35 - Dimanche 26 Décembre - 13h05



- Mon amour, t'es sûr ? souffla le Démon en reposant son verre.

- Elle devait le savoir depuis des mois ! Ce n'était pas supposé être un secret ! Pas supposé être... Ça ! s'énerva Naëlle en se redressant.


Jo referma les portes du salon et Naëlle se mit à marcher de long en large, se frottant le visage avant de prendre une profonde inspiration.

- Le lundi avant ton mariage, Vincent a reçu un appel de la part de Carlos car un avion amenait des invités supplémentaires. Vos parents... Je suis monté avec Vincent en voiture, bien décidé à les dégager pour ma part et éviter à tout le monde des emmerdes de ce genre-là. N'étant absolument pas sur mon territoire, j'ai décidé de laisser Vincent gérer ça comme il le voulait.


Naëlle s'alluma un mélange, puis se frotta le crâne.

- Il a chargé les deux, et nous a conduit dans une de ses planques afin de leurs transmettre sa façon de penser sur comment ils avaient géré la mort de Sofia, de vous et de la naissance de Hakan. Puis il les a exécutés avec l'arme que j'ai dans mon sac. J'ai fait en sorte de me la procurer ensuite parce que je n'ai pas compris comment il pouvait l'avoir et je ne voulais pas qu'il la fasse disparaître... Quand on est rentré, il a résumé l'affaire à John et devait t'en parler après les mariages... Je pensais qu'il l'avait fait. Mais lors de la course, j'ai eu une conversation avec Elena... Sa réaction m'a fait comprendre qu'il ne te l'avait pas dit... Je pensais qu'il avait fait ça pour vous, pour vous protéger. C'est comme ça qu'il l'a présenté sur le coup ! Je savais pas... j'ai pas réfléchi...


Carla alla s'asseoir dans un fauteuil sans un mot avant de se mettre à fixer devant elle sans rien regarder réellement, encaissant cette double bombe de l'exécution de ses parents et du fait que cela avait été fait par Vincent. Le Démon se gratta alors la nuque en l'observant puis vint s'approcher d'elle avant de laisser sa place à John en s'accroupissant devant elle.

- Carla... souffla doucement John en posant sa main sur sa joue. Regarde-moi s'il te plait.


Naëlle préféra ne pas bouger, se contentant de s'appuyer contre le mur derrière elle alors que Jo prenait le temps d'assimiler la nouvelle.

- Ils sont... mort. Souffla doucement Carla en gardant son regard dans le vide. Il... Vincent les a tués et toi tu... tu le savais. Termina-t-elle en ramenant son regard vers son frère.

- Il m'avait dit qu'il te le dirait en rentrant. J'ai réellement pensé qu'il l'avait fait Carla. Je...

- Tu l'as laissé faire... Pourquoi les tuer ? Qu'est-ce qu'ils ont fait pour ça ? Ils ne faisaient même pas partie d'un clan.


John baissa la tête en laissant tomber la main qu'il avait posé sur la joue de Carla, restant ainsi quelques secondes, ne trouvant quoi lui répondre.

- Il ne savait même pas... Souffla Naëlle. C'était en rapport avec Sofia, comme quoi ils s'aimaient... et cette histoire de mariage arrangé pour les séparer...

- Et ça justifie de les tuer ? répondit Carla en tournant la tête vers Naëlle. Tu étais... tu étais avec lui et... Comment il...

- Je n'ai pas d'excuses. Souffla Naëlle. Je pourrais te dire que j'avais confiance en sa décision sur le coup, et je pensais qu'il avait raison parce qu'il faisait ça pour vous, qu'il.... J'ai eu tort. J'ai eu tort de A à Z et je pourrais jamais réparer ça. J'en suis consciente. Je n'ai rien de valable pour justifier mes actes et ce que j'ai laissé faire.

- En quoi tuer nos parents a été un geste pour nous ? Ils n'étaient pas parfaits, loin de là mais ça ne méritait pas ça. Même cette histoire de mariage arrangé... mes parents n'étaient pas responsable, cela n'était que l'arrangement entre mon grand-père et celui d'Elena. Aucun des reproches ou justificatifs n'est valable pour moi...

- Carla c'est...

- Et toi tu n'as rien dit, rien fait. Il te l'annonce et voilà ? On passe à autre chose et on continue comme si de rien n'était ?

- Je...


Carla se leva sans regarder son frère puis se dirigea vers la porte du salon.

- Excusez-moi auprès de Salomon mais je vais manquer d'appétit... Je vais aller me reposer.


Naëlle écouta Jo et Carla sortir du salon, restant contre le mur tout en regardant le dossier.

- Je vais m'y rendre seule, je prendrais le temps de trouver des éléments sur... Je préfère aller sur New-York le temps que ça.. Bref. Souffla-t-elle. Je suis désolé... Je pensais pas que ça te retomberait dessus aussi...

- Ce n'est pas de ta faute... souffla John. Elle a raison, je n'ai rien dit... Je ne lui ai même pas demandé pourquoi... Et maintenant toi tu pars... Plus ça va et pire c'est...


Il se releva lentement avant d'envoyer la table basse à travers le salon d'un coup de pied puis quitta la pièce, se dirigeant directement à l'extérieur de la demeure. Naëlle souffla doucement avant de le suivre aussi vite, le rattrapant dehors où elle agrippa son bras, l'enlaçant en le serrant contre elle.

- Excuse-moi... Je voulais pas que tu le prennes dans ce sens-là. J'ai pas... Je sais pas quoi faire...

- Comment je peux affronter ça tout seul... Tu m'as dit que tu me tiendrais la main... Je n'ai pas envie que tu me laisses. Souffla doucement John en la serrant plus fort. Ne me laisse pas Izanami. Je peux rester à l'immeuble si tu veux mais je ne veux pas rester ici sans toi.

- Excuse-moi. Je me suis juste dit sur le coup que je t'en demandais trop et que... Pardon mon amour. On va faire comme on a convenu. J'ai juste besoin de m'éloigner un peu de là.

- Je partirais au bout du monde avec toi si cela pouvait suffire. souffla doucement John. Tu ne m'en demanderas jamais trop... Je te l'ai dit ce matin, il n'y a rien que je ne puisse combattre tant que tu es avec moi.

- Faisons ça alors... Le temps d'embrasser les enfants et d'aller voir Uta. Je ne voudrais pas qu'il pense que j'ai oublié son anniversaire demain...

- D'accord. Tu veux que je m'occupe de nos bagages ? Demanda Doucement John.

- Oui... Je vais aller me prendre une douche. Et informer de notre absence.


John hocha la tête lentement puis embrassa Naëlle avant de lui prendre la main, retournant avec elle à la demeure. Ils remontèrent directement à leur appartement, et Naëlle se déshabilla en observant ses marques de coup, haussant un sourcil.

- Vraiment pas mal, vu ce qu'il s'est pris. Comme quoi.... Un sacré bon instinct de survie.

- De qui tu parles ? demanda John en retirant son pantalon. Qui t'a fait ces marques ?

- Carlos version combat. Ricana-t-elle doucement. J'ai tenté un combat pour évacuer ma rage après la conversation avec ces attardés. Il a pas eu le choix de se mettre à son véritable niveau vu mes coups... Et il s'est bien défendu. Mais plus je tapais plus je réfléchissais et ça m'énervait alors j'ai fini par aller taper le mur pour éviter d'essayer de le tuer.

- Il sert déjà de défouloir à Elena de ce que j'ai compris. Souffla John en observant les marques. Il a l'air d'avoir de bons réflexes.

- Ouais. Le fantôme. On comprend mieux pourquoi il a titillé directement l'intérêt de Aaron. Ce n'est vraiment pas un amateur en combat au corps à corps et il doit être redoutable dans son genre quand il est énervé.

- Et il encaisse comment ? demanda-t-il en retirant son sweat.

- Une sacré bonne défense. On note son habitude. Ricana-t-elle. Il sait protéger ses points vitaux et les coups les plus dangereux.

- Bon instinct, effectivement. Souffla-t-il.


Il vint ensuite enrouler ses bras autour de la taille de Naëlle puis la souleva en la portant contre lui tout en gardant son regard dans le sien.

- A la douche, madame Napoli.


Ils profitèrent d'une douche ensemble, finissant tout juste de s'habiller quand les enfants revinrent dans l'appartement commun. Naëlle alla rejoindre la petite troupe, les câlinant en leurs expliquant qu'elle allait s'absenter quelques jours avec John qui vint les enlacer juste après.

- Voyez avec vos grands pères si vous voulez profiter du simulateur. Souffla-t-il en leur souriant tendrement. On revient vite. Promis.


Naëlle laissa à Hakan et Iris le temps de s'endormir pour leurs siestes, allant ensuite les coucher dans leurs lits avec John. Elle alla ensuite voir Uta dans l'appartement de Ritchi, apportant leur cadeau pour son anniversaire qui était deux katanas de deux longueurs différentes fabriquées pour lui. Après avoir parlé un peu avec lui, Naëlle alla dans son bureau, transmettant par mail son absence et les consignes. Elle rangea son bureau avant d'en sortir, le refermant à clé en allant la déposer à Peter puis rejoignit John, se mettant en route alors que Aaron les accompagnait afin de revenir avec la voiture.


Naëlle le remercia en arrivant devant leur avion, le laissant repartir alors qu'elle s'allumait un mélange, prenant le temps de le fumer avant de monter dans l'avion avec John. Son pilote décolla quelques minutes plus tard, et elle versa un verre à John, se versant un saké aussi avant de s'asseoir, soufflant doucement en posant son regard sur le hublot.

- Le clan se gérera en autonomie en mon absence. Ils n'ont pas le droit de me contacter. J'ai paramétré mon téléphone pour que seuls les appels des enfants, d'Angelo ou de Cole passe. Sinon c'est renvoyé vers Peter.

- D'accord. souffla doucement John en reposant sa tête contre le dossier de son siège. J'ai fait décaler toutes mes dates, je ne serais pas dérangé non plus.


Elle hocha doucement la tête, se la frottant avant de boire son verre cul sec.

- Tu viens avec moi au Japon ? Pour Uta.

- Oui, ça me ferait plaisir.

- Ça nous fera du bien je pense. Et il sera content de pouvoir découvrir ça avec toi et Shiro.

- On sera heureux de pouvoir l'aider à prendre ses marques même si je sais qu'avec les Kanazawa ça se fera tout naturellement.

- Oui il a l'air de s'être bien entendu avec Ayako et Aiko lors de leurs visites. Sourit-elle. Ça va faire un sacré duo avec Ayako.

- Y a des chances oui. Sourit John.


Après quelques heures de vol ils arrivèrent à New-York, un des hommes de Naëlle les rejoignant et ils chargèrent leurs sacs, rejoignant l'immeuble des dragons. Naëlle se posa sur la terrasse après qu'ils aient posé leurs sacs dans la chambre, et elle s'alluma un mélange tout en observant Central Park s'étendant devant eux. John vint poser un café à Naëlle puis se posa pour boire le sien, la tête encore acculée par bien trop de chose à son goût. Naëlle souffla doucement en détachant son regard de Central Park, allant se poser contre John, fermant les yeux en essayant de fermer son esprit à tout. Il l'enlaça tendrement sans rien dire, soupirant en appréciant ces moments avec elle qui lui donnaient l'impression qu'ils étaient seuls au monde et que rien ne pouvait les atteindre.

- Ça te dit de sortir manger à l'extérieur ? Ou tu préfères qu'on reste là ? demanda doucement John.


Elle releva le regard pour l'observer, hochant la tête.

- Avec plaisir.


Il lui sourit tendrement avant de l'embrasser tout en caressant ses cheveux.

- Je te laisse choisir. Murmura-t-il.

- Et si on s'en foutait ? Qu'on en profite pour se balader.

- C'est une idée très plaisante. Faisons ça. sourit-il.


Après une soirée où ils s'étaient promenés dans New York, se posant dans le premier restaurant qui leur avait fait envie, ils avaient repris leur ballade tout en parlant de tout et de rien, puis avaient finis par rentrer dans la nuit, profitant de l'accalmie de leurs cerveaux pour se reposer. Ils se réveillèrent aux alentours de neuf heures, et après un petit déjeuner, ils se mirent en route pour la maison des Salvatore, choisissant d'y aller en voiture afin de pouvoir charger au cas où, les documents qu'ils y trouveraient. Shiro pris le relais de John le temps qu'ils approchent de la maison, et Naëlle choisis une fois qu'ils furent devant, de faire fermer les yeux à John, occupant son esprit avec des images tout en discutant de sujets volontairement plus agréables.


Naëlle parvint à faire entrer John, montant ensuite tous les deux l'escalier les amenant au premier étage. Elle alla ouvrir les rideaux en observant avec attention l'étage qui semblait être le lieux de travail des deux puis revint devant John, caressant ses joues tendrement.

- Regarde-moi.


Il rouvrit alors lentement les yeux vers elle, refusant de laisser son regard parcourir les lieux, sentant sa respiration gonfler légèrement son torse. Elle l'embrassa tendrement, caressant ses joues avant d'embrasser sa main.

- Je suis fière de toi.

- Je... je suis pas plus à l'aise... Mais j'ai au moins passé l'entrée grâce à toi.

- Et c'est déjà une très bonne chose. Tu t'en sors à merveille. On va voir les bureaux ?

- D'accord. souffla doucement John avant de prendre une grade inspiration.


Elle prit sa main, remontant le couloir sur leur droite entre deux pièces puis se stoppa au bout de quelques pas, haussant un sourcil en alternant son regard entre les deux murs alors que deux inserts vitrés apparaissaient. Elle reprit ensuite son chemin pour aller ouvrir les rideaux de chaque côté, revenant dans le couloir pour observer ces deux vitres alors que les deux bureaux étaient visibles.

- C'est tellement mignon. Souffla-t-elle.

- Ils pouvaient se voir tout en étant dans leurs bureaux. Sourit John.

- Apparemment oui. Sourit-elle. Apparemment celui-là c'est celui de Franco, et là Sofia donc. Tu veux commencer par lequel ?

- Je ne sais pas... celui de Franco je crois... sourit John.


Naëlle hocha la tête, l'amenant avec elle dans le bureau de Franco. Elle prit ensuite le temps d'observer les lieux, regardant les dossiers et les photos du couple avec ou sans leurs enfants puis fini par observer son bureau, regardant les feuilles en faisant attention. John balada son regard un peu partout dans la pièce à la recherche de souvenirs qui sans qu'il s'en rende compte, commençaient à émerger dans sa mémoire.


Elle laissa à John le temps de se rappeler de ses souvenirs, parcourant les documents du bureau avant de commencer à regarder dans les tiroirs, en ressortant divers pochettes et carnets. Elle m'installa sur le sol en s'allumant une cigarette, ouvrant chaque dossier pour les lire alors que le premier concernait son boulot, des sous-pochettes pour chaque rencontre de client avec des annotations. Elle disposa le dossier sur le côté, ouvrant le suivant qui contenait visiblement d'autres documents la faisant froncer les sourcils alors qu'elle tombait sur une correspondance entre lui et...

- ... Antonio Napoli ? Le père de Sofia ? s'exclama-t-elle.


Elle se mit à lire la correspondance entre les deux, gardant les sourcils haussés à la découverte de ces deux-là alors qu'elle ne m'attendait pas à ça.

- Tu as trouvé quelque chose sur mon grand-père ?

- Les deux entretenaient une correspondance apparemment. Ils avaient l'air de bien s'entendre. Ils parlent beaucoup de vous, un peu de l'intérieur de la Cosa... Répondit-elle en lui tendant les feuilles. Le petit diable, c'était ton surnom je présume. Ricana-t-elle doucement.

- Le... le petit diable ? ricana John. Je ne sais pas... Ça pouvait être Francesco.

- Non non, c'est bien toi apparemment. Ria-t-elle en secouant la tête.

- Oh. Grimaça John en souriant.


Naëlle continua de ricaner tout en prenant le carnet, l'ouvrant puis se mit à le lire. Il s'agissait cette fois du carnet servant à Franco à faire ses rapports journaliers. Elle le parcourus attentivement tout en fumant, finissant par se stopper en écarquillant les yeux.

- La lettre vient de lui. Souffla-t-elle en posant le carnet sur le bureau.


Elle se leva pour aller dans le bureau de Sofia, le parcourant du regard avant de s'avancer vers son bureau. Elle se mit à fouiller en s'asseyant, finissant par parvenir à un rangement contenant tout un tas de carnets. Elle le sortit pour le poser sur le sol, prenant celui qu'elle semblait avoir rempli en dernier. Naëlle lus ce qui semblait être son journal intime, découvrant que le couple était réellement très amoureux l'un de l'autre, ne disposant que d'une ombre au tableau... Vincent Amaro, et elle ne pouvait vraiment pas dire que les sentiments de Vincent étaient réciproques... Vraiment loin de là.


Naëlle s'empara des plus anciens, les parcourant rapidement et mit un petit moment à trouver enfin ce qu'elle cherchait. Elle s'installa en s'allumant un mélange, lisant avec attention alors que John continuait de regarder chaque détail du bureau, toujours à la recherche de souvenirs. Naëlle continua sa lecture de la vie de Sofia avec de plus en plus d'intérêt aux vues des réponses que ça lui donnait.


Elle finit par se lever, ressortant du bureau pour aller chercher John, l'emmenant dans le bureau de Sofia en gardant sa main dans la mienne. Elle posa ensuite son regard sur une porte sur l'un des murs et s'avança avec John, l'ouvrant doucement. Elle alluma la lumière, finissant par entrer en haussant les sourcils alors qu'elle se trouvait dans une salle de jeux.

- Oh. L'antre du duo infernal donc ? Demanda-t-elle en tournant le regard vers John.

- La salle de jeu... souffla John en parcourant la pièce des yeux.


Il pencha la tête vers les dessins en laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres.

- Ce sont surtout ceux de Francesco...

- Il était le dessinateur et toi le sculpteur ? Grande passion pour les chevaux apparemment...

- Le sculpteur...


Il s'avança lentement vers un meuble et le tira doucement avant d'ouvrir une petite trappe dans le mur.

- C'est encore là. Sourit John en attrapant l'un des objets s'y trouvant.


Il s'assit alors sur le petit meuble tout en observant la petite sculpture de bois puis la tendit à Naëlle en souriant.

- C'est tout ce que je savais faire à l'époque. C'est comme ce que m'a dit Ayako.

- On note que tu avais l'air de t'exercer pas mal. Sourit Naëlle. Vous étiez passionné par les chevaux ?

- Je crois que Francesco faisait les décors pour les chevaux que je sculptais. Sourit John. On voulait monter un ranch plus tard.

- Sympa. Ricana-t-elle. Avec vos chapeaux et vos santiags, entourés des mustangs ?

- Oui. Plein de mustangs à perte de vue. Sourit John avant de se gratter l'arrière du crâne. C'est Sofia...

- Qui aimait les chevaux ? Devina-t-elle.

- Oui. C'est elle qui nous a emmené la première fois les voir. Les mustangs c'est elle. Sourit John. Elle disait qu'ils étaient indomptables et sauvages et que c'est comme ça qu'il fallait être. Qu'ils ne se laissaient approcher que s'ils le décidaient eux même. C'est avec elle que j'ai appris pas avec Vincent.


Il balada encore son regard tout en avançant lentement dans la salle, un sourire ne quittant pas son visage.

- Bordel, j'ai pleins d'images qui reviennent. Sourit-il en repartant près de la porte commune au bureau de Sofia.


Il bougea un petit meuble avant de soulever un tapis puis se redressa en souriant.

- C'est dingue. C'est vraiment dingue tout ce qui me revient.


Il s'agenouilla alors rapidement puis retira quelques planches du parquet, les posant doucement sur le côté avant de baisser sa tête à l'intérieur en ricanant.

- Tu veux voir un truc ? sourit-il comme un gosse.

- C'est le stock de bonbon ?

- On mangeait des cochonneries mais c'était surtout le seul endroit où on pouvait l'entendre. On a jamais su y entrer. Sourit John en baissant la tête vers le plancher. Ça mène en dessous de la salle secrète de Sofia. Elle jouait du piano le soir et nous... on venait écouter.

- Le mécanisme doit être dans son bureau alors. Souffla Naëlle en observant la galerie. Bordel vous êtes des taupes pas des gamins...

- Oui, c'est forcément dans son bureau mais on ne pouvait y entrer que quand elle était dedans. Ça limitait les recherches même si on se relayait pour la distraire pendant que l'autre tentait de trouver. Ria John en se remémorant leurs tentatives.

- C'est Franco qui devait bien rire tiens en vous voyant faire.

- Franco ? s'étonna John en relevant la tête vers elle. Oh bordel ! La vitre ! ria-t-il.

- Oui. La vitre. Confirma-t-elle en se redressant pour l'observer. Mais vos tentatives devaient vraiment être drôle en effet même si je ne doute pas de votre sérieux dans vos recherches. Ricana Naëlle.


Il remit ensuite les planches en place tout en souriant.

- C'était super sérieux. On avait écrit dans un carnet les heures où la nounou venait vérifier qu'on dormait pour pouvoir changer les moments où on venait ici. Ricana John. J'adorais découvrir cette salle. A l'époque c'était comme une grande aventure où il fallait trouver l'entrée. Bon les plans étaient dessinés un peu n'importe comment mais toutes les croix représentaient les endroits qu'on a regardé dans son bureau.

- Pourquoi pas avoir demandé à Sofia pour son piano ?

- Bah c'était le côté, chasse aux trésors, aventure... Et puis on savait qu'il y avait pas que le piano. Souffla John en prenant un air mystérieux. On pensait aussi à une salle de torture alors elle nous aurait surement pas dit que la salle existait... Ouais, on avait plein de théories sur les activités et métiers qu'ils pouvaient faire.


Naëlle haussa un sourcil alors qu'elle était perplexe, hésitant avant de poser sa question.

- Pourquoi elle aurait une salle de torture avec son piano ?

- Pourquoi ? Parce qu'on entendait des cris ou des bruits qui nous faisait penser à ça. répondit John en levant un sourcil. Ouais, il nous manquait pas grand-chose pour trouver.

- Des cris et des bruits... Hm... Ok. Ricana-t-elle en revenant vers le bureau de Sofia pour observer.


John vint se placer en face de Naëlle en levant un sourcil, un sourire de gosse toujours autant étiré sur ses lèvres.

- Tu veux m'aider à la trouver ?

- Alors, qu'est ce qui n'est pas à la hauteur d'un enfant et assez discret pour ne pas éveiller les soupçons... Souffla Naëlle en laissant son regard se balader dans la pièce...


Elle observa plusieurs minutes la pièce sous le regard joueur de John puis fini par poser son regard sur un cadre photo en hauteur où lui et son cousin posaient en souriant, les regards complices, et elle tendit le bras pour l'attraper, lançant alors un déclenchement.

- Oh bordel ! T'as trouvé ! s'exclama John en souriant comme un gosse en tournant la tête vers Naëlle.

- À priori. Ricana-t-elle avant de regarder la photo. Elle est vraiment belle cette photo.

- Les jours heureux... soupira-t-il en baissant les yeux vers la photo.

- J'aimerais en prendre, pour l'appartement.

- Pour chez nous ? Oui... Si tu veux... Y en a de très belles. Sourit-il tendrement.


John releva ensuite les yeux pour observer l'ouverture puis se tint la tête avec ses deux mains, le sourire large et les yeux grand ouvert alors que le passage finissait de s'ouvrir puis resta un moment en l'observant.

- Bah vas-y, tu vas pas te faire gronder.


John se gratta aussi vite la nuque en faisant les cent pas dans le bureau puis tourna la tête vers l'entrée et s'avança doucement vers elle, penchant la tête pour regarder. Naëlle sortit son portable pour le filmer l'air de rien, l'observant réagir comme le gosse qui savait qu'il avait pas le droit d'entrer et John pencha un peu plus sa tête à l'intérieur avant de se redresser puis avança un pied à l'intérieur en levant un sourcil.

- Tu cherches les flèches empoisonnées ?

- Tu crois qu'il y en a ? souffla John en tournant la tête vers Naëlle tout en retirant doucement son pied.

- J'sais pas. Essaye la roulade commando. Répondit-elle sérieusement.

- Mais oui ! s'exclama John en levant un sourcil.


Il observa l'entrée en prenant une position d'appuie puis inspira avant de bondir en roulade dans la salle, hurlant de victoire en se réceptionnant.

- C'est bon mon amour. Pas de flèche !


Naëlle rangea son portable en s'avançant, entrant dans la pièce en l'observant avant de s'avancer vers le piano, le caressant du bout des doigts alors que John parcourait les murs des yeux pour regarder les cadres s'y trouvant. Il tourna ensuite la tête vers un lit rond au fond de la pièce puis leva les sourcils avant de ricaner.

- Hm... C'était pas les pièges qui la faisaient crier... grimaça-t-il. Pas mécontent de pas l'avoir trouvé avant au final.


Naëlle ricana doucement, haussant les sourcils avant de s'approcher des cadres, y découvrant des photographies de sa mère lors de représentations.

- Elle était vraiment belle dans son élément.

- Oui... Magnifique. Souffla John en se calant derrière tout en l'enlaçant. Si tu les veux, ils sont à toi. Elles n'ont pas autant de valeurs pour Angie. Ce sont des très belles photos.

- Ça fait étranges de les voir dans leurs éléments, si différents.

- J'imagine oui. Vous n'avez jamais été la voir quand vous étiez enfants ?

- Non. Je pense qu'ils voulaient qu'on soit plus grands avant de nous laisser venir les voir. Léone était trop jeune... J'avais cinq ans d'écart avec lui... Un peu comme les jumeaux et Iris. Ma mère devait certainement se dire qu'elle se ferait le caprice de me faire monter quand je saurais jouer comme elle... Elle a pas eu le temps au final.

- Beaucoup de rêves pour beaucoup de personnes qui ne pourront jamais les réaliser... Parfois je me dis que c'est le rôle des enfants de continuer ces rêves et puis je finis par me dire qu'ils ont aussi leurs propres rêves à réaliser, leurs propres chemins...


Naëlle tourna le regard vers lui, haussant les épaules.

- C'est à eux de vivre comme ils veulent vivre, à se donner les moyens de réaliser leurs propres rêves en effet.


Elle attrapa un des cadres, ricanant doucement en nettoyant la vitre pour mieux voir la photo, souriant doucement en caressant la photo.

- Tête d'abruti amoureux. Murmura-t-elle.

- J'me sens moins seul. Ricana doucement John en l'embrassant dans le cou. J'aurais adoré le rencontrer.

- Vous vous seriez bien entendu. Sourit-elle. Après qu'il ait essayé de te tuer pour avoir touché à son bébé... Ria-t-elle doucement en grimaçant.

- Oh... ria John. Une rencontre très marquante alors.

- Diego peut en parler pendant des heures et des heures. Il le considère toujours comme un frère. La famille Gomora n'a aucune valeur à ses yeux, mais mon père en avait beaucoup pour lui. C'est pour ça je pense qu'il se retient de dire sa façon de penser sur la façon dont vous avez grandis ou le fait qu'Angelina ait été envoyé loin.

- Il connaissait bien mon père... Des amis pourtant très opposés dans leur façon d'être et de penser... J'aime énormément Diego et Carla encore plus.


Il la serra contre lui en souriant tendrement.

- Un bout de ton histoire se trouve dans la mienne... Je ne regretterai jamais d'avoir voulu garder cette maison en l'état. Elle contient aussi des souvenirs pour toi au final. Un monde si vaste et pourtant si petit... Tu as bien fait de me demander de venir. Je n'aurais surement pas récupéré autant de souvenirs sans ça. Merci mon amour.


Elle se tourna pour l'enlacer, posant sa tête dans son cou.

- Je suis heureuse que tu aies pus retrouver des souvenirs de cette époque.

- C'est un nouveau cadeau que tu me fais... sourit-il tendrement en lui caressant les cheveux. Tu as pu trouver des choses intéressantes ? Tu as pu obtenir quelques réponses ?


Elle le serra en fermant les yeux avec force, forçant son esprit à garder ça loin pour l'instant.

- Oui. Mais je ne veux pas en parler pour l'instant. Murmura-t-elle.

- D'accord. murmura-t-il en posant un doux baiser sur son crâne.

- Tu veux aller voir l'étage ?

- De mémoire, je crois que c'est les chambres et qu'il y a une pièce dans la salle de jeux du haut qui était à Sofia... Sa bibliothèque.


Naëlle reposa le cadre, prenant la main de John pour ressortir de la pièce afin de se diriger vers l'étage puis alluma la lumière, laissant à John le temps d'explorer ses souvenirs. Après quelques minutes d'observation, John se dirigea dans la salle de jeux, amenant avec lui Naëlle sans lui lâcher la main et passa par le coin réservé l'époque à Sofia.

- C'est ça. C'est bien ici. Sourit-il en regardant les étagères remplit de livres en tout genre.

- C'était une grande lectrice à priori. Et vraiment de tout. S'étonna Naëlle en parcourant du regard les titres des livres.


John hocha la tête avant de lever un sourcil en se stoppant devant l'une des sections de livres.

- Tu peux m'aider ? sourit John en tournant la tête vers Naëlle.


Elle hocha la tête, s'approchant pour l'aider et il la souleva pour l'installer sur ses épaules.

- Sofia utilisait une échelle, regarde si tu trouves un livre... comment il s'appelait déjà... L'homme sans visage de Markus Wolf. Sofia le prenait avant qu'une trappe s'ouvre.


Naëlle chercha le livre, l'attrapant pour le regarder, haussant un sourcil en le feuilletant alors qu'un bruit de trappe se faisait entendre. John la fit alors redescendre doucement avant de l'embrasser dans le cou puis s'accroupit vers la trappe avant d'en sortir un tas de document. Elle prit les documents en lui donnant le livre, se méfiant de ce qu'elle allait y trouver, et s'alluma un mélange tout en lisant le dossier, sentant son sang quitter son visage au fur et à mesure de sa lecture.

- Je... Commença Naëlle en refermant le dossier. Je n'ai pas envie de rentrer à la Demeure. Vraiment. Je n'ai pas envie de prendre des choses ici alors qu'elles ne m'appartiennent pas. Mais...


Elle prit une inspiration, se rallumant son mélange en reposant son regard sur le dossier.

- Angélina et Francesco ne sont pas les enfants de Vincent. Ce sont ceux de Franco et Sofia. Vincent a juste servi de donneur parce que Franco avait un souci de stérilité. Elle n'a jamais aimé Vincent, et a toujours profondément aimé Franco, tout comme elle t'adorait et te considérait comme un fils. Quoi qu'il arrive, quoi qu'on en dise, tu étais ici comme un enfant de la maison et leurs pertes à causer cette scission en toi, donnant naissance à Shiro par la suite pour te protéger toi-même. Tout comme moi mon esprit s'est scindé en plusieurs personnalités. L'une était sans sentiments, ne ressentait rien, et l'autre c'était l'animal pour survivre face aux combats. Le reste, le surplus, à était mis en veille. Mais c'est mon instinct qui a créé ça pour me protéger, tout comme tu as créé Shiro pour te protéger. Je suis claire ?

- Je... Je ne comprends pas... L'histoire de lui et Sofia... Tu... Tu me dis que tout est faux ? souffla John en reposant la livre sur la table. Ce que je ressens aujourd'hui dans cette maison, je ne l'ai jamais ressentie en Sicile ou même à notre maison des Hamptons... Je n'ai que des moments familiaux et agréables qui me reviennent... pour Shiro... quelques soit les raisons pour lesquelles il a pris vie, il fait partie de moi et je ne pourrais être entier sans lui.


Il posa sa main tendrement sur sa joue puis plongea son regard dans le sien.

- Tu... On ne rentre pas si tu ne veux rentrer Izanami. Mais si tu dois prendre des choses, prends-les. C'est moi qui te le dis et personne n'a mot à dire à ça.

- Ta vie ici, c'est comme pour Shiro et les Kanazawa. J'ai promis des réponses quand je les aurais. Je sais que ta sœur ne me pardonnera probablement jamais pour vos parents. Je sais que j'ai fait des erreurs énormes, et que j'ai sali sans le vouloir la volonté de Sofia et Franco. En réalité, je ne sais pas ce que je suis supposée ressentir vu que j'ai bloqué ça quand j'ai fini de lire les carnets de Sofia. Rien que pour vous, pour les Salvatore, la vérité mérite d'être dite... Prends des photos pour l'appartement. Pour Angelina... Je vais rassembler les dossiers que nous embarquons temporairement, quand ça sera terminé, et que des copies auront été faite, ça reviendra ici.

- Ce n'est pas toi qui es responsable pour nos parents et Carla le sait. Répondit John en prenant le visage de Naëlle entre ses mains. Je n'accepte pas que tu en prennes la responsabilité. Tu étais présente, ok. Mais ça s'arrête là. Et encore une fois, quoi que tu ais trouvé ici, rien de ce que tu as fait n'a sali la volonté de Sofia et Franco. Ce test ADN est un fait et on n'y peut rien Izanami. Dans un cas normal et sans toute cette merde qui à l'air de remonter, je te dirai qu'un homme est en droit de savoir s'il est père. Alors c'est exactement ce que ta démarche à fait.

- Il n'en avait aucun droit. Il n'en a aucun. Au mieux, ça a juste évité qu'il essaye de se taper Angélina.

- Je doute qu'il soit le genre d'Angélina. Ricana nerveusement John. Ce qui est fait est fait, point. Tu assumes tout ce que tu fais et c'est à lui d'assumer ce qu'il a fait à mes parents face à Carla. A part être désolé d'avoir été présent, c'est tout ce que j'accepte d'entendre. Maintenant on va rentrer à l'immeuble et se poser. Tu es d'accord ?

- On doit charger la voiture... Ça va aller pour toi ?

- Euh...Ça c'est la partie où je vais être un peu moins vaillant. Grimaça-t-il en relâchant le visage de Naëlle. Je... Allons déjà au 1er.


Naëlle souffla doucement, posant son front contre le sien avant de se relever, gardant le dossier avec elle alors qu'elle allait voir les chambres, s'attardant un peu dans les chambres des enfants. Elle prit quelques photos avec son téléphone, prenant doucement un cadre dans la chambre d'Angélina, choisissant de le prendre avant de suivre John au premier. Elle trouva des cartons d'archives vide, et y chargea les dossiers de Franco et ses carnets de rapports pour preuves auprès de la Cosa, chargeant un autre carton avec les cadres photos, laissant John poser les cartons vers l'escalier alors qu'elle rangeait avec soin les carnets de Sofia dans d'autres cartons. Elle y mit le dossier d'accusation de Sofia, puis referma les cartons avant d'aller dans la pièce secrète, prenant en photo le piano avant de prendre le cadre où son père et sa mère apparaissaient. Elle prit le temps de prendre en photo la salle de jeux puis les bureaux et revint ensuite auprès de John.

- Shiro, tu peux aider John s'il te plait ? Il a déjà fait de grands pas aujourd'hui, je ne veux pas lui imposer d'affronter ça aussi vite.Haut du formulaire

- C'est bien plus qu'un grand pas et il a récupéré des souvenirs. Répondit le Démon en hochant la tête. Je vais prendre le relais.

- Merci. Chargeons tout ça dans la voiture.


Ils firent quelques aller-retours pour tout charger, et Naëlle pris ensuite le temps de vérifier que toutes les lumières étaient éteintes, refermant ensuite les rideaux avant de revenir vers le rez-de-chaussée, allant découvrir les autres pièces. Elle tomba sur la bibliothèque renfermant les albums photos de la famille, et en pris un, le feuilletant avant de soupirer doucement puis se décida à en prendre quelques-uns.


Naëlle donna alors les albums au Démon, puis referma la porte à clé avant de saluer les gardes, et reprit la route pour l'immeuble Gomora. Elle choisit de laisser le tout dans le coffre pour éviter des transports inutiles aux cartons puis monta avec le Démon jusqu'à l'appartement où elle leur versa un verre avant de s'allumer un mélange.

- Merci. Souffla le Démon tout en l'observant.


Naëlle posa son regard dans le sien, s'approchant en posant son verre pour l'enlacer et il la serra contre lui aussi vite.

- Comment je peux t'aider mon amour. Souffla doucement le Démon.

- Je ne sais pas. Je sais qu'il faut rentrer. Je veux retrouver mes enfants. Avec tout ça...

- Tu sais qu'on peut très bien faire venir les enfants si c'est la seule raison qui te donne envie de rentrer pour l'instant. Souffla-t-il en posant sa tête contre la sienne. Je ne sais pas ce que tu trouvé là-bas mais je vois bien ce que ça te fait.

- J'ai promis de répondre à la Cosa au sujet de l'innocence des Salvatore et de lui apporter aussi les preuves. Je ne peux pas fuir tout ça pour l'instant... Mais je pense que j'en aurais besoin après. On pourrait profiter d'amener Uta pour y rester nous aussi avec les enfants. Prendre du temps pour nous, pour digérer tout ça...

- Ma maison, c'est toi et les enfants... alors on prendra tout le temps que tu voudras. Souffla-t-il doucement.


Elle hocha la tête contre lui, le serrant doucement, et il la garda un moment dans ses bras tout en caressant doucement ses cheveux.

- Il te faut reprendre des forces aussi... Tu n'as rien manger encore. Souffla-t-il doucement. Qu'est ce qui te ferais plaisir ? Je suis pas un grand chef mais je devrais pouvoir nous préparer quelque chose.

- Surprends moi. Ricana-t-elle doucement.

- Oh. Très motivant comme réponse. Ricana le Démon. Très bien, je vais tenter de surprendre mon Dragon alors.


Il l'embrassa longuement puis recula son visage en lui souriant.

- Voyons déjà ce dont on dispose. Sourit-il en allant vers la cuisine.


Une fois qu'il termina de préparer le repas, ils se mirent à table et profitèrent de ce moment tranquille à deux simplement, prenant ensuite le temps d'un café avant de se décider à reprendre la direction pour la demeure. Ils arrivèrent dans la nuit, prenant le temps de décharger les cartons pour les amener dans le bureau de Naëlle, puis allèrent retrouver les enfants, les trouvant endormis dans le lit de leur chambre. Elle les observa tout en se fumant un mélange, souriant doucement et le Démon lui prit la main avant de la faire s'asseoir sur lui dans un des fauteuils de la chambre, l'enlaçant ensuite tout en continuant de regarder les enfants, restant ainsi tous les deux à les regarder dormir jusqu'au petit matin.

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