Chapitre 12 : Visite en prison
- Tu es prête ?
Je ne réponds pas. La main hésitant sur la poignée de la portière, je prends une courte inspiration. Je tourne la tête vers John.
- Comment il va réagir ?
- Je te cache pas qu'il risque d'être surpris. Genre vraiment surpris. En plus, son procès est demain. Il doit pas être d'excellente humeur.
J'acquiesce. Prenant mon courage à deux mains, je sors de la voiture. Il est un peu plus de seize heures. Le temps nous est compté. Comme je m'y attendais, James a réussi à se procurer deux permis de visite pour John et moi. Je ne serais pas étonnée d'apprendre qu'il a graissé la patte du directeur de la prison. D'ordinaire, il est presque impossible d'obtenir un permis sous moins de cinq jours.
Nous rentrons dans la prison. C'est le même endroit que là où ma mère est enfermée. Du moins la même entrée, bien que les hommes et les femmes soient dans des bâtiments différents. Les formalités ne sont pas bien changeantes des fois précédentes et, bientôt, nous approchons des parloirs. Je me penche vers James.
- Je croyais que tu n'avais pas de réelle existence aux yeux de l'état. Alors comment... ?
- Mon père avait tout ce qu'il fallait pour créer de faux papiers d'identité. À sa mort, j'ai tout récupéré et c'est ma mère qui m'a appris comment faire. Je fais ça depuis que je suis gosse.
Il a un léger sourire. Un gardien nous indique d'entrer dans la salle des parloirs. Je fais signe aux deux hommes de passer devant. John s'arrête près de moi, les sourcils froncés et les lèvres pincées.
- Ce que tu as dit tout à l'heure...
- Ce n'est pas le moment, John.
Il n'insiste pas et rentre dans la salle. Après coup, je me rends compte que j'ai vraiment dû le faire souffrir toute à l'heure. En vérité, je ne le déteste pas. J'en suis bien incapable surtout que, avec le recul que m'offre ma demi-amnésie, je comprends qu'il a fait tout ça seulement pour moi. Mais je me garde bien de lui dire pour l'instant. On aura le temps pour ça une fois cette histoire réglée.
Je leur emboîte le pas, un peu stressée. La salle des parloirs est la même que celle du côté femme. Par réflexe, je mémorise d'un coup d'œil l'emplacement des caméras, des gardiens et leurs armes. Je trésaille, comprenant d'où me vient ce réflexe. James et John s'arrêtent devant une vitre. Quelques secondes plus tard, James s'écarte et je suis immédiatement percutée par le regard intense de celui qui se fait appeler Tyron. S'ensuivent des tonnes de réactions contradictoires. De la sueur dans le dos. Le cœur qui palpite un peu plus fort. Mes yeux qui n'arrivent pas à se décrocher de ceux du détenu. Un léger tremblement dans les mains. Il faut être sincère : mon corps, lui, se souvient de cet homme.
Je n'arrive pas à mettre de mots sur ce que je ressens à l'instant. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est puissant. Très puissant. La main tremblante, le garçon saisit le combiné de téléphone. Il ne me lâche pas des yeux comme s'il craignait que s'il les fermait une seconde, je disparaisse. Je saisis le téléphone de mon côté et le porte à mon oreille. Je prends une courte respiration.
- Morgane...
Je vois dans ses yeux le même tourbillon d'émotions que chez moi. Seulement, ses pupilles sont embuées de larmes que moi, je n'ai pas. L'air torturé, il serre le combiné un peu plus fort. Je me mords la lèvre.
- Bonjour, Thomas.
La détresse que je vois dans son regard à cette simple phrase me donne un coup au cœur. Nauséeuse, je laisse vivement tomber le combiné et me lève. Je veux sortir de là. Je me cogne contre le torse de John en étouffant un sanglot.
- Je peux pas... Je peux pas faire ça !
L'air plus que surpris, il me serre l'épaule.
- Hé, ça va aller. Qu'est-ce que tu as ?
- Regarde... Regarde-le ! Ce type est détruit ! Et je le détruis chaque seconde un peu plus quand je suis devant lui et qu'il se rend compte que je ne ressens plus rien pour lui ! Je peux pas lui infliger ça. Regarde ses yeux, bon sang ! Il souffre, John.
Mon meilleur ami ne sait de toute évidence pas quoi dire. James, qui a tout entendu, s'approche de moi. Il glisse deux doigts sous mon menton et me force à croiser son regard.
- Oui, Morgane, c'est vrai. Il souffre. Et il continuera quoiqu'il arrive, car sa vie est pleine de souffrances. Et si tu laisses faire ce « R », que tu as mal toi aussi, tu ne vas faire qu'empirer ses souffrances. Alors tu t'assois sur cette chaise et tu vas parler à mon frère. Compris ?
Je tressaille et, devant son ton autoritaire, je fais demi-tour et je vais me rasseoir. De l'autre côté, Tyron me regarde et semble comprendre tout ce qui ce passe. Je prends mon courage à deux mains et récupère le téléphone en main. Je passe une main dans mes cheveux puis me reconcentre sur mon interlocuteur.
- Comment tu vas ?
Après coup, la question me parait creuse et idiote, mais c'est tout ce qui m'est venu en tête. Tyron m'adresse un petit sourire qui ne cache rien à la détresse de son regard.
- Impeccable. Tout va pour le mieux.
Il hésite une seconde, mais ne peut pas plus attendre à me poser la question qui doit lui brûler les lèvres.
- Et toi ? Tu... tu te rappelles ?
À en voir sa façon de s'accrocher au téléphone et à sa peine qu'il essaie de camoufler par un sourire en coin, je vois que ma réponse va être vitale pour lui. Je prends mon temps, choisissant soigneusement mes mots. J'ai l'impression qu'à la moindre parole de travers, il va craquer.
- Plus ou moins, dis-je prudemment. Mes souvenirs reviennent petit à petit. James... Ton frère m'a raconté tout ce qu'il s'est passé avant mon accident.
Il tressaille en lançant un petit regard à son frère. De chaque côté de moi, les garçons se penchent pour entendre la conversation. Tyron ne prend même pas la peine d'essayer de cacher sa tristesse.
- S'il t'a raconté, c'est que tu ne te rappelles pas tout.
J'hésite, puis secoue légèrement la tête de droite à gauche. Je me demande si c'était vraiment une bonne idée de venir ici. L'homme que j'ai en face de moi n'a rien à voir avec le bandit dont on parle dans les médias. Il n'a rien de féroce, de violent ou de dangereux. Il semble juste... détruit. Et je n'arrange pas les choses en venant ici. Je l'entends pousser un léger soupir.
- Qu'est-ce que tu viens faire là, alors ? J'imagine que c'est pas juste pour mes beaux yeux.
- Non. Il y a... quelque chose. Ryder... Il est de retour.
Son expression change du tout au tout à l'entente de ce surnom. Il se fige, ses traits se durcissent et ses mains se serrent. Il se penche vers moi.
- Cet enfoiré est mort. J'ai vu son corps, Morgane. Sa cervelle était étalée par terre. Je t'assure qu'il ne te posera plus de problème.
Je frissonne et fais une légère moue.
- J'aimerais que ce soit le cas.
Il fronce les sourcils en affichant son incompréhension. Je lève les yeux, cherchant un peu de soutien dans ceux des deux garçons derrière moi, puis explique à Tyron ce qu'il s'est passé ces derniers temps. L'air concentré, il écoute ce que je lui dis sans me quitter une seule fois des yeux. Deux minutes plus tard, j'en arrive à la boite de nuit.
- Et c'est tout, je conclus. Je suis retournée à l'intérieur, y'a eu l'agression et...
- L'agression ?
Il jette un coup d'œil vers John et son visage abimé. Je pince les lèvres et acquiesce.
- Des types dans les toilettes qui été torchés et ont... ils ont battu John parce qu'il sortait avec ton frère. Je suis arrivée et j'ai failli subir la même chose, mais James m'avait suivie et il... a fait fuir les types.
J'ai le cœur qui bat beaucoup trop vite au rappel de cet épisode. J'ai l'impression de voir passer dans le visage de Tyron tout ce qu'il aurait aimé faire à ces types, mais il se concentre sur autre chose et désigne mon meilleur ami d'un signe de tête.
- Il va bien ?
- Ça va. Mais je croyais que vous... que tu ne l'aimais pas vraiment.
James m'avait raconté que Tyron en voulait à John de m'avoir trahie, que John en voulait à Tyron de m'avoir kidnappée et qu'ils ne se supportaient pas.
- Tu l'aimes bien, alors je fais un effort.
Il hausse les épaules et dit cela comme si ça n'avait pas d'importance. Mais moi, ça me met un coup au cœur. Il ne s'attarde pas sur le sujet et m'adresse un regard grave.
- La lettre, tu l'as ?
J'acquiesce. J'ai eu la bonne idée de l'emporter avant de partir. Je la déplie, puis la colle contre la vitre. Tyron la parcourt rapidement des yeux avant de me jeter un petit regard.
- C'est son écriture ?
Je fronce les sourcils et hausse les épaules. J'en ai pas la moindre idée. J'avoue que l'écriture, c'est bien la dernière chose qui m'a importée dans cette lettre. Il se penche vers moi aussi près que le lui permet la vitre en plantant ses yeux dans les miens.
- Réfléchit Morgane. Je sais que tu peux le faire. Tu l'as forcément déjà vu écrire. Retrouve ce souvenir et compare l'écriture. Vas-y.
La foi dans ses yeux me fait vaciller et je hoche la tête. Je ferme les yeux et il me suffit de me concentrer une seconde pour trouver ce que je cherche.
« 13 juillet 2013.
Ryder est penché sur la table, un stylo à la main et l'air concentré. Je suis assise à côté en le regardant faire. J'aime voir son visage quand il n'a pas l'impression qu'on l'observe. Il est si beau ! Si intense ! Perdue dans ma contemplation, il me faut quelques secondes avant de remarquer qu'il a arrêté d'écrire et que ses yeux sont tournés vers moi. Je m'empourpre et baisse le regard sur mes mains. Ryder dépose un baiser sur mon front puis me tend son papier.
- Tiens. La liste des choses que tu vas acheter. Je te laisse aller faire les courses pendant que je m'occupe de préparer notre petite soirée. C'est OK ?
J'acquiesce vivement. J'aime cette confiance qu'il met en moi. Je prends le papier entre mes doigts et jette un œil dessus. J'admire son écriture. Droite, fine et élégante et rigide, elle correspond parfaitement à sa personnalité. Je me lève d'un bond.
- J'y vais !
- Reviens vite, Lolita. »
Je frissonne en revenant à la réalité. Je me rends compte que Tyron n'a toujours pas détaché ses yeux de moi, et ça en devient presque gênant. Fuyant son regard, je jette un coup d'œil à la lettre et secoue la tête.
- Non. C'est pas son écriture.
J'en suis sûre maintenant. Cette écriture penchée, avec de nombreuses courbes, ce n'est pas lui du tout. Je m'en veux de ne pas m'être posé cette question maintenant. Je pousse un léger sourire soulagé. C'est la première preuve tangible que cette lettre ne vient pas de Ryder, et ça me fait un bien fou. Tyron, de l'autre côté, acquiesce sans marquer de surprise et enchaîne :
- La voix au téléphone... C'était une voix de femme ou d'homme ? Elle était comment ?
- J'étais heu... J'étais un peu alcoolisée. J'ai pas vraiment fait attention.
- C'est pas la première fois que tu bois et à chaque fois, tu n'oublies rien. Cette fois non plus. Réfléchis.
Il a l'air de me connaître tellement bien ! Ça m'effraie étant donné que j'ai presque tout oublié de lui. J'acquiesce et me concentre. Comme avant, mes souvenirs me reviennent après quelques secondes.
- C'était une voix mécanique. Sans doute modifiée par un appareil. Comme les méchants dans les vieux films d'action qui...
- C'est une femme, me coupe Tyron l'air concentré.
Je fronce les sourcils puis lève la tête vers John et James pour savoir si je suis la seule à avoir manqué quelque chose. Seulement, ils affichent la même expression d'incompréhension que moi. Tyron nous dévisage et se sent obligé de nous expliquer :
- J'en suis sûr à quatre-vingt quinze pour cent. Disons quatre-vingt dix pour avoir de la marge.
James se penche sur le combiné :
- Et tu comptes nous faire part du cheminement qui t'a mené vers cette subite illumination ?
- Ça s'appelle la logique, frérot. Premier indice : la lettre. Regarde cette écriture, elle est clairement féminine. C'est peut-être un peu vite catégorisé, certes. Je dirais qu'il y avait plus ou moins soixante-quinze pour cent de chance, ce qui en laisse vingt-cinq du contraire. Seulement voilà : l'appel téléphonique. Là encore, deux possibilités : un homme ou une femme. L'homme standard n'aurait pas eu besoin de camoufler sa voix, car le téléphone la déforme suffisamment de base pour te permettre de confondre. Il y avait alors la possibilité qu'il s'agisse d'un homme que tu connais. Pour que tu reconnaisses la voix, il fallait que tu sois suffisamment proche de lui. Tu vois quelqu'un dans tes proches qui ai été suffisamment copain avec Ryder pour en arriver à ça ?
Je reste bouche bée devant ce raisonnement et il me faut quelques secondes pour réaliser que la question m'était adressée. Seulement, je n'ai pas le temps de réfléchir qu'il reprend :
- Moi je ne vois pas pour la simple et bonne raison qu'il n'y en a pas. Conclusion logique : il s'agissait d'une femme, c'est la seule raison pour laquelle il y avait la nécessité de cacher sa voix. Sans doute quelqu'un que tu connais, même de loin.
Il relève la tête, puis à un instant d'hésitation en voyant nos trois regards ébahis posés sur lui. Il hausse négligemment les épaules, l'air de dire que ce n'est pas grand-chose. Moi, je suis carrément bouche bée. J'avoue que je ne serais jamais allée à cette conclusion aussi rapidement. Mais, du peu que je le voyais, ça se tenait. Je hoche prudemment la tête.
- Ok. C'est une fille. Et après ?
- On vient d'éliminer en quelques secondes la moitié des suspects potentiels. Tu devrais être contente.
- Je suis ravie, je soupire. Ça nous laisse plus que 3,8 milliards de personnes. On avance.
Il esquisse un petit sourire en coin. Pendant une seconde, j'ai l'impression que ce pic soudain d'action et de réflexion est exactement ce dont il avait besoin. Il réfléchit quelques instants puis reprends :
- Il avait des amis ?
- On parle de Ryder. Il ne tenait à personne, mais était l'ami de tout le monde. Il était adoré, surtout par les filles.
- OK, voyons le problème dans l'autre sens. Quel serait l'intérêt de te faire croire qu'il est revenu ?
- Pour me faire peur et m'obliger à faire ce qu'on demande.
Et jusque-là, ça marche plutôt bien.
- Alors elle...
- L'heure des visites est terminée, nous coupe une voix. Je vous prie de bien vouloir vous diriger vers la sortie.
Non. Non, non et non ! Ça ne peut pas être déjà fini ! J'ai besoin de Tyron pour résoudre tout ça. J'ai besoin de réponses que lui seul peut me donner ! Je relève la tête vers le gardien et l'implore du regard.
- Juste... Juste deux minutes. Je vous en prie, laissez-nous deux minutes.
Je vois que l'homme s'apprête à protester, mais James se redresse d'un bond. Il serre rapidement mon épaule.
- Je m'en occupe. On t'attend dehors.
Il entraine le gardien un peu à l'écart et John, un peu à contrecœur, le suit. Quelques secondes plus tard, l'homme me dit que j'aurais deux minutes et pas une de plus. Je me reconcentre vivement sur Tyron, apeurée.
- Qu'est-ce que je fais ?
- Il faut impérativement trouver qui est cette fille. James pourra sans doute retrouver sa trace sur le net, mais toi... il faut que tu réfléchisses. Il y a de fortes probabilités pour que ce soit une personne que tu aies déjà rencontrée au moins une fois. Il vous faut trouver qui c'est avant la fin de l'échéance.
- C'est bientôt... Et si on ne trouve pas ?
Il pousse un léger soupir et passe une main dans ses cheveux.
- Alors ce sera à toi de voir. Ne rien faire ou voler ce coffre.
- Mais si... si je ne fais rien, James va avoir des ennuis. Tu n'essaies pas de m'en empêcher ?
Je vois à son expression qu'il a parfaitement saisi cette donnée. Pourtant, il croise les mains et secoue la tête.
- Je ne veux pas t'empêcher de faire quoi que ce soit. Fais ce qui est le mieux.
- Mais, après tout ce que tu as fait pour protéger ton frère au risque de ta vie et de ta liberté, pourquoi est-ce que tu ne me demandes pas de le sauver à tout prix ?
Je crois que s'il me demande à l'instant, droit dans les yeux, de faire ce vol, j'obéirais. Je n'ai aucune envie de dénoncer James. J'ai juste besoin qu'on me dise quoi faire. Mais Tyron semble bien décidé à ne pas le faire. Il se penche vers moi, au plus près que le lui permet la vitre.
- Tu as... tu as perdu la mémoire en voulant échapper à toute cette merde. Et tu as pu le faire. Tu rêvais de retourner à une vie normale et c'est ce qui est arrivé. C'est trop tard pour moi, peut-être pour James, mais pas pour toi. Je ne peux pas te demander de replonger là-dedans. La première fois, tu n'as eu aucun choix. Tu as été embarquée dans une aventure que tu ne voulais pas. Cette fois, tu peux choisir. Tu dois choisir. Ne le fais pas pour James, pour moi ou pour John. Fais-le simplement pour toi, et assure-toi que tu ne le regretteras pas.
Un long frisson parcourt ma colonne vertébrale tandis que mes yeux n'arrivent pas à quitter ceux du bandit. Il me dévisage avec une telle intensité ! Moi, dans mon crâne, c'est le bordel complet. Les émotions se succèdent à une vitesse folle et je n'arrive pas à faire le point. Alors j'acquiesce simplement, le remerciant d'un regard. Du coin de l'œil, j'aperçois le gardien qui commence à s'impatienter et je pince les lèvres.
- Je dois y aller.
- OK, acquiesce-t-il. Hum... dis Morgane...
- Oui ?
- Demain c'est mon procès. Je... Ne viens pas, je t'en prie.
Je fronce les sourcils d'incompréhension et il secoue la tête.
- Juste, ne viens pas. Ne viens pas revivre tout ça.
J'hésite un instant puis hoche la tête. Ses traits se détendent et il semble soulagé.
- Au revoir, Thomas.
- Au revoir, Morgane. Je... commence-t-il, avant de se raviser et de finir d'une petite voix : prends soin de toi.
Je lui adresse un léger sourire, puis raccroche le combiné pour de bon. Le gardien me guide jusque la sortie tandis que, de l'autre côté, un homme vient reconduire Tyron derrière les portes de la prison. Dos à lui, je n'aperçois pas le dernier regard désespéré qu'il me lance.
...
Bien le bonjour !
Oui, oui, je sais, ça fait longtemps. Je tiens à m'excuser un million de fois pour le retard. J'ai un peu perdu ma motivation sur cette histoire, et j'en écris une autre en parallèle alors j'en ai oublié de publier.
Enfin bon, pour me faire pardonner, remarquez quand même que le chapitre est deux fois plus long que d'habitude ! :)
Qu'en avez-vous pensé ? De la discussion entre nos deux héros ?
De la réaction de Morgane ?
De la tristesse de Tyron ?
Merci à vous pour vos lectures et vos votes. J'essaie de revenir vite pour le prochain chapitre !
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