6 - Samedi 8 Janvier - 8h15



Accompagnée de Carlos, ce matin Elena s'était mise en route très tôt pour Campobello di Mazara, lieu de résidence des parents Salvatore. En arrivant, ce fut madame Salvatore qui vint leur ouvrir.

- Mademoiselle Castello. Bonjour.

- Bonjour Madame Salvatore. Voici monsieur McKinnon.

- Bonjour Monsieur. Entrez, mon mari vous attend à l'intérieur.

- Bonjour madame Salvatore. Sourit Carlos.

- J'aimerais que vous soyez présente aussi pour notre entrevue. Les deux sujets m'amenant vous concernent tous les deux. Sourit Elena.

- Et bien... Oui. D'accord. Je vous conduis.


La femme les amena jusqu'au salon puis les invita à s'asseoir avant d'aller chercher des cafés tout en prévenant son mari. En faisant un parcours des yeux de la pièce où elle se trouvait, Elena stoppa son regard sur la multitude de cadres photo et se leva pour aller les voir de plus près.

- C'est tout ce qu'il nous reste. Lança monsieur Salvatore en arrivant vers Elena.

- Bonjour, monsieur Salvatore. Elena Castello. Enchantée de vous rencontrer. Sourit-elle en lui tendant la main.

- La nouvelle patronne qui se déplace pour nous parler. Ça doit être très important. Souffla l'homme en lui serrant la main. J'en serais presque honoré si la situation était différente. Vous avez, semble-t-il plus de courage que votre père.

- Et bien, j'espère avoir beaucoup d'autres différences avec mon père. Sourit-elle avant de se tourner vers Carlos. Voici mon bras droit, monsieur McKinnon.


L'homme leva un sourcil après les mots d'Elena puis tendit sa main à Carlos qui lui serra aussi vite.

- Allons nous asseoir Célia va arriver avec les cafés. Souffla-t-il en leur indiquant les fauteuils.


Elena et Carlos allèrent alors se rasseoir et se firent rejoindre par la femme qui déposa le plateau devant eux avant de prendre place aux côtés de son mari.

- Merci encore d'avoir accepté de nous recevoir. Je sais que...

- Votre père ne nous a jamais accordé une telle politesse.

- Vittorio !


Elena leva les sourcils avant de tourner la tête vers Carlos qui secouait sa tête lentement, puis ramena son regard vers le couple.

- Vous n'avez jamais eu d'entretien avec mon père ?

- Non, nous avons eu un messager et bien sûr une lettre nous informant de la décision du clan.

- C'est... une information que je ne détenais pas. Je ne procède pas comme cela.

- C'est un détail n'est-ce pas. souffla-t-il. Qu'elle est la raison de votre venue ?

- Ce n'est pas un détail pour moi. Je trouve que c'est un manque de respect, surtout concernant le sujet. Répondit Elena plus sérieusement. Pour la raison de notre venue... Et bien, il y en a deux et le plus simple est que je commence par ordre.


Elle prit une gorgée de son café puis reposa la tasse avant de poser un dossier devant eux.

- Depuis quelques mois, nous travaillons à faire la lumière sur beaucoup de choses concernant le clan et quand je dis beaucoup de choses, je parle surtout d'erreurs ou de fautes commises par l'ancien parrain.

- La lumière ? répéta l'homme en étouffant en ricanement. Il faudra commencer par son ombre. J'espère que votre bras droit a les épaules pour ça.

- J'ai bien plus que les épaules monsieur et si vous parlez d'Amaro, je peux vous assurer qu'il n'y a plus rien à craindre de sa part. répondit sérieusement Carlos.

- Vous avez l'air d'en savoir beaucoup et je vous avoue que je serais très intéressée de vous attendre sur ce sujet, mais revenons à celui de ma présence aujourd'hui. Souffla Elena.

- Très bien. Nous vous écoutons.

- À ce jour, l'ancien parrain ainsi que sa femme ont reçu plusieurs sanctions et ont été désavoués du clan par mes soins. Commença Elena. Et l'une des raisons concerne votre fils. Je m'explique... Nous avons retrouvé le dossier d'accusation ayant donné lieu à la décision que nous connaissons tous et pour ma part, tout comme pour beaucoup d'autres, rien ne prouve ce dont il a était accusé et j'oserais même dire que tout ce que nous avons trouvé, prouve tout le contraire.

- Vous êtes en train de nous dire que vous reconnaissez que notre fils n'était pas un traître ? C'est bien ça mademoiselle Castello ? souffla la femme en se redressant.

- C'est tout à fait ça.


Elena se lança alors dans ses explications, intégrant les suspicions concernant Vincent alors que les visages du couple semblaient figés dans le temps. Ils écoutèrent attentivement Elena sans l'interrompre, assimilant chaque information qu'elle leur donnait.

- Ils seront tous jugés pour cela et nous souhaiterions que vous participiez à ce jugement en tant que victime et plaignant. Et il va de soi et c'est aussi pour cela que je suis venu vous voir, que je vous dois toutes mes excuses et je souhaiterais vous donner la possibilité de réintégrer le clan, incluant tous les privilèges dont vous n'auriez jamais dû être déchu.

- C'est... Je vous avoue que nous ne nous attendions pas à ça. Et même si nous apprécions votre démarche, il nous faudra y réfléchir avant de pouvoir vous donner notre réponse.

- Je comprends. Sourit Elena. Et il n'y a ni délai ni condition sur ce que je viens de dire. Ce n'est pas grand-chose à côté de ce que vous avez dû subir, mais je suis aussi venu pour laver l'honneur et la réputation de votre fils lors d'une réunion demain avec toutes les grandes familles.


La femme étira alors un sourire en regardant son mari qui hocha la tête face à Elena alors que ses yeux reflétaient l'émotion qu'une telle annonce lui procurait.

- Merci. Lança la femme en posant sa main sur sa poitrine. Merci beaucoup mademoiselle Elena.

- Ne me remerciez pas. sourit tendrement Elena. Rien de ce que je pourrais faire, ne pourra effacer tout le mal que votre famille à subi. Mais je vous promets réparation.

- Vous n'avez rien à voir avec votre père, mademoiselle. Souffla l'homme en serrant la main de sa femme.

- C'est le genre de compliment que j'apprécie de plus en plus. sourit Elena.

- Vous nous avez dit avoir deux raisons.

- Oui. Liée à la première, mais je l'espère pour vous, beaucoup plus joyeuse.

- Plus joyeuse ? s'étonnèrent les deux.

- Entre les informations auxquelles vous n'avez pas eu accès à cause de la décision de l'ancien parrain et certaines choses que le clan ne savait pas, cela va... Je ne sais pas qu'elle est la meilleure façon de vous annoncer ça, mais je vais essayer de faire au mieux.


Elena prit une inspiration après avoir repris une gorgée de café.

- Le soir du 2 Mars, votre petite fille et sa nourrice se trouvaient aux Hamptons, dans la famille de Sofia. Elle a par la suite, était confiée au Panetti, couple de confiance de la famille Napoli et assisté par la famille Miller.

- Le comptable et l'avocate de Franco ? souffla Vittorio.

- Oui. Les Panetti l'ont élevée et cachée sous une autre identité et c'est assez long à expliquer aussi, mais c'est John Napoli, le fils de Luciano, qui l'a ramenée auprès de sa famille.

- Angélina ? C'est... c'est le petit diable de Franco qui... souffla la femme en laissant ses larmes rouler doucement sur ses joues.

- Notre petite fille est vivante... Elle...

- Vivante et en bonne santé. Sourit Elena en hochant la tête. Et je me suis permisse de l'inviter à se joindre à moi pour ce voyage.

- Elle est sur l'île ? Notre... Mais c'est...

- Elle aimerait vous rencontrer et attend de savoir si vous acceptez de la recevoir... Même si j'ai déjà la réponse en voyant vos réactions.

- Oui ! Oui, bien sûr. Sourit la femme en serrant la main de son mari dans ses deux mains.

- Elle est avec vous ?

- Non, elle se trouve à la villa Napoli avec sa cousine.

- La petite Carla. Mon Dieu, elle doit être une très belle jeune femme maintenant. Sourit tendrement la femme.

- Très belle et très intelligente, tout comme votre petite fille.

- Quand pouvons-nous la voir ?

- Et bien... Il me faut juste les prévenir, mais après c'est quand vous le souhaitez.

- Nous pouvons vous y conduire si vous voulez. Proposa Carlos.

- C'est... Oui... Pouvez-vous la prévenir maintenant ? demanda la femme.

- Oui, bien sûr. Sourit Elena en sortant son téléphone.


Elle composa le numéro de Nino et se leva pour parler sur la terrasse.

- Oui bé' ?

- Mon Dragon. Les grands-parents d'Angélina souhaiteraient passer à la villa pour la rencontrer. Tu penses que ce serait possible ?

- Angélina est déjà debout à faire ses exercices, je vais aller la prévenir. Pour Carla je vais voir avec Diego.

- D'accord. J'attends que tu me rappelles. Sourit-elle.


Nino rappela Elena cinq minutes plus tard, lui donnant l'accord de Diego et elle le remercia avant de raccrocher en retournant à l'intérieur.

- Pour le début d'après-midi ça vous conviendrez ? Il y a pas mal de choses en cours à la villa et ça laisse le temps à tout le monde de préparer cette rencontre. Proposa Elena.

- Début d'après-midi. Oui. C'est... Ça nous convient. Merci beaucoup. Sourit la femme en essuyant ses larmes.

- Très bien. Je vais les prévenir. Sourit Elena. Et pour le premier sujet, prenez le temps dont vous aurez besoin.


Le couple la remercia une nouvelle fois, l'accompagnant ensuite avec Carlos jusqu'à leur porte puis observèrent la voiture partir avant de retourner dans leur maison.

- Ça s'est plutôt bien passé. Souffla Carlos.

- Oui. Et je t'avoue que je ne suis pas mécontente que ce soit enfin fait.

- Reste la grande réunion de demain.

- Oui. Sauf que je serais un peu moins cordiale cette fois.

- Je garderais un œil sur leurs réactions. Le ménage ne fait que commencer. Souffla Carlos.

- Et il sera historique. Sourit Elena.


Ils rentrèrent tous deux à la ruche et passèrent le reste de la matinée à préparer la réunion. Carlos alla ensuite rejoindre leur demeure des Salvatore et assura leur sécurité jusqu'à la villa Napoli où il passa un appel à Aaron en arrivant devant le grand portail.

- Hey beau cul. J'ai vos invités avec moi. Peux-tu ouvrir ton beau portail ? sourit-il.

- Une pipe et je t'ouvre. Rétorqua Aaron.

- Si tu veux une pipe, faut déjà que tu ouvres. Ricana Carlos.

- Et voilà comment foirer ses négociations. J'arrive.


Aaron arriva sur le côté du portail, faisant signe aux gardes d'ouvrir et Carlos laissa la voiture de Salvatore entrer, rejoignant Aaron en souriant.

- Le temps des présentations et je m'occupe de toi. sourit-il avant de l'embrasser.

- Youhou. Sourit Aaron.


Carlos ricana puis se dirigea avec lui vers le perron où le couple attendait.

- Monsieur et Madame Salvatore, voici Monsieur Powell. Il va vous conduire à votre petite fille.

- Enchantée, monsieur. sourit la femme pendant que son mari serrait la main à Aaron.

- Une préférence de lieu pour régler ma dette, monsieur Powell. Sourit Carlos en levant un sourcil.

- Je vous amène à Monsieur Gomora et à Angélina. Sourit Aaron. Et vous monsieur McKinnon, je vais me charger de votre dette.


Il les amena au salon, présentant le couple à Diego et à Angélina, ressortant alors qu'on amenait le café.

- Que dirais-tu de la salle d'entraînement, sale gosse ? Ricana Aaron.

- Parfait pour y transpirer. Ricana Carlos.

- Clairement. Sourit Aaron en refermant derrière eux.


Une fois installé au salon et toujours sous le coup de l'émotion, le couple répondit aux questions d'Angélina qui répondit à son tour aux leurs tout en buvant le café.

- C'est incroyable ce que tu ressembles à ta mère. Sourit tendrement la femme.

- On me le dit souvent et j'avoue ne pas pouvoir les contredire depuis que j'ai vu ses photos. Répondit Angélina.

- Et donc tu vis avec John ? demanda Célia.

- En fait, je vis avec beaucoup de monde. Ricana Angélina. Mais c'est surtout chez monsieur Gomora.

- Ça fait longtemps que vous connaissez Angélina ou les Napoli, monsieur Gomora ? demanda Vittorio.

- Les enfants Napoli depuis leurs naissances, oui. Répondit Diego. Je connaissais Luciano, même si je n'avais pas beaucoup d'estime pour lui, il avait ses qualités.

- Mauvais père, mais pas un homme mauvais. Répondit Vittorio.

- Vous avez connu notre fils ? demanda Célia.

- Vaguement. Avoua Diego. Le clan n'était pas aussi grand et influent à l'époque, c'était juste une vieille famille mafieuse. Je les ai croisés quelques fois, mais au moment de cette histoire... J'avais moi-même la perte de mon frère à gérer alors je n'y ai pas fait attention.

- Nous avons cru comprendre que... Amaro vivait avec vous. souffla Vittorio.

- Il a suivi John et quitté le service des Napoli. oui. Répondit Angélina.

- John vit avec votre clan ?

- Il est marié à la patronne des Dragons et il est père aussi. Sourit Angélina.

- Marié et père ? sourit tendrement Célia. Ce doit être un beau jeune homme.

- Sa femme serait d'accord avec vous, mais c'est plus compliqué avec les autres femmes. Ricana Angélina.

- Le petit diable faisait déjà tourner des têtes quand il était petit. Mais c'était plutôt à cause des bêtises qu'il faisait avec ton frère. Ricana doucement Célia.

- J'aimerais beaucoup que vous me parliez de mes parents et de mon frère. Bon si j'ai quelques anecdotes sur John, je prendrai aussi. Ricana Angélina.

- Oh ça. On en a à la pelle. Ricana Vittorio.

- Amaro ne vit plus à la Demeure. Il est emprisonné en attente du procès. Intervint Diego froidement.

- Il a fini par se faire stopper. Il était temps. Souffla Vittorio. On nous a demandé d'assister au procès. Nous devons donner notre réponse au parrain.

- Vous devriez y assister. Il a trop longtemps pu répandre ses mensonges. Si la p'tite avait pas été dans la maison, on n'aurait jamais su le fin mot de cette histoire et votre fils continuerait de passer injustement pour un traître.

- Cet homme a eu les mains libres bien trop longtemps et a fait beaucoup de mal. Je ne sais pas les réactions que nous aurions en le voyant. À l'époque, il harcelait déjà Sofia et si Sergio avait été encore en fonction rien de tout ça ne serait arrivé. Je me suis retenu par respect pour mademoiselle Castello, mais pour nous, son père est aussi coupable.

- Ils font partie des accusés. C'est une requête qui a été faite et acceptée par la patronne de la Cosa. C'est à eux de répondre de l'étendue des conneries qu'ils ont permis.

- Dans ce cas, nous viendrons. Répondit Vittorio. Et j'espère qu'ils répondront de tout ça.

- Au pire la patronne a de très bons arguments. Répondit Diego en haussant les épaules.

- C'est Carla qui sera l'avocate de l'accusation. Ajouta Angélina. Et elle est l'une des meilleures dans son métier.

- La petite Carla avocate. Sourit Célia. Tout ce temps perdu...

- C'est encore frais chez nous aussi, la vérité a explosé il n'y a pas si longtemps.

- Et j'imagine que ça n'a pas dû être facile de la démasquer. Souffla Célia.


Diego retint un grognement en se tendant, se levant finalement pour ouvrir la fenêtre en s'allumant un cigare.

- C'est à cause d'autre chose qu'il a été démasqué.

- Son goût pour le pouvoir ne pouvait pas rester caché très longtemps. Souffla Vittorio. Une place au sommet...

- Nan p'pa, on tape pas le mur. Prévins Jo en entrant. Pardonnez-le, le sommet qu'il voulait se taper, c'est justement la femme de John, ma sœur. Enchanté, John Gomora, et... Voilà. Ricana Jo en parvenant à attraper Carla. Ma femme, Carla.

- Oh. Sourit Célia en se levant. Enchantée. Bonjour Carla. Mon Dieu, tu es devenu une magnifique jeune femme.

- Merci. Bonjour. Je suis désolé, je...

- Ne t'en fais pas. Tu portais encore tes couches quand on a... Je suis très heureuse de te revoir. Et tu es mariée.

- Ça évitera à son père de vouloir la caser avec n'importe qui. Souffla Vittorio en venant serrait la main de Jo. Enchanté de rencontrer monsieur Gomora.

- Il ne pourra caser personne. Vincent les a tués. Lâcha Carla. Excusez-moi, j'ai encore beaucoup de travail.

- C'est... Oh oui. Bien sûr. Nous... Nous aurons sûrement l'occasion de te revoir. Souffla Célia en se rasseyant tout en fixant Carla.

- Oui. Sûrement. Souffla Carla avant de repartir.

- Veuillez l'excuser, d'habitude elle est vraiment moins mordante, mais...

- Ça fait partie des bombes qu'on a apprises il y a peu. Compléta Diego. Et comme elle a toujours connu Amaro sous son masque de gentil majordome... C'est beaucoup de trahison difficile à digérer.

- C'est... Je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas... s'excusa Célia, confuse.

- Cet homme est un monstre. Combien ? Combien de personnes ont subi ses actions ?

- Je sais pas. Je dois faire le compte des victimes collatérales qui se sont fait manipuler par lui aussi ? Parce que ça fait un sacré paquet de monde d'un coup. Grogna Diego.

- Il est plus sage que nous arrêtions de parler de lui Vitto. Souffla Célia. Nous n'avons aucune idée de ce qu'il a pu faire et de toute évidence, cela a touché beaucoup de monde.

- Oui. Désolé. Tu as raison.

- C'est autant délicat pour nous que ça puisse l'être pour vous. Angélina ne connaît pas ses parents comme elle le devrait, et les enfants Napoli ont vécu avec l'homme responsable de tout ça. Répondit Diego. Il est peut-être moins douloureux de parler des bons souvenirs que vous avez plutôt.

- Vous avez raison. Sourit Célia en hochant la tête.


Ils firent alors connaissance, discutant et racontant chacun des anecdotes et souvenirs, riant parfois quand le sujet débordait sur Francesco et John. L'après-midi pris ensuite fin pour laisser la place à la soirée et le couple remercia tout le monde avant de prendre congé d'eux, et se fit escorter par Carlos jusqu'à leur domicile.

- Ça va vraiment être l'apocalypse ce procès. Soupira Diego. Je plains les juges.

- Une fois que Carla va mordre, elle ne lâchera pas. souffla Angélina. Et elle a déjà les canines très acérées.

- Ça se comprend. Plus elle va creuser et plus ça risque de l'énerver.

- Et le fait d'être enceinte ne va pas arranger les choses. souffla Angélina.

- Avec la mère qu'elle a eu... Elle a pas de modèle, ses propres angoisses en plus de tout ça... Ça fait un sacré lot.

- Son seul modèle aujourd'hui, c'est Naëlle et ce n'est pas non plus une bonne période pour elle. Espérons que tout se calme après le procès.

- Ça ira mieux à son retour du Japon.

Angélina hocha la tête et après qu'ils aient pris le temps d'un verre, tous se retrouvèrent pour le repas du soir... Seul moment où ils s'accordèrent une pause.

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