la salle de bain juxtaposée à leur chambre pour aller quérir une trousse de soins pour bander son compagnon. Il s'installa avec délicatesse au sol avant de sortir de la boîte du désinfectant et du coton qu'il s'empressa d'imbiber puis d'appliquer avec une douceur sans fin sur les morsures ô combien nombreuses du poussiéreux. Il l'entendit gémir dans son sommeil et ne put s'empêcher de s'en vouloir un peu. Il voulait le faire sien mais pas le blesser ! Après avoir nettoyé chaque plaie visible, il les enroula de bandages sans toutefois trop serrer pour éviter de créer des points de compression. Ce n'est qu'après qu'il utilisa sa magie de soin pour finir le travail. C'était une petite chose qu'il avait remarqué à force de soigner les blessures infligées par exemple par des rencontres avec des murs, l'utilisation de la magie de soin après avoir désinfecté les plaies permettait une meilleure cicatrisation. Quand Dust fut entièrement soigné, il changea les draps souillés d'un claquement de phalanges pour des draps du même violet que celui de l'iris de son compagnon. Il le regarda dormir en lui caressait du pouce la pommette. Il lui avait tellement manqué. Sciences payera, il payera pour ce qu'il lui avait obligé à faire. Lui-même n'arrivait pas à se pardonner. Il avait tué son bébé et faillit assassiner son âme sœur. Une larme roula sur sa joue osseuse pendant qu'il murmurait cette promesse avant de s'installer à ses côtés pour s'endormir contre l'élu de son âme.

Horror : Je suis désolé Dust. Je te promets que plus personne ne te touchera. Je te protégerai, je vous protégerai au péril de ma vie. Je t'aime mon amour.

Loin de toutes ces hormones, certains devaient encore régler leurs comptes et Night n'avait pas l'intention de laisser Nightmare se défiler une nouvelle fois.

Nightmare : La ferme Night. Je te préviens tu n'as pas intérêt à parler à Ink, lui ordonna-t-il piégé dans la tête de Night.

Night : Tu vas lui cacher encore combien de temps que ton âme pourrit ? cria-t-il à haute voix avant de reparler uniquement à Nightmare dans sa tête. Que la pomme est en train de mourir. Ce n'était pas une bonne idée de jouer avec la négativité. Maintenant tu ne t'en prends qu'à toi. La toxine dans ton âme a été faite pour toi et tu le sens. Tu sais qu'avoir emmagasiné toute la négativité de la sphère te sera fatal. Nightmare, tu sais que je veux ta mort. Mais... mais mourir en pourrissant de l'intérieur comme tu vas le faire... c'est trop... trop horrible ; même pour toi. Même avec tous les soins existants tu succomberas mais après une longue et agonisante agonie. Tu seras rongé, la gangrène s'infiltrera dans tes os, tes muscles s'atrophieront, tes poumons se rempliront de liquide, tu vas perdre la vue, la parole, l'ouïe et j'en passe. Je souhaitais que tu souffres Nighty mais ça va trop loin. Sciences va trop loin. Laisse Ink t'aider. Ensemble vous pourrez trouver un moyen d'enrailler le phénomène.

Nightmare: and if I believe you, would that make it stop? If I told him I need you, is it what you want?

Night: Like you said, let your soul be your guiding key.

Night fit ainsi place à Nightmare qui resta au sol le souffle court et les larmes trahissant sa douleur. Il fuyait le regard de son amant qui avait toujours des cibles dans les orbites.

Nightmare : Il ne faut pas croire tout ce qu'il raconte. Je me sens très bien. Mon corps est fait de négativité donc tout va bien.

Il se releva avec grâce et lui tendit la main avant de s'orienter vers le marché toujours sans le regarder. Nightmare pouvait ressentir l'incompréhension et l'inquiétude qui rongeai son amant. Amant qui n'osait ni le regarder ni lui parler, juste suivre, perdu au fin fond de ses pensées tandis que ses pupilles étaient de simples billes de couleur ternes alors qu'il se faisait tirer par son amant. Il essayait d'avaler les informations par petites boucher.

Ink : pourquoi tu ne me dis rien ? avait enfin demandé le peintre en s'arrêtant. Pourquoi tu me fais croire que tout va bien quand tout va mal... ? le crâne toujours baissé il renifla, essayant les larmes qui menaçait de tomber. Pourquoi je ne peux pas savoir la vérité ?

Nightmare soupira sachant qu'il ne pourrait plus lui mentir bien longtemps.

Nightmare : Parce que toute vérité n'est pas bonne à entendre mon amour. La vérité fait souffrir inutilement les cœurs. Je ne te mens pas en te disant que tout va bien. Quand je suis à tes côtés, tous mes problèmes se dissipent. Je me sens apaisé et plus rien ne m'atteint. Tout ira bien mon amour. Je ne vais pas mourir.

Night : Liar ! hurla la forma passive.

Nightmare : I am not a liar ! avait-il crié malgré lui avant de se tourner vers Ink. Bon d'accord je vais certainement mourir.

Night : Tu n'as aucun tact. Tu l'as fait encore pleurer !

Nightmare enlaça le créateur en lui caressant le dos pour atténuer ses sanglots.

Nightmare : Bon je comptais le faire seul mais tant pis. Il y a bien une chance pour que je m'en sorte mais je préfère m'en assurer tout seul Inky. Je refuse de t'exposer à ce danger. Il te suffira de m'attendre encore un peu et lorsque je reviendrais nous pourrons fonder une vraie famille si tu le souhaites toujours.

Ink le repoussa, les larmes aux orbites laissant sa colère enfin exploser.

Ink : ARRETE ! Arrête de toujours vouloir tout faire tout seul ! Regarde où on en est ! Tu n'arrêtes pas de frôler la mort inutilement quand tu peux nous demander de t'aider. Il y a des monstres qui veulent ta peau ! Ne pense pas qu'il va te laisser gentiment enlever le poison qui coule dans ton âme ! Non au contraire ils vont en profiter et surtout si tu es seul ! Tu vas droit dans la gueule du loup ! Je comprends que tu t'inquiètes pour moi, mais est-ce que tu sais avec qui je me bats depuis des siècles ?! Error est loin d'être amical lors des combats donc je suis plus en sécurité en combat que seul ! Oh et puis merde, ça ne sert à rien de te raisonner ! Viens, allons chercher la nourriture.

Il lui prit la main et le traîna jusqu'au village qui dégageait mille et une odeurs toutes aussi appétissantes.

Nightmare : Tout ça c'est de ta faute, s'insurgea le corrompu contre Night. Si tu n'avais pas lancé le sujet Inky serait pas fâché !

Night : Mais tu ne vois pas que c'est après toi qu'il est en colère ! Tu caches toujours tout. Tu as prévu d'aller voir Sciences seul et après quoi ? Essayer de rester en vie jusqu'à obtenir l'antitoxine ? Mais tu crois quoi ! Il ne te la donnera jamais ! Tu vas crever comme un chien ! Tu seras seul car la seule personne qui tient à toi tu l'auras laissé derrière. Tu l'as toujours fait ! Si tu avais sût demander de l'aide aux bonnes personnes Dream n'aurait pas eu à subir ce qu'il a enduré, se cacher de sa famille, fuir son amant, élever leur fille seul alors que son âme risquait de se briser pendant la grossesse ou l'accouchement. Cross n'a pas pu être à ses côtés par TA faute et toi non plus tu ne l'as pas soutenu. Il a dû te fuir ! Et Killer ?! Si tu avais su être à la hauteur il serait guéri et heureux ! Mais non, tu n'en as fait qu'à ta tête et il est mort dans d'atroces souffrances ! Et au fond il te déteste. Tu n'apportes que malheur. Regarde Ink ! Tu l'as blessé, et tu vas recommencer. Tu ne sais rien faire d'autre. Il n'y a pas une seule personne dans tous les Multivers confondus a qui tu aies fait du bien. Le seul moment où c'était le cas c'est quand tu es mort. Mais là encore tu es revenu ! Tu sais quoi Nightmare ? Meurs ! Meurs je m'en fous ! Meurs et arrêtes de faire souffrir les autres.

Nightmare s'était mis à pleurer silencieusement avant de se perdre dans la foule du marché, s'éloignant un peu du peintre pour le regarder acheter en paix. Du liquide s'échappait lentement de ses côtes après un temps. Il sourit en se retournant sur le monstre lapin qui venait d'enfoncer un poignard dans son dos.

Monstre : Je ne sais pas ce que le maître des cauchemars fait en ces lieux mais tu n'es pas le bienvenu ici alors je vais me faire le plaisir de remédier à cela.

Nightmare : On ne peut vraiment pas être tranquille ne serait-ce que cinq petites minutes ? Il ne me semble pas que j'ai causé le moindre tord ici pourtant.

Monstre : Tu es un monstre, une abomination vivante qui ne mérite que la mort !

Nightmare : Tu ne m'apprends rien. Les habitants de DreamTale me le répétaient dès le jour de la naissance. Sinon j'aimerais faire les courses en étant tranquille alors...

Nightmare se fit interrompre par la main de son amant qui venait de se poser sur son épaule. Il n'avait pas besoin de le regarder pour ressentir sa rage et haine montante alors il tenta de désamorcer la bombe avant l'explosion.

Nightmare : Inky ce n'est pas la peine. Tout va bien mon amour, essaya t'il tandis qu'on entendait le sang goutter de sa plaie dorsale.

Ink fixait le monstre lapin, ses orbites des cibles prêt à bondir ; mais n'en fit rien puisque l'attaquant s'enfuit en courant. Le peintre resta là à fixer le vide comme s'il était possédé avant de se mettre devant son amant et de lui retirer son chandail malgré les réticences du négatif, attachant les mains de son amant grâce à la peinture rose derrière son dos pour qu'il arrête de nuire à son travail. Nightmare avait beau lui dire qu'ils étaient en public, il s'en fichait.

Ink : Je m'en branle des autres. C'est toi qui comptes et je me fous de leur opinion. Je t'aime à en mourir et je ne veux pas te perde alors laisse-moi faire.

Ink activa sa magie et commença à guérir la plaie en même temps qu'il regardait l'affreux état qu'avait la pomme corrompue, appelant sa propre âme qui vint se blottir contre celle du maître des cauchemars. Ink avait créé une bulle magique pour que personne ne les attaque à nouveau. Nightmare n'arrêtait pas de bouger agaçant son soigneur.

Nightmare : Mais je vais bien Ink ! Ça pouvait attendre. Je ne vais pas mourir pour si peu.

Il dû attendre qu'Ink ait fini de le soigner et ait essayer de soigner son âme sans succès avant d'être détaché, les pommettes colorées de subtiles nuances bleutées.

Nightmare : Je sais que tu es fâché mon amour mais je suis solide. Ce n'est pas la première fois que l'on me poignarde et certainement pas la dernière non plus.

Du sang s'écoulait désormais un peu de la commissure de ses dents sans qu'il ne s'en soit aperçu. Le créateur ne fit que soupirer avec un soupçon de colère et ramassa le haut de son amant pour le lui donner. Non, mais qu'est-ce qu'il pouvait être têtu quand il le voulait, pensait le peintre, quittant la bulle de sécurité pour récupérer ses courses et revenir dans cette bulle puis les téléporter dans leur chambre, déposant les sacs au sol.

Ink : Tu sais que t'es énervant ?

Sans que le maître des cauchemars ne puisse répliquer, il se retrouva rapidement épinglé sur le matelas, ses poignets attachés aux barreaux de la tête du lit avec la même substance rose que tout à l'heure. Ink l'avait fait basculer sur le lit pour pouvoir s'assoir sur le haut de son bassin, les bras croisés. Il était fatigué d'être à l'écart et voulait des réponses et s'il fallait qu'il utilise toutes ses cartes, il allait les utiliser.

Ink : Maintenant tu mets tes projets de secours suicidaires et tes « jem'envaisàl'improviste » de côté et tu m'écoutes. J'en assez de tes caprices. Première question, Pourquoi tu me mens ? Tu me dis que tu vas mourir et après tu dis que tu es solide, que tu ne vas pas mourir, elle est où la logique ?!

Nightmare ne sût comment répondre. Il devait bien avouer que ce côté caché de son amant lui plaisait énormément mais lui avouer la vérité c'était... c'était avouer avoir menti et impliquer sa future âme sœur dans un combat qui pourra s'avérer vain.

Nightmare : Je ne te mens pas Inky mais la vérité pourrait ne pas te plaire.

Ink : Qu'elle soit bonne ou mauvaise, je veux l'entendre.

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