À la Station Spatiale Internationale (ISS), un environnement unique où la gravité est presque inexistante, trois spationautes œuvraient, flottant en apesanteur dans un ballet de mouvements gracieux. L'un d'eux, Bob Morrison, un spationaute américain chevronné, s'occupait d'écouter avec une attention minutieuse des ondes radio provenant de l'espace, dans le cadre de recherches scientifiques ambitieuses. Son objectif était de capter des signaux radio énigmatiques émis par des civilisations extraterrestres avancées, dans l'espoir de percer les mystères de l'univers. Malheureusement, malgré ses efforts acharnés et sa concentration totale, aucun résultat ne parvenait aux écouteurs de Bob, laissant un sentiment de frustration et d'impatience dans l'air.

Les deux autres membres de l'équipe, Rachel Peterson et Célia Sunday, étaient quant à elles engagées dans la réalisation d'expériences scientifiques fascinantes sur la croissance des plantes en apesanteur. Leur recherche visait à comprendre comment les plantes s'adaptent à un environnement sans gravité, ce qui pourrait avoir des implications significatives pour les futures missions spatiales, ainsi que pour l'agriculture sur Terre. Tandis que Rachel prenait des notes détaillées et faisait des observations minutieuses, Célia s'assurait que chaque plante avait les nutriments nécessaires pour survivre dans cet environnement si particulier.

C’était une journée ordinaire à bord de la station, mais chaque instant était chargé de découvertes potentielles. L'air recyclé de l'ISS, les lumières artificielles et les équipements avancés créaient une atmosphère d'innovation et d'espoir, chaque spationaute étant un pionnier dans l'exploration des frontières de la connaissance humaine.

Soudainement, des ondes de radio télévision inconnues crépitèrent dans le casque de Bob, était-ce un langage inconnu? Au même moment, le SETI Radiotélescope d'Arecibo, situé sur la côte nord de l'île de Porto Rico, captait les mêmes signaux venant de l'espace, sous forme de séquence de chiffres binaires, des uns et des zéros. Depuis le télescope spatial Hubble, les terriens observaient un vaisseau spatial extraterrestre inconnu dépasser la planète Jupiter et se rapprocher à grande vitesse de la Terre ! Au centre de la NASA, il y avait consensus : le vaisseau extraterrestre serait là dans deux jours.

L'excitation était palpable sur toutes les chaînes de télévision ; elles parlaient de la nouvelle du siècle, celle d'un premier contact avec une civilisation extraterrestre autre que terrestre. Des bulletins spéciaux en direct de la NASA et du Pentagone montraient des officiers américains donnant leur point de vue à la presse internationale.

À la Maison-Blanche, les journalistes du monde entier attendaient le président des États-Unis, qui allait s'adresser à eux en direct.

« Mesdames et Messieurs, le président des États-Unis va faire une allocution en direct depuis le bureau ovale de la Maison-Blanche », annonça le présentateur.

Avec un ton solennel, le président des États-Unis s'exprima devant les caméras :

« Mes chers compatriotes, et peuples du reste du monde, nous vivons un jour historique. Comme vous le savez déjà, nos scientifiques de la NASA et les télescopes du monde entier ont capté des images d'un vaisseau extraterrestre qui approche de notre planète. Nous ignorons s'ils sont hostiles ou pacifiques. Les extraterrestres nous ont envoyé un message crypté, et nos meilleurs scientifiques travaillent sans relâche pour le déchiffrer. Si le vaisseau continue sur sa trajectoire actuelle, il sera ici dans deux jours. Nous ignorons quelles sont leurs intentions envers nous. »

Deux jours plus tard, les scientifiques de la NASA réussirent à déchiffrer le message extraterrestre. Le message était diffusé par la presse, notamment sur la chaîne américaine CNN International :

« Bonjour, nous avons la traduction du message que les extraterrestres adressent aux Terriens. Voici la vidéo, qui semble être celle d'un extraterrestre du vaisseau. »

« Habitants de la Terre, nous venons de la planète Altaïr. Notre vaisseau a été touché par un tir de l'ennemi de notre peuple, les Asubéens. Nous vous demandons de l'aide. »

Une image apparaissait alors à l'écran : un extraterrestre en scaphandre à la peau grise, aux yeux noirs immenses et aux mains à quatre doigts.

Le vaisseau extraterrestre commença à pénétrer dans l'atmosphère terrestre, se dirigeant vers le continent nord-américain, New York pour être précis, où, selon le message crypté, ils se dirigeraient vers le siège des Nations Unies pour s'adresser aux représentants du monde entier. Le vaisseau passa dans l'espace aérien américain, escorté par des avions de chasse de l'armée de l'air. Il survola la baie d'Hudson et, devant la statue de la Liberté, resta en lévitation au-dessus du bâtiment de l'ONU.

Les caméras de télévision retransmettaient en direct l'arrivée du vaisseau mère à l'ONU. Des tireurs d'élite étaient postés sur les toits des bâtiments environnants. Un faisceau lumineux émana du vaisseau, et deux humanoïdes descendirent sur le toit de l'immeuble de l'ONU. Les officiels et la presse filmaient la scène tandis que le secrétaire général des Nations Unies et le président des États-Unis, qui avait fait le déplacement, attendaient les extraterrestres.

L'un des extraterrestres prit la parole en anglais rudimentaire : « Peuples de la Terre, nous venons en paix. » Le secrétaire général des Nations Unies répondit : « Soyez les bienvenus sur la Terre, au nom des peuples de notre planète. »

Les trois extraterrestres entrèrent dans le bâtiment et se dirigèrent vers l'ascenseur menant directement à la grande salle de l'Assemblée générale des Nations Unies. Tous les chefs d'État du monde étaient assis à leur place, lorsque le secrétaire général de l'ONU présenta l'ambassadeur de la planète Altaïr.

L'extraterrestre s'approcha du pupitre et sous les flashs des caméras, il prit la parole en anglais :

« Peuples de la Terre, notre vaisseau a subi des dommages de la part de nos ennemis, les Asubéens, qui menacent aussi votre monde. Ils aspirent à asservir la galaxie entière. Nous sommes ici pour vous avertir du péril. Vous devez vous préparer à une invasion par les Asubéens. Mon peuple d'Altaïr viendra avec d'autres vaisseaux pour vous aider à combattre cet ennemi. Nous vous aiderons à construire des vaisseaux spatiaux armés grâce à notre technologie pour lutter contre les Asubéens. »

Le secrétaire général des Nations-Unies reprit la parole :

« Mesdames et Messieurs les chefs d'État du monde, nous sommes prévenus du danger que l'humanité court face à cet ennemi galactique. Cher ambassadeur d'Altaïr, vous êtes à nouveau les bienvenus sur notre planète. »

L'ambassadeur d'Altaïr posa un dispositif étrange au centre de la salle, créant une image tridimensionnelle qui montrait le système solaire d'Altaïr avec ses douze planètes. « Notre monde, Altaïr, est la deuxième planète après le soleil, Luxa », expliqua l'ambassadeur, tandis que l'hologramme montrait quatre continents, des océans, des calottes glaciaires, des forêts tropicales équatoriales, des plaines, des mégalopoles et même un désert habité par des nomades chevauchant des créatures bipèdes.

L'assemblée vit ensuite des images choquantes de vaisseaux spatial attaquant Altaïr, faisant des milliers de victimes, car sa population n'avait pas eu le temps de se défendre.

« Peuples de la Terre, ce que vous voyez là est la menace des Asubéens. Elle pèse sur toute la galaxie », expliqua l'ambassadeur.

Le représentant des Nations unies ajouta : « Mesdames et Messieurs les chefs d'État du monde, nous sommes confrontés à une menace telle que l'humanité ne l'a jamais affrontée : une race extraterrestre hostile qui menace les habitants de la Terre. Avec l'aide des représentants de la planète Altaïr, chaque pays se mettra au travail pour construire de nouvelles armes et vaisseaux spatiaux afin de préparer le monde à cette guerre non désirée. »

L'ambassadeur Altaïrien maintenant communiquait avec sa planète d'origine, montrant une image en 3D d'un autre extraterrestre qui annonça l'arrivée imminente de vaisseaux spatiaux prêts à atterrir dans les plus grandes villes de la Terre, pour aider les terriens à se défendre.

Trois jours plus tard, des vaisseaux spatiaux Altaïriens atterrissaient dans les aéroports et bases militaires autour du globe, apportant avec eux des guerriers et du matériel pour aider à la construction des nouvelles infrastructures de défense.

Dans le même temps, le président des États-Unis s'adressait à la nation depuis le Bureau Ovale :

« Mes chers Compatriotes, et aux nations du monde entier, nous sommes embarqués dans une guerre intergalactique inédite dans l'histoire humaine. Préparez-vous à combattre avec l'aide de nos alliés d'Altaïr pour la survie de nos mondes. »

Au Pentagone, les généraux américains discutaient des prochaines étapes en présence dun commandant altaïrien qui leur présentait l'ennemi : les Asubéens reptiliens verts.

Deux mois après l'annonce, des chantiers de construction de vaisseaux spatiaux se multipliaient sur Terre, et des unités conjointes humaines et extraterrestres se formaient.

À l'ISS, les astronautes américains observaient l'arrivée des Altaïriens sur Terre. Bob Morrison et Rachel Peterson s'apprêtaient à revenir sur Terre, impatients de rencontrer eux-mêmes les Altaïriens.

Bob, par visioconférence, parla avec Cap Canaveral, sa femme et sa fille adoptive, leur envoyant un message d'amour et d'impatience à l'idée de les retrouver.

La navette Endeavour rencontra des turbulences en entrant dans l'atmosphère, provoquant une coupure de communication et une inquiétude palpable au sein de la NASA. Cependant, la navette atterrit sans encombre, et les astronautes furent accueillis par la NASA, l'armée de l'air, un représentant d'Altaïr et leurs familles.

Bob rencontra enfin un Altaïrien, prénommé Alik, et exprima son enthousiasme à l'idée de découvrir leur technologie avancée.

Enfin, Bob et Sylvia proposèrent à Alik de les rejoindre à Miami. Conscient de leurs différences alimentaires, Alik rassura ses hôtes terriens : il se nourrissait principalement de végétaux et d'insectes, et il avait son propre garde-manger avec lui.