9 | LE LIEU IDÉAL


Lenny me tint la main. Ensembles, nous les regardâmes s'éloigner de la maison, Rosie agitant toujours ses mains, jusqu'à les voir complètement disparaître - de même que les derniers effluves de ce parfum aux notes épicées, fraîches et boisées - de notre champ de vision lorsque la voiture tourna.

Est-ce à cause de lui ?

C'est sur cette pensée précédente que je refermais la porte à clef, en frissonnant.

Ou bien de ce qu'il s'est passé plus tôt ?

Encore des questions qui ne trouveront pas de réponses.

Du moins, pour l'instant.

Au fond, c'est ce qui me pesait le plus. D'avoir toutes ces questions qui fusaient dans mon esprit, sans pouvoir y trouver une réponse plausible, qui tenait la route. C'était bien ça, le problème. Rien ne tenait la route depuis un long moment déjà. J'étais déterminée à le savoir, à y trouver mes réponses.

Je veux savoir.

Depuis que nous avions déménagé à Louisville, je constatai que tout empirait de plus en plus. Comme la relation entre moi et mon père. Nous n'avions encore rencontré aucun de nos voisins, alors que les autres fois, oui. Le quartier, peint comme chaleureux, se présentait plutôt comme un lieu à la limite austère, où chacun faisait sa petite vie de son côté.

Le lieu idéal pour s'isoler de tout...

Si je devais être honnête, ce serait mentir de dire que ça ne me plaisait pas. Tout comme j'aimais la tranquillité, j'aimais aussi le fait, ou j'osais espérer ne plus me retrouver complètement seule. Non pas que je n'appréciais pas ces moments de solitude, j'en venais à me dire que cela finirait par peser, tôt ou tard.

Après tout, la solitude finit toujours par peser...

Les étudiants d'ici eux, semblaient chercher la moindre occasion pour créer de nouveaux conflits et se battre, la preuve étant l'autre jour à la cafétéria lors de l'incident. Cependant, le plus étrange s'agissait de l'intrusion dans notre maison, aujourd'hui encore une voiture nous suivait.

Coïncidence ?

Je commençai fortement à en douter. Terrifiée, j'en venais à me demander quelle serait le prochain événement.

Jetant un coup d'œil rapide à cette nouvelle maison qui nous laissait sur l'un des plus grands calmes, un peu trop peut-être, je l'inspectai dans les moindres détails afin de m'assurer que rien n'avait bougé de place. Même ici, je n'arrivais plus à me sentir complètement chez moi, sans omettre que tout était encore nouveau, dans la crainte constante de voir une personne surgir. À tout moment, l'on pouvait nous blesser, ou pire... 

J'avais beau repousser cela, il allait bien falloir que j'entretienne une profonde discussion avec mon père à ce sujet.

— Lulu ?

— Oui, mon ange ? fis-je en me mettant à sa hauteur en secouant ses petits cheveux blonds.

— Est-ce que ça va ?

— Bien sûr, tout va très bien.

Je souris, il resta à me dévisager de ses iris bleues claires quelques secondes, me laissant croire qu'il essayait de voir si je lui disais totalement la vérité. C'était mal connaître les enfants de penser qu'ils ne comprenaient rien. Certains, comme Lenny, pouvaient se montrer particulièrement attentifs à ce qui les entourait, observant les situations et ce qu'on leur demandait avec grande réflexion.

Tout comme sur cet instant précis, il le faisait.

Je le connaissais suffisamment pour savoir que loin d'être dupe, il réfléchissait sûrement à propos de la scène de tout à l'heure avec la voiture, de mon comportement général et de ce jeu qui n'en était finalement pas un. Je voyais bien dans ses prunelles qu'une question lui brûlait les lèvres, sauf qu'à la fois, il se retenait de me la poser.

Pourquoi, en revanche, je l'ignorais.

Seulement, s'il venait à me demander, je ne saurais comment réagir. Bien sûr, il fallait que je déguise la vérité, or, je ne voulais pas mentir afin qu'il n'en prenne pas l'habitude à son tour. C'était tout, excepté l'éducation et les principes que je voulais qu'il acquière. Nos parents n'étant pas là pour façonner notre éducation, je me devais - il en était de mon devoir - de lui inculquer les bonnes manières ainsi que des valeurs qui, malheureusement, se perdaient dans cette génération.

Lenny se contenta cette fois de ne rien dire et de faire comme si de rien n'était. Il m'offrit un grand sourire qui me réchauffa le cœur, et je lui déposai un bisou sur le front en le serrant fortement dans mes bras, humant son odeur naturelle mélangée à cette touche de vanille que j'aimais tant. Il essaya de refermer ses petits bras autour de moi, une bouffée d'amour m'envahit.

— Dis, tout à l'heure, je suis arrivé en premier.

— Oui ?

— Tu as dit que le premier arrivé, il aura une surprise, continua-t-il.

— Oh ! réalisai-je. Tu as une idée de ce que tu voudrais ?

Il tapota son doigt sur son menton, visiblement en proie à de profondes pensées.

— Est-ce qu'on peut aller manger une glace ?!

L'heure sur ma montre affichait 17h45, il commençait à être tard, et je ne me sentais pas de sortir après tout ça.

— On ira une autre fois, il est tard, d'accord mon ange ?

— D'accord, alors je voudrais un bubble tea à la fraise et dormir avec toi ce soir ! s'exclama-t-il en levant ses bras.

— À vos ordres, monsieur Collins !

Je commençai à le chatouiller, son rire résonna dans cette maison bien vide, je ne me lassais jamais de l'entendre et de le voir si joyeux.



𓄿   Ellipse du week-end...  𓄿

𓄿


Qu'est-ce qui peut être pire que de se lever tard deux fois de suite ?

Tout simplement, d'arriver en retard en cours un lundi matin.

Passant une main furtive dans mes cheveux, je m'assurai qu'ils ne partent pas dans tous les sens. Je réajustai mon débardeur noir, et mon short en jean bleu que je dépliai les bords du dessous ayant tendance à remonter. Sur le bitume de l'université, le claquement des talons de mes bottines, les Chelsea Lou, se mêlait à l'unisson avec mes battements de cœur, dû à cet effort soudain puisque je courais pour atteindre l'entrée qui me paraissait encore loin.

De nombreux groupes d'étudiants discutaient entre eux, d'autres arrivaient tout juste, se dépêchant pour rejoindre leurs cours. Le soulagement s'empara de moi en constatant que je n'étais pas la seule. Pour autant, je pressai le pas pour me rendre en cours d'Histoire en suivant difficilement le plan sur ma feuille, puisque j'avais du mal à me concentrer suite à tous ces brouhahas de la part d'élèves autour de moi qui m'entouraient et m'oppressaient. Heureusement, le plan que je tenais m'aidait à m'orienter, vu mon piètre sens de l'orientation.

Je serais perdue, sinon...

Tout à coup, l'on me bouscula sans ménagement. Manquant de tomber à la renverse, j'eus le temps de voir ma feuille s'envoler un peu plus loin, et en sentant que quelqu'un allait m'attraper, je me décalai précipitamment. En m'écartant, je découvris des iris grises. Il fronça les sourcils et lança :

— C'est énervant de voir comment certains ne regardent jamais où ils vont, sans porter attention à ceux qui les entourent. Ça va ?

— Chayce ? m'étonnai-je presque.

— Content de voir que tu ne m'as pas oublié, sourit-il. Pour...

— Il faut que j'y aille. Merci.

Aussitôt, je repris ma course. Arrivée un peu plus loin, essoufflée, je m'arrêtai dès que j'aperçus la salle que je cherchais désespérément. Je ne pus m'empêcher de noter cette moquette grise affreuse tout comme ces murs rouges devant et au fond de la salle qui contrastait avec le mur beige face à moi. De nombreuses vitres, elles, apportaient de la luminosité à la minuscule pièce, la rendant moins oppressante.

Des regards pesants et un raclement de gorge me ramenèrent à l'instant présent. Surtout face à la professeure au tailleur impeccable et au chignon militairement plaqué, de sorte à ce qu'aucune mèche de ses cheveux noirs ne s'échappe, croisa les bras en m'analysant de haut en bas avec ces yeux marrons.

— Je ne vous ai jamais vue dans mon cours. (Elle regarda le carnet à côté d'elle.) Vous devez être la nouvelle, Mademoiselle Collins, je suppose ?

— Oui, je vous prie de m'excuser quant à mon retard, Madame...

— Garcia, m'interrompit-elle sèchement.

— Madame Garcia, cela ne se reproduira plus.

— Il en va de soi. Après tout, je suppose que vous êtes loin d'être stupide pour manquer d'autres cours au risque d'échouer votre année.

Je me contentai d'acquiescer doucement, sans rien ajouter.

— À présent, allez vous asseoir, continua-t-elle en me désignant la dernière rangée. Vous m'avez déjà fait perdre mon précieux temps, ne gâchez pas celui des autres.

Des chuchotements s'élevèrent. Sans perdre une seconde, je fonçai entre les deux rangées en fuyant toutes ces œillades persistantes, jusqu'à me cogner dans un sac à dos se trouvant dans le passage, que je n'avais pas vu. Je m'excusai à la hâte, et au niveau de la dernière rangée, je reconnus celui qui se tenait l'autre jour aux côtés du fameux Jones quand ils se trouvaient tous les deux au-dehors de la cafétéria.

Il enleva son sac préalablement posé sur mon côté.

— Non mais je n'en reviens pas, chuchota une fille aux cheveux blonds mi-longs deux rangées devant moi sur la droite. La chance qu'elle a...

À présent installée, je risquai un coup d'œil dans la direction d'où provenaient les voix, tout en interceptant les regards de certains qui nous regardaient à tour de rôle, mon voisin de table et moi, l'air de ne pas croire ce qu'ils voyaient. Je penchai ma tête vers mon bureau en haussant un peu les sourcils devant ces réactions exagérées à mon goût. 

En inspectant la salle, une main s'agita dans ma direction. Amélia, tout sourire, était assise à côté de celui de l'autre jour qui possède des cheveux châtains en arborant une coupe à la wolfcut. Je l'avais complètement oublié, mais il allait falloir que je le remerciais pour la dernière fois. De nouveau, je cherchai le regard de la brune et lui rendis timidement son sourire lorsqu'une nouvelle voix s'éleva : 

— Elle le fait exprès, elle ne pouvait pas aller ailleurs ?


🎵 IMAGINE DRAGONS — WHATEVER IT TAKES


Ensuite, je reportai mon attention sur le motard à ma droite. 

Ses cheveux de jais courts et ébouriffés sur le devant contrastaient avec sa peau légèrement pâle. Sur son oreille gauche, une petite boucle d'oreille en argent de forme ovale lui donnait l'air un peu plus décontracté face à sa tenue entièrement noire. Je n'avais pas remarqué suite à la distance de l'autre jour, mais espacés un peu partout d'une façon parfaitement harmonieuse, ses grains de beauté lui rajoutait un charme. Presque tous de taille égale, il en avait aussi de minuscules sur ses lèvres et seul un sur son cou était plus gros que les autres.

— Et puis pourquoi a-t-il laissé cette fille en particulier ?

— C'est vrai, reprit une autre, d'habitude personne ne s'assoit à cette place, hormis lui.

— Non mais à mon avis elle a une autre idée derrière la tête, si tu vois ce que je veux dire. Encore une qui est en manque d'affection, lança la blonde du début en me dévisageant avec dégoût.

Profondément choquée, aucun mot ne sortit de ma bouche. Ne supportant pas qu'on puisse m'épier en me jugeant ouvertement, je baissai la tête. Pourtant, face à ce silence soudain, je pivotai vers ma droite et vis mon voisin de table contracter sa mâchoire. 

À quoi il pense ?

Loin d'être le seul, Amélia et la personne à ses côtés lancèrent un regard noir en direction des deux filles qui se turent aussitôt.  

« Harris », lui, fixait toujours droit devant lui avant que sa tête ne pivote dans ma direction. Les yeux moyennement bridés, mon regard croisa le sien, d'un brun si profond qui se rapprochait du noir, tant cela s'avérait compliqué de distinguer ses pupilles sombres de ses iris.

Il ne me fallut à peine quelques secondes pour que j'interrompe le contact visuel, extrêmement mal à l'aise. Bien que physiquement à l'opposé de son ami, ils se ressemblaient concernant leur attitude, ainsi que cette façon qu'ils avaient de regarder.

Le jour et la nuit...

Je déposai mon coude sur la table, me cachant derrière mes cheveux en essayant de me concentrer sur le cours, au moment où je me rendis compte qu'en parlant de son ami, ce dernier n'était pas présent, tout comme Kayzen Blackwell, le fan de donuts alors que celui qui le ressemblait comme deux gouttes d'eau était là. Je ne pus m'empêcher de relever ce détail, surtout que ces deux-là avaient plutôt l'air d'être tout, sauf du genre à manquer les cours. 

La vibration de mon sac me sortit de mes pensées. Discrètement, je m'empressai de récupérer mon portable afin de lire le message - et pas n'importe lequel - qui s'afficha à l'écran :


« 𝚀𝚞𝚊𝚗𝚍  𝚝𝚞  𝚝𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗𝚎𝚛𝚊𝚜  𝚝𝚎𝚜  𝚌𝚘𝚞𝚛𝚜,  𝚛𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎  𝚍𝚒𝚛𝚎𝚌𝚝𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝

𝚊̀  𝚕𝚊  𝚖𝚊𝚒𝚜𝚘𝚗,  𝚞𝚗𝚎  𝚍𝚒𝚜𝚌𝚞𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗  𝚜'𝚒𝚖𝚙𝚘𝚜𝚎.

𝙽𝚎  𝚜𝚘𝚒𝚜  𝚙𝚊𝚜  𝚎𝚗  𝚛𝚎𝚝𝚊𝚛𝚍,  𝚓𝚎  𝚝𝚎  𝚌𝚘𝚗𝚜𝚎𝚒𝚕𝚕𝚎 𝚟𝚒𝚟𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝

𝚍𝚎  𝚗𝚎  𝚙𝚊𝚜  𝚖𝚎  𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎  𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍𝚛𝚎  𝚙𝚕𝚞𝚜  𝚚𝚞𝚎  𝚗𝚎́𝚌𝚎𝚜𝚜𝚊𝚒𝚛𝚎.

𝙵𝚛𝚊𝚗𝚔. »


Je déglutis péniblement suite à ce que je lisais.

Il veut que l'on discute de quoi ?

Mille et une question se bousculèrent dans ma tête, et je devais me faire violence pour ne pas me mordiller les doigts. En relisant une énième fois, je ne pris pas le risque de lui répondre maintenant.

J'attendrais la fin du cours.



La sonnerie retentit. Enfin les deux heures d'Histoire touchèrent à leur fin, lentement certes, notamment en sentant quelques fois les regards de ce dénommé Harris sur moi. À l'évidence, il avait remarqué que je bougeai frénétiquement ma jambe droite de temps à autre depuis que j'avais lu le SMS de mon père, ou bien je devais lui paraître bizarre.

Les chuchotements à mon égard eux, avaient cessé depuis tout à l'heure, et pas un seul ne s'était risqué de se retourner vers nous, pour mon plus grand plaisir.

Je rangeai vivement mes affaires, et avec mon voisin, nous nous levâmes dans un mouvement synchronisé presque parfait. Poussant ma chaise, j'attendis quelques minutes que les autres s'en aillent et que la classe se vide un peu avant de partir, dans l'intention de ne pas être collée ou bousculée entre tout ce monde. Après cela, je me dirigeai vers la porte en discernant la présence du motard derrière moi.

Je me dépêchai donc de m'en aller le plus vite possible, qu'une main se referma subitement sur mon bras pour me tirer en arrière. Un hoquet de surprise franchit mes lèvres pendant que mon sac chuta. Je ne l'entendis pas s'écraser sur le sol et en me retournant, je constatai qu'il tenait mon sac de sa main gauche, tandis que de l'autre, il me tenait moi. Je dus lever ma tête - le sommet lui arrivant au niveau du menton comme son ami - pour plonger dans des iris d'un brun foncé.

— Tu devrais regarder où tu vas, me prévint-il d'une voix grave comme je l'imaginais.

J'ai déjà entendu ça, mais où ?

En lui tournant le dos, je découvris la raison pour laquelle il me disait cela. En effet, j'étais tellement perdue dans mes pensées que s'il ne m'avait pas retenue, j'aurais heurté la porte de plein fouet, qui entre-temps s'était refermée. Je me maudissais intérieurement de tout cet embarras qui ne faisait que s'accroître au fur et à mesure. 

Reprends-toi, Lucy.

— M-Merci, répliquai-je en tendant mon bras.

Il me donna mon sac en sortant de la pièce avant moi, puisque sur le seuil de la porte, je récupérai ma feuille pour savoir où allait se dérouler mon prochain cours. Toutefois, en la dépliant, je sentis mon visage perdre de ses couleurs. Mon cœur lui, rata un battement l'espace d'une seconde, ma gorge devint de plus en plus sèche. Je dus lutter pour ne pas que l'on remarque mes tremblements tant la peur, mais aussi le choc de découvrir que tout ça confirmait que ce n'était pas le fruit de mon imagination.


« ᴊ'ᴇꜱᴘèʀᴇ ǫᴜᴇ ᴄ'ᴇꜱᴛ ʟᴀ ᴅᴇʀɴɪèʀᴇ ꜰᴏɪꜱ ǫᴜᴇ ᴛᴜ ᴛᴇ

ᴍᴇᴛᴛʀᴀꜱ ᴇɴ ᴛʀᴀᴠᴇʀꜱ ᴅᴇ ɴᴏᴛʀᴇ ᴄʜᴇᴍɪɴ. 

ᴄʀᴏɪꜱ-ᴍᴏɪ, ɪʟ ᴠᴀᴜᴛ ᴍɪᴇᴜx ᴘᴏᴜʀ ᴛᴏɪ, ʙᴏᴜᴄʟᴇꜱ ᴅ'ᴏʀ. »


ᴘ.ꜱ : ᴇɴ ᴘᴀꜱꜱᴀɴᴛ, ɪʟ ᴇꜱᴛ ᴊᴏʟɪ ᴄᴇ ᴘʏᴊᴀᴍᴀ ɢʀɪꜱ ᴀᴠᴇᴄ ᴄᴇ ᴛᴏᴘ

ᴇᴛ ᴄᴇ ᴘᴇᴛɪᴛ ꜱʜᴏʀᴛ ǫᴜᴇ ᴛᴜ ᴀꜱ ᴍɪꜱ ʟ'ᴀᴜᴛʀᴇ ꜱᴏɪʀ.

— V.Z  𝒮




Heyy, comment allez-vous ? 


➣   Sinon, comment avez-vous trouvé ce chapitre ?

Une petite discussion entre Lucy & son père s'impose, hmm... 


➣   Quelle est votre première impression sur ce fameux et 3ème motard « ... Harris »? 👀 🏍️

(Je vous laisse avec ce petit aesthetic de lui juste dessous d'ailleurs) 


➣   Et que pensez-vous de la fin, avec cette charmante petite lettre ? 😏



Prenez soin de vous, kiss,



𓄿 𓄿 𓄿 𓄿 𓄿




𓄿 𓄿 𓄿 𓄿 𓄿





𓄿 𓄿 𓄿 𓄿 𓄿



𝐏𝐎𝐔𝐑  𝐂𝐎𝐍𝐍𝐀Î𝐓𝐑𝐄  𝐋'𝐀𝐕𝐀𝐍𝐂𝐄𝐄  𝐃𝐄  𝐋'𝐇𝐈𝐒𝐓𝐎𝐈𝐑𝐄,

(𝐎𝐔  𝐃𝐈𝐒𝐂𝐔𝐓𝐄𝐑  𝐄𝐓𝐂...♥)

𝐑𝐄𝐉𝐎𝐈𝐍𝐒-𝐌𝐎𝐈  𝐒𝐔𝐑


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