6 - Samedi 29 Juin - 1h45
Comme promis, les deux jeunes femmes étaient restées auprès de la petite fille jusqu'à l'arrivée des parents. Il était presque deux heures de matin quand Angélina et Stana retrouvèrent leur chambre d'hôtel. La fatigue grandissante, elles se prirent dans les bras et se dirent "bonne nuit". Chacune allant plonger sans attendre dans leur lit. À son réveil, Angélina regarda son téléphone, il était midi. Elle s'étira puis se leva. Arrivée au salon, elle se dirigea vers Stana qui était debout depuis vingt minutes. Toutes les deux avaient quelques heures de sommeil à rattraper. Elle prit le café que lui tend Stana et toutes deux partirent s'asseoir déjeuner.
- Je vais appeler Marie pour qu'elle nous prenne nos billets retour. Demain ça te va ?
- Oui parfait ! Je vais en profiter pour appeler mon chef et faire un retour à mon contact du F.B.I.
- Attends dans ce cas, je veux retourner au commissariat récupérer les dernières infos concernant l'interrogatoire de ce Rayko Chilikov.
- Oui bonne idée, ça pourrait aider sur d'autres affaires similaires.
Après avoir fini leur déjeuner et pris une douche bien méritée, les deux amies se mirent en route pour le commissariat. À leur arrivée, elles se dirigèrent directement vers le bureau du commissaire qui les accueillit sourire aux lèvres, les bras grands ouverts. Il les fit entrer dans son bureau et commença par les féliciter du travail d'investigations qu'elles avaient menés et qui avait permis les multiples arrestations de la veille ainsi que le sauvetage de toutes les personnes destinées à leur trafic. Il leur fit cadeau aussi d'une partie des informations récoltées lors de l'interrogatoire du suspect principal de l'affaire, le reste étant confidentiel tant que le réseau n'était pas démantelé.
- Merci beaucoup pour toutes ces informations commissaire répond Angie finissant de prendre ses notes.
- Je vous en prie. C'est la moindre des choses que je puisse faire après l'aide que vous nous avez donné.
- Je ne manquerais pas de vous faire un peu de pub lors de ma prochaine émission.
- (Rire du commissaire)
Sur ces derniers mots, le commissaire se leva et raccompagna les deux jeunes femmes jusqu'à la sortie du poste de police puis les quitta sur une poignée de main. Au moment de rentrer dans la voiture, la téléphone d'Angélina sonna, c'était Marie qui rappelait.
- Oui Marie ?
- Angie, je ne sais pas si ça vous ira mais j'ai pu avoir des places sur un vol pour aujourd'hui. Les vols de demain étaient plus difficile.
- Pas de soucis Marie, nous venons de terminer de prendre les dernières infos dont nous avions besoin. Le vol est pour quel heure du coup ?
- Pour 15h30. Je t'envoie le numéro de réservation à présenter à l'enregistrement.
- Super merci Marie. Je te raconterais tout en rentrant.
- J'y compte bien ! répondit en riant Marie.
Les deux jeunes femmes retournèrent alors à l'hôtel récupérer les affaires et se mirent en route pour l'aéroport. A leur arrivée, Stana déposa son amie pour qu'elle fasse leurs enregistrements du vol, quant à elle, sa mission du jour était de rendre la voiture de location. Quelques minutes plus tard, les deux jeunes femmes se retrouvèrent devant la porte d'embarquement. Angélina tendit un journal qu'elle venait d'acheter à son amie.
- Regarde la Une du journal !
Un article concernant l'arrestation massive à Point Breeze, et le sauvetage d'une centaine d'enfants âgées de 8 à 15 ans d'un trafic humain. Le contenu restant était très vague et ne faisait que combler des cases.
- Tu vois ! C'est de ça que je parlais l'autre fois. s'exclama Angie.
- Les conteurs d'histoires ?
- Oui !
- L'avantage ma belle, s'est que l'exclu est toujours à toi. répondit Stana en lui faisant un clin d'œil.
L'embarquement fut annoncé, encore une petite heure et les deux jeunes retrouveraient leur ville. À leur arrivée, Marie les attendait tout sourire. Le retour de son héroïne était un moment qu'elle ne pouvait décrire. Angélina n'eut qu'à ouvrir ses bras pour qu'aussitôt Marie s'y jette.
- Heureusement que je ne fais pas ça avec mon chef ! se mit à rire Stana.
- Faudrait que tu essayes un jour ! répondit Angélina en s'éclatant de rire.
- C'est donc toi Marie, enchanté de te rencontrer.
- Marie, voici Stana. Il est vrai que je ne vous ai jamais présenté.
Une fois les retrouvailles et présentations terminées, les deux amies partirent à leurs bureaux respectifs. Stana devait faire son rapport à son chef quant à Angélina, c'est avec John qu'elle avait maintenant rendez-vous afin de préparer son exclusivité.
C'est aux environs de 17h20 que Marie et Angélina arrivèrent enfin aux studios. Le trafic retour avait été compliqué à cause des travaux de la Nationale 678, qui restait le chemin le plus rapide. Une fois entrée, Angélina alla directement vers le bureau de John pendant que Marie retourna s'installer à son bureau afin de préparer l'organisation de l'émission qu'Angélina.
- Ah !! Angie ! Comment vas-tu ?
- Super ! Surement l'effet que donne une affaire résolue où nous avons en bonus un "Happy End".
- Oui, Marie m'a dit ça. Comment vas la petite Jenny ?
- Elle a retrouvé ses parents. Ils doivent rentrer aujourd'hui après avoir fini toute la paperasse administrative.
- Tu as prévu de les interviewer ?
- Non, leur histoire est assez difficile comme ça. Le simple fait de l'avoir retrouvée, étoffé par l'affaire du trafic humain devrait largement suffit à faire l'exclu.
- Je suis d'accord. Encore bravo pour cette affaire. Avec ça, les patrons de la chaine ne pourront pas refuser ta demande de congé.
- J'y compte bien ! Bon je vais bosser l'émission. Ça me laisse combien de temps ?
- On prend le direct pour 20h30.
- Ça marche.
Comme prévu, au moment du direct, Angélina explosa tout l'audimat. Rentrant dans tous les détails de l'affaire, mettant en avant le nombre de personnes arrêtait lors de l'opération de police de Baltimore. Elle venait de souffler la vedette à tous les autres chaines et journaux déjà paru sur l'affaire.
- Je profites pour faire un petit coucou à la petite Jenny Lewis... Ma chérie, tu as été très courageuse. Et c'est sur ces derniers mots que je vous laisse chers auditeurs. Bonne fin de soirée à vous et à très bientôt pour de nouvelles affaires.
Les lumières des caméras s'éteignirent, l'antenne est rendue. De grands applaudissements retentissaient alors dans le studio. Tout le staff s'approcha d'Angélina pour la féliciter. L'émission de ce soir ainsi que l'heureux dénouement de l'affaire Jenny Lewis avaient touché tout le studio. Même John, qui malgré leur amitié se comportait toujours en chef de studio, ne put s'empêcher de la prendre dans ses bras pour la féliciter. Angélina était une amie de longue date, lui-même journaliste de formation, il avait gravi les échelons et venait de passer, responsable de studio à l'arrivée d'Angie. Il l'avait apprécié immédiatement. Malgré son apparence par laquelle, certaine en aurait profité pour se faire un nom, Angélina brillait par son talent et sa détermination. Leur amitié ne mit pas longtemps à s'installer. Brun, d'allure sportif, il n'avait pas de mal à intéresser toutes les femmes qu'il approché mais tout comme notre journaliste, il était passionné par son travail et n'avait pas le temps de s'engager dans une relation privée, de plus, les femmes ne l'intéressaient pas, John était gay au grand désespoir de certaines. Il était presque 23h quand Angélina arriva à son appartement. Elle venait seulement de s'apercevoir qu'elle n'avait pas pris le temps de manger depuis son déjeuner. La journée était passée à toute vitesse. Elle se dirigea vers son frigo sans grand espoir qui était comme elle s'y attendait, vide. La magie d'une grande ville comme New York faisait que l'option livraison à domicile était encore possible. Le temps de prendre un dépliant placé sur sa porte de réfrigérateur et elle passait commande à une pizzeria du coin. Elle avait 20 minutes devant elle avant que le livreur n'arrive, une petite douche sera la bienvenue. Juste le temps de se mettre une tenue plus décontractée et l'on frappait à sa porte. En ouvrant le livreur lui tendit sa pizza et repartit. Angélina lui tendit un billet, mais le livreur lui répondit que sa commande à déjà été réglée. Elle renferma la porte encore surprise, quand son téléphone se mit à sonner.
- Oui ? Allô ?
- Bonsoir Angélina ! Je me suis permis de payer ta pizza. Après ton le travail que tu as eu, c'était la moindre des choses.
- Encore vous ! Que voulez-vous exactement ?
- Oh désolé angelo mio ! Je ne voulais pas t'énerver. Juste te souhaiter un bon appétit et une bonne nuit. Nous nous reparlerons plus tard.
L'appel se coupa immédiatement. La détente qu'avait ressentie Angélina après sa douche venait de partir en fumée. Elle regarda la pizza posée sur sa table et repartit dans une foule de questions. Elle ne pouvait plus attendre. Il fallait absolument qu'elle commence cette enquête au plus vite avant de devenir folle. Ce coup de téléphone venait de lui couper l'appétit. Elle se dirigea alors vers le panier de fruits posé sur sa table et prit une pomme avant de s'asseoir. Elle attrapa un stylo et commença à noter sur une feuille... "Allez à la pizzeria... Trace de paiement... Appeler Stana... Téléphone peut être sur écoute... " En fois sa pomme terminée, Angélina parti se coucher. Il fallait qu'elle réussisse à trouver le sommeil après ce nouvel appel.
À son réveil, Angélina avait encore le cerveau en ébullition. Elle entra dans sa cuisine et se préparera un café. Une fois installée à sa table, café en main, elle se demanda quelle heure il pouvait être. Son téléphone indiquait 8h15. Elle décida d'appeler Stana sûrement déjà levée, étant toujours calée sur ses horaires de travail.
- Stana !
- Salut ma belle ! Ne me dis pas que tu veux quand même faire notre jogging du dimanche. Je pensais que tu aurais voulu te reposer aujourd'hui.
- Notre jogging ? Oh merde ! On est dimanche !
- Toi, tu n'es pas complétement reposé. ria Stana.
- Pas vraiment non, mais si tu es d'accord, je pense que ça me fera du bien. Il faut que je te parle d'un truc.
- Bah écoute... OK ! On se retrouve au Parc Washington dans 15 min ?
- Oui nickel ! À tout de suite.
Le temps pour notre journaliste d'enfiler sa tenue de sport et elle se mit en route. À son arrivée, Stana était déjà là à faire ses étirements. Sourires aux lèvres, les deux amies se prirent dans les bras et s'embrassèrent. À cette instant, Stana regarda son amie. Quelque chose n'allait pas. Elles commencèrent leur jogging à petites foulées. C'est après 5 minutes de course que l'inspectrice regarda son amie l'air interrogatif.
- Bon, alors ! Tu me dis ce qu'il se passe ma belle ?
- Tu te rappelles de ce coup de fil l'autre soir ?
- L'homme mystère ? Oui, très bien.
- Il a remis ça hier soir.
- Et il voulait quoi cette fois ?
Angélina expliqua en détails sa commande, le livreur et l'appel qui suivit. Elle n'arrivait pas à comprendre ce que cet homme lui voulait. Quelles étaient ses intentions à son égard ? Il n'était pas menaçant, bien au contraire. Comment était-il au courant de toutes ces choses ?
- Bon ! Je crois qu'il est grand temps de s'intéresser de plus prêt à ce monsieur. Tu as de nouvelles affaires en court ?
- Non ! J'ai prévenu John avant de partir pour Baltimore que je devais m'occuper d'une affaire personnelle une fois celle de la petite Jenny terminée.
- Et bien, on dirait que le timing est parfait ! Laisse-moi passer un ou deux coups de fil une fois rentrée et je te rejoins à l'appartement.
Les deux amies retournèrent chacune chez elles. Angélina en profita pour s'arrêter à la pizzeria où elle avait passé commande la veille au soir. Le responsable sur place, lui répondit qu'il avait reçu un appel juste derrière sa commande pour la régler d'avance. Il ne faisait jamais ça d'habitude, mais l'homme au téléphone ne lui avait pas laissé le choix. Dans un réflexe d'enquêtrice, Angélina demanda alors s'ils avaient une trace ou même un reçu du paiement effectué sur cette commande. L'homme un peu gêné, haussa les épaules et lui répondit que la commande avait été réglée en liquide. Un homme d'une trentaine d'années, costume et lunettes noirs était entrée pendant l'appel de l'homme et lui avait tendu l'argent de la commande. C'est ce qu'il voulait dire par "ne pas laisser le choix". Il était reparti dans une voiture noire à vitres teintées. C'est tout ce qu'il pouvait dire. Angélina n'était pas plus avancée si ce n'est que notre homme mystère semblait avoir les moyens.
- Merci pour vos renseignements monsieur, au revoir.
En rentrant chez elle, Angélina prit son téléphone et appela John. Il était 10h, et même si nous étions dimanche, il devait sûrement déjà être debout. Il n'était pas du genre à faire de grasses matinées.
- Bonjour John ! Je ne te dérange pas ?
- Angie ? Euh... Non.
- Tu es sûr ? Je t'appelle plus tard sinon.
- Non, non ne t'inquiète pas. C'est juste que je n'ai pas l'habitude que tu appelles si tôt un dimanche. (rire)
- Et voilà comment une réputation peu vous coller à vie. (rire)
- Dis-moi tout.
- Est-ce qu'il t'est possible d'avoir la validation pour mon congé aujourd'hui ? Je sais qu'on est dimanche, mais j'ai vraiment besoin de m'occuper de mon affaire personnelle dès demain.
- Et bien, je vais les contacter. Avec l'affaire de la petite Lewis et les résultats que nous avons eu sur la chaîne, ça ne devrait pas être un problème. Je vois ça et je te rappelle dans la journée.
- Super, merci John. À plus tard.
Quelques minutes plus tard, Stana arriva à l'appartement d'Angélina. Elles se placèrent à la table de la cuisine tout en prenant un café. Angie lui expliqua alors qu'elle était passée à la pizzeria sur le retour du parc et lui rapporta les mots du gérant. La curiosité de notre inspectrice était à son paroxysme. Stana avait joint son chef et n'avait pu avoir que deux jours de congés, il y avait encore beaucoup d'affaires en cours au commissariat. Mais même après ses deux jours, elle pourra continuer à l'aider comme sur d'anciennes affaires.
- J'ai appelé un ami qui pourra te donner un coup de main.
- Un ami ?
- C'est un ancien collègue qui est aujourd'hui détective privé.
- Détective privé ? Euh...
- Ne t'inquiète pas, il est doué. Disons qu'il a quitté son poste d'inspecteur pour divergence d'opinion et de procédure.
- Ce n'est pas plus rassurant.
- ... (rire de Stana). C'est plus un électron libre, mais tu peux lui faire confiance.
Stana tendit une carte de visite à son amie, lui précisant que l'homme attendait son appel pour savoir ce dont elle a besoin pour son enquête, qu'il était très doué pour les filatures et fouiller là où d'autres n'iraient pas. Angélina resta perplexe, mais puisque cela venait de Stana, elle l'appellera.
- Et combien ça va me coûter ? C'est une affaire personnelle, la chaîne ne remboursera pas mes frais.
- Ne t'inquiète pas pour ça. Il m'en doit plus d'une. Et puis depuis le temps qu'il veut te rencontrer, au final, c'est encore lui qui m'en sera redevable.
- STANA !!!!!!
Les deux jeunes femmes éclatèrent de rire, une façon de détendre l'atmosphère avant de se lancer l'affaire. Angélina appela ensuite Marie pour lui demander si elle pouvait venir chez elle, lui emmener tous les documents qu'elle avait pu rassembler jusque-là pour son affaire. Bien entendu, c'est avec un grand "Oui" que Marie répondit à Angie. Elle pouvait être chez elle dans 30 minutes. Étant dimanche, Stana ne pourrait récupérer les infos demandées qu'à partir de demain.
Il fut midi quand Marie arriva chez Angélina, les bras remplis de dossiers. Les deux amies la débarrassèrent immédiatement et posèrent les dossiers sur la table. Invitant Marie à s'asseoir, Angélina lui servit un café. Le regard de Marie assise devant ces deux femmes au charisme sans pareille lui faisait l'effet d'être une enfant devant le plus beau sapin de Noël. Elle connaissait déjà Angélina qui pour elle, reflétait l'image même de la femme qu'elle voulait devenir. Cette brune aux yeux verts, du haut de son 1,75 mètres avec son allure à en faire plier plus d'un, était devenu son modèle depuis ses 16 ans lors de la disparition de son petit frère à l'époque, retrouvé sain et sauf grâce à elle. Mais en observant Stana, brune, yeux noisette, 1,72 mètres, elle se rendait compte que l'aura qui émanait d'elle était en tout point commun avec son idole. Les regardant étudier les dossiers sur la table, elle pouvait voir le même sérieux, la même détermination dans leurs regards. C'était impressionnant pour cette jeune femme de 23 ans. Au bout de 10 minutes, les deux jeunes femmes levèrent la tête et regardèrent Marie, qui s'en rendit compte immédiatement et se mit à rougir tout en s'excusant. Les deux amies se mirent à éclater de rire.
- Bah alors Marie ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? lança Angélina.
- Surement perdu dans ses pensées ! releva Stana.
- Oh ! Désolée ! répondit Marie gênée.
- Pas de soucis Marie ! Tiens montres nous ce que tu as trouvé sur la disparition d'Angie à l'époque.
Marie saisit le plus gros dossier et l'ouvrit. Il rassemblait les rapports d'enquêtes des inspecteurs de l'époque et du FBI qui était l'organisme d'enquête majeur du gouvernement américain, les enlèvements faisaient partie des crimes dits "Fédéraux" et leur étaient automatiquement confiés. Angélina attrapa son carnet de notes et commença à établir un ordre de questions à répondre pour avancer dans son enquête. Numéro un, personne n'avait noté le nom du fameux fournisseur qui avait donné rendez-vous à ses parents ce soir-là et qui n'était pas venu. En regardant de plus près le rapport de police, Stana mit le doigt sur le fait que personne ne l'avait interrogé, car il ne figurait sur aucune des déclarations. Il fallait donc qu'Angélina retourne voir ses parents pour connaître le nom ou l'entreprise de cet homme. Numéro deux, la Baby-sitter. Qu'avait-elle pu voir qui aurait échappé aux enquêteurs ? Angie nota le nom se trouvant sur le rapport... Lucy Wyatt. Il ne restait plus que le numéro trois, retrouver l'identité des personnes présentes sur la photo trouvée dans le colis. Le point trois allait être le plus compliqué.
Stana se leva et décida d'aller chercher à manger. Il était 14h passés et elles allaient avoir besoin d'énergie. Dans le même temps, Angélina reçut un appel, c'était John qui comme promis, avait appelé les responsables de la chaîne. Il avait obtenu leurs accords.
- Ma belle, tu es en congé à partir de demain.
- Super ! Tu es le meilleur !
- C'est un juste retour des choses. Avec tout ce que tu as accomplis pour la chaîne, ils leur été difficile de refuser. J'espère que ça ira pour ton affaire perso. Appelle-moi de temps en temps.
- Oui bien sûr ! Encore merci John.
Au retour de Stana, les jeunes femmes firent un peu de place sur la table de cuisine et mangèrent les petits menus qu'elle leur avait apportée. Pendant leurs repas, Angélina leur fit part du coup de fil de John et commença à organiser leur enquête, donnant un rôle précis à chacune d'elle. Une fois la pause repas terminée, elles reprirent leur dossier respectif qu'Angélina leur avait reparti. Stana avait le dossier "Baby-sitter" et Marie était en charge de chercher l'identité des personnes présente sur la photo. Sur ce point Angélina et Stana, la rejoindraient plus tard pour lui donner un coup de main. Angie, quant à elle, se chargerait d'appeler ses parents pour connaître le nom de l'homme ou de la société avec laquelle ses parents avaient rendez-vous.
- Tiens au fait Marie. (Angélina lui tendant une carte de visite)
- Qu'est-ce que c'est ?
- Il faudrait contacter cet homme pour aider dans tes recherches. Dis que tu appelles de la part de Stana Miller et que cela concerne une affaire pour Angélina Panetti.
Marie s'exécuta, pendant qu'Angélina composa le numéro de ses parents. Après quelques minutes, Marie regarda Stana l'air embêté. L'homme au téléphone lui avait répondu que l'on était dimanche et qu'il n'avait pas le temps de prendre d'autres affaires pour le moment. Stana se leva immédiatement, prit le téléphone des mains de Marie et rappela.
- Oui, c'est Stana ! Tu te fous de moi ? Je t'ai parlé du dossier la semaine dernière et tu étais d'accord ! Tu ramènes tes fesses à l'adresse que je vais t'envoyer dès demain matin ! Bon dimanche !
Angélina n'avait pas suivi ce qu'il venait de se passer et regarde Stana en levant un sourcil puis regarda Marie encore figée, les yeux et la bouche grands ouverts. Elle ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant cette dernière. Contrairement à Marie, Angélina avait l'habitude des montées de vapeur de son amie. Après avoir fini son appel, les trois jeunes femmes refont le point sur les renseignements qu'elles avaient obtenus. La journée se terminait bientôt, chacune repartie avec leur dossier.
- Marie on se revoit demain matin.
- Oui, je ferais quelques recherches avant de venir, je pense pour le milieu de matinée.
- Bon, les filles ! Moi, je retourne bosser demain, mais je continue les recherches au bureau. Je vous appellerai à ma pause déjeuner.
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