21 - Vendredi 9 Avril - 11h30
Depuis le retour du Japon, beaucoup de choses s'étaient mises en place, Elena et Carlos avaient terminé d'emménager, logeant par la même occasion la sœur de Carlos. La réunion d'allégeance à la nouvelle patronne de la Cosa s'était déroulée avec succès sous la surveillance de Vincent et les travaux en Sicile continuaient d'avancer à grands pas. Divine, la jument et compagne de Susanoo avait mis au monde un magnifique poulain et le poulinage s'était passé sans le moindre problème. John venait de passer les mois de février et mars à préparer dans les moindres détails son attaque du Mexique, prenant juste le temps le matin pour continuer les entraînements d'Angélina. Il avait réussi à rassembler trois cents hommes et après avoir organisé les groupes et meneurs pour chacun d'eux, il s'était penché sur leurs déplacements sur le territoire.
Tout était aujourd'hui en place et John donnerait une grande réunion en début d'après-midi avec tous les meneurs pour faire le point sur les détails et zones d'attaques. Du côté des dragons, le retour d'Arno depuis un peu moins d'un mois, avait fait place à pas mal de changement, Carla avait négocié avec son frère l'accès à sa salle pour ses entraînements et Aaron reparti rapidement en tournée avec Cole, profitant ensuite d'une semaine et demie chez Carlos dès son retour sur Los Angeles. Les concerts du groupe se déroulant dans la ville, Aaron avait décidé de mêler l'utile à l'agréable, éviter Arno, rester concentré sur les concerts et profiter par la même occasion de son écossais, très heureux de ce choix.
Aaron avait convenu avec Carlos de se rendre à la demeure un peu avant le repas du midi, et ils arrivèrent donc vers 11h30, accueillis par la bande de diablotins. Aaron se fit aussi vite koaliser par Naëlle, et il profita du moment pour la serrer contre lui, l'embrassant dans le cou avant de l'embrasser sur la joue.
- Un jour, je vais avoir le démon au cul si tu me sautes toujours dessus. Ricana Aaron.
- On a de la marge va. Bonjour Carlos, comment vas-tu ? Sourit Naëlle en relevant le visage.
- Bonjour Madame Gomora. Je vais très bien merci. On se fait vite à la vie de Los Angeles. L'adaptation est plutôt agréable. Sourit Carlos. Et vous ?
- Ça va merci. Whisky ? Allez Whisky. C'est un peu le... Bordel... Les Ombres sont arrivés ce matin. Hakane est à la demeure... Un peu... agité.
Aaron arqua un sourcil alors qu'elle descendait et se gratta la joue en l'observant. Carlos accepta avec plaisir l'offre de Naëlle et la suivit avec Aaron jusqu'au petit salon, évitant de toute évidence le grand. Elle sortit ensuite la bouteille de whisky et trois verres, les remplissant dans la foulée puis tendit les deux verres à Aaron et Carlos.
- C'est le bordel à quel point ? Demanda alors Aaron.
- Au point que même les gosses me paraissent être des enfants adorables et sages... Ça te donne une échelle ou... sinon j'ai... Au point que je songe à la fugue pure et simple chaque jour avant de me rappeler que je peux pas sinon j'ai un Sicilien qui va tout retourner... Sinon... Ça va c'est...
Aaron se tourna en arquant un sourcil alors qu'un bruit retentissait puis posa son verre aussi vite avant de se précipiter, freinant rapidement devant la salle d'entraînement où il gueula contre les hommes pour qu'ils retournent à leurs postes avant qu'il n'y entre, trouvant alors Grey qui avait l'air de péter un câble sur Arno. Aaron soupira puis s'avança d'un pas rapide, attrapant Grey par la taille avant de faire demi-tour aussi vite, ressortant de la salle en ricanant.
- Bah alors ma p'tite rousse, t'as l'air tout tendu ?
- Aa... Aaron. Bordel. C'est bon, c'est bon je me calme. Désolé.
Aaron le reposa dans le hall, ne retenant pas son rire en le voyant énervé, passant finalement sa main dans ses cheveux.
- Te prends pas la tête avec ça Grey, t'en a assez dans le crâne pour pas t'en rajouter, ça en vaut pas la peine. Souffla Aaron.
Il s'alluma un mélange tout en rejoignant le petit salon, se frottant le visage avant de le secouer. Carlos continuait de boire son whisky l'air de rien, tout en faisant craquer sa nuque, ne voulant pas en rajouter pour le moment alors que Naëlle se frottait le visage, s'allumant un mélange aussi vite.
- Ça à l'air bien compliqué.
Aaron revint dans le petit salon, observant les deux avant de poser son regard sur Naëlle.
- Ça va aller John pour la réunion ?
- Bonne idée. Je vais aller l'aider tiens. Je suis pas encore passé sous le... à son bureau.
Elle partit aussi vite et il ricana en refermant les portes derrière elle, s'approchant de Carlos en passant sa main sur sa nuque, la massant doucement.
- Ça va toi ? Demanda Carlos en levant son visage vers Aaron.
- Oui j'ai juste dû chopper un p'tit roux tout rouge et pas content. Vraiment très drôle à voir. Aucun instinct de survie ce mec décidément... Je suis déjà plus détendu que toi.
- Ça va aller. Je suis venu pour la réunion. Si tu me dis que ça va, je peux gérer.
- Je préfère largement me concentrer sur l'opération à venir et sur toi. Le reste, Naëlle le subit déjà assez.Haut du formulaire
- C'est ce que j'ai cru comprendre oui. Avec la décision de le laisser revenir, c'est une ambiance qui était à prévoir. Je vais éviter de lui ajouter ça... En tout cas, tant que je ne le croise pas...
- La décision a été prise avec les autres chefs tu sais. Son avis à elle, il est clairement limpide et je pense pas qu'elle changera d'avis. Connaissant les mecs, celui qui doit le plus l'épuiser à gérer c'est Salomon.
- Pourquoi Salomon ?
- Parce que c'est le plus vicieux et le plus rancunier de toute cette demeure. Ricana Aaron. On dirait pas derrière son masque impeccable hein... Mais crois-moi qu'il est débordant d'imagination quand il a quelqu'un dans le nez.
- C'est marrant comme j'en deviens fan d'un coup. Souffla Carlos en finissant son verre.
- C'est du beau. Ricana Aaron. Quoique le pire ce serait une alliance Salomon, Cole... Sont bien capables ces cons... En fait, quelle que soit la combinaison c'est toujours du taff pour elle quoi... Couvrir leurs conneries auprès des autres hommes ça doit pas être simple.
Aaron massa plus fortement la nuque de Carlos, attrapant finalement son menton avec son autre main afin de plaquer ses lèvres sur les siennes, caressant doucement sa joue tout en l'embrassant.
- C'est un problème clos à mes yeux, les autres gèrent ça comme ils l'entendent. Concentrons-nous plutôt sur le Mexique mon écossaise.
- J'adore ta façon de clore une discussion. Tu veux pas recommencer ? Je sens que ma concentration arrive vraiment. Sourit Carlos en levant un sourcil.
- Si c'est pour aider alors. Ricana Aaron avant de l'embrasser avec plus de fougue.
Il resserra sa prise sur sa nuque, glissant sa main dans son dos pour le coller contre lui alors qu'il faisait durer le baiser, finissant par reculer le visage.
- J'suis complètement concentré là. Sourit Carlos.
- Ton corps aussi. Ricana Aaron.
- Oui. Mon corps est très sensible à ce genre de technique de concentration. Ricana Carlos en grimaçant. Va falloir que je me déconcentre un peu avant d'aller rejoindre tout le monde pour manger, je crois.
- J'adore le taux de concentration de ton corps moi. Ricana Aaron avant de l'embrasser.
Il se recula finalement en levant les mains, se léchant les lèvres.
- Ok pardon je reste loin. Concentration on a dit.
- Sauf que mon taux de résistance vient juste de passer à zéro là. Souffla Carlos en attrapant Aaron par le col, plaquant aussi vite ses lèvres sur les siennes.
Aaron passa aussi vite ses mains dans les cheveux de Carlos, les tenant fermement en l'embrassant avec passion, le poussant finalement sur le canapé pour grimper sur lui aussi vite en grondant d'envie. Carlos lui agrippa alors la nuque d'une main, gardant ses lèvres contre les siennes et lui empoigna la hanche tout en frottant son envie sous lui. Aaron regarda l'heure avant de se reculer, attrapant la main de Carlos.
- Mon appart', vite. Exigea-t-il en le tirant hors du salon en courant.
Ils traversèrent la demeure en courant, montant les escaliers quatre par quatre, arrivant très rapidement dans son appartement où la porte eut à peine le temps de se fermer. Forcément, ils redescendirent un peu en retard pour le repas... John et Naëlle arrivant étonnement en même temps qu'eux l'air de rien. Ils s'installèrent alors rapidement, s'excusant de leur retard et attendit que Salomon serve le repas, ce qu'il fit quand il vit que tout le monde était enfin présent. Les discussions et les plaisanteries suivirent leurs cours tout le long du repas et ils profitèrent ensuite du café et du dessert. John profita de la présence de tous pour les informer de l'heure de la réunion.
- La réunion commencera dans une demi-heure à la grande salle de réunion. Je vous annoncerai les équipes à ce moment-là. C'est bon pour tout le monde ?
Tous les concernés répondirent par l'affirmative, et ils rejoignirent la salle de réunion trente minutes plus tard, s'installant aussi vite. Aaron s'alluma une cigarette, attendant patiemment le début de la réunion. John commença par distribuer les dossiers à chacun, faisant le tour de la table.
- Voici vos dossiers concernant l'opération. Vous avez ce week-end pour l'étudier. Vous y trouverez vos points d'attaques ainsi que le détail des structures, caméras de surveillance, nombres de personnes s'y trouvant, etc. Vous pouvez venir me voir pour toutes questions auxquelles je n'aurais pas répondu pendant la réunion...
Il revint ensuite à sa place, ouvrant alors son dossier et commença son exposé.
- Pour les effectifs, nous avons réussi à rassembler trois cents hommes. La faction aura un ou deux référents suivant leurs objectifs à atteindre... Nous progresserons en simultané avec deux principales factions. Comme vous pouvez le voir dans vos dossiers, j'ai divisé le Mexique en deux. Première faction démarre à Juarez, la deuxième partira de Mérida et on se retrouve à Guadaljara. Aaron et Carlos vous allez avoir les 150 hommes de la Cosa, faction hommes de terrain, 6 faucons en soutiens sniper dirigé par Nino. Luc, tu auras 9 Démons pour attaquer simultanément les deux maisons des dirigeants. Concernant la deuxième faction. Alke, tu as tes 40 hommes, soutiens de six Faucons avec Santana en réfèrent. Pour ma part 80 hommes de terrain pour les assauts.
Il se leva ensuite pour se diriger vers une carte du Mexique accrochée au mur.
- Carlos et moi serons les pilotes pour vont conduire aux points de départ, donc deux avions. Un sur chaque point de départ. Ritchi et Micky, je vous laisse choisir votre point médical. Un avion viendra récupérer les civiles et victimes que vous trouverez. Vincent et Angélina assureront sécurité et enregistrement du nombre des personnes que nous prendrons en charge par la suite. Pour les équipements, la plupart sont déjà en chargement dans les soutes, vous trouverez les paquetages que vous avez choisis. Équipements obligatoires, oreillettes et caméras embarquées qui ont été installés sur vos gilets. Vous aurez Cole et les hommes de Peter en opérateur. Ils seront vos yeux et vos oreilles. Au moindre problème, des renforts seront envoyés, c'est pour ça qu'aucun de nous ne sera vraiment très loin des autres. On progresse ensemble et on repart ensemble.
Il alla ensuite se rasseoir et fit un tour de table.
- Avez-vous des questions ou des remarques ?
- T'as oublié de te mettre Oliver avec toi. Intervint Naëlle avec un grand sourire.
- Ol... Oliver ? Avec moi ? Euh... Oh ok, pas négociable. J'ai compris. Ricana John. Bien, donc Oliver vous serez avec moi. Termina John en haussant les épaules. Y a-t-il autre chose ?
- Comment va s'organiser la récupération des victimes ? On doit pouvoir être sûr que ce ne sont que des victimes. Ils pourraient en profiter pour buter ceux qu'on ramènerait à Ritchi et Micky. Demanda Carlos.
- C'est un risque effectivement. En premier temps, on va devoir faire appel à votre instinct. Au moindre doute, n'hésitez pas à utiliser les seringues. Nous aurons tout le temps de vérifier cela au retour. La priorité est la sécurité de tous, vous comme les victimes. Aucun trouble pendant le vol retour ne sera toléré. S'il faut qu'ils dorment tous, nous gazerons.
- Le souci se posera pour les femmes en effet. Mais vous verrez vite la différence par rapport à leurs états clairement. Vous n'aurez pas le temps d'approfondir si vous avez des doutes, endormez-les, je me chargerais du tri ici. Des hommes assureront la sécurité de l'équipe médicale de toute façon. Intervint Naëlle.
- Bien si vous n'avez pas d'autres questions, je vous laisse étudier les dossiers tranquillement. Nous partirons dimanche dans la nuit. Merci à tous.
Aaron attrapa le dossier, remerciant John en se levant, faisant signe à Carlos de le suivre afin d'aller dans son appartement, posant le dossier sur la table avant de ramener de quoi boire, posant tout sur la table. Il ouvrit le dossier en s'allumant une cigarette, commençant à étudier le dossier tout en posant des questions à Carlos sur les hommes qu'on allait commander. Y passant clairement jusqu'au repas du soir, laissant tout en l'état afin de descendre manger. Ils prirent leur repas tranquillement, puis remontèrent dans l'appartement d'Aaron juste après le café. Ils étudièrent encore chaque détail de l'opération, analysant les structures et points d'entrées une bonne partie de la nuit, puis allèrent se coucher.
Réveillé très tôt le lendemain matin, Carlos se leva doucement, laissant Aaron finir sa nuit et descendit à la cuisine se servir café après s'être habillé en tenue d'entraînement. Il se plaça alors devant l'îlot et but son café, fumant tranquillement sa cigarette tout en fixant la porte d'entrée de la salle d'entraînement.
- Si vous désirez un entraînement avec l'instructeur, il commence son service à 7h Monsieur.
- 7h... Souffla Carlos en regardant sa montre. Ça me laisse un peu plus d'heures d'échauffement avant de pouvoir profiter de son grand savoir... Merci Salomon. Répondit Carlos sans quitter la porte des yeux.
Il termina son café et sa cigarette puis alla tranquillement à la salle, y entrant l'air de rien puis se dirigea au fond avant de commencer ses échauffements. Il passa ensuite sur les sacs de frappes et y resta un bon moment, ne s'arrêtant pas lorsqu'il entendit les premiers hommes entrer dans la salle. Il resta dos à la salle et continua de frapper tout en tendant l'oreille sur les échanges que l'instructeur avait avec les hommes. Au bout d'une demi-heure, Carlos s'arrêta et alla vers les bancs, attrapant une bouteille d'eau et une serviette, s'essuyant le visage avant de lever les yeux vers Arno. Il se plaqua alors contre un mur et but sa bouteille tout en l'observant.
Au bout de quelques minutes, Carlos se décolla du mur et s'avança sur le tapis après avoir jeté sa serviette sur le banc, rejoignant le groupe tout en se positionnant face à Arno, les mains dans les poches, penchant la tête d'un côté puis d'un autre tout en détaillant Arno.
- Oui ? Soupira Arno.
- Oui ? C'est ce que tu dis quand on te demande ton cul ? Non, sérieusement. On m'a parlé d'un sondage sur Los Angeles et je me demandais... Les plans cul sont fournis avec les entraînements ou c'est juste un hobbie ?
- Pourquoi tu voulais prendre un ticket aussi ?
- Donc c'est oui. Sourit Carlos en levant un sourcil. Charly aussi prend des tickets ou il a un accès VIP à ton cul. Tu crois que lui aussi se tape tout Los Angeles ? Ça serait drôle que vos bites fourrent les mêmes culs. Y a un côté partage.
- Je ne vois pas ce que Charly vient faire dans l'histoire...
- Vu qu'il est au courant de la merde que t'es et qu'apparemment ça ne le dérange pas, ça fait de lui une grosse merde aussi. Tu crois qu'il te met aussi des mecs a dispo pour aller baiser ailleurs tranquille ou c'est juste ta technique ?
- C'est juste la mienne. Rétorqua Arno.
- Donc même en connaissant le passé de l'homme avec qui tu étais censé être, ça ne t'a pas dérangé de te comporter comme ce chef de gang de merde et de t'en servir comme d'un jouet... Jouant les jaloux de mes deux tout en faisant le mec amoureux. Tellement jaloux et amoureux qu'il demande à un parfait étranger de ne pas frustrer son mec en le baisant pendant deux jours pendant que toi, tu vas fourrer ailleurs, se servant en plus d'un pauvre gosse pour se couvrir... J'en ai vu des putes mais des comme toi, j'avoue que tu bats tous les records.
- Je ne vois pas en quoi ce que j'ai pu faire ou non te concerne.
- Ça concerne tous ceux qui ont été là pour ramasser les morceaux quand ta merde à explosé au visage d'Aaron. Ça me concerne parce que j'étais là et que tu t'es servi de moi pour faire ta merde. Ça te va comme réponse ? N'hésite pas à m'en poser d'autres, je suis connu pour être d'une très grande franchise.
- Ça vous concerne rien du tout. Cette manie des gens de fourrer leurs nez dans les affaires des autres putain. Tu peux me sortir toutes les raisons de merde comme excuse, tout ça ne concerne que Aaron et moi.
- Aux dernières nouvelles, il n'y plus de moi et Aaron et je doute que ce soit l'argument que t'as osé sortir aux autres. Vu la façon dont toi et ta merde de Charly vous êtes fait défoncer la gueule, ce genre de phrase t'aurait conduit direct au cimetière. Aaron, tu ne l'approches plus, tu ne le regardes même plus. Tu as perdu ce droit depuis plusieurs mois maintenant.
- Qu'est-ce que tu fous mon écossaise ? Lança Aaron en bâillant. Je vais t'attacher au lit. J'aurais pas à te chercher le matin.
- Je voulais avoir une petite discussion avec cette grosse merde. Pas besoin de passer par Elena pour transmettre... C'est mon côté franc et direct, mais c'est une chose difficile à comprendre pour lui apparemment. Répondit Carlos se quitter Arno des yeux.
Il s'avança aussi vite de quelques pas vers Arno, ressortant ses mains de ses poches.
- Et toi, je t'ai dit de ne plus le regarder. Lâcha Carlos en lançant brutalement son poing au visage d'Arno.
Aaron regarda en coin Salomon qui repartait en ricanant, secouant la tête avant de reposer son regard sur Carlos.
- Bon, c'est bon t'as fini de jouer ?
- Je sais pas... Répondit Carlos en laissant un regard noir à Arno. On a fini pauvre merde ?
- Bon moi j'ai faim. Si tu me cherches hein. Soupira Aaron en repartant.
Carlos remit ses mains dans ses poches et tourna les talons pour se diriger vers la porte.
- T'as vraiment beaucoup de chance d'être encore un Dragon. Et pour info... ça fait deux fois qu'il t'évite la mort. Y aura pas de troisième fois avec moi.
Il ouvrit ensuite la porte et se tourna une dernière fois vers Arno.
- Quelles que soient les conséquences que j'aurai à subir après... Tu l'approches, tu lui parles et je te bute. Lança Carlos avant de sortir.
À peine sorti de la salle, Carlos se fit attraper par Aaron qui lui agrippa la nuque en plaquant ses lèvres sur les siennes. Carlos enroula aussi vite ses bras autour de sa taille et le serra contre lui, prolongeant alors leur baiser.
- Tu sais que si je bande... Je vais être trahi direct là ? murmura Aaron contre ses lèvres.
- Bah on a plus qu'à remonter alors parce que pour moi c'est déjà trop tard. Susurra Carlos en caressant les lèvres d'Aaron.
- Parfait ça.
Il attrapa sa main en se reculant, l'entraînant aussi vite à l'étage jusqu'à son appartement, reprenant ses lèvres aussi vite que la porte fut refermée tout en la plaquant contre le mur et sans grande surprise, après avoir retiré rapidement le boxer d'Aaron, Carlos s'appliqua à faire monter cette tension en le basculant en arrière et descendit s'emparer de son sexe aussitôt tous deux au sol. Il le savoura longuement avec gourmandise alors que ses doigts le préparaient et comme à leur habitude maintenant, ils ne redescendirent rejoindre les autres que pour le déjeuner avec bien sûr un léger retard, s'excusant une nouvelle fois auprès de Salomon avant d'aller prendre place à la table.
Le reste du week-end resta dans une ambiance studieuse où chacun éplucha leur dossier avec minutie, revoyant chaque détail ensemble. Le dimanche soir arriva très vite et après avoir dîné tous ensemble, John alla embrasser son fils avant de prendre tendrement Naëlle dans ses bras, la serrant longuement avant de l'embrasser.
- Tu as intérêt de faire attention à toi... Murmura Naëlle.
- Promis. Sourit John en lui caressant la joue. J'aurai adoré faire ça avec toi. Mais nous fêterons ça à notre retour.
- Une prochaine fois. Promit-elle avant de l'embrasser.
Il se redressa ensuite lentement, observant tout le monde s'activer à finir de charger les voitures, puis embrassa plus longuement Naëlle et lança ensuite le départ.
- Bien Messieurs. Si tout le monde est prêt, on peut partir.
Tous montèrent en voiture et arrivèrent très rapidement devant les avions. Carlos alla directement faire les vérifications avant le décollage et John en fit autant, laissant le reste des hommes charger le reste de leur paquetage sous le contrôle des référents. Une heure plus tard, tout le monde termina d'embarquer et John et Carlos lancèrent alors le décollage.
- Bonsoir les fillettes, ici votre commandant de bord qui vous souhaite la bienvenue à tous, à bord de l'Écossaise volante. Heure d'arrivée prévue pour 3h15 du matin. Climat au sol prévu, pluie et rafale de balles. Lança Carlos au micro après avoir terminé le décollage.
Après trois heures de vol, Carlos amorça la descente, préparant avec soin l'atterrissage de l'avion tout en tenant au courant John.
- Monsieur Napoli. Nous commençons l'atterrissage. Le timing est respecté, nous attendrons vos ordres pour lancer les attaques.
- Très bien. Il nous reste vingt minutes de vol. Mettez-vous en position dès que vous serez prêt. Je vous tiens au courant.
À l'arrêt de l'avion, tout le monde s'activa, chargeant aussi vite leurs véhicules avant que les référents ne donnent l'ordre à leurs hommes de monter dans les voitures. Carlos installa ses oreillettes et resserra son gilet tout en rejoignant Aaron.
- Tout à l'air ok. On peut y aller. Confirma Carlos à Aaron.
- Cinq minutes ! Magnez-vous le cul ! hurla Aaron.
Il tourna le visage vers Carlos, grimaçant légèrement.
- Pardon pour ton oreille. Certains ne sont pas encore tout à fait équipés.
- J'ai connu pire. Ricana Carlos en se grattant l'oreille. Essaye de reste tout un concert AC/DC en étant près des enceintes... Bon, on y va quand t'es ok.
- Ton côté maso ça. Ricana Aaron.
- Ça doit être ça. Ria Carlos.
Cinq minutes plus tard, ils étaient dans les voitures, se mettant en route aussi vite pour les premiers lieux où l'attaque devait commencer, tenant nos opérateurs au courant pour qu'ils relayent l'information à John. En arrivant, ils laissèrent le temps au groupe de sniper de se mettre en place, attendant la confirmation de Nino. Ils se mirent ensuite en position et Carlos redonna l'organisation une dernière fois à l'oreillette.
- Bien messieurs. Premier groupe pour l'assaut, avec couverture de nos snipers. Deuxième groupe, vous suivrez de près le premier et vous vous chargez de faire sortir les victimes, les snipers couvriront vos sorties.
- Vous embarquez les femmes et les enfants, si vous avez un doute sur quelqu'un, vous l'endormez. On s'en chargera plus tard. Couvrez vos collègues, et je veux aucun blessé dans nos rangs. ajouta Aaron.
Les opérateurs transmirent ensuite l'information, annonçant que la faction de John était en place et prête à lancer l'assaut.
- Bien. Lancement dans cinq minutes. Confirma Carlos.
Une fois les cinq minutes passées, l'assaut fut donné et déjà les snipers nettoyaient le passage pour les hommes de terrain qui arrivèrent rapidement vers la bâtisse, finissant les gardes silencieusement avant d'entrer à l'intérieur et lancer l'extermination. Carlos passa par l'entrée principale, laissant Aaron s'occuper de l'arrière de la bâtisse, laissant chacun leurs hommes se disperser et éliminer tous ceux qu'ils trouvaient sur leur passage. Carlos entra alors dans chaque pièce, égorgeant et massacrant tous les Mexicains présents de façon violente et rapide, enchaînant aussi les couloirs, progressant d'un côté, laissant l'autre à Aaron.
Au fur et à mesure qu'ils progressaient, le deuxième groupe commençait à sortir les femmes et enfants qu'ils trouvaient, suivant de près le premier groupe, se relayant les victimes jusqu'à la sortie. L'effet de surprise et le nombre d'assaillants firent toute la différente et au bout d'une heure, le premier point était rasé. Le temps de surveiller les premiers départs des victimes vers le point médical, ils remontaient en voiture pour lancer le nouvel assaut dans la ville suivante, enchaînant sans interruption, chacune d'elles.
En fin de journée, un quart du territoire avait été capturé et après avoir rejoint le groupe médical, ils se posèrent tous pour manger et boire et s'accordèrent une courte pause avant de repartir sur la zone suivante. John fit transmettre son avancée et leur signala être en route pour les prochaines villes, précisant qu'aucune perte n'était à déplorer de leur côté. Pour sa part, ils allaient arriver vers Chiapas et lanceraient l'attaque aussi tôt ses snipers en place.
- Ok. On profite encore de cette nuit et ensuite repos pour tout le monde. Encore quelques heures à tenir messieurs. Lança Carlos à l'oreillette. Prochaine grosse étape Sinaloa. On ne lâche rien.
Carlos alla ensuite voir Aaron et s'alluma une cigarette tout en observant leurs hommes commencer à recharger les voitures.
- Sinaloa est un des QG des Licornes, va falloir être encore plus rapide. Souffla Carlos en fumant sa cigarette.
- Plus rapide ce n'est pas un problème. Répondit Aaron en observant les voitures tout en fumant un mélange.
Carlos tourna la tête vers Aaron, l'observant quelques secondes alors qu'un sourire en coin se dessinait sur son visage et fit descendre lentement un doigt le long de sa joue, repartant ensuite tranquillement vers une voiture en portant le doigt à sa bouche, récoltant ainsi le sang qui s'y était déposé.
- T'es vraiment trop sexy avec tout ce sang. Souffla Carlos en continuant de marcher.
Aaron ricana doucement en l'observant partir, secouant lentement la tête pour rester concentré alors qu'ils avaient encore du boulot. Dès que les voitures furent terminées d'être chargées, un homme vint prévenir Aaron et attendit les ordres.
- En route alors.
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