18 - Dimanche 15 Mars - 8h05


a semaine passa très vite à la demeure et aujourd'hui était le dernier jour avant qu'Angélina ne commence son infiltration à Washington. Elle partirait dans la soirée avec Marco et s'installerait avec lui dans l'appartement que lui avait fourni le clan pour sa couverture. Elle venait de finir son jogging matinal autour de la demeure et rentrait en petites foulées jusqu'au hall.


John s'était levé aussi très tôt et finissait ses exercices dans la salle de sport, s'occupant comme il pouvait pour ne pas penser au départ imminent d'Angélina et aux dangers auxquels elle risquait de se confronter. Naëlle avait fait le nécessaire pour encadrer au mieux la mission et c'était à cette partie qu'il se raccrochait pour se tranquilliser.


Alors qu'il ressortait de la salle de sport, il croisa Angélina qui sortait de la cuisine, le téléphone à l'oreille et les sourcils froncés. John la regarda arriver vers lui alors qu'elle venait de placer le téléphone contre elle.


- Angie ? Un souci ?


- J'ai quelqu'un qui demande Shiro Akuma...


- Passe le moi. Répondit John en fronçant aussitôt les sourcils.


- Moshimoshi... Hm... Hai, Watashi wa Shiro Akuma... Allo... Hm... Oui, je suis Shiro Akuma...


Il attendit quelques secondes, regardant Angélina en haussant les épaules en expliquant qu'on lui transférait l'appel. Il se reconcentra lorsque le transfère fut fait.


- Megumi ? Naze son'nani nazo ? ...Hm... Wakatta. Arigatõ Megumi. Megumi ? Pourquoi tant de mystère ? ...Hm... Ok. Merci Megumi.


Il redonna le téléphone à Angélina et alla rapidement dans la cuisine rejoindre Naëlle qui prenait son café.

- Je peux te voir cinq minutes ? Demanda John à Naëlle en l'attrapant par la main avant de l'emmenait à l'étage dans la salle de réunion.


Arrivé dans la salle, John ferma la porte et commença son explication.

- Je viens de recevoir un appel d'une amie qui travaille pour le Ministère des Affaires étrangères au Japon. De passage à Washington, elle a apparemment entendu le nom de Napoli par deux hommes.


- Ils ont relancés des contrats donc ?


- C'est ce que je pense. Vu la description des hommes, elle a pensée à des militaires ou des mercenaires.


- De toute façon il ne faut pas se leurrer, les contrats continueront tout le long John. Nous allons juste nous contenter de tous les massacrer, mais la personne qui lance les contrats continuera tant qu'elle ne sera pas coincée.


- On repart en chasse ?


- Toi non. C'est Jo qui va s'en occuper.


- Ok... j'ai plus qu'à retourner m'occuper dans ce cas. Répondit John en rangeant ses mains dans ses poches. Je vais aller voir les chevaux.


- Une amie. Qui est cette amie ? Qui t'appelle par ton nom japonais...


- Je t'ai parlé de la femme qui tient une petite boutique à Shinjuku, chez qui j'allais pendant mes journées libres au Japon. Hoshiko Kobayashi. C'est sa fille, Megumi qui m'a appelé.


- Hm, oui je me rappelle. Tu en es où des cours avec Noz au fait ?


- Les cours avec Noz... Et bien... On a fait le tour des armes à feu... Je fais un peu de tir au pistolet aussi... Il doit me montrer les fusils d'assauts aujourd'hui mais je sais que Vincent doit s'entrainer avec lui. Je verrais demain. Y a rien d'urgent.


- Donc aujourd'hui tu n'as rien de prévu ? D'accord. Reste en tenue, je vais me changer, on se retrouve dans trente minutes devant la demeure. Sourit-elle.


John leva un sourcil, la suivant du regard alors qu'elle sortait de la salle et allait se changer dans sa chambre. Il descendit ensuite vers le hall et se dirigea à l'extérieur de la demeure, attendant l'arrivée de Naëlle sans trop savoir ce qui l'attendait.


Elle le rejoint au bout des trente minutes, lui lançant une arme et un chargeur tout en commençant à marcher.


- On va faire un jeu. Trente hommes se baladent actuellement autour de la demeure. La partie dure deux fois deux heures. L'arme que tu tiens est chargé de balle de couleur. L'impact causera une tache de peinture sur ta proie. Le but est simple, revenir avec le moins d'impacts possible sur toi. Le top est donné dans dix minutes, un son retentira pour lancer le jeu. Des questions ?


- Tu vas me tirer dessus ? C'est quoi le but de ce jeu ? Demanda John en regardant l'arme.


- Et je ne serais pas la seule en réalité. Tu sembles persuadé ne pas avoir besoin de cette formation, à toi de me le prouver donc.


- Tirer... Éviter le plus possible de se faire toucher... y a-t-il des interdits ?


- Tuer. Pas d'immobilisation. Pas de corps à corps.


- Pas de corps à corps ! S'exclama John qui venait de perdre sa première stratégie.


- Que de la distance pour toi. Montre-moi donc tes talents.


John regarda rapidement sa montre pour voir le temps qui lui restait et parti aussi vite trouver un endroit stratégique avant que les festivités ne commencent. Il jeta un regard aux alentours, repérant quelques hommes tout en se dissimulant puis chercha un autre point d'observation, voulant absolument trouver Naëlle avant qu'elle ne le trouve.


Les dix minutes venaient de s'écouler et le son attendu lança le départ du jeu. Les premiers tirs s'échangèrent et il se déplaça furtivement et rapidement gardant un œil sur les mouvements qui s'effectuaient prés de lui. S'étant installé sur les plus hautes branches d'un arbre, il se déplaçait constamment de branches en branches tout en tirant sur les hommes qu'ils repéraient plus bas. Un tir vint le percuter à la cuisse, le faisant regarder autour de lui pour repérer la provenance du tir. Il reprit ensuite ses déplacements, prenant soin d'avoir le plus de branches possibles autour de lui pour faire obstacle aux projectiles. Une deuxième balle le toucha, mais cette fois, le tir venait d'en face, quelqu'un se trouvait à la même hauteur que lui.


- Nessuna mischia ... Fa male ! Marmonna John en résistant à l'envie de chargé le tireur. Pas de corps à corps... C'est nul !


Il fit alors plusieurs bonds rapides, descendant et remontant sur les branches, s'éloignant du tireur tout en gardant un œil sur les déplacements de son poursuivant, tirant quelques fois en s'arrêtant brusquement pour ralentir la course du tireur. Il parvint à le toucher au bout de plusieurs minutes de poursuite et décida de changer d'endroit, le coin devenant un peu trop fréquenté à son goût. Il se refit toucher lorsqu'il mit un pied-à-terre et ce fut sur sa blessure à l'épaule que la balle le toucha. Il tourna alors rapidement la tête et fonça vers le tireur tout en tirant des balles sur lui, le touchant à plusieurs repris alors que la colère remplaçait le jeu. Il parvint de justesse à freiner son envie de sauter sur l'homme et s'arrêta aussi vite tout en regardant son arme avant de la lancer à l'homme. Il retourna vers la demeure, les mains dans les poches et les sourcils fronçaient et alla directement voir Noz pour reprendre son entraînement.


Il suivit les instructions tout en ne desserrant pas les dents. L'impact à l'épaule venait de faire resurgir la journée de lundi, le mettant dans un état de colère contenu. Les armes à feu lui avaient arraché des membres de sa famille et c'était encore une arme à feu qui avait été utilisé pour tenter d'assassiner sa sœur. Non, clairement, les armes à feu ne plaisaient pas à John, mais il comprenait ce que lui avait dit Naëlle et se forçait à suivre l'entraînement tout en attendant qu'une chose, finir la leçon afin de pouvoir aller frapper sur quelque chose.


- Vous détestez vraiment ça les armes à feu hein ? Constata Noz. Nana aussi elle haïssait ça.


- Je ne les aime pas... Continuons s'il vous plaît... J'aimerais en finir pour aujourd'hui.


- Vous lui avez déjà demandé pourquoi des Beretta, par deux ? Faites les cibles, ensuite c'est bon pour moi. Bonne journée.


John mit alors l'arme en joue et tira sur les cibles en face de lui. Il retira ensuite le chargeur et posa le pistolet sur le comptoir de tir avant de repartir de la salle. Il alla directement dans la salle de sport et fit ressortir sa colère en frappant violemment sur un sac de frappe, montant ensuite dans sa chambre se prendre une douche. Après qu'il se soit changé, il alla frapper à la porte d'Angélina, voir si tout était prés avant son départ pour Washington qui était prévu juste après le repas.


- John, entre. Lança Marco qui était déjà dans la chambre.


- Vous êtes prêt ?


- Angie fini de se préparer et je viens de finir les valises. Répondit Marco.


- Inutile de..


- Je ne la quitterai pas des yeux. Elle ne sera jamais seule. Elle va assurer, t'inquiètes pas.


- Hm... Aucun risque inutile, Ok.


- Elle va suivre le plan de Naëlle à la lettre.


John hocha la tête et sorti de la chambre pour redescendre au rez-de-chaussée. Il alla au salon se prendre un verre en attendant l'heure du repas alors que Naëlle venait de finir l'entrainement de tir à l'extérieur et retourna à la demeure avant d'aller se doucher dans son appartement. Elle redescendit ensuite et passa se prendre un verre au bar tout en s'allumant une cigarette. John tourna alors la tête et prit un verre derrière le bar.


- Je te sers une vodka ?


- S'il te plait.


Il attrapa la bouteille de vodka et lui servit un verre avant de lui tendre.


- Désolé pour le jeu de tout à l'heure. Je suis parti sans le terminer. Lança John tout en buvant son verre.


- Pourquoi ?


- Mauvaise réaction après un impact à l'épaule. Je ne voulais pas risquer... de déraper.


- Ça mettra du temps oui. Mais tu devrais apprendre à maitriser tes réactions dans ces cas-là. Après c'est toi qui vois.


- Hm... Je peux te poser une question ?


- Oui ?


- C'est quoi l'histoire de tes Beretta ? Noz m'a demandé si je savais pourquoi les Beretta et pourquoi, deux.


- Avant de croiser la route de ma mère, mon père et Diego étaient inséparables. Alors quand Diego a dû partir pour se former pour faire honneur aux traditions des Gomora... Mon père l'a accompagné. Ils ont tout appris, ont vécu selon leurs règles avant de rencontrer leurs femmes respectives. Mon père avait gardé une seule chose en souvenir de ces années-là. Une arme, un Beretta 92. Le jour de mon anniversaire, c'est cette arme-là qui a servi à tuer mes parents. Mon père a dû la sortir pour se défendre et perdre le combat, je présume... Leone a été tué par une lame, la gorge tranchée. Quand je suis arrivée ici, je haïssais les armes. Autant les lames que les armes à feu. C'est Noz qui m'a offert mes Beretta pour mon dixième anniversaire. Deux. Un pour ma mère, un pour mon père. Pour ne pas oublier ce qu'on peut perdre. Et moi, je voulais plus jamais perdre quelqu'un, alors je l'ai laissé m'apprendre comment manier les armes. Murmura-t-elle en regardant son verre.


- Désolé... J'ai bien choisi mon moment pour poser ma question... Je ne voulais pas faire remonter ce souvenir. Excuse-moi. Souffla John en regardant son verre.


- Ce n'est pas grave, tu ne savais pas. Noz a dû reconnaître la tête que je faisais à l'époque.


- Je vais suivre plus sérieusement la formation de Noz... Je ne suis pas certain d'y prendre un quelconque plaisir mais je vais le faire.


- Tu es le chef de famille. Et tu te dois d'être meilleur encore que tes hommes. Tu te sens inutile, et t'aimerais faire les choses par toi-même. Mais tu ne peux pas tout faire par toi-même. Carla a pris des mois à s'entrainer comme une dingue pour se sentir à ta hauteur. Marco est parti huit mois afin d'être à ta hauteur. Angelina veut s'investir et être à votre hauteur. Il y a beaucoup de choses que tu n'aimeras pas apprendre, mais que tu te dois de maitriser. Parce qu'on ne sait jamais quand cela pourra te servir. Je t'ai prévenu John. Je veux faire de toi un chef de guerre, et je ne compte pas te laisser ici à tourner en rond inutilement. Tu as passé plus de dix ans de ta vie au Japon, ce n'est pas une formation par la Patronne qui va te faire peur.


- Je n'ai peur d'aucune formation... Bon a part peut être cette histoire de groupie... répondit John en finissant son verre. Autant mettre à profit ma présence ici. Ça m'évitera aussi de me sentir comme un lion en cage...


Il prit une grande inspiration et tourna la tête vers Naëlle.

- Bien... Si nous allions manger. Angie part ce soir et je dois lui montrer que je lui fais confiance.


Il se leva de son siège et l'embrassa tendrement.

- Merci.


- Cette histoire de groupie... Je comprends pas ce qu'il y a d'étranges... Attends... Aaron et Cole font partie d'un groupe de rock. Connu. Donc avec leurs lots de groupies... Mais à moins que tu comptes te lancer dans une carrière musicale...


- Oh non ! S'exclama John en agitant ses mains devant lui. Pas de carrière musicale... Je savais pour Cole mais je n'avais pas compris pour Aaron... Ça n'empêche pas le fait que sa « formation » me fait craindre le pire mais je vois à peu prés le genre de femmes qu'ils doivent gérer.


Elle but son verre avant de se lever, l'embrassant doucement.

- De souvenir, quand Cole bossait chez Caleb, il était hyper balaise en punch line pour dégager les nanas aussi. C'était toujours hyper drôle.


- Punch line ? Faut les choquer ? C'est ça le truc ? Ricana John.


- Des fois ça marche. Faudrait demander à Luc comment il fait. Pas à Jo, lui il capte jamais cet abruti.


- Ça doit être le prénom qui veut ça... J'suis pas sûr de capter grand-chose non plus. Répondit John en se grattant la nuque.


- Rassurant tiens. Marmonna-t-elle en partant vers la salle à manger.


- Mais... Izanami ! Lança John en la suivant. Je n'ai rien à faire moi des autres.


Il plaça ses mains dans ses poches, laissant une moue apparaitre.

- È davvero una donna complicata... Marmonna John. C'est vraiment compliqué une femme...


- Je t'entends hein !


Il accéléra son pas, le sourire aux lèvres et l'agrippa par le bassin.


- Viens ici toi. Lança John en la serrant contre lui alors qu'elle gardait les bras croisés. J'y peux rien si les autres femmes sont invisibles pour moi.


Il pencha alors sa tête et promena ses lèvres le long de son cou.

- T'es craquante quand tu boudes. Souffla John avant de relever la tête et de l'embrasser.


- C'est moche de replacer mes phrases. Et je boude pas.


- Tu boudes pas ? Sourit John en reposant ses lèvres dans le coude Naëlle, descendant ensuite doucement, baladant ses lèvres tout autour puis remonta lentement de l'autre côté. J'ai très envie de te dévorer pourtant.


- Tu es en train de m'allumer alors qu'on doit manger... C'est bas ça Monsieur Napoli.... Souffla-t-elle.


- C'est bien de manger que je parle. Lui murmura John à l'oreille avant de relever sa tête, un sourire gourmand sur les lèvres.


Il desserra son étreinte puis se redressa avant de se diriger vers la salle à manger.

- Mais bon... Je n'insiste pas... Puisqu'il faut manger...


- Connard.


Elle alla prendre place à table, souriant en s'installant et John en fit de même sous le regard égaré de Marco qui ne reconnaissait pas les attitudes habituelles de John.

- Bon. Va vraiment falloir qu'un jour quelqu'un m'explique. Ricana Marco.


- À quel propos ? S'étonna Naëlle.


- Vous deux... C'est récent ? Tenta Marco en voyant John l'observer.


- Qu'on se connait ou.... ?


- Je sais que vos familles se connaissent depuis longtemps... Mais... Tous les deux... vous... Non ? Je sais pas en faites.


- Rien à voir avec nos familles en fait. On s'est connu par hasard au Japon, il y a dix-huit ans. Et on s'est revu... En Sicile.


- Et maintenant vous habitez dans la même ville...


- T'as une vraie question Marco ou on peut manger ? Lança John en fronçant les sourcils.


Naëlle se contenta de ricaner, s'allumant une cigarette.

- Oui il se demande depuis quand John Napoli fait des papouilles. Ricana-t-elle. C'est ça non Marco ?


- Bah... C'est très différent de...


John tourna la tête vers Carla.

- Tu sais encore y jouer ?


- Tu rigoles... Bien sûr que je sais encore y jouer. Sourit sadiquement Carla en regardant Marco.


- Putain déconnez pas.. Lança Marco en se levant rapidement de la table avant de se mettre à courir.


- Maaar..cooo ! Chantonna John.


- Poloooo ! Répondit Marco, courant vers le hall tout en évitant une lame que Carla venait de lui lancer.


- Mais répond pas abruti ! Hurla Naëlle. Carla range tes lames y'a les gosses bordel ! Et toi t'es pas supposé montré l'exemple !


- Il a commencé... Grogna John en croisant les bras et en fronçant les sourcils.


- Tu lui as bien demandé pour le chaton !


- c'est pas pareil... Grogna encore John.


- Tu joues aux lames sur Marco depuis quand au juste ?


- Depuis quand ? ... Mon retour de Japon. Pourquoi ?


- Tu vois Diego. On est vraiment des anges nous ! Nous on faisait pas ça sur... Intervint Luc.


- On lançait pas de lames quoi. Termina Arno en ricanant.


John tourna la tête vers Naëlle en levant un sourcil, attendant ce qu'elle allait lui dire après sa réponse.

- Izanami ? Tu disais ?


- On lance pas de lame sur son frère. Pas devant les gosses en plus !


- Ok... Désolé... On attendra d'être dehors alors.


- Eh bien pendant que tu joueras à ça, j'irais me coucher hein.


- Et voilà... C'est encore moi qui prends... Puisque c'est comme ça... J'ai plus faim. Lança John en se levant. Bon repas à tous. Finit John avant de sortir de la salle.


- Oh putain. Je crois que je vais aller chez Hakane moi. Ça me fera une sortie tiens.


John s'arrêta immédiatement et revint s'asseoir à table.

- Comment ça chez Hakane ? C'est bon. J'vais manger et pas de lame.


- Merci ! Bon appétit donc.


Le repas se déroula plus calme, Marco mangea sans regarder John qui se focalisait sur son assiette alors que Vincent lançait des léger, non de la tête à Carla qui haussait les épaules. Ce fut le grand silence du côté Napoli. Le café fut ensuite servi et chacun prit le temps de le savourer, repoussant un peu plus l'heure du départ d'Angélina et de Marco. A la fin du café, John se leva.


- Bien. Il est temps. Tu vas devoir te lever tôt demain matin pour ta première journée. Lança John.


- Oui. La valise sont déjà chargées dans la voiture, on va y aller. Répondit Angélina.


- Vous avez tout ce qu'il faut ? Demanda Naëlle.


- Tenues d'Hakane, plan du bâtiment... Dossier complet du personnel... et ... le téléphone en cas de problème.


- N'oublie pas ce que je t'ai dit surtout. En cas de problème, tu n'hésites pas à revenir. Il existe toujours d'autre solution.


- Oui. Je reviendrai avec au minimum quelque chose et au maximum quelqu'un...


- Ta vie est prioritaire Angelina. Ça ne vaut pas la peine s'il doit t'arriver quelque chose.


- Avec ce que tu as mis en place, même le Président n'est pas aussi bien protégé. Sourit Angélina. Mais ne t'inquiète pas je ne prendrai aucun risque. Je vais là-bas pour récolter des informations.


- Parfait Alors. Marco, n'oublie pas ta mission.


- Petit ami éperdument amoureux... Trajet aller et retour avec elle.


- Sécurité. Tu seras le plus proche d'elle, tu dois avoir l'œil partout.


- Ce sera le cas. Répondit Marco en hochant la tête.


- Je suis sûre que tu seras parfait oui. Sourit Naëlle.


Elle s'alluma une cigarette, embrassant les deux sur la joue.

- Je vous laisse en famille.


Carla prit Angélina et Marco dans ses bras, laissant ensuite la place à Vincent qui se retrouva entre eux avec un baiser sur la joue. John attrapa Angélina, la plaquant contre lui, la serrant tendrement tout en posant sa tête contre le sienne.


- Tu reviens comme tu pars. En vie et aucune blessure. T'as compris ?


- Ne t'en fais pas... T'étais pas aussi câlin que je partais sur une enquête au boulot... Sourit Angélina.


- C'est malin ça... Et toi Marco, tu n'auras le droit à aucune erreur. Et on joue pas les héros.


- Je sais ce que je dois faire. Ça va aller.


Ils montèrent dans la voiture et fit signe à tous en partant. Le reste de la famille retourna à l'intérieur de la demeure et chacun alla dans leur chambre. Naëlle rejoignit John dans sa chambre, prenant place sur le lit tout en l'observant.


- Ça va ?


- On va essayer. Lui sourit John. J'attend de voir comment sa première journée va se passer.


- Ça ira, elle sait qu'elle doit faire très attention. Tu la connais non ?


- Oui. C'est pour ça je que l'ai laissée faire. C'est ceux qu'elle va croiser dont je me méfie... Si un seul la touche, seringue ou pas, je brule le capitole.


- Sinon y'a les bombes. C'est bien les bombes. Ou au lance-flammes....


- Lance-flammes alors... faudra qu'ils souffrent.


- Je lance la commande au cas-où. Ce serait l'éclate en plus.


- Tu vois... Là encore tu m'excites... Ricana John.


- Parce que je veux faire un barbecue géant ?


- Parce que tu peux prévoir un carnage avec une voix d'enfant. Sourit John.


- J'adore prévoir les carnages, j'y peut rien. C'est bien les carnages.


- Carnages, tours de magie... Je prends. Ria John.


- Je connais de bon tour de magie oui. Acquiesça-t-elle en grimpant sur lui. Comment faire disparaitre un haut par exemple.


Elle ôta son haut, un sourire en coin sur le visage.

- Wouaa... Sourit John. Tu en as un autre ?


- Je vais te montrer oui.


Elle se pencha dans son cou, l'embrassant doucement avant de le mordiller tout le long du cou. Ôtant son soutient gorge en même temps avant de le laisser tomber au sol.

- J'adore la magie... Murmura John avant placer doucement ses mains sur sa taille et de les remonter lentement le long de son dos, caressant doucement sa peau jusqu'à sa nuque.


- Tu sais faire de la magie toi ? Demanda-t-elle tout en lui enlevant son haut.


Il plaça ses mains sur les bords de son tee shirt et le retira en le projetant dans la pièce dans un même geste.

- Talaaa !


Elle ricana doucement avant de laisser ses lèvres parcourir son torse, laissant ses mains défaire son pantalon.

- Je sens que ce tour va me plaire... Une formule magique ?


Elle glissa sa main dans son boxer, s'approchant de son visage.

- Abracadabra ?


- Oui, C'est bien ça... Abracadabra...

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