Timidité

Ce que mes lèvres n’osent
Dire, bravant le soupir
De tes paupières closes,
C’est par peur de tarir,
Tes silences amoureux,
L’infini noeud de tes yeux

Si ma peau feint de ne pas
Sentir, les sermons du cuir
Bercés au creux de tes doigts,
C’est pour corrompre ton rire,
D’envies et d’innocence
De corriger mes absences.

Si je suis vide de toi alors,
Rappelle moi toujours et encore
De servir, nos chemins d’errances,
L’ivresse de nos jours perdus,
À faire rimer sur mon corps nu,
Les vices de ta jouissance

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