Les fenêtres et les portes sont toutes devenue folle. Elles s'ouvrent et se ferment en faisant des bruits insupportables. Ce vent qui souffle fort, l'obscurité, mais tout cela m'est très égale. Je ne ressens plus rien intérieurement. Je n'avais aucune réaction, jusqu'à ce que j'entendiss quelque chose me courir après. Ça me fit tressaillir. Mais je ne vis rien.

L'électricité revint.

Stella et Sky étaient toujours là où ils étaient. C'était encore pire quand on les voyait avec la lumière allumée, surtout Stella avec son sang, ses bleues et sa bouche fondu. Je restais de nouveau immobile.

Quelqu'un rentra par la porte. Les parents de Sky? Non, la mère aurait crié. C'était une fille, elle vint se mettre debout devant moi. Et m'observa. Elle avait un couteau à la main droite.

- tu viens enfin achever ce que tu as commencé? Lui dis je, sans manifester une quelconque émotion.

Pour moi, l'histoire était fini. J'ignorais si c'était la vente de l'électricité qui me rendait ainsi ou la nouvelle avec Lucy, mais je n'avais même plus le courage de faire quoique ce soit pour sauver ma peau. Je considérais que ma vie était déjà terminé.

Du moins, c'est ce que je croyais.

J'ignorais pourquoi mais quelque part, je voulais toujours réagir. Pour l'instant, Méline était passive, uniquement menaçante à cause de son couteau.

- je n'ai pas voulu tout ça, c'est aller trop loin. Me dit elle en évitant mon regard.

J'eut du mal à assimiler ce qu'elle venait de me dire. Mais je remarque qu'elle avait l'air différente, beaucoup moins effrayante. La Méline que l'on connait en apparence. Mise à part qu'elle le serait plus sans ce couteau.

- tu n'as pas à faire semblant...Liliane nous a raconté que tu étais en fait une chose avant que tu l'as crève.

Elle me regarda l'air triste, puis balaya son regard dans la pièce. Elle posa les yeux sur Stella puis sur Sky.

- Liliane est en haut, à l'étage, si tu veux admirer ton chef d'oeuvre au complet.

Elle avait les yeux humides. Unn silence s'en suivit. Un silence qui me parut sans fin, j'aurais voulu que ça reste comme ça, c'était un bref instant de repos.

- je ne suis pas une chose Christ. Et je n'ai pas fait tout ça...

J'envoyais des éclairs des yeux.

- sans blague!  Alors explique moi tout ça, et explique surtout ce que tu fais ici.

Des vagues de larme firent briller ses yeux.

- tu m'avais détruite Christ. Tu étais devenu ma raison de vivre, avant que je ne découvre que tout ça n'était qu'un réel mensonge. Que notre histoire était fausse, j'en avais le coeur poignardé. Alors, je suis partit rechercher le même marabout que j'ai croisé quand j'étais petite.

Elle prit une pause avant de continuer.

- tout ce que je voulais est qu'il vous fasse peur. Mais c'est devenu pire que ce j' avais souhaité. Il s'était liée avec une créature incontrôlable.

Elle se tourna vers Stella et avait un mouvement de recul, on dirait qu'elle avait peur que celle ci la touche malgré son corp inerte. J'ignore ce qui me prit, ça me sortit comme ça.

- peu importe comment ça s'est passé, tout ça c'est de TA faute.

Elle me fusilla du regard et s'approcha de moi en vitesse. Je recula ne la laissant pas m'approcher à moins de 30 centimètres.

- ne m'approches pas, hurlai je.

Mais elle venait et malgré sa figure angéliques je voyais en elle une diablesse tout droit sorti de l'enfer. Elle me tendit la pointe du couteaux.

- tu dis ça parce que tu n'as pas été à ma place! Parce que tu n'as jamais été à ma place. Alors peux tu seulement t'imaginer ce que ça fait d'être toute seule en classe et sans amis tous les jours? De se lever le matin pile à l'heure pour rentrer directement en cour et craignant la sonnerie  de la récréation tout comme sonnerai l' heure de son pire cauchemar? D'être soi la -première sois la dernière à sortir de la salle à cause de la peur que les autres voient à quel point on est indésirable?  NON TU NE SAIS PAS.

Jamais je n'avais vu Méline hausser le ton ainsi. Elle me tendait le couteau en hurlant et je craignais la moindre faute maladroite qu'elle ferait, en un faux mouvement la pointe de couteau, même sans qu'elle ne le fasse exprès, pourrait lui échapper pour venir embrasser ma pupille. Ou me blesser autrement. Mais malgré, je voyais vraiment en elle une âme blessé, elle recommençait à laisser des larmes lui échapper.

- tu es entré dans ma vie Christ et tu as tout donné à l'enfant que je suis, pour ensuite, tout me prendre. Voila à quoi ça a mené, CHRISTIAN.

C'est une fille assez maigre j'étais beaucoup plus fort qu'elle, mais bizarrement, je ne me voyais pas lutter contre elle.

- Finis le travail Méline.

- Quoi?

Je pris sa main et planta le couteau sur mon cou.

- vas y. T'as ma bénédiction.

La main tendue avec la lame du couteaux sur mon cou, Méline me devisageait:

- qu'est ce que tu as derrière la tête?

- rien Méline.

Une boule douloureuse se forma dans ma gorge, me faisait peiné pour avaler ma salive.

- Ça te fera sans doute plaisir d'apprendre que Lucy m'a quitté pour Martin. Mes amis sont mort, je ne vis qu'avec une tante peu modèle à qui je tiens peu et mes amis sont mort. Alors, que je reste en vie ou pas, j'ai tout perdu de toute façon.

Des larmes, encore des larmes qui décorait mes paupières. Ce sera bientôt fini de toute façon. Méline fronça les sourcils.

- non Gil, je ne tuerais pas Christian..

Elle Se pointa le couteau.

- Ce serait trop gratuit et facile. Tu m'as déjà tué alors désormais. Tu vivras avec 4 mort sur la conscience, la mienne inclue.

J'eut du mal à réaliser ce qu'elle était en train de faire.

- tu...tu n'aura pas ce grand de toute façon.

- non, tu as raison, dit elle, c'est pourquoi je vais demander de l'aide.