Je rouvris les yeux. J'étais allongée dans un canapé, Frisk qui était à côté de moi me sauta dans les bras.

-Nous avons eu si peur. Il faut que tu penses un peu à toi. Tu étais fatiguée et en plus tu as attrapé froid.

-Et...c'est grave ?

-Juste une grippe.

-Juste une grippe !!! Je dois rester couché pendant combien de temps.

-Sans a dit qu'il nous laisserait partir dans une semaine. Il a dit que nous devions reprendre des forces pour la suite de notre voyage. Si tu pars dans cet état ça risque de s'empirer.

-Géniale, je pense que ça ne peut pas être pire.

- Le grand Papyrus a fait ses fameux spaghettis.

Flash-back

-Tu as de la chance tu n'as pas eu l'occasion de gouter les pâtes de mon frère.

-Pourquoi tu dis ça ?

-Elles sont infecte. La plupart du temps je viens ici pour éviter ça mais quand je m'y prends trop tard même une tonne de ketchup ne peux pas faire partir ce goût.

-Pourquoi tu ne lui dis pas gentiment qu'il ne sait pas cuisiner.

-Papyrus est très sensible. Je refuse de lui dire la vérité. Ah oui, si jamais il t'en propose mange tout jusqu'à la dernière bouchée ok.

Tous dans sa voix et dans son regard me faisait comprendre que je n'avais pas intérêt à faire de conneries.

Fin du flash-back

Mon visage se décomposa sous l'annonce. J'entendis Sans rigoler à l'étage.

-Ça vaut pour toi aussi Sans.

-J'avais oublié que j'avais promis à Grillby de venir lui parler d'un truc important. J'y vais, occupe-toi bien de nos invitées.

Il disparut. Papyrus m'apporta son plat et je murmurais à Frisk de faire un effort. C'était horrible mais nous vidions nos assiettes. Le grand squelette fut heureux et nous invita à nous reposer.

Après deux jours, je n'étais toujours pas sur pied. Ma gorge me faisait horriblement mal. Je déteste cette maladie, je mets toujours des plombes à me rétablir. Normalement une semaine devrait suffire...enfin je pense.

Les deux frères et Frisk faisaient tous pour que je guérisse au plus vite. Ils étaient vraiment gentils avec moi. Quand je me sentis un peu mieux, je décidais de faire le tour de la maison. Papyrus acceptait que je rentre dans sa chambre mais Sans quant à lui me refusa l'accès sous prétexte que je ferais une crise cardiaque si je la voyais. Son frère me l'a confirmé, le plus âgé était vraiment bordelique. Je ne suis pas mieux mais bon, je ne vais pas insister.