12 - Lundi 2 Mars - 16h05
John alla ensuite vers les écuries alors que Susanoo arrivait aussi vite vers lui, posant sa tête contre lui. John plaça alors ses mains sur l'encolure de son cheval et le caressa doucement.
- Merci mon ami... Ne t'inquiète pas, je ne te laisserai pas.
John retourna ensuite vers les voitures, voyant Carla suivre les hommes qui transportaient son homme encore endormi et se rapprocha de Naëlle.
- Qui va s'occuper des chevaux ? Je peux pas les laisser comme ça. S'inquiéta John.
- Je vais faire aménager une zone en arrivant et tu vas m'aider. On les embarquera pour la demeure ce soir max.
- Merci. Répondit John soulagé avant de l'embrasser dans le cou. Tu sais, j'arrive toujours à comprendre ce qui l'a poussé à réagir ainsi... Ce cheval est incroyable.
- Je t'avais dit qu'il serait un ami précieux. Monte à présent.
John rejoignit Vincent qui montait dans la voiture et s'installa à ses côtés, attendant le départ silencieusement. Toutes les voitures se mirent alors en route pour la demeure, rejoint ensuite rapidement par Naëlle à moto qui les doubla aussi vite, arrivant la première à la demeure. Les voitures ne tardèrent pas à rentrer et John monta directement poser ses affaires dans son ancienne chambre avant de redescendre pour chercher Naëlle. Il finit par la trouver dans la salle de sport. Elle frappait sur les sacs pour tenter de se calmer. John se cala contre un mur et l'observa sans rien dire. Elle finit par tourner la tête en se stoppant et aperçut son samurai.
- Oh. Les chevaux. Allons y.
Elle sortit de la salle d'entraînement, prenant un mélange qu'elle alluma aussi vite puis attrapa, Salomon, lui demandant de la suivre alors qu'ils sortaient. Elle lui expliqua le nombre de chevaux qui allait arriver en observant les alentours, finissant par choisir une zone avant de faire venir des hommes pour leur expliquer ce qu'il fallait le plus rapidement possible.
- Il faut un autre camion Salomon, de quoi charger la paille et le foin. Informa Naëlle. D'autres choses mon samurai ?
- Il faudrait un abreuvoir et ce sera parfait. Merci pour eux Izanami...
- Ok, c'est noté. Je commande ça. Nota Salomon. Pour les chevaux ?
- J'irais pour les charger. Hors de questions de laisser des étrangers approcher de ces chevaux. Grogna Naëlle.
- Il n'y a que toi que Susanoo suivra de toute façon. Ajouta John.
- Je me doute oui. Putain, je déteste vraiment ce putain de mois de merde tiens. Oh clôture. Je vais aller faire une clôture, tiens.
- J'en suis pas très fan non plus... Je vais t'aider. Ça m'occupera la tête.
Après avoir déposé et rangé ses affaires, Vincent sortit rejoindre Naëlle et John, se proposant aussi vite de les aider.
- J'ai besoin de m'occuper. Lança Vincent en retroussant ses manches.
Arrivée à l'arrière de la maison, Naëlle indiqua le périmètre où ils devaient installer la clôture qui empêcherait les chevaux de passer vers la zone d'entraînement au tir. Ils se mirent ensuite à l'ouvrage, s'attelant chacun à une tâche précise. Au bout d'une demi-heure, Vincent leva la tête vers John et Naëlle et prit une profonde inspiration.
- Je dois vous informer d'une chose...
- Vincent ? Répondit John en se stoppant.
- Carla a appelé Angélina tout à l'heure pour la mettre au courant...
- Putain... Sérieux ! Elle va s'inquiéter ! Elle avait pas besoin de ça ! Grogna John.
- Carla a estimé normal et important qu'elle ne soit pas mise à l'écart. Argumenta Vincent.
- Et donc ? L'info qui pue encore plus que celle que vous venez de dire ? Demanda Naëlle en jouant avec mon rondin.
- Elle arrive demain matin à l'aéroport.
- Quoi ? Hurla John en frappant un poteau du marteau.
- Oh... Bien, bien, bien. Je vais aller faire un tour hein. Sourit Naëlle. Je vais même aller attendre mes hommes et m'occuper des chevaux tiens. Je devrais réussir à tuer personne au moins. D'autres informations à me transmettre tant qu'on est lancé ? Non parce que c'est le moment !
- Non... Je suis désolé... Je devais vous prévenir. S'excusa Vincent.
- Elle ne peut pas rester ! Elle doit repartir putain ! S'énerva John.
- De rester loin de sa seule famille restante alors que celle-ci est en danger ? Putain, mais tu vas brancher ton cerveau ouais ! S'énerva Naëlle. Tu crois qu'elle l'aurait pris comment si elle n'avait pas été avertie hein ? Pourquoi elle est partie au juste, tu me rappelles ? Alors ouais ça rajoute un problème, mais je t'interdis d'écarter ta famille John Napoli sinon je t'enferme dans ma cave et je t'en fais ressortir l'année prochaine !
- Je comprends que Carla l'ait avertie... C'est qu'elle soit en danger que je crains ! J'suis complétement flippé à l'idée de perdre encore quelqu'un ! Voilà ! C'est ce que vous voulez tous entendre ? John Napoli est flippé ! Hurla John en jetant le marteau au sol avant de partir plus loin en se tenant la tête.
- Tu es flippé de perdre quelqu'un de nouveau ? Putain, mais je dois dire quoi moi au juste ? Lequel de nous deux a failli crever d'une balle aujourd'hui hein ? Hurla Naëlle en le suivant. Tu es le putain de chef de famille des Napoli, alors tu veux une bonne leçon de la part de la patronne ? C'est maintenant que tu vas devoir tenir ! Parce qu'ils comptent sur leurs chefs ! Tu crois que je vis bien de voir les membres de ma famille fréquenter la mort aussi souvent ? Tu crois que c'est la vie que je désirais pour mon petit frère ? Pour Arno ? Tu crois que je passe mon temps à aimer mes décisions pour mon clan ? Est-ce que tu crois vraiment que depuis ce putain de début de journée, je ne pense pas une seule seconde à la signification de cette journée pour vous ? Est-ce que tu peux imaginer une seule putain de seconde la terreur que j'ai eue quand j'ai vu à la caméra ce qu'il se passait ? Tu es flippé ? Mais tu imagines son état à elle au juste ? Tu te mets à sa place une seule fois ? Non ? C'est ton rôle pourtant ! Alors tu vas porter tes couilles parce que non désolé, tu ne peux pas t'écrouler maintenant !
- Ça fait 27 ans que je les porte mes couilles, 27 années que je me bats pour ma famille. Je n'ai pas l'attention de m'écrouler... C'est hors de question... Répondit John en se retournant face à Naëlle. Je dois juste trouver comment gérer ce bordel...
Il prit alors une profonde respiration et relâcha ses muscles reprenant une voix plus calme.
- Je suis désolé que tu ais à gérer ça aussi. J'entends et comprends tout ce que tu dis... Je dois juste encaisser tout ça et réfléchir. Tu sais très bien que si je m'écoute, je pars tous les buter... Alors oui... Tu as entièrement raison, je n'ai pas le droit de l'écarter... Laisse-moi juste quelques minutes pour redescendre s'il te plaît.
- Parfait, à plus tard alors.
Elle repartit, passant à côté de Vincent, lui posant sa main sur son épaule.
- On ira la chercher et on l'amènera ici. Carla a eu raison ne vous en faites pas.
Elle rentra ensuite dans la demeure. John lui partit s'enfoncer plus loin dans la propriété, cherchant à rester seul pour se ressaisir alors que le passé et le présent se bousculaient dans sa tête. Vincent le laissa s'éloigner et reprit la construction de la clôture. Chacun devait trouver une façon de gérer la situation et l'activité était celle de Vincent.
Déposé sur son lit, encore endormit à leur retour à la demeure, John Gomora commença à se réveiller, découvrant à ses cotés Carla qui était resté pour veiller sur lui.
- Coucou mon cœur. Lui sourit, Carla. Je ne sais pas pourquoi on t'a endormi, mais ne t'inquiète pas, on est à la maison.
- Parce que je programmais avec ton frère de buter tout le monde au capitole, je crois. Assez bonne raison pour m'endormir en fait...
- Buter tout le monde au Capitole ? C'est quoi cette histoire ? Lança Carla en se levant de sa chaise tout en fronçant les sourcils.
- Sors pas en courant... Y doit y avoir Ritchi devant ma porte. Je cherche comment t'annoncer que tu étais visée... Et que ça doit avoir un lien avec ta dernière affaire. T'as une idée pour te l'annoncer.
Carla alla rapidement vers la porte de l'appartement, l'ouvrant aussi vite et tournant la tête pour trouver Ritchi.
- Ritchi ! Tu vas entrer me réveiller Monsieur je plane à quinze mille, j'ai besoin qu'il ait les idées claires pour répondre à mes questions... S'il te plaît... Merci ! Lança Carla en tenant la porte pour le faire entrer.
- Plane à.... Oh bordel de merde pardon !
Il se précipita avec une seringue, injectant le produit à John Gomora avant de lui foutre une paire de baffes.
- Pardon mec, je t'ai filé la mauvaise. Ça va ?
- Putain d'enfoiré ! Pourquoi tu m'as giflé ?
- Pour le kiff.
Ritchi se redressa, ressortant de l'appartement en sifflotant, laissant Carla prendre le relais.
- Bien... Tu as l'air mieux réveillé. Donc, on va reprendre... Mon amour... C'est quoi cette histoire de Capitole... S'il te plaît.
- Capitole... Oh... Ton frère a dit que c'est toi qui étais visé. Et la méthode ressemble bien trop à ce que beaucoup de puissant utilisent pour faire taire les gêneurs. Il a été convoqué il y a peu à la Maison Blanche pour qu'il te demande de lâcher l'affaire... Et ton frère les a envoyés chier, je présume. Pas dur de faire le lien avec ton dossier sur lequel tu bosses vu le nombre de choses suspectes se baladant dans ce dossier, chérie. Un puissant à la Maison Blanche dans ta ligne de mire, ça veut dire qu'il a des hommes à disposition pour te faire taire de force... Ce qu'ils ont dû faire avec les autres cabinets. Alors je te faisais surveiller par mes hommes pour éviter ça...
- Donc, toi, tu me fais surveiller par tes hommes et mon frère se fait convoquer à la Maison Blanche pour qu'il me fasse arrêter une affaire et tous ça sans aucun de vous deux vienne m'en parler. C'est bien ça ? Et maintenant tu me dis que c'était moi qui étais visée par le tireur... Je me fais des films où vous me prenez pour une petite fille fragile ?... Putain ! Je déteste ça ! Même avec la formation, on me prend encore pour une enfant ! Vous faites chier ! Hurla Carla en se dirigeant vers la porte pour sortir.
- Alors ton frère j'en sais rien, moi, c'est mon instinct qui m'a poussé à protéger la femme que j'aime ! Il est où, le putain de problème dans le fait de te laisser faire les choses que tu veux en assurant tes arrières hein ! Hurla John.
- Je veux juste qu'on ne me cache pas les choses ! Ta franchise envers moi fait partie des choses que j'adore chez toi John Gomora... Alors non... Je n'ai pas de problème avec le fait de vouloir me protéger... J'ai toujours accepté sans discuter quand tu voulais qu'on m'accompagne... Je veux juste que ne me cache rien. Tu peux le comprendre... Je viens de passer une après-midi sans que personne ne m'explique rien... Voilà ce qui me rend dingue.
- L'éducation de ton frère joue là-dedans. Naëlle doit tout faire pour le garder sous contrôle et rester elle-même calme. Il ne te prend pas pour une enfant, il a juste peur de te voir mourir Carla, et aujourd'hui ça aurait pu arriver devant ses yeux. Il doit sûrement chercher à retrouver son calme.
Carla retourna vers le lit et monta se blottir contre John, calant sa tête contre son torse.
- J'ai tellement eu peur quand je l'ai vu blessé... Ne me cache jamais rien s'il te plaît. Répondit Carla d'une voix plus calme.
Il la serra contre lui, l'embrassant sur le front.
- Je vais essayer, faudra juste que j'apprenne.
- Même si je dois rester enfermée à la demeure, je te jure que je vais le coincer ce figlio di puttana !
- Ça j'en doute pas étrangement, chieuse comme t'es !
- Oh, mais il a rien vu encore ! Il va apprendre à connaître Carla Napoli cet enfoiré ! ...La reine des chieuses enragée ! ... Fottuto tipo di bastardo! Putain d'espèce d'enfoiré !
Elle se redressa d'un seul mouvement, le regardant fixement et lui déchira sa chemise d'un geste sec.
- Va falloir faire redescendre toute cette tension... Tu vas devoir me montrer à quel point, tu as bien révisé Beau Brun !
- Pardon mon amour, mais je vais manquer de douceur alors.
- Ça tombe bien, c'est exactement ce qu'il me faut ! Répondit Carla en retirant son débardeur.
Notre Carla venait de trouver le moyen d'évacuer la tension de cette journée en se laissant aller dans les bras de son homme, quant à notre samurai, il venait de finir de faire le point sur la situation et sur ce que Naëlle lui avait dit. Elle avait raison sur bien des points et il lui fallait accepter le fait qu'Angélina ait décidée de revenir prés d'eux, reconnaissant que lui-même l'aurais fait. Il retourna alors vers Vincent qui lui tendit un outil en lui souriant et ils reprirent ensemble la construction de la clôture.
- Désolé Vincent. Lança John en plantant le poteau.
- Finissons avant le retour de Naëlle. Sourit Vincent.
Les deux hommes se mirent alors à travailler plus ardemment, ne ménageant aucun effort, voulant terminer pour l'arrivée des chevaux, enchaînant les poses de poteaux et montant tout aussi rapidement les rondins de clôture pour les lier, le sourire se redessinant progressivement sur le visage de John.
Les camions arrivèrent à la demeure et John et Vincent allèrent les rejoindre. Le premier contenant le fourrage et le matériel nécessaire pour les chevaux, fut déchargé par les hommes. Le deuxième contenait les chevaux de John et lorsque les portes s'ouvrirent, John commença et la faire sortir, aidé de Luc qui était parti avec Naëlle les chercher. Lorsque le camion fut vide, John se tourna vers Luc, un sourcil levé.
- Vous n'avez pas réussi à prendre Susanoo ?
- Il n'avait pas l'air pote avec les camions, ma sœur a préféré s'occuper de votre cheval.
- Naëlle est restée là-bas ? Je vais y al...
John n'eut pas le temps de finir sa phrase que son cheval passait à toute allure devant lui, fonçant vers les arbres avec Naëlle sur son dos.
- Elle est vraiment comme papa décidément. Lança Luc en la voyant passer.
John se dirigea dans leur direction et retrouva Naëlle allongé sur Susanoo, le caressant tout en le remerciant pour la balade. Il s'avança vers eux, le sourire large sur le visage.
- Je le savais qu'il te laisserait le monter. J'en étais sûr.
- Hey Ashkii, regarde qui voilà. Souffla Naëlle.
Elle redescendit du cheval, le laissant aller voir John alors qu'elle s'allumait un mélange.
- Je lui ai juste proposé de venir te rejoindre par nous-même. Ça m'a fait du bien.
John alla caresser l'encolure de son cheval posant sa tête contre la sienne, le sourire tendre sur les lèvres.
- Tu m'as sauvé mon ami. Encore merci. Souffla John à son cheval tout en le caressant doucement. Je suis heureux que tu ais pu le monter. Vous aviez fière allure tous les deux quand vous êtes entré à la demeure. Continua John en tournant la tête vers Naëlle. Alors, dit moi ! C'est comment de galoper avec lui ? Demanda John avec un sourire de gosse.
- Un vrai plaisir, il est aussi puissant qu'il en a l'air. Sourit Naëlle. Il a l'air de s'être bien dépensée. L'idée de venir te retrouver avait l'air de bien le motiver.
- Ahah.. Sourit John. Sacré Susanoo... Encore désolé pour tout à l'heure... Je n'aurais pas dû m'importer. Finit John en ramenant son regard vers Naëlle.
- Vu la journée que tu as passée, c'est une réaction logique en fait. Répondit Naëlle en haussant les épaules.
- Un sale gosse un peu sanguin. Ricana John. Tu m'offres une vodka ?
- Pas de souci. Par contre...
Elle tapota le flanc de Susanoo, lui faisant signe de la suivre alors qu'elle se dirigeait en fumant vers l'endroit construit pour que les chevaux y dorment, observant ensuite les litières avant d'en remettre en marmonnant.
- Ouais on fera ça nous-même. Pas capable de faire ça bien.
Elle se redressa finalement, sortant de là sous le regard de son samurai qui souriait en la voyant faire.
- T'es craquante quand tu marmonnes. Ria John. On fera ça nous-même. Sourit John en lui lançant un regard tendre.
- Ça vaut mieux vu comment c'était fait. Arrête de te moquer ! S'offusqua faussement Naëlle.
Vincent le rejoignit tranquillement, soulagé de voir John plus détendu et s'avança vers Naëlle un sourire aux lèvres.
- Décidément, encore une fois, ce gentleman manque à tous ses devoirs. Sourit Vincent en présentant son bras à Naëlle pour qu'elle s'y accroche. Une chance pour lui que je n'ai plus l'âge de vous séduire. Rentrons belle Demoiselle.
- Sérieux ! Vincent ! Lança John en levant un sourcil.
- Oh ! J'aurais eu le droit à la technique ultime ! S'exclama Naëlle en souriant.
- Hey ! Attendez ! C'est quoi cette histoire de technique ultime ? Lança John en fronçant les sourcils.
- Je pense que c'est mieux que tu l'ignores. Répondit Naëlle en fronçant les sourcils. Mais quand même... J'aurais été curieuse de voir ça tient !
John croisa les bras aussi vite levant un sourcil en regardant Vincent, se demandant si on le faisait encore marcher ou pas. Avec ces deux-là, tout était possible.
- J'vais vous en faire moi de la technique Ultime.. Marmonna John en haussant les épaules avant de se mettre en route vers la demeure, les devançant pour cacher sa moue alors qu'il continuait de marmonner.
- On a bien fait de pas lui dire. J'imagines même pas sa tête s'il l'apprenait. Ricana Naëlle en observant partir son samurai.
- Oui. Ria Vincent. Gardons le secret.
- Hey ! Luc ! Tu connais la technique Ultime ? Ça a l'air super ! Lança John en passant devant Luc qui n'avait pas l'air de comprendre ce qu'il se passait alors que John recommençait à marmonner.
Naëlle et Vincent rejoignirent la demeure, s'arrêtant devant son frère qui avait l'air d'avoir beugué.
- Luc ?
Il leur désigna la demeure, ouvrant la bouche en fronçant les sourcils, regardant vers la demeure avant de Regarder Naëlle et Vincent.
- Je crois que je viens de voir John Napoli passer en boudant. Au sujet d'une... Technique Ultime ? Expliqua-t-il d'un ton hésitant. Mais... Non, non, vraiment... Il boudait... En fait...
Naëlle traversa la demeure rencontrant de tête similaire à celle de Luc, trouvant finalement son samurai au bar. Elle se mit à ricaner en s'appuyant contre la cloison d'entrée.
- Et voilà que tu me remplaces déjà avec un verre... C'est du beau ! Se lamenta Naëlle.
- Arrête de te moquer, et viens boire un verre, je t'en ai servi un. Répondit John avec un reste de moue qu'il tentait d'effacer.
Elle s'avança pour attraper le verre, se pinçant les lèvres en l'observant.
- Vinvin, vous voulez boire quoi ?
John posa un coude sur le bar, et plaça sa joue contre sa main fermée, cachant une nouvelle moue derrière elle sans faire de commentaire.
- Et bien une vodka aussi. Merci. Répondit Vincent en se retenant de rire.
Naëlle lui versa alors un verre, jouant avec le sien avant de ricaner tout en fixant son samurai.
- Mon samurai. Juste... Pour info. Tu boudes là, non ?
- Non, je boude pas ! Répondit John en se redressant tout en croisant les bras.
- C'est parce que Vinvin t'a piqué ta cavalière ou le coup de la technique ultime ? Se renseigna Naëlle.
Elle observa Vincent cracher sa vodka en éclatant de rire, reportant ensuite son attention sur son samurai en tendant la bouteille à Vincent.
- Bon maintenant ça suffit. Commença John en soulevant Naëlle pour la poser sur son épaule avant de sortir du salon. Je vais t'en montrer moi des techniques ultimes. Marmonna John en montant à l'étage.
- Je suis sûre que t'en a plein et super intéressante. Tu me les montres toutes ?
- Oh...Vedrai pieno, davvero pieno... ! Répondit John en finissant les marches deux par deux. Oh.. Tu vas en voir plein, vraiment plein... !
- Je suis sûre que c'est de la vantardise. Bouda Naëlle.
- Oh putain.... Oh putain... S'énerva John avant d'atteindre la porte de sa chambre, l'ouvrant et la fermant rapidement avant de jeter Naëlle sur le lit, déchirant sa chemise avant de sauter sur elle.
- Et si tu me montrais tous tes talents John Napoli hm ? Le défia Naëlle.
Il lui arracha ses vêtements, le mettant rapidement nue et l'attrapa, la portant jusqu'à la douche, tournant aussi vite les robinets avant de plonger ses lèvres dans son cou, se débarrassant énergétiquement de son pantalon et de son boxer pour la prendre bestialement.
- Putain t'es à fond là ?
Il lui mordit aussi vite le cou, la percutant violemment de coup de reins, laissant ressortir sans retenu son côté animal, oubliant totalement sa blessure qui ressaignait, ne ressentant que la douleur qui l'excitait. Ils évacuèrent tous deux, les tensions cumulées de la journée et de toute évidence, il y a en avait beaucoup.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top