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- T'a dis quoi la baltringue ?
Marysa - Ose touché mon visage et je t'ecrase Hassan.
J'ai failli faire une crise cardiaque.
- Marysa ?
Hassan - Alors Melvyn ? On le fait comment le dilemme ?
- Hassan..
J'arrivais pas a réalisé, j'étais tétanisé de ouf.
Hassan - De base je ne voulais pas les tuer puis après je me suis dit que t'es tellement chiant à trouvé, alors que Marysa et ton petit Marvin bah c'est trop facile !
Ma main elle tremblait, je sais pas si c'est de peur ou d'adrénaline mais en tout cas elle tremblait.
- Tu me veux moi Hassan, c'est ça ? Bah tu m'aura, alors fait ce que tu veux de moi mais laisse ma famille en dehors de ça.
Marysa - Melvyn n-
- Tu veux me tuer ? Fais le mais laisse les partir Hassan.
Marysa - Melvyn put-
Hassan - Déjà ? On commençait à s'amuser là.
- Moi ca m'amuse pas. Même pas un peu. C'est bon t'a gagner, t'a eu ce que tu voulais. Tu veux ma mort et bien d'accord, je te l'a donne gratuitement.
Marysa - MELVYN !
Je ferme les yeux en entendant sa voix tremblante, elle aime pas quand je dis ça.
Hassan - T'sais quoi ? Comme elle me fait pitié, on va faire un dilemme.
- Tu veux quoi ?
Hassan - La vie de ton fils contre la tienne alors ?
- Quoi ?
Marysa - J'ai juré toi t'es malade.
Hassan - Vous aurez largement le temps d'en faire pleins d'autres frère.
- Même si c'était un rêve, jamais de la vie, j'aurais fait ça.
Hassan - Bah je les tuent les deux alors.
- Hassan.
Hassan - Allez salut.
- HASSAN.
bip, bip.
Thomas - Il se passe quoi ?
- Le fantôme est ressuscité.
Je me lève en vitesse et prend mon téléphone et mes clés.
Thomas - Tu veux que je prévienne la police ?
- Et tu les mets sur la piste de ce Hassan Belassen, ils doivent me le trouvé ce soir sinon c'est moi qui vais le trouvé et ça va faire mal.
Et je sors de mon bureau en furie.
__
J'arrive chez moi en même temps que la police, de base j'aime pas me mélanger avec les condés mais la je crois que je n'ai pas le choix.
La porte d'entrée était ouverte et semblait être défoncé.
Je rentre et tombe sur la peluche de Marvin parterre, j'ai eu une douleur au cœur sur le moment même.
- MARYSA !
Je savais qu'ils n'étaient pas là mais je crois que c'était une façon pour moi de décompresser.
Je ne voulais pas a y croire, pas pour le moment.
Tout à basculer si vite, trop vite.
Il a été plus malin que moi, plus intelligent et pour une fois il a su me surpasser.
Je me reconnais plus.
Je criais le nom de ma femme en vain.
Et j'ai fini par comprendre qu'ils n'étaient plus là.
J'avais du mal a respirer d'un coup.
Mon cœur se resserait dans ma poitrine et je faisais mon possible pour réussir à respirer.
Je lâchais pas la peluche de Marvin. Ma main voulait pas l'a détaché, elle voulait pas se desseré.
Je descends les escaliers en essayant de reprendre mon souffle.
Y'avais des policiers de partout qui essayait de chercher je ne sais quoi. Ils me demandaient si j'allais bien et je leur répondais pas.
Je me suis posé sur la marche d'escalier et j'ai serré la peluche de Marvin contre moi.
Putain j'ai mal.
J'ai trop mal.
Et c'est la première fois que ça m'arrive.
J'entends un policier qui était face à moi dire a son collègue qu'on allait appelé une ambulance pour moi.
Pourquoi ?
J'ai rien du tout.
Mais j'ai pas répondu.
Je me répétais les rires de Hassan dans ma tête.
Et la voix tremblante de Marysa.
Les deux voix se combinaient pour créé une seule voix : la mienne qui demandait de l'aide.
Parce que là j'ai besoin d'aide.
Je suis pas assez fort pour ça.
De toute façon, je suis plus fort du tout.
Plus comme avant.
J'ai changé.
Je suis différent et là je regrette d'avoir changé.
Je voulais resté dans la bicrave, a me soucié de rien, a vendre de la drogue et me cassé avec mon argent.
Parce qu'en ce moment j'étais calme.
Je réussissais a tout géré.
Mais là..
Je suis posé sur des escaliers avec la peluche de mon fils contre moi et à rien faire.
Alors que ma famille est en danger.
Mais putain, a quoi tu sert Melvyn ?
J'ai relevé mon visage quand j'ai remarqué les gyrophares de l'ambulance. Je ne voulais pas répliqué.
Qu'ils fassent ce qu'ils veulent de moi, je m'en fou.
Je me suis, d'un coup, rendu compte que j'ai passé énormément de temps a pensé sans changé de position.
Policier - On va s'occuper de trouvé votre famille monsieur, ne vous inquiétez pas.
Si je m'inquiète ?
Oh non.. je sais de quoi il est capable, je sais de quoi Hassan est capable. Peut-être qu'en ce moment, que la personne que j'ai connu et aimé il y a 4 ans de ça est décédée.
Que l'enfant que j'ai vu naître a Noël aussi.
Et moi je suis la pépère.
Je peux pas réaliser et je ne sais pas quand je réaliserais.
Tout ce que j'ai bâtis s'est écroulé.
Devant mes yeux.
Et je n'ai rien fais.
__
Aaron - Parle putain. Parle. La tête de oim que tu va me rendre fou Melvyn !
Je lui réponds pas et continue à regarder par la fenêtre.
Aaron - MELVYN !
J'ai soupiré et me suis retourné.
Aaron - TU VA RESTER COMME ÇA A RIEN FAIRE JUSQU'À QUAND ?
- Et tu veux que je fasse quoi ?
Aaron - T'AURAIS FAIT QUOI AVANT ?
Je le regarde et hausse les épaules.
- Je l'aurais tué.
Aaron - BAH VA LE TUER !
Je regarde Oumar qui était posé et ne disait rien
Il hausse un sourcil en donnant raison à Aaron.
- Mais je sais rien de lui, de où il se trouve et tout, je sais rien !
Aaron - Mais je nanani de nanana, je sais nanani. Eh met tes chaussures a la con et on y va, j'suis pas ton pédé moi.
Oumar - *rire* Gros c'est pas le moment.
Aaron - Non la tête de oim il commence a me vener lui, j'te jure.
- Et on va où ?
Aaron - On va chercher ta miff baltringue.
__
On est sorti de l'hôpital sans permission. Mais quand Aaron est deter bah il est deter.
Je prends mon téléphone et le regarde pendant un moment en réfléchissant.
Oumar - Ca vous dit un petit tour a la cité ?
- Non. La nouvelle a déjà du faire le tour, j'ai pas envie de subir les regards et tout.
Oumar - C'était pas une question en fait.
Je le regarde et soupir.
Par simple coup de tête, je compose le numéro de Hassan
Appel téléphonique | +336*****
Hassan - T'en a pris du temps.
- Tu veux quoi ? De l'argent ?
Hassan - Tu crois que je fais ça pour une rançon Melvyn ? Sérieusement ?
Je met en haut-parleur.
- Tu veux quoi alors ?
Hassan - Ce que je cherchais depuis plus de 5 ans Melvyn. Te détruire, je veux que tu reconnaisse qui est le boss entre toi et moi. Je veux que tu rampe à mes pieds et que tu le dise.
- C'est toujours moi le boss.
Hassan - *rire* En plus tu fais le malin ?
- Pourquoi t'aime bien t'attaquer au plus faible Hassan ? J'ai jamais compris ça. Attaque toi a des personnes à ta hauteur, une personne qui saura t'affronter non ?
Hassan - C'est toi qui me fui.
- Eh bah je vais venir a toi. Dis-moi t'es où.
Hassan - Pas maintenaaaant. D'abord je m'amuse avec ta femme et après je t'envoie l'adresse safe ?
Oumar me fait signe de pas répliqué a cette pique. Je contracte ma mâchoire et ma main.
- Ils vont bien ?
Hassan - Hamdullah.
- Preuve ?
Hassan - LYES ?!
... - OUAIS ?
Hassan - PREND LE PETIT !
Je vois qu'on arrive à la cité, Oumar coupe le moteur mais on reste dans la voiture.
Marvin - Allô ?
Il est encore petit et encore innoncent putain.
- Ouais bonhomme ?
Marvin - Papaaaaa ! Ouaaaais, t'es où ?
- J'arrive bonhomme tekass.
Marvin - moi ze zoue à la play avec tonton lyes.
- *rire* C'est pas ton tonton lui.
Marvin - cé qui alos ?
-...un ami de la famille
Marvin - en plus on zoue a fotnaite.
Hassan - *rire* Fortnite.
Je tourne mon regard vers la fenêtre en passant ma main sur mon front.
-...et maman est où ?
Marvin - elle fé dodo pasque elle a eu un bobo a la tête.
Hassan - Un gros bobo mais c'est pas grave, ça va passer.
Marvin - Oui, ca va passer ah oui papa ?
-...
Marvin - Papa ?
- Oui t'inquiète, ca va passer.
Marvin - Bisou ?
- *rire* J'viens vous cherchez pour rentrer a lz maison d'accord ?
Marvin - Ouiiiii, ze t'aime.
- Moi aussi bonhomme, moi aussi..
Je l'entend partir avec je ne sais qui et je contracte ma mâchoire.
Hassan - A plus tard khôuya.
- Va te faire foutre.
bip, bip.
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Melvyn
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