CHAPITRE 9

Quand Lyra rouvrit les yeux, la première chose qu'elle remarqua fut un plafond traversé de poutres en bois sombre. Elle fronça les sourcils, l'esprit encore confus. Que lui était-il arrivé ? Comment avait-elle atterri dans son salon ?

Les souvenirs de sa confrontation avec le Jaëger et du malaise de son père lui revinrent alors en mémoire. À son tour, elle s'était évanouie, épuisée par les effets néfastes du poison de Brynhildr, malgré l'antidote. Ensuite, quelqu'un l'avait allongée sur le canapé, mais qui ?

La réponse ne se fit pas attendre : une sensation de chaleur humide sur son ventre attira son attention. Quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver nez à nez avec l'homme-dragon occupé à tamponner son flanc blessé avec un linge mouillé ! Sa vision lui jouait des tours, c'était la seule explication, ou alors l'antidote lui provoquait des hallucinations !

L'espace d'une seconde, l'étonnement se profila sur le visage de l'Extalien lorsque leurs regards s'accrochèrent et il resta bouche bée. Puis, quand il approcha de nouveau sa main, une rage pure mêlée de panique enfla en elle.

Grossière erreur, mon pote !

Dans un élan instinctif d'autodéfense, Lyra serra le poing et frappa le plus fort possible. Elle heurta la mâchoire de son ex-rival qui, pris au dépourvu, ne put esquiver. Déséquilibré par la puissance du coup, il s'effondra dos contre la cloison derrière lui dans un bruit sourd.

— Qui t'a permis de m'toucher ?! fulmina-t-elle à son encontre avant de grimacer.

Un éclair de douleur traversa son poignet. Presque sûre de s'être brisée les phalanges, elle se massa la main en jurant. Ce misérable individu devait avoir les os aussi durs qu'un mur de briques !

— Euh... Lyra... est-ce que ça va ? demanda une voix éraillée.

L'intéressée tressaillit lorsque son regard rencontra la mine blême et les yeux écarquillés d'effroi d'Hayden. Son jeune ami s'était réfugié derrière le dossier du canapé, les doigts tellement enfoncés dans le tissu brun qu'ils en étaient blanchis. Ses oreilles s'étaient plaquées sur sa tête et le bout de sa queue hérissée s'agitait dans tous les sens. À ses côtés, Oz, son petit dragon à plumes, arborait la même expression horrifiée.

Oups... lâcha soudain Raxaroth. À ta place, je n'aurais pas dû...

Face à l'inquiétude de ses proches, Lyra réalisa que sa réaction avait été disproportionnée... Une aura glaciale emplit bientôt tout le salon alors que le Jaëger se relevait péniblement, sans un mot, les poings serrés. Son silence ne présageait rien de bon et la jeune femme-dragon se prépara à la tempête qui allait s'abattre sur elle quand un frisson incontrôlable la parcourut.

Tel un volcan endormi sur le point de déverser toutes ses nuées ardentes, l'Extalien la fixa d'un regard furibond. Ses pupilles reptiliennes ne formaient plus qu'un mince trait noir au milieu de ses iris flamboyants et sa mâchoire crispée tremblait tellement que ses crocs crissaient les uns contre les autres.

Face à l'absurdité de la situation, son irritation atteignit son apogée. Il s'emporta dans une colère sans pareille, puis hurla :

— C'est quoi ton P.U.T.A.I.N de problème ?!

Une brise glacée souffla tout autour de lui, renversant des objets au passage, et Lyra dut fermer les yeux lorsque celle-ci lui cingla le visage. Néanmoins, elle ne se laissa pas impressionner par sa démonstration de force et elle le défia avec tout autant de véhémence :

— Et toi ! Qu'est-ce que tu fous encore chez moi ?!

— J'étais en train de te soigner, figure-toi ! gronda-t-il, excédé, c'est comme ça que tu remercies les gens qui te viennent en aide ?

— Ah oui ? Et qui t'a autorisé à l'faire, hein ? J't'ai rien demandé, moi !

Une porte s'ouvrit brusquement et une voix autoritaire retentit, interrompant leur vive confrontation :

— Eh oh ! On se calme !

Les deux Extaliens se figèrent, puis se tournèrent vers le nouvel arrivant. Lyra reconnut le médecin vulpian.

— C'est moi qui lui ai demandé de s'occuper de toi pendant que j'examinai ton père, se justifia-t-il tout en s'approchant d'elle. Alors, ne te fâche pas contre lui. Il a accepté de le faire parce qu'il voulait aussi s'excuser pour ses actes.

La jeune femme-dragon jeta un bref coup d'œil au Jaëger avant de déglutir. Bien que le calme soit revenu, son regard sombre et son corps tendu trahissaient une irritation persistante. Finalement, il croisa les bras et se détourna d'elle, sans doute vexé d'avoir servi de défouloir.

Face à cette attention inattendue, mais touchante de sa part alors qu'ils étaient rivaux, un sentiment de honte envahit Lyra. Gênée, elle baissa les yeux et s'excusa.

— Désolée... marmonna-t-elle, j'ai cru qu'il allait m'faire du mal...

Le Vulpian émit un gloussement et elle releva la tête, intriguée par son amusement. Ses sourcils se haussèrent et un sourire malicieux rehaussa ses pommettes pâles tandis qu'il portait son regard sur l'homme-dragon.

— Kyo ? Te faire du mal ? Je comprends qu'en tant que Jaëger, il puisse inspirer de la crainte, mais je peux t'assurer qu'en dehors de son travail, il ne ferait pas de mal à une mouche.

Ouais, c'est ça... et ma blessure, c'est mon imagination, peut-être ? siffla-t-elle intérieurement, peu convaincue.

— Enfin bref, poursuivit-il tout en s'installant sur la chaise face au canapé, je suis le docteur Yuri Sigersson. Ton père m'a contacté il y a quelques jours pour venir l'examiner et... je dois avouer que son état m'inquiète beaucoup. C'est pourquoi j'aimerais discuter de certaines choses avec toi à son sujet.

Lyra demeura un instant silencieuse et cligna des paupières, hypnotisée par l'homme-renard qui la fixait de ses prunelles d'un bleu aussi limpide qu'un océan. Il était rare de rencontrer un Vulpian dans cette région du monde, et celui-ci était plutôt... bel homme. Bien que son apparence physique lui donne l'impression d'avoir à peine la trentaine d'années, la jeune femme-dragon avait déjà entendu dire que ces semi-humains pouvaient être parfois plus âgés qu'ils ne le paraissaient. Celui-ci ne dérogeait sans doute pas à la règle et sa manière de s'exprimer ainsi que son attitude calme et posée indiquaient une certaine maturité.

Voyant qu'elle ne répondait pas, il pencha la tête sur le côté et une de ses oreilles pointues s'agita au-dessus de sa crinière hirsute et argentée. Cette adorable mimique la troubla davantage et, pendant un court instant, l'idée de les caresser pour apprécier la texture du pelage contre sa peau lui effleura l'esprit. Étaient-elles aussi douces que les plumes d'Oz ?

— Un souci ? demanda-t-il en haussant un sourcil.

L'Extalienne sortit de sa rêverie avec un sursaut gêné tandis que le ricanement moqueur de Rax retentissait dans son cerveau.

— Euh... non... r-rien, bredouilla-t-elle avant de se ressaisir, d'ailleurs, à c'propos, où est mon père ?

— À l'étage, dans son lit. Il se repose et il devrait reprendre connaissance d'ici peu. Seulement... après l'avoir ausculté, je pense qu'il serait judicieux de lui faire passer d'autres examens plus approfondis, voire peut-être de l'hospitaliser. Je lui ai fait une prise de sang, mais les analyses ne me révéleront pas tout sur son état. C'est pour ça que j'ai besoin de savoir depuis quand il est malade et quels sont ses symptômes.

Si un léger poids s'envola de sa poitrine de savoir son paternel entre de bonnes mains, l'air grave de Yuri ne la rassura pas pour autant et une horrible appréhension lui noua l'estomac.

— Je vais m'en aller, ça ne me concerne pas, lança soudain le Jaëger tout en quittant la pièce sans un regard.

Lyra l'observa, étonnée par sa réaction, mais tout de même soulagée : elle n'aurait plus à supporter sa présence oppressante. Quant à Yuri, il opina silencieusement et se tourna vers le jeune Hayden qui n'avait pipé mot depuis son arrivée.

— Et toi ?

— Je vais rester, affirma-t-il, ragaillardi, ses petites oreilles rondes dressées sur sa tignasse ébène, Lyra est mon amie et son père est comme un membre de ma famille alors...

— Tu peux rentrer chez toi, le coupa-t-elle.

Le visage de l'adolescent se mua en une expression dépitée.

— Mais... tu es sûre ?

— T'inquiète pas pour moi, ça va aller, le persuada-t-elle avec un sourire, et puis... j'préfère être seule pour en discuter.

Le jeune Mérien resta muet quelques secondes, puis baissa la tête.

— D'accord... tu me raconteras, hein ?

Lyra acquiesça tandis qu'un sentiment de culpabilité l'étreignait quand il quitta le salon, suivi d'Oz qui vint se percher sur son épaule avec un doux roucoulement en guise de réconfort. Cependant, au vu de la situation, elle n'avait aucune envie de lui faire subir ses soucis familiaux. La maladie de son père restait pour elle une affaire personnelle.

Yuri se retourna vers elle.

— Bien, je vais d'abord finir de soigner tes plaies, tu m'expliqueras tout en même temps.

Elle hocha la tête, puis s'allongea sur le canapé. L'expression concentrée, l'homme-renard palpa doucement la peau autour de sa blessure. Elle frissonna au contact de ses doigts frais et fut plutôt satisfaite de constater que cette partie de son corps avait enfin retrouvé sa sensibilité. C'était déjà une bonne nouvelle, comparé à ce qu'elle se préparait à expliquer au beau médecin.

L'Extalienne se racla la gorge pour s'éclaircir la voix.

—ça a commencé il y a environ huit mois...

Elle raconta alors qu'Allister, son père, souffrait d'un mal indéterminé. Au fur et à mesure que le temps avançait, l'homme, connu pour être un bon vivant, s'était considérablement affaibli et avait beaucoup maigri pour devenir progressivement l'ombre de lui-même.

À cause de cette maladie, il sortait peu, hormis pour effectuer quelques courses quand sa condition physique le lui permettait. Les jours où la fatigue le forçait à rester alité, les parents d'Hayden ou un des voisins réalisaient pour lui quelques tâches quotidiennes et Lyra se gardait les corvées ménagères ainsi que la préparation des repas.

— Au début, c'était juste un peu d'fatigue et quelques étourdissements, puis... au fil des semaines, d'autres symptômes sont arrivés comme d'la fièvre, des nausées, des douleurs dans tout le corps et...

Lyra marqua une pause quand elle sentit sa gorge se nouer. Tant d'années prospères et emplies de bonheur s'étaient écoulées en compagnie d'Allister, qu'elle n'arrivait toujours pas à réaliser qu'en si peu de temps, tout avait changé. Tentant au mieux de contenir le flot d'émotions incontrôlables qui menaçait de l'assaillir face à cette triste situation, elle respira profondément pour refouler ses larmes avant de poursuivre.

— Depuis quelques jours, il s'essouffle pour un rien et fait souvent des malaises. Sans compter les fois où il s'endort à n'importe quel moment d'la journée. Je n'sais plus quoi faire...

Yuri fronça les sourcils, attentif à son récit, puis se mit à réfléchir tandis que ses paumes en suspens au-dessus du flanc de la jeune Extalienne luisaient d'une douce lumière blanche et bienfaitrice.

— Dyspnée, asthénie, perte de poids rapide... en effet, ce n'est pas bon... marmonna-t-il avant de planter son regard azur dans le sien. Écoute... dès qu'il sera réveillé, il faut absolument que tu lui parles. Sa vie est peut-être en danger, mais sans examens plus approfondis, je ne pourrais pas établir de diagnostic fiable ni lui donner le traitement adéquat.

Cette requête sonnait comme un mauvais présage. Lyra comprit que la situation devenait préoccupante et qu'elle devait agir rapidement pour convaincre son père de se rendre à l'hôpital. Malgré la chaleur agréable de la magie de guérison de Yuri qui se diffusait dans tout son corps, elle ne pouvait empêcher son cœur de se retrouver serré dans un étau. Elle se contenta de hocher doucement la tête tout en luttant contre son anxiété grandissante.

—Ta capacité de guérison n'est pas aussi efficace que celle de Kyeran et ton sang est rouge, comme celui des humains, annonça soudain Yuri. Tu es une croisée ?

Sa remarque la déstabilisa et elle mit du temps à réaliser qu'il avait subitement changé de sujet. Sans doute pour tenter de la distraire afin qu'elle ne s'enfonce pas dans ses idées noires.

— Euh... oui, ma mère était une Extalienne, mais je n'l'ai pas connue, bredouilla-t-elle, encore troublée par cette question.

Yuri pencha la tête d'un air pensif.

— Les Extaliens de sang pur ont un sang très corrosif et ils guérissent plus vite grâce à cette particularité. Pour ce qui est des métisses, comme ils héritent du patrimoine génétique des humains, leurs capacités se retrouvent amoindries.

Lyra assimila cette information avec sérieux et s'intéressa davantage à son soigneur.

— Vous avez l'air de vous y connaître.

— Un peu, c'est grâce à Kyeran que j'ai pu analyser tous ces détails, mais... je suis loin de tout savoir sur ceux de votre espèce.

— Kyeran... c'est le nom de ce Jaëger ? demanda-t-elle en jetant un regard bref vers la porte par laquelle le concerné était sorti quelques minutes plus tôt.

Le Vulpian acquiesça avec un léger sourire.

— Exact, mais tu n'as pas l'air de l'apprécier, on dirait.

La jeune femme-dragon soupira et focalisa son attention sur le plafond.

— J'pense que j'ai de bonnes raisons... grogna-t-elle, qui voudrait aduler ces meurtriers en sachant qu'dans leurs rangs, d'anciens criminels se sont retrouvés graciés ? Tout ça pour sauver le peuple...

Yuri demeura muet de longues secondes, le regard sombre, cherchant certainement des mots appropriés, puis il rompit finalement le silence.

— En effet, ce n'est pas très élogieux... je le concède, mais je peux t'assurer que ce n'est qu'une minorité. Beaucoup de Jaëgers sont des citoyens ordinaires qui se sont portés volontaires au péril de leur vie pour protéger ceux qui leur sont chers de la menace que représente aujourd'hui le Fléau. Et puis... il y en a d'autres qui le font aussi pour atteindre leur propre rédemption...

Pendant que la douce magie curative continuait son œuvre, Lyra évalua l'importance de ces informations. Peut-être avait-elle été un peu trop sévère dans son jugement ? Néanmoins, si certains individus cherchaient à expier leurs fautes, nul doute que leur casier judiciaire devait être bien garni...

— Voilà, c'est fini, annonça le Vulpian en retirant ses mains.

La jeune femme-dragon battit des cils et se redressa pour observer le résultat. C'était stupéfiant ! Même si une fine cicatrice rosée persistait, plus aucune douleur n'en émanait et, quand elle passa ses doigts sur sa peau, toutes ses terminaisons nerveuses étaient redevenues fonctionnelles. Un soulagement intense l'envahit d'avoir retrouvé ses sensations.

— Ma magie ne régénère que les tissus sous-cutanés, lui expliqua Yuri avec une moue pincée, mais pour ce qui est de l'esthétique, malheureusement, je ne peux pas faire de miracles... Tu garderas cette marque toute ta...

— Ça m'convient très bien ! l'interrompit-elle en joignant ses mains en signe de prière. Vraiment. C'est... c'est super ! Merci !

L'homme-renard la dévisagea pendant un instant d'un air incrédule, puis, lentement, un mince sourire étira le coin de sa lèvre et ses yeux d'un azur limpide s'illuminèrent.

— Ok, super, alors.

Lyra raccompagna son soigneur sur le pas de la porte, non sans jubiler d'avoir récupéré l'usage de ses jambes. Après avoir griffonné quelques mots sur un papier, Yuri le lui tendit.

— Voici l'ordonnance pour les médicaments de ton père. Il lui faut du repos forcé pour l'instant, donc pas de sorties, il devra rester impérativement à son domicile. En attendant d'avoir un diagnostic plus concret, je lui ai prescrit des vitamines ainsi que des antipyrétiques pour calmer ses accès de fièvre et de possibles inflammations. Je vais demander à une infirmière de passer demain matin pour contrôler sa tension et son état général et je vais m'occuper aussi de lui obtenir une chambre à la clinique le plus vite possible. Je compte sur toi pour lui faire prendre conscience de l'urgence de la situation.

L'Extalienne opina et se saisit du précieux document.

— Merci d'être venu, souffla-t-elle en lui tendant la main.

— De rien, renchérit le Vulpian, les yeux empreints de compassion, s'il se passe quoi que ce soit, n'hésite pas à me recontacter. Je suis joignable même de nuit, s'il le faut.

Au moment où leurs paumes se touchèrent, Lyra sentit à nouveau la même sensation qu'elle avait éprouvée lorsqu'elle avait aidé Kyeran à se redresser après leur collision. Un enchaînement d'images confuses défila dans son cerveau. D'abord, un champ de bataille et des soldats mutilés en train d'agoniser. Ensuite, une ruelle plongée dans l'obscurité où une silhouette s'effondrait sans vie au sol. Puis... une jolie femme aux longs cheveux de jais et aux grands yeux verts rieurs apparut le temps d'une seconde.

Cette curieuse manifestation s'arrêta aussi vite qu'elle était apparue. La jeune femme-dragon cligna des paupières, déboussolée, pendant que Yuri l'observait avec un air interrogateur.

— Quelque chose ne va pas ?

Elle sursauta légèrement, fronça les sourcils, puis adopta une expression neutre.

— Non, rien, j'pensais juste à autre chose... mentit-elle en déglutissant.

L'homme-renard ne releva pas et s'éloigna en lui adressant un geste de la main. Lyra demeura là, perplexe, et son regard glissa lentement vers sa paume toujours ouverte. Une foule de questions assaillit son esprit. Ce mystérieux phénomène s'était produit pour la deuxième fois. Pouvait-elle plonger dans les souvenirs des gens qu'elle touchait ?

Je te sens dubitative, intervint Rax, comme s'il avait décelé son trouble.

— Oui et j'suis en train de m'demander... est-ce que... la capacité à lire dans le passé fait partie de tes pouvoirs ?

Hum... pas que je sache, réfléchit la dague, en tout cas, je n'ai pas le souvenir d'avoir transmis cette faculté à mes précédents utilisateurs.

L'Extalienne resta songeuse. Si cette forme de magie n'était pas l'œuvre de Raxaroth, alors, elle provenait d'une autre source, mais laquelle ? Un bruit émana de l'intérieur de la maison et la tira de ses réflexions : Allister venait de se réveiller.


Note d'auteur :

Ceci est le dernier chapitre que je publie pour ce début d'année. Mémoria Zéro va faire une pause de quelques mois.

La cause : je n'ai plus le temps, ni l'envie, ni l'inspiration de me concentrer sur l'écriture. Je préfère donc laisser mon récit de côté pendant quelques temps plutôt que de me forcer à travailler dessus et le bâcler.

Bien sûr, il ne sera pas abandonné pour autant. C'est juste que j'ai besoin de m'évader dans autre chose et je vais donc consacrer mon maigre temps libre à la lecture (j'ai une PAL plus longue que mes deux bras qui m'attend) ainsi qu'aux jeux vidéos. Cela me permettra de libérer mon esprit et pourquoi pas, de revenir avec de nouvelles idées et inspirations.

Je vous souhaite une bonne lecture et on se retrouve dans quelques mois pour la suite des aventures de Kyeran, Lyra et Yuri :)

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