Haine
Disparais.
Traîtresse, disparais.
Toi que j'ai aimé, tu m'as trop fait de mal,
Je suis presque mort, mais dans un dernier râle,
Laisse moi écrire ma haine, dans ces quelques vers,
Avant que tu ne m'achèves et ne m'enterres.
Tu étais mon amour, mon ange, mon cœur,
Maintenant tu n'es qu'une putain qui m'écœure.
Salope est un mot, qui te correspond bien,
Toi qui a pris mon cœur et ne me laissa rien.
Tu sais, moi je t'aimais, mais toi t'as tout gâché,
J'pensais que t'étais la bonne, je me suis bien trompé.
Tu es comme les autres, une chienne aux crocs acérés
Qui bouffent les cœurs de ceux qui n'savent pas la vérité,
Car vous êtes toutes des putes aux airs de princesses,
Qui attendent des pigeons, qui leur chanteront des messes.
Sache ma belle, je vous hais, vous les voleuses d'amour,
Les amputées du cœur, les souffleuses de jours.
Tu m'as laissé tout seul et pleurant dans le noir,
Sans aucune pitié, ne me laissant que désespoir.
Mais aujourd'hui je ne pleure plus,
Mon chagrin parti, je me mets à nu,
Et debout et fier, en regardant les cieux,
Je fais cette promesse, prenant en témoin Dieu,
Que je ne serais jamais, à nouveau malheureux,
Que d'une femme, je n'tomberais plus amoureux.
Mais tu sais, Dieu n'existe pas,
Et les promesses, je ne les tiens pas.
Je resterais amoureux pour toujours,
Je suis condamné à mourir d'amour.
Adam, assis sur les marches d'une église.
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