16 septembre 2012.
Je me suis promenée avec Cacilie. On profitait un peu des derniers rayons de soleil.
Ce que j'aime chez Cacilie, c'est qu'elle est calme. Compréhensive. Elle peut t'écouter parler pendant vingt minutes et répondre à ton problème avec cinq arguments. Elle donne des bons conseils, aussi. C'est elle qui m'a offert ce journal. "Tu penses trop, faut que t'écrives. Au mieux tu ponds un chef d'oeuvre, au pire ça libère ta tête". Je pense que c'est la meilleure amie que je puisse avoir.
Alors on s'est promenées. On ne parlait pas beaucoup, on avait juste les mains dans les poches, à flâner dans les parcs. On s'est installées sur un banc et on a admiré le soleil et les nuances du ciel pendant quelques minutes.
Je lui ai raconté mes dernières disputes avec Louise. Elle les a analysé avec beaucoup de calme. Je ne sais pas trop comment elle a fait, mais elle le fait bien. Ca me vexe un peu qu'elle analyse tout si bien alors que tout va bien entre sa petite soeur et elle. Concrètement, c'est toujours le même scénario.
"Essaye de répondre calmement. Ne t'énerve pas. Vois la s'énerver toute seule. Un jour elle sera lassée." à l'entendre, j'ai l'impression que j'ai provoqué l'apocalypse. Alors que non, c'est juste Louise qui s'ennuie et qui a besoin de mordre. Et comme Charles a treize ans, elle ne peut pas l'attaquer lui, alors c'est moi qui prend. Des fois c'est ma mère. De rare fois c'est Domitille.
Force de conseils qui se ressemblent tous, Cacilie a arrêté de parler. Elle a regardé l'herbe, les petites fleurs, les fleurs fanées.
Puis elle en a cueilli une. "Je pense que c'est toi. T'es une fleur. T'es un peu fragile et tu laisses les autres te marcher dessus."
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top