39 - Vendredi 10 Septembre - 00h15



Vincent venait de rentrer de New York avec Aaron et Santana. Voulant se poser un peu avant d'aller se coucher, il les remercia puis alla au salon se prendre un verre. Il se servit alors une vodka et s'installa ensuite dans un des fauteuils, s'allumant dans la foulée une cigarette. Sa visite au cimetière lui avait fait du bien et, exposer les faits face à la tombe de Sofia lui avait permis d'obtenir au moins une réponse à ses questions. Il aurait aimé pouvoir prendre plus de temps pour trouver la meilleure façon de l'annoncer, mais trop d'années s'étaient déjà écoulées, tant d'années perdues, sans savoir, sans pouvoir profiter de ce cadeau que Sofia lui avait donné pour la deuxième fois. Il avait une fille et elle devait elle aussi connaître la vérité.


Une fois qu'il eut fini son verre et sa cigarette, il se décida à aller se coucher, décidé à parler à Angélina dans la matinée. Trouver le sommeil ne fut pas simple, mais après une petite d'heure, il finit tout de même par s'endormir. À son réveil, il alla se prendre une douche puis descendit tranquillement vers la salle à manger, saluant ceux qui étaient déjà présents puis, se pencha vers Angélina.

- Tu aurais quelques minutes à m'accorder ce matin ?

- Oui bien sûr. Lui sourit Angélina. Un problème ?

- Non. J'ai pris connaissance d'une chose hier et j'aimerais en discuter avec toi. sourit Vincent.

- Après le petit déjeuner ça te va ?

- Oui. C'est très bien. Faisons comme ça. On se voit dans mon bureau juste après alors.


Angélina hocha la tête, remerciant au passage Salomon qui lui servait son café et Vincent alla s'asseoir à sa place. Il prit le temps de bien déjeuner puis monta à son bureau après avoir récupéré un album photo qu'il posa sur sa table basse. Quelques minutes plus tard, Angie vint frapper à la porte de son bureau et Vincent l'invita aussi vite à entrer.

- Oh. Un nouvel album ? Sourit Angélina en regardant vers la table basse.

- Oui et non. sourit Vincent. Je t'expliquerais après. Assis-toi, je t'en prie.


Angélina prit place dans le canapé de Vincent qui s'installa face à elle dans un fauteuil. Il se frotta doucement la joue en regardant Angélina puis se décida à lancer la conversation.

- Je crois savoir que John a fini de te raconter la bonne version de l'histoire.

- Oui. Ça m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses et je peux enfin réellement avancer. Sourit Angélina. Grâce à toi, j'ai aussi pu apprendre un peu plus de choses sur mes parents, et mon frère aussi. Tout ça m'aide énormément.

- C'est une bonne chose. Je t'ai beaucoup parlé d'eux, mais il te manque une partie de l'histoire et c'est de ça dont je voulais te parler aujourd'hui.

- Une partie ?

- Oui. Celle de ta mère et moi.

- Vous étiez amoureux et il y a eu Francesco.

- Je t'ai dit qu'elle avait eu le droit au mariage arrangé par son père Antonio Napoli et qu'elle était à ce moment déjà enceinte.

- Oui.

- Ce que je ne t'ai pas dit et que je n'ai au final raconté à personne, c'est que... ta mère et moi... Et bien... Nous étions bien plus qu'amoureux, nous nous aimions réellement. Un amour sincère et absolu... Ce que je veux dire par là c'est que...

- Le mariage ne vous a pas arrêté ?

- C'est ça. Je... Ta mère était une femme incroyable et vraiment exceptionnelle en bien des points et elle comme moi, ne pouvions nous résoudre à mettre de côté nos sentiments. J'ai continué de l'aimer et elle en a fait autant. N'importe qui la jugerait de femme infidèle et ce serait vraiment injuste. Tu comprends ?

- Ce n'était pas un mariage d'amour, alors oui. Je peux comprendre.


Vincent hocha la tête en lui souriant, puis prit une profonde inspiration.

- Ce que je vais te dire aujourd'hui... Sache tout d'abord que je ne l'ai appris qu'hier et je ne voulais pas et ne pouvais pas te le cacher. Je n'ai aucune idée de comment tu vas prendre cette nouvelle. Je t'avouerais que je suis encore en train d'en prendre conscience moi-même.


Il se pencha vers la table basse et attrapa l'album, le tendant directement à Angélina qui l'ouvrit, le sourcil levé.

- Je ne comprends pas Vincent. Il est vide. Il n'y a rien dans cet album.

- C'est parce que j'aimerais que nous le remplissions ensemble. Sourit tendrement Vincent.

- C'est adorable, mais je ne vois toujours pas où tu veux en venir. Qu'essayes-tu de me dire ? Qu'as-tu appris hier pour que tu aies tant de mal à me dire ?

- Ce que j'essaye de te dire, avec la plus grande difficulté c'est que... Ton frère n'est pas le seul cadeau que ta mère m'ait fait.

- Pas le seul ?

- On m'a fait très récemment réfléchir au fait que nous continuions d'entretenir notre relation et qu'il y avait une possibilité même infime que... Dans le doute, j'ai demandé à faire un test de paternité et le résultat est arrivé hier.


Angélina observa attentivement Vincent, analysant toute leur conversion et les informations qu'il venait de lui donner et commença à lever les sourcils.

- Tu es en train de me dire que...

- Que je suis ton père, Angélina. Je... Je n'en avais aucune idée et ta mère ne devait pas le savoir non plus. Étant mariée, elle ne s'était très certainement pas posé de questions. Je suis sûr qu'elle...

- Attends... Attends deux secondes s'il te plaît. Souffla Angélina en levant la main devant elle. Tu... Tu es mon père ? Tu... Tu es sûr de ça ? Je veux dire... Tu as fait faire un test et...

- Je peux te le montrer si tu le souhaites. Il est...

- Montre-moi.


Vincent hocha la tête et se leva de son fauteuil avant d'aller ouvrir la porte de son bureau, se dirigeant directement avec Angélina vers le bureau de Naëlle. Il frappa à la porte et Naëlle les laissa entrer, s'allumant un mélange en se frottant le crâne.

- Bonjour Naëlle. Sourit timidement Vincent. Angélina souhaiterait... Voir le résultat du test.

- Bonjour Naëlle. Oui. Vincent vient de... Bref. Puis-je le voir ?


Naëlle leur fit signe de s'asseoir, se penchant pour ouvrir son coffre afin d'en sortir le dossier de Vincent qu'elle posa sur son bureau. Elle l'ouvrit ensuite, attrapant l'enveloppe scellée qu'elle tendit à Angélina avant de se lever, allant chercher une bouteille de Dino dans son bar, attrapant trois verres au passage puis revint avec le tout, versant les verres, puis en tendit un à Vincent.

- Bois ça.


Vincent prit le verre en hochant la tête et le bu cul sec alors qu'Angélina ouvrait l'enveloppe. Elle sortit ensuite la feuille et la déplia aussi vite, commençant à la lire avec attention. Au bout de quelques minutes, elle leva les yeux vers Vincent, ramenant son regard juste après vers Naëlle, le rabaissant lentement vers la feuille pour la relire une deuxième fois.

- Entrez. Termina Naëlle alors qu'on frappait à la porte. Elle posa son regard sur Diego qui s'excusait en entrant, se frottant la nuque en voyant Angélina et Vincent.

- Ouais. Je vais venir. Soupira Naëlle. Laisse-moi une heure...

- Ok. À tout à l'heure alors. Sourit Diego en ressortant du bureau, refermant derrière lui.


Naëlle soupira en laissant sa tête partir en arrière, secouant doucement la tête. Angélina replia ensuite doucement la feuille, le regard toujours posé sur le papier puis s'adossa contre le dossier de son fauteuil tout en levant lentement ses yeux vers Vincent.

- Tu es mon père. Souffla-t-elle. Mon vrai père.

- Tu restes une Napoli, mais oui... D'après le test, tu es aussi une Amaro. Lui sourit tendrement Vincent.


Naëlle observa les deux, se rallumant un mélange en s'appuyant au fond de son siège.

- C'est une bombe qu'il s'est pris il y a vraiment peu de temps, et à laquelle il n'avait jamais réfléchi étonnement. Je me doute que ce genre de nouvelle est clairement compliquée à appréhender pour vous deux. Alors, prenez juste le temps de l'accepter, et d'en faire ce que vous voulez. Quoi qu'il arrive, ce n'est pas quelque chose qui se répandra, sauf si vous décidez d'en parler. Sofia, ta mère, était une Napoli, cela ne change rien à ta parenté avec John et Carla. La seule différence ici, c'est que celui qui t'a toujours protégé parce que tu étais la fille de Sofia, est aussi en réalité ton père. Comique quand on se dit que John et Carla considèrent Vincent comme leur unique parent. À juste titre, bien sûr. Tu te doutes bien que vu la complexité de son histoire avec ta mère, qu'il y a beaucoup de choses que Vincent ne s'est pas demandé. Le fait que tu puisses ou non être sa fille, ça ne l'avait jamais effleuré. Bref, prenez du temps pour avaler ça...


Angélina hocha la tête, puis se releva lentement de son fauteuil.

- Est-ce que je peux la garder pour l'instant ? Demanda-t-elle à Naëlle en regardant l'enveloppe.

- Ça t'appartient. Tu en fais ce que tu veux. Sourit Naëlle.

- Merci. Sourit Angélina. Vincent... Je... Merci de ta franchise. Laisse-moi juste un peu de temps pour repenser à tout ça. Tu veux bien ?

- Oui. Bien sûr. Prends le temps que tu veux. Je comprends très bien, ne t'en fais pas.


Angélina les remercia tous les deux puis quitta le bureau de Naëlle, allant directement à son appartement. Une fois qu'elle fut sortie, Vincent expira longuement puis releva le regard vers Naëlle.

- Dis-moi ce qu'il se passe.


Naëlle tourna le regard vers Vincent, ricanant doucement avant de se verser un nouveau verre.

- Un simple souci lié à une promesse. J'espère juste être parano et que tout va bien.

- Très bien. N'hésite pas si tu as besoin. Répondit Vincent en fronçant les sourcils.

- Pas de souci je note. Merci. Sourit-elle.

- D'accord. Répondit Vincent en se levant. Et merci pour Angélina. Sourit-il en venant embrasser le front de Naëlle.

- De rien. Sourit Naëlle en se levant.


Elle sortit de son bureau avec lui, se dirigeant ensuite vers le bureau de John puis toqua, attendant qu'il la laisse entrer.

- Entrez.


Elle entra dans son bureau, refermant doucement la porte derrière elle avant de s'avancer vers lui, l'embrassant tendrement.

- Je vais à Yazzi avec Diego, je dois récupérer mon violon et voir s'il y a des indices sur leurs destinations.

- Tu veux que je t'accompagne ?

- Si tu n'as pas trop de travail, je veux bien.

- Rien d'urgent. Sourit John en refermant son ordinateur.

Naëlle hocha la tête, souriant à John avant de se pencher pour l'embrasser.

- Bien, Diego doit nous attendre en bas, allons-y.


John se leva et attrapa sa veste puis suivit Naëlle jusqu'au hall. Elle retrouva Diego dans le salon, l'étui du père de Naëlle à côté de lui, Aaron et Nino les rejoignant dans la foulée avec un panier. Elle haussa un sourcil, et Aaron se contenta d'hausser les épaules.

- De la part de Salomon.

- D'accord, allons-y alors.


Ils se mirent en route juste après, rejoignant le pilote rapidement et arrivèrent quelques heures plus tard à Yazzi. Ils retrouvèrent ensuite Maikan qui les attendait devant l'ancienne maison de Lucas et Naëlle le salua, rentrant à l'intérieur. Comme Maikan l'avait annoncé, son étui se trouvait bien dans l'une des chambres et elle l'ouvrit, en sortant son violon qu'elle inspecta avant de sourire.

- Bonjour mon amour. Cela faisait longtemps dis donc... Souffla-t-elle.


Elle inspecta ensuite l'étui, un sourire en coin s'étirant sur ses lèvres alors qu'elle enfonçait ses doigts dans le renfoncement, en ressortant un papier. Elle reposa le violon dans l'étui, dépliant le papier afin de le lire.

- Mon p'tit lapin... T'es vraiment un amour. Sourit-elle.


Elle sortit son téléphone, envoyant l'adresse notée à Santana et Jarod avant de replier le papier, le rangeant dans sa poche. Naëlle prit le temps d'inspecter minutieusement son violon et l'étui, refermant finalement le tout avant de se tourner vers l'arrivant.

- Chayton... Tu as grandi. Sourit-elle. Ne fais pas cette tête, tu le reverras.


Le gamin hocha doucement la tête, et elle attrapa son étui, se levant pour se rapprocher de lui.

- Allons rejoindre ton grand-père. Sourit Naëlle.


Elle haussa un sourcil en ressortant de la maison avec. Elle haussa ensuite un sourcil, observant Diego parler avec Maikan et John alors qu'un visiteur s'était incrusté, expliquant la présence du petit.

- Hm.. Je sens que ça pue.

- J'ai pas pété. Nia une petite voix.


Elle baissa la tête vers Chayton, se pinçant les lèvres avant de se mettre à rire, s'excusant aussi vite.

- C'est une expression chaton. Ria-t-elle.


Il se contenta de bouder, haussant les épaules en rejoignant son grand-père et Naëlle rejoignit tout le monde en s'allumant une cigarette. John observa du coin de l'œil le visiteur, glissant ses mains dans ses poches tout en faisant craquer sa nuque, Aaron et Nino attendant patiemment contre la voiture plus loin.


- Tu as trouvé ce que tu cherchais ? demanda Diego tout en fixant Neko.

- Oui oui. J'ai raté quoi ?


Maikan se contenta de ricaner doucement, attrapant la main de Naëlle pour observer son alliance.

- Toutes mes félicitations. Sourit Maikan. Te voilà une femme mariée à présent.

- En effet... Merci... Répondit Naëlle en arquant un sourcil.

- Des indices pour le petit ? Demanda John tout en gardant un œil sur Neko.

- Oui, j'ai envoyé ça à Jarod et Santana déjà.... Diego ?

- Hmhm, passes devant je te suis.


Naëlle soupira, attrapant John pour le tirer par le bras, l'amenant à la voiture avant de tourner la tête vers Diego, levant les yeux au ciel.

- Sérieux ?

- Quoi ? Je lui avais promis une droite. Je tiens toujours mes promesses. Marmonna Diego.

- Très mature bravo. Il t'a fait quoi ?

- Rien. Il avait pas à venir.

- En voiture... Sérieusement, montez dans cette putain de voiture. Soupira Naëlle.


John retint son rire, laissant un sourire en coin s'étirer sur ses lèvres et monta dans la voiture. Les autres suivirent et ils passèrent à Tsaile, où Aaron se gara devant la maison des parents de Naëlle. Elle sortit de la voiture, attrapant l'étui de son père alors que Diego lui donnait la clé et elle se dirigea vers la maison, y entrant alors que son corps se tendait. Elle alla déposer le violon sur le piano et ressortit aussi vite de la maison, s'appuyant sur la porte en soufflant, se frottant les yeux avant de se redresser. John s'approcha d'elle et glissa sa main derrière sa nuque, l'amenant doucement contre lui avant de l'enlacer. Naëlle s'agrippa à lui, tentant de calmer sa panique et les images affluant dans son esprit, plantant ses ongles dans les épaules de John en gardant sa tête enfouie dans son torse. Au bout d'un temps qui lui parut interminable, elle finit par pousser un soupir, relâchant la pression sur les épaules de John.

- Pardon... Le combo meuble et maison est... Terrorisant pour moi. Murmura-t-elle.

- C'est pas moi qui te jugerais. Lui murmura John. Agrippe-toi tant que tu veux mon amour.


Naëlle soupira doucement, relevant le regard pour croiser celui de John, sentant sa tension se calmer doucement en même temps que sa peur disparaissait. Elle souffla, attrapant un mélange dans sa poche qu'elle alluma, restant contre John.

- Je déteste cette faiblesse plus que tout. Elle est ridicule. Souffla-t-elle. Je devrais être capable de passer au-dessus, de ne plus ressentir cette terreur.

- Ne sois pas si dur avec toi. Le temps ne facilite pas tout. Prends ma force quand tu en as besoin comme moi j'ai pu prendre la tienne à New York. Nous sommes deux maintenant. Souffla John en posant sa tête sur la sienne.

- Ça va aller. Je devais juste reposer le violon de mon père à sa place vu que j'ai récupéré le mien.

- D'accord. Remontons en voiture maintenant. Souffla John avant de l'embrasser dans le cou.


Elle hocha la tête, l'embrassant doucement avant de retourner vers la voiture avec lui Puis caressa le bras de Aaron en s'approchant, lui souriant et il se contenta de lui sourire, attrapant sa main pour l'embrasser avant de la relâcher. Ils repartirent pour la demeure, laissant Maikan enquêter sur place et arrivèrent en début de soirée. Naëlle passa ensuite au bureau de Luc, inspectant son violon et l'étui avec lui par précaution. Elle prit le temps de le nettoyer et de le régler, redescendant avec lui en le remerciant avant de sortir dehors, allant jouer du côté des chevaux. Elle se mit aussi vite à jouer, un sourire s'étirant sur ses lèvres alors qu'elle prenait plaisir à retrouver son instrument.


De son côté, Angélina avait eu la journée pour penser et réfléchir à ce que lui avait annoncé Vincent et peu avant l'heure du repas, elle alla le trouver dans son appartement et lui proposa de sortir manger à l'extérieur.

- Euh.. Oui. C'est une bonne idée. Laisse-moi juste le temps de prévenir Naëlle. répondit Vincent.

- Oui. Bien sûr. Sourit Angélina. Tiens, je n'en ai plus besoin. Finit-elle en lui tendant l'enveloppe des analyses.

- D'accord. Je reviens tout de suite. Sourit Vincent en récupérant l'enveloppe.

- Je t'attends dans le hall. Sourit Angélina en repartant.


Vincent hocha la tête et sortit à son tour de chez lui, descendant directement vers le hall et alla demander à Salomon où il pourrait trouver Naëlle. Il sortit ensuite pour rejoindre l'enclos à chevaux, comme lui avait indiqué Salomon puis se stoppa un peu avant en la voyant jouer de son violon. Il s'alluma alors une cigarette et en profita pour l'écouter, un sourire tendre sur les lèvres. Au bout de quelques minutes, ne voulant pas l'interrompre, il fit demi-tour et prit son téléphone pour lui envoyer un message, la prévenant de son absence avec Angélina pour la soirée et retourna vers le hall.

- On peut y aller si tu es prête. Sourit Vincent.

- Allons-y alors.

- Un endroit en particulier ?

- Non. Je te laisse choisir.


Vincent hocha la tête et se dirigea avec Angélina vers le garage pour récupérer sa voiture. Après s'être installé au volant, il démarra tranquillement et se mit en route vers l'immeuble où se trouvait le restaurant du clan. Ils passèrent alors la soirée à discuter, Vincent s'ouvrant réellement sur son passé avec Sofia et ne rentrèrent que tard dans la nuit. La vérité sur un passé qui allait permettre à Angélina de pouvoir se consacrer enfin sur l'avenir.





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Note de l'auteur :

Merci à tous ceux qui suivent et apprécie cette saga. Je vous donne rendez-vous dans le prochain Tome. 


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