Les chants naturels
Je me souviens qu'un jour, tu m'avais demandé,
Avec tes jolis yeux plein de curiosité,
Sur quelles chansons, je valsais les soirées d'été,
Et celles qui, les matins d'hivers, me réchauffaient,
Tu ne me croyais pas, lorsque j'ai avoué,
Que vers les chants naturels, mon cœur balançait.
Entends-tu les refrains des oiseaux, leurs piaillements ?
Aussi mélodieux que n'importe quel instrument,
Et les croassements cristallins de cette corneille,
Ainsi que le doux bourdonnement d'une abeille,
Tu sais, le grondement battant des torrents,
Toujours au creux de mes tympans est chantant,
La pureté de la campagne caresse mon ouïe,
Cette beauté auditive, chaque fois, me réjouis.
Le clappement d'un cours d'eau contre des cailloux,
Le charmant chuchotement des vagues qui s'échouent,
Le crépitement des braises qui se consument,
Le retentissement des gouttes sur le bitume,
Le grincement gracieux des arbres centenaires,
Le vent voltigeant dans les vallées et les mers.
Je me souviens du doux tintement de ton rire,
Après t'avoir expliqué ça dans un sourire,
Malgré tout cela, la plus jolie des musiques,
C'est le son de ta voix, elle qui est si magique,
Car ta bouche merveilleuse prononce toujours
Des mots qui, à chaque fois, me rappelle l'amour.
Adam, assis à l'ombre d'un pommier.
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